Petit rappel du mode d'emploi de la Gratiferia du 5 juillet.
Nous vous attendons à partir de 10h pour déposer les objet que vous voulez donner et prendre ceux qui vous font envie.
Vous pouvez rester avec nous pour profiter de la journée, ou nous laisser vos objets.
Vous pouvez récupérer avant 17h ce qui n'aura pas été pris, ou nous le laisser, nous en ferons don au Foyer Notre Dame des Sans Abris, qui tient régulièrement une permanence pour sa recyclerie à la déchetterie de Vaugneray.
Venez nombreux, nous vous offrons un verre de sangria, un bon moment de partage, et vous repartirez plus joyeux.
Nouvel équipement sur la territoire la salle de bloc de Pollionay sera bientôt achevée.
D'après un article de la FFME
Le projet initié et principalement financé par la Communauté de Communes des Vallons du Lyonnais permettra la pratique de l’escalade pour les scolaires et les clubs. Un espace hors-sac extérieur est également prévu qui constituera un point de départ pour toutes les randonnées pédestres, VTT et équestres de la région de Pollionnay.
La mise en service se fera en septembre, pour la rentrée de la prochaine saison sportive pour les adhérents du club VALROC de Vaugneray. Des compétitions sont déjà prévus pour la prochaine saison notamment le championnat du Rhône de bloc.
Le bâtiment a été conçue par la société d’ingénierie Maïqual et l’architecte Michaël Drevet avec les conseils et l’expertise de la Fédération Française de Montage et d'Escalade (FFME) du Rhône pour la partie sportive.
Le projet architectural à la fois moderne et technique, s’intégre dans le panorama boisé du site sans générer d’impact fort dans le paysage. Pour cela le choix a été fait d’utiliser un maximum de bois à l’intérieur et à l’extérieur pour créer un confort visuel et une impression de convivialité importante. D’autre part l’espace hors sac a été imaginé sous une toile tendue architecturale afin de créer un lieu de partage entre les sports de randonnée et l’escalade sous un élément visuel fort et dynamique. Un travail sur les couleurs des murs d’escalade et des différents locaux du bâtiment a été réalisé pour rendre l’ensemble harmonieux et attractif pour les futurs utilisateurs.
Enfin, au niveau technique le bâtiment allie qualité et confort pour les futurs utilisateurs tout en réduisant l’impact économique et environnemental. Pour cela le bâtiment est par exemple équipé d’une chaudière à granulés de bois, dont les granulés, issus de filières bois locales de l’ouest lyonnais, sont stockés dans un silo textile.
Le clubValroc, laFFME (CD69), laCCVL,MaïqualetMike Architecturesont donc fiers de vous présenter les toutes premières images photo et vidéo vidéo de la salle de bloc de Pollionnay niché au cœur des paysages de l’ouest lyonnais !
Vous souhaitez participer à la construction d'un monde plus juste et plus solidaire?
Vous souhaitez découvrir les multiples alternatives au changement climatique portées localement par des associations, des collectifs, des citoyens?
Vous aimez les ambiances de fête et de solidarité?
Se nourrir, se financer, se loger, mais aussi se déplacer, échanger… Les alternatives existent et les acteurs sont nombreux, à côté de chez nous, pour relever le défi climatique et pour une société durable, plus solidaire et désirable.
Initiative citoyenne qui met au grand jour les porteurs de solutions concrètes, Alternatiba Rhône propose après Givors le 30 mai, un grand Village des Alternatives à Lyon du 9 au 11 octobre dans le quartier de la Guillotière.
Des dizaines de porteurs de solutionsseront présents pour montrer qu'on n'est pas impuissants dans les domaines de l'écologie et de la justice sociale, que des réponses existent et qu'elles fonctionnent.
Alternatiba Rhône a lancé une campagne de financement participatif,
afin que non seulement le public puisse connaître ce qui se fait dans
ces domaines, mais puisse aussi rencontrer les acteurs locaux, échanger
avec eux et pourquoi pas s'engager dans leur démarche.
Il reste une dizaine de jours pour aider Alternatiba Rhône dans son
Article relayé depuis le blog de l'Assemblée citoyenne de l'ouest lyonnais, l'ACOL http://alternativecit69.canalblog.com/archives/2015/06/08/32184362.html
Vous avez sans doute entendu parler de la Gonette, monnaie locale complémentaire pour Lyon et sa région, qui sera lancée officiellement à l’automne prochain. L’ACOL est allée à la rencontre de la Gonette lors de deux journées de formation mémorables, les 30 et 31 mai dernier.
C’est dans les locaux de la MJC du Vieux Lyon, à l’ombre de la cathédrale St Jean, que nous avons travaillé, encadrés par des membres de l’association La Gonette et par l’un des fondateurs du SOL Violette, monnaie locale complémentaire de Toulouse, Frédéric Bosqué.
Des nombreux exposés, débats et jeux de rôles qui se sont succédés tout au long du weekend, qu’avons-nous retenu ?
Sur la monnaie en elle-même
- Il est urgent de faire entrer la monnaie dans le champ politique : « La monnaie est aux citoyens ce que l’eau est aux poissons »
-la richesse ne se crée que quand la monnaie circule. Mais actuellement 98% de la monnaie circule dans les transactions financières spéculatives et seulement 2% dans les transactions de l’économie réelle. Jusque dans les années 80, 85% de la monnaie circulait dans l’économie réelle… Nous utilisons donc un outil à 98% dépendant d’usages qui ne nous intéressent pas.
- 15% de la monnaie est permanente, émise par la banque centrale, et 85% est temporaire issue d’un crédit et provient des banques privées. La monnaie est en grande partie créée par la dette !
Sur les monnaies locales complémentaires
-la loi du 24 juillet 2014 sur l’économie sociale et solidaire fait entrer définitivement les monnaies locales complémentaires dans le champ de la légalité
- la monnaie locale circule uniquement dans l’économie réelle locale et ne permet pas la spéculation. Elle est au service du développement d’une économie locale. Elle ne fait pas vivre des créanciers mais elle fait vivre des quartiers et des producteurs. Elle est bonne pour l’environnement et pour les rapports sociaux.
- plus il y a de diversité plus il y a de résilience. Une multitude de monnaies est plus résiliente qu’une seule, ce qui peut être utile en cas de catastrophe du côté de l’euro.
- il existe une trentaine de monnaies locales complémentaires en France actuellement et une trentaine sont en préparation. Il en existe des centaines en Europe et des milliers dans le monde.
Sur la Gonette
- en cours de création, elle sera disponible dès l’automne 2015 sur toute la région lyonnaise sous la forme de coupures de 1, 2, 5, 10 et 20 gonettes. Elle est adossée à l’euro, 1 gonette = 1 euro
- la banque qui permet de changer les euros en gonettes et vice-versa, est le Crédit Coopératif. Nous avons l’assurance que la minime commission de change nécessaire sera investie dans des projets locaux et n’alimentera jamais la spéculation.
- nous pourrons nous procurer des gonettes auprès des agences du Crédit Coopératif et auprès des commerçants partenaires agréés par l’association la Gonette
-les commerçants, artisans, professions libérales, associations, collectivités locales, qui veulent utiliser la Gonette devront obtenir un agrément permettant de garantir leur engagement dans une économie locale socialement responsable et solidaire, et le concrétiser par la signature d’une charte.
- quelques partenaires certains à l’heure actuelle : les magasins Biocoop, Prairial, le traiteur Soline, la salle des Rancy, des coiffeurs, consultants et paysagistes, des associations…
Sur l’association la Gonette
- Il a fallu trois bonnes années pour que le projet aboutisse. L’association la Gonette comporte une cinquantaine de membres, deux salariés, un stagiaire et recrute actuellement deux emplois civiques. Elle bénéficie également du soutien financier de la Région Rhône-Alpes.
-Toutes les prises de décisions sont collectives, selon les principes de la sociocratie. Les commissions se réunissent régulièrement, y compris par internet.
- l’association a rejoint le mouvement SOL qui fédère les monnaies locales et permet les échanges entre les territoires
Pour toutes ces raisons, l’ACOL a décidé dans son assemblée du 1er juin de s’impliquer activement dans la diffusion de la Gonette au cœur de nos territoires.
Monnaies Régionales de Bernard Lietaer et Margrit Kennedy, éd. Charles Leopold Mayer Les Aventuriers de l’Abondance de Philippe Derudder, éd. Yves Michel Les Monnaies Citoyennes de Frédéric Bosqué, éd. Yves Michel
La réunion du Conseil municipal de juin est traditionnellement réservée aux votes des subventions aux associations. Nous n'avons rien relevé de notable dans les réactions des conseillers, sauf peut-être deux points:
-la subvention au séjour en Roumanie pour des jeunes de la commune: il a été décidé une participation de 1000 euros en échange d'un chantier peinture que les jeunes réaliseront en juillet. "Si nous avions dû faire appel à une entreprise, cela nous aurait coûté beaucoup plus cher (sic)..."
-les votes contre et les abstentions à la subvention pour l'association SECOL perçue comme "politique" (mais qui a malgré tout été subventionnée pour 250 euros, rassurez vous)
Mention spéciale à l'association du personnel municipal qui se voit attribuer les crédits nécessaires au paiement de chèques vacances pour le personnel de la commune. Nous nous réjouissons de cette décision.
La SEMCODA, bailleur social, a acquis 4 logements locatifs dans l'opération immobilière "Domaine de la Baviodière" en cours de réalisation. La commune se porte garante à 50% des prêts nécessaires à la construction de ces logements, emprunts souscrits auprès de la Caisse des Dépôts (soit 50% de 430 000 euros) en échange d'un droit à réservation dans l'un des logements.
Les Émeraudes: un emprunt de 1 200 000 euros est nécessaire pour réaliser la mise aux normes et l'agrandissement de la maison de retraite, en diminuant en particulier le nombre de chambres à deux lits. La commune se porte garante auprès de la Caisse d'Epargne pour 20% des charges de remboursement de cet emprunt. L'agrément est obtenu pour 94 lits. Un restaurant est prévu à chaque étage de l'établissement.
Autorisations relatives au droit des sols (permis de construire, déclarations préalables...): l'instruction se fait maintenant au Syndicat de l'Ouest Lyonnais (SOL) qui a pris le relais du service exercé auparavant par l'Etat. Une convention est donc nécessaire entre le SOL et chacune des communes dont il a maintenant la charge, d'où le vote de ce soir. Le financement du service est à la charge des Communautés de communes (estimation du coût d'un permis de construire sur notre secteur: 150 euros). Le maire a relevé que l'instruction de ces dossiers relevait d'une compétence communale, exercée gracieusement par l'Etat jusqu'en 2014, et qu'il ne s'agit donc pas à proprement parler d'un désengagement de l'Etat : "On s'en est bien tirés jusqu'à présent, on pourrait nous demander des arriérés...(sic)"
Après deux délibérations de routine relatives à des modifications d'imputations budgétaires, et des précisions sur les décisions prises par le maire par délégation du Conseil municipal ces dernières semaines (marché pour les plaques de rues, acceptation de devis pour les gradins du festival Art'scène, signature d'une convention pour sécuriser les données d'état civil), il est passé aux questions diverses.
Le KIJ (kiosque info jeunesse): la réflexion se poursuit et risque de durer longtemps. Cet espace polyvalent, qui donnera accès par internet à des informations locales, régionales et nationales a besoin pour fonctionner d'un Comité consultatif... et certainement d'un engagement de la commune qui sera obligatoirement financier. La CCVL ne peut pas tout faire. A suivre...
Ecoles: les trois écoles de Vaugneray (maternelle, élémentaire du centre et école de St Laurent) vont fusionner à la rentrée prochaine avec une seule direction dotée d'une décharge complète. Une 9 ème classe sera ouverte à l'école élémentaire du centre. Les tarifs de restauration scolaire seront uniformisés dans les 3 établissements.
Olivier Beau pour UPA a demandé où en était le dossier de déplacement du skate park. Il semble que la CCVL soit d'accord pour accueillir l'installation sur un terrain proche du centre aéré et des locaux sportifs intercommunaux (piscine, tennis...). Le maire semble considérer qu'il n'y a aucun danger pour nos ados à emprunter à pied ou en trottinette le chemin du Michon... Le parc existant serait réservé aux plus jeunes.
Journée éco-festive du 4 juillet, dont l'emblème est le lancer de bouses de vaches: le public participera à des ateliers et animations diverses sur le thème de l'utilisation de la bouse de vaches (méthanisation, chauffage, construction...). Repas, concert et démonstrations ponctueront la journée. L'adjointe à la communication a précisé qu'"un artisan du Burkina va venir nous montrer comment utiliser la bouse de vaches pour couler des bronzes" (sic).
Rencontre avec Stanisas Jourdan, du Mouvement Français pour un Revenu de Base:
Stanislas Jourdan est co-fondateur du Mouvement Français pour un Revenu de Base. Diplômé d’école de commerce en 2011, son activité de blogueur l’emmène sur la voie du journalisme, puis de l’engagement militant pour le revenu de base inconditionnel, l’économie collaborative et la Démocratie Directe.
En 2013, il organise l’initiative citoyenne européenne pour le revenu de base et parcourt l’Europe pendant près de deux ans pour organiser cette campagne, qui s’est cloturée début 2014 avec près de 300.000 signatures au compteur.
Il est aujourd’hui coordinateur national du Mouvement Français pour un Revenu de Base, et fondateur du journal L’Inconditionnel qui développe l’idée du revenu de base.
Est-ce que le revenu de base est considéré comme la même chose que l’allocation universelle? Sinon, quelles sont les différences entre les deux?
Il existe de nombreuses appellations à l’idée de revenu de base, mais la plupart désignent bien la même chose : l’idée de distribuer un revenu à tous les membres d’une communauté, sans conditions de ressources ni exigence de contreparties de travail, de la naissance à la mort et de façon strictement individuelle. Historiquement, Le terme « allocation universelle » a été notamment promue par le philosophe belge Philippe van Parijs, l’un des fondateurs du Basic Income Earth Network ainsi que les cercles libéraux en France ; tandis que l’appellation « revenu de base » est davantage commune à tous ses promoteurs, d’autant qu’elle est la traduction littérale de « basic income » en anglais.
En pratique, est-ce qu’on pourrait mettre en place le revenu de base au niveau de l’Union européenne? Et si oui, sous quelle forme?
Sur le plan national il existe une multitude de propositions différentes sur la façon de financer ce revenu de base, sur son montant et les modalités de sa distribution. La plupart des défenseurs de l’idée s’accordent néanmoins pour dire que le revenu de base serait financé en partie par une simplification sociale et fiscale : on regrouperait les allocations qui font doublon à hauteur du montant du revenu de base.
Il existe moins de propositions de revenu de base au niveau européen, mais le concept d’euro-dividende proposé par Philippe van Parijs semble se dégager comme la proposition la plus pragmatique et faisable politiquement. Elle consiste à mettre en place un revenu de base d’environ 200 euros en moyenne par citoyen européen, financé par une harmonisation partielle des systèmes de fiscalité, par exemple la TVA (qui est l’impôt le plus harmonisé dans l’UE) ou un impôt sur les sociétés européennes. L’idée est que, mise à part l’euro-dividende, chaque état membre reste libre de conserver les spécificités de son modèle social et fiscal. Il serait de toute façon illusoire d’imaginer une centralisation et harmonisation totale de la protection sociale au niveau européen. On a donc un système à deux étages, le revenu de base européen n’étant qu’un socle assez faible, que chaque pays peut éventuellement compléter par un revenu de base national.
Pourquoi ce serait intéressant selon vous?
D’une manière générale, l’idée phare du revenu de base est de découpler en partie le revenu de l’emploi, de manière à libérer les gens de la peur du manque d’argent. En faisant cela, on libérerait ceux qui s’essoufflent à travailler trop dans le cadre de conditions déplorables. Assurés d’avoir un revenu de base quoiqu’il arrive, les travailleurs auront davantage le choix de refuser ces emplois pénibles, ou pourront mieux négocier de meilleurs conditions de travail.
D’autre part, comme tout le monde touche le revenu de base, y compris les riches et les travailleurs, ce n’est donc pas une « aide pour les pauvres ». De ce fait, le revenu de base supprimerait l’effet stigmatisant de l’aide sociale actuelle, qui propage cette idée que les chômeurs et les pauvres sont des fainéants qui vivent sur le dos des autres. Le revenu de base, c’est un peu comme le droit de vote, il concerne tout le monde car chacun a le droit de participer à la démocratie. Comment participer au jeu économique si l’on n’a pas de revenu stable ? Comment se rendre utile à la société quand celle-ci brise la dignité des personnes ? Le revenu de base inverse le schéma et permet de penser l’utilité sociale en dehors du cadre étroit de l’emploi salarié. Il redonne de la dignité et offre les moyens à chacun de trouver sa place.
Au niveau européen, l’argument pour le revenu de base est plus pragmatique encore dans le contexte de la crise de la zone euro. Le constat selon lequel la monnaie commune ne peut survivre sans une union politique et économique commence à être partagé : il faut donc des mécanismes de stabilisation macroéconomiques pour que l’union monétaire soit durable et ne profite pas seulement à l’Europe du Nord très compétitifs, au détriment des pays du Sud. Concrètement, cela signifie qu’il faut des transferts fiscaux à l’intérieur de la zone euro.
Mais comment procéder ? Personne ne veut d’un système social européen si cela implique davantage de bureaucratie au niveau européen, alors même que les systèmes de protection sociale nationaux sont déjà bien complexes ! D’où la proposition du revenu de base, qui permettrait à l’Europe de se doter d’un modèle social simple, transparent, efficace économiquement, sans besoin de bureaucratie supplémentaire.
Quels seraient les obstacles à franchir avant une réalisation? (Surtout les obstacles économiques, budgétaires, éventuellement organisationnels)
Le principal obstacle au revenu de base n’est pas sa faisabilité financière. Les chiffres montrent que c’est possible. Le problème est essentiellement le manque de volonté et d’audace politique.
Il faut dire que les choses ne sont pas simples au niveau de l’UE, car les traités européens ne donnent pas de compétences à la commission européenne pour agir directement dans le domaine des affaires sociales. Sans compter que les dirigeants des gouvernements nationaux ont très peur de perdre leur autonomie financière par une intégration fiscale poussée au niveau européen.
Mais derrière ces obstacles de façade se cache aussi une révolution culturelle. En effet, l’objection principale au revenu de base, c’est l’idée de donner un revenu sans conditions de travail, c’est l’idée que « celui qui ne travaille pas ne mange pas ». Pour arriver à penser le revenu de base, c’est donc toute la culture du travail et l’objectif politique du plein emploi qu’il faut dépasser. Il y a du travail !
Si le projet pouvait être mis en place, quand est-ce qu’on pourrait estimer sa naissance au niveau européen?
Difficile de prédire une date exacte, mais l’Europe est en avance sur ce sujet par rapport au reste du monde. Je suis convaincu que le sujet va devenir incontournable d’ici quelques années, notamment grâce au référendum en Suisse en 2016.
La crise économique et l’urgence sociale jouent également en notre faveur, si bien qu’en cas de nouvelle panique financière en zone euro, le revenu de base pourrait bien être l’une des solutions les plus rapides à mettre en place pour relancer l’économie européenne et lutter efficacement contre la pauvreté. Tout cela me fait dire que le revenu de base pourrait voir le jour plus rapidement qu’on ose l’espérer, peut être en 2020 ? C’est en tout cas notre objectif au réseau européen pour le revenu de base.
Que signifierait cette nouveauté pour les différents pays de l’UE?
Si l’on appliquait un euro-dividende ne serait-ce que dans la zone euro, cela signifierait un partage de certaines recettes fiscales avec les autres pays membres, et donc une redistribution des richesses entre les pays de l’UE. Concrètement, les pays riches financeront une partie de la protection sociale des pays plus pauvres. On aboutirait enfin à une vraie solidarité européenne, qui permettra une convergence sociale.
Mais le véritable impact sera surtout au niveau des citoyens, qui auront un peu plus de liberté vis-à-vis du marché de l’emploi. J’ose espérer que beaucoup de gens se consacreront à des activités dans lesquelles ils se sentent vraiment utiles et performants, plutôt que de simplement chercher un job qui permet de joindre les deux bouts.
Spécialement pour les lecteurs du blog, en avant première, voici l'article d'Union Pour l'Avenir que vous trouverez dans le bulletin municipal de juillet 2015:
Quelques remarques glanées au fil des rencontres, au fil de la vie du village… et de vos préoccupations. Bonnes réflexions !
Le skate park « Cet après-midi j’ai emmené mes petits-enfants à l'aire de jeu du skate park. "Chouette, papy, il y a personne sur les jeux" ! Le bruit des planches à roulettes et la musique qui sort des portables, c’est quelque chose! Moi je m’en accommode. Mais pour les petits gones, il y a du danger! Les skates les frôlent, et il n’y a pas de séparation entre les petits et les grands. J’ai regardé, je n’ai pas vu de règlement affiché pour l’utilisation du lieu. Du coup, on est partis ! J’en veux pas aux ados, ils ont déjà pas beaucoup d’endroits pour se retrouver. Mais ce n’est pas au skate park qu’il faut emmener les petits ! »
Les transports « A la rentrée mon grand va aller au lycée. Je ne sais pas quel lycée il faut choisir question transports. J’ai lu dans le Progrès qu’il n’y aura plus de transports scolaires et à la demande. Pas de TCL non plus, mais ça, c’est pas d’aujourd’hui. Il va falloir que j’emmène mon fils au lycée tous les matins? Quelle galère ! » Rassurez-vous, madame, ce sont les transports scolaire pour l’école primaire qui sont supprimés (ndlr)
Le village « Zéro phyto à la mairie, c'est bien, mais ça n’a pas l’air au point ! Vous avez vu les rues de Vaugneray ? on dirait des chemins de campagne ! Ils n’ont rien trouvé pour remplacer les désherbants ? On va finir par ressembler à un village abandonné… »
Les chiens « J’ai mis un mouchoir avec une pierre dessus la crotte pour faire honte au maître ! Lancer de la bouse des vaches, c’est peut-être drôle, ramasser la crotte de son chien c'est citoyen ! Je suis bien contente de le dire comme ça!» Cette Valnégrienne fait allusion au concours de lancer de bouses de vaches qui aura lieu le 4 juillet lors de la fête villageoise organisée par le Comité des fêtes (ndlr)
Les chevaux Le crottin de cheval, c’est bien pour les rosiers, pas pour les piétons ! C’est cafi de crottin chemin du Vallier, du coup je suis obligée de marcher sur la route. Et sur la route il y a toute la terre laissée par les tracteurs. Sans compter les voitures. On marche où, nous ? »
L’ambroisie « Il va y en avoir des allergies cet automne ! Il y a plein d’ambroisie route de Malval vers Montferrat, là où il y a des remblais ! Parait que c’est au propriétaire de l’arracher, sinon la mairie le fait à sa place et le fait payer. Je lui souhaite bon courage à ce propriétaire ! »
Le marché « Le marché c’est risqué ! Je me suis fait heurter deux fois le bras par un rétro de voiture alors que je marchais sur le trottoir ce samedi » Un autre : «J’ai tourné trop longtemps pour trouver une gâche, si ça continue ça vaudra plus le coup de venir ! »
Et… pour finir … Le maire «Je fais toujours les commissions au village avec mon cabas et j'y vois plus monsieur le maire depuis quelque temps! Je vais voir à la place d'en bas, d'en haut, où il est le maire depuis qu’ils l’ont élu à la ville? Le maire, où t'es ? »
Idée à creuser, à l'heure du bac de philo! Mais soyez sûrs de vous en citant vos exemples...
(d'après Jonathan HAMARD - chartinsfrance.net)
Les paroles des chansons de variété sont apparemment beaucoup plus profondes qu'on ne l'imagine. C'est ce que tente de démontrer une professeure de philosophie dans un ouvrage paru cette année, en établissant des passerelles entre les tubes de Stromae, Christophe Maé et France Gall, et les écrits de Nietzsche et Platon.
Crédits photo : ABACA / Montage Pure Charts
« Aimer Lara Fabian n'est pas une honte. C'est s'initier à Levinas ! ». Voilà comment résumer en une phrase le travail de Marianne Chaillan, professeure de philosophie dans un lycée de Marseille qui a récemment publié l'ouvrage "La playlist des philosophes". Auteur du libre "Harry Potter à l'école de la philosophie" (2013), cette enseignante tente depuis plusieurs années de populariser une science qui semble pour beaucoup abrupte sinon trop abstraite, alors qu'elle encadre en réalité notre vie de tous les jours.
Après avoir établi des parallèles entre la pensée des grands auteurs et la série à succès "Game of Thrones", Marianne Chaillan cherche désormais à démontrer qu'on retrouve dans les textes de variété française les théories des philosophes les plus célèbres.
D'après la professeure, il est possible d'aborder le concept de la beauté, au programme de philosophie des prétendants au baccalauréat, en écoutant le titre "Je veux du bonheur" de Christophe Maé. « Conformément à la définition de Kant, Maé décrivant ce que serait pour lui le bonheur, dessine un état où il connaîtrait la satisfaction de ses désirs en intensité ("à volonté"), en extension ("tous") et en protension ("encore mille ans") » écrit-elle dans son livre, faisant un peu plus loin le lien entre « la justification philosophico-médicale du libertinage de Lucrèce » et le tube "On s'attache".
Citant France Gall et sa chanson "Viens, je t'emmène", qui permettrait de mieux comprendre le mythe de la caverne de Platon, Marianne Chaillan explique qu'on peut s'initier à la pensée du grec Épictète en lisant le texte de la chanson "Ma liberté de penser" de Florent Pagny.
D'après elle, le coach du télé-crochet "The Voice" devient à travers ce titre « un apprenti stoïcien tout à fait remarquable : il fait un tri radical entre ce qui dépend de lui et ce qui n'en dépend pas. Par ce tri, Pagny se retranche dans une citadelle intérieure imprenable. Dès lors qu'il a appris à limiter ses désirs à ce qui dépend de lui, "la liberté de penser", le sage stoïcien est hors d'atteinte». Convaincu ? Peut-être que l'analyse des chansons deCéline Dion s’avérera plus parlante... Marianne Chaillan reprend une question de David Hume : « Entre l'enfant que nous étions et l'adulte que nous sommes, y a-t-il une différence substantielle ? ». Le débat serait autrement aussi bien posée dans la chanson "On ne change pas" (signée Jean-Jacques Goldman), mais de manière plus mélodieuse.
Et si les rappeurs reprennent tous à leur compte la célèbre maxime de Nietzsche - "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort" - c'est le Belge Stromaequi semble « devenu le prophète d'une époque», « délivrant dans ses textes des leçons de sagesse » : « Les chansons de Stromae sont nombreuses qui nous permettent de jeter des passerelles entre lui et les grands philosophes, de Schopenhauer à Marc Aurèle » affirme Marianne Chaillan.
En savoir plus sur http://www.chartsinfrance.net/actualite/news-97344.html#SuV7fOPvQjyR3DTw.99
En lien avec la commission Espaces Naturels Sensibles de la CCVL, la Frapna et Naturama, les classes des écoles élémentaires de nos communes sont invitées chaque année à travailler sur des thèmes ciblés concernant l'éducation au développement durable (agriculture, paysages, biodiversité). Les travaux réalisés pendant cette année scolaire ont été présentés aux parents et au public jeudi 4 mai à la salle des fêtes de Pollionnay.
Florence Perrin, vice-présidente CCVL s'adresse aux enfants
4 classes de Vaugneray ont participé à cette opération: CP, CP-CE1, CE2-CM1, CE2. Les enfants ont beaucoup travaillé sur les légumes et l'agriculture, sur l'élevage, sur la lecture de paysages lors de sorties à Yzeron, sur la biodiversité avec l'étude d'une mare sur le plateau de Méginand...
Les écoliers de Vaugneray ont également participé le weekend dernier à un concours régional sur la récupération de matériaux. Ils ont gagné un deuxième prix grâce à la réalisation de moutons plus vrais que nature! Les moutons aussi étaient exposés à Pollionnay
Parmi les chefs d'oeuvres présentés, mention spéciale à l'école Michel Serres de Pollionnay pour son travail de peinture sur le thème de la biodiversité, avec l'étude de la mare et de la forêt de Méginand
Et un coup de coeur pour le travail de l'école Saint Exupéry à Sainte-Consorce pour le magnifique panorama réalisé dans le cadre de lectures de paysage!
L'école Georges Lamarque de Grézieu s'est illustrée par de nombreuses réalisations sur les haies et les mares, y compris en poésies! L'école La Chatelaise de Messimy s'est consacrée avec bonheur à la lecture de paysages et à la biodiversité des mares...
Merci aux élèves, aux enseignants, aux associations, et à la CCVL pour ce bon moment partagé. Rendez-vous est pris pour l'année prochaine!
(d'après le site Reporterre, 21 avril 2015, N. de la Casinière)
Les multinationales vont-elles vampiriser la Conférence de Paris sur le climat?
On ne voudrait pas vous démoraliser... mais c'est bien parti pour!
Les sommets mondiaux sont une aubaine pour les multinationales soucieuses de verdir leur image. Et donc, la Conférence de Paris (COP 21) sera en partie financée par des firmes largement responsables du changement climatique...
La grande conférence de Paris sur le climat sera-t-elle sponsorisée par un constructeur automobile, par une société scandinave d’électricité à 45 % d’option charbon, ou/et par un géant de la moissonneuse batteuse productiviste ?
Recherche sponsor climato compatible, urgent
Sur le budget annoncé de 187 millions d’euros, pour l’organisation de la COP21 (location et aménagement du lieu, sécurité, communication, etc.), le gouvernement a fixé un objectif de 20 % de financements privés, venant d’entreprises françaises ou étrangères.
La vigilance des ONG et la cohérence de ces apports financiers posent problème. L’organisation peine à réunir ces 20 % de sponsors « propres », puisqu’il faut bien, pour éviter les critiques trop acerbes, exclure les grandes entreprises climato-incompatibles, pourtant mobilisables avec l’appui de l’État : Areva, Total, Renault ou autres offriraient des « cibles trop faciles ».
LVMH et Suez Environnement sont parmi les entreprises retenues mais ne sont pourtant pas indemnes de critiques, se positionnant sur le traitement des eaux pour l’extraction d’hydrocarbures de schiste et de charbon en Australie, et cautionnant la fuite en avant extractiviste.
Par ailleurs la liste des co-financeurs privés de ces 20 % devrait déjà être publique : Soit il n’y a pas le compte, soit il y a une entreprise qui pose problème...
Ça roule pour BMW
Si les financeurs du sommet officiel doivent montrer patte aussi blanche que possible, le tri est moins sélectif au Forum de l’innovation soutenable, associé à la COP 21. Il suffit de se pencher sur les logos des généreux bienfaiteurs de ce Forum pour mesurer la contradiction entre un rassemblement sur les méfaits de l’industrie sur le climat, et son financement par des acteurs économiques contributeurs au gaz à effet de serre. Parmi eux, BMW.
Bienfaiteurs propres sur eux en façade, défenseurs des intérêts carbonés en coulisse : en juillet 2012,The Guardianrelevait queBMWexerçait des pressions sur Bruxelles pour assouplir les normes d’émissions des véhicules à partir de 2020,tout en vantant parallèlement sa « green attitude » et la conscience environnementale de ses modèles.
En octobre 2013, les constructeurs automobiles allemands, et spécialement BMW, ont ainsi obtenu le report d’un vote de l’Union européenne prévoyant de limiter les rejets en CO2 des voitures européennes. Tout cela en arrosant de 690 000 euros le CDU, le parti d’Angela Merkel qui a soutenu la levée de boucliers des firmes automobiles claironnant pourtant leur engagement plus vert que jamais.
Les logos soufflent le froid et le chaud
Parmi les autres sponsors dont le logo apparaît déjà sur le site, des producteurs de froid et de chaud. Pour un sommet sur la dégradation du climat, voilà des financeurs rêvés.
Parmi les partenaires institutionnels les plus choquants, figure l’IETA, International Emissions Trading Association, qui gère notamment le marché mondial des émissions carbone.
On y retrouve des représentants des plus grosses firmes pétrolières (Chevron, Shell), minières (Rio Tinto), mais aussi Alstom et GDF Suez – GDF Suez et Shell ont reçu en 2014 le prix Pinocchio du greenwashing (hypocrisie verte). De surcroit, GDF-Suez est membre du lobby pro-gaz de schiste (Centre des hydrocarbures non conventionnels), alors que l’exploitation du gaz de schiste est une source importante de méthane, un puissant gaz à effet de serre.
L’électricien italien Enel, qui prospecte pétrole et gaz en Grèce, et fait partie des trois plus grosses entreprises d’énergie européennes en terme de profits tirés du gaz et du charbon est aussi dans cette bande de financeurs.
Le tour d’horizon des logos repère aussi New Holland, géant de la moissonneuse batteuse productiviste, du machinisme agricole et des gros engins de chantier du BTP, passé aux mains de Ford, puis de Fiat. Ou Vattenfall, société d’État suédoise qui produit de la chaleur et de l’électricité provenant à 45 % de l’énergie fossile, à 33 % du nucléaire. Ce qui n’empêche cette entreprise d’énergie influente dans le nord de l’Europe de faire campagne pour un manifeste pour le climat en faisant appel à ses clients usagers d’énergie.
Le dossier de présentation pour les sponsors de ce forum de l’innovation soutenable vante « le plus grand nombre et le mélange de parties prenantes mondiales, pour optimiser l’engagement ».Comprendre « engagement » comme investissement financier. Ces parties prenantes annoncées sont des « PDG de grandes firmes, ONG, membres de l’ONU, investisseurs, responsables de villes, gouvernements nationaux et locaux », 50 % européens, 20 % nord américains, idéal pour du « networking » annonce la brochure.
A Lima déjà
Les sommets mondiaux sur le climat sont très suivis par les multinationales qui calculent avec gourmandise les bienfaits d’image d’apposer leur logo auprès d’un tel événement. Exemple à Lima pour la COP20.
Outre Alstom et Philips, on y retrouvait le Carbon Trust, organisation d’experts en réduction de gaz a effet de serre, conseillant les multinationales et gouvernements, dirigé et présidé par d’anciens dirigeants de Shell.