mercredi 28 décembre 2016

Rêves d'abeilles...

Nous sommes nombreux à rêver de nous occuper d'une ruche,

les "amis des abeilles" à Chaponost ont pensé à nous!

Mais pas que...


Les amis des abeilles de Chaponost
Maison des Associations 1 RUE LOUIS MARTEL 69630 CHAPONOST


L'association, née en février 2013, s’est fixé 3 objectifs :

Développer et partager un rucher pédagogique

· Pour que ceux qui veulent s'occuper d'une ruche mais qui n'y connaissent rien puissent réaliser leur rêve
· Sous le regard bienveillant d'un ancien professionnel et d'amateurs éclairés, chacun peut pratiquer l'apiculture au jour le jour et apprendre tout au long de l'année
· Toute l'année, le rucher est géré de manière collective, chacun apprend de tous
· Aujourd'hui nous avons une dizaine de ruches pour une vingtaine participants au rucher collectif et bientôt la récolte 2016 de miel !

Mettre en place des actions de sensibilisation et d'éducation

· Faire des animations vers le jeune public dans des écoles (Chaponost, Brindas, Craponne, Vaugneray etc…)
· Participer activement à la sensibilisation du public et des agriculteurs pour l’arrêt de l’utilisation des pesticides tueurs d’abeilles.

Faciliter les échanges entre apiculteurs

 · Favoriser le partage du matériel et des conseils et les échanges entre les apiculteurs amateurs de l’association et des communes de l’ouest lyonnais.

L’année va commencer au rucher école!
Venez le 10 janvier 2017 à la réunion d’information et d’inscription:

À 18h30, à la maison des Associations,1 rue louis Martel à Chaponost, salle Berlioz (2eme étage) : Présentation de nos activités dans le rucher école, préparation de la saison 2017,  inscriptions…

Les Amis des Abeilles de Chaponost
Maison des Associations 1 RUE LOUIS MARTEL 69630 CHAPONOST
Contacts : Catherine Lambert 06.16.17.28.34 / Olivier Martel 06.77.10.42.81/ Jean-Luc Chevais 06.45.34.80.49

samedi 24 décembre 2016

Il nous faut regarder...


Pour ce temps de Noël et pour l’année 2017
Union Pour l'Avenir souhaite à tous
De retrouver sur la vie et le monde
Le regard neuf de l’enfance 
Celui qui nous fait avancer avec confiance 
Celui qui nous pousse vers la vie 
Celui qui nous porte vers le meilleur de nous-mêmes


Il nous faut regarder... 
(chanson méconnue de Jacques Brel, cliquez sur son titre pour écouter)

"Derrière la saleté S'étalant devant nous 
Derrière les yeux plissés Et les visages mous 
Au-delà de ces mains Ouvertes ou fermées
Qui se tendent en vain Ou qui sont poings levés
Plus loin que les frontières Qui sont de barbelés
Plus loin que la misère Il nous faut regarder 
Il nous faut regarder 
Ce qu'il y a de beau Le ciel gris ou bleuté 
Les filles au bord de l'eau L'ami qu'on sait fidèle 
Le soleil de demain Le vol d'une hirondelle 
Le bateau qui revient
Par-delà le concert Des sanglots et des pleurs
Et des cris de colère Des hommes qui ont peur
Par-delà le vacarme Des rues et des chantiers
Des sirènes d'alarme Des jurons de charretier
Plus fort que les enfants Qui racontent les guerres
Et plus fort que les grands Qui nous les ont fait faire
Il nous faut écouter
L'oiseau au fond des bois Le murmure de l'été
Le sang qui monte en soi Les berceuses des mères
Les prières des enfants Et le bruit de la terre 
Qui s'endort doucement" 










mardi 20 décembre 2016

Mourir de respirer

(d'après http://patrick-le-hyaric.fr/ 19 décembre 2016)

Lyon, avec et sans pollution...(photo Tim Douet)
Un sombre halo a une nouvelle fois recouvert plusieurs de nos agglomérations. Le même qui s’attarde sur Pékin, Mexico, New-Delhi, Le Caire, Bangkok. Il provoque, dans ses conséquences les plus visibles, maux de tête, irritation du nez, de la gorge, des yeux, des bronches et des sinus. Les salles d’attente des médecins, les services d’urgences des hôpitaux sont assiégés et mieux vaut ne pas aller courir, activité pourtant hautement recommandée pour rester en bonne santé ! Ce noir et sale brouillard enveloppant les villes, souvent baptisé « pic de pollution », n’est que l’accumulation visible d’une multitude de particules fines la plupart du temps invisibles. Les émissions de gaz à effet de serre tout aussi invisibles à nos yeux et à nos sens provoquent pourtant les modifications climatiques à l’œuvre et s’ajoutent à ces substances aussi peu sympathiques que des sulfates, des nitrates, du carbone noir. Ce nuage apparaissant à intervalle régulier quand le vent se calme n’est donc que le révélateur d’une situation plus constante et sournoise. La pollution est la plupart du temps invisible. Ses victimes aussi ! Elle est pourtant une criminelle de masse.
En effet, l’organisation mondiale de la santé a évalué, il y a déjà quelques années, à trois millions sept cent mille le nombre de personnes décédant dans le monde des suites de cette pollution de l’air extérieur. Dans notre pays, elle contribue aux premières causes de mortalité par les cancers ou les maladies cardio-vasculaires. Un tel drame ne peut supporter les tergiversations et les petites polémiques politiciennes. L’heure est plutôt au débat et à la réflexion approfondie pour trouver des solutions à cette catastrophe déjà en marche. Cette tragédie ne fait aucun tri dans les opinions et jusqu’à présent, rien ou presque de sérieux n’a été entrepris. Il est donc indispensable d’en faire un grand combat commun d’intérêt général pour la santé et pour la vie. D’autres orientations politiques et économiques sont à imaginer pour un nouveau projet de développement humain et durable, tournant nettement le dos à ce qui a été fait jusque-là. Comment par exemple présenter comme moderne de lâcher sur nos routes des milliers de cars et de camions tels des perdrix à la veille de l’ouverture de la chasse quand on réduit voire détruit le transport par rail ? Comment continuer à vanter les bienfaits du charbon et des énergies fossiles au lieu2/ de lancer un projet audacieux pour les énergies renouvelables ?
"Incident" à Feyzin en plein pic de pollution le 12/12/2016 (photo R.Mouillaud)

Des dispositions doivent être prises dans l’urgence pour limiter cette pollution et ses effets. Au-delà, c’est le droit à un air pur qui devrait être décrété comme un droit humain fondamental. Cela implique de transformer profondément notre modèle de société et de développement. La mobilité dans la ville est à repenser avec une offre écologique multiforme. Le transport en commun public, confortable et très peu cher, doit être privilégié. La transformation des productions de voitures doit être incitée d’urgence pour des véhicules hybrides et électriques, notamment dans les villes. Un grand plan de construction de nouveaux logements et d’isolation des habitations existantes doit être décidé sans attendre. Le modèle agricole européen et mondial doit être transformé sous l’égide des Nations-Unies, en lien avec les organisations paysannes mondiales et celles des consommateurs. Moins de pesticides, moins d’engrais chimiques, moins d’azote dans les sols, l’eau et l’air qui fabriquent avec les particules fines un terrible cocktail. L’agriculture paysanne, les forêts, le verdissement des villes et l’invention d’une production alimentaire urbaine est l’un des moyens pour stocker du carbone et améliorer la qualité de l’air. Un autre aménagement des territoires qui ne rejette pas les salariés de plus en plus loin vers des périphéries, une conception neuve de nos villes sont désormais des enjeux de premier plan, humains, sociaux et culturels.
Notre système de consommation lui-même doit évoluer. A quoi bon vouloir manger des fraises venues de si loin en décembre, nourrir des vaches dans des usines à lait avec un soja cultivé à la place de la forêt Amazonienne, poumon de la planète ? A quoi bon commander en un clic sur internet des marchandises venues par camions de l’autre bout du monde ? Bref, une autre logique doit primer ! Les concepts de concurrence, de compétitivité ne tuent pas seulement le progrès social, ils aggravent toutes les pollutions, détruisent la santé et sèment la mort. Et que les petits comptables de la doxa capitaliste rangent leur calculette ! En effet des évaluations estiment à 101 milliards d’euros le coût annuel d’une pollution de l’air qui n’est jamais comptabilisée dans les comptes publics. Il est remarquable de constater que pollution et réchauffement climatique sont parmi les plus grands dangers qui menacent notre siècle et qu’en même temps, les solutions pour les conjurer recèlent ses plus grands gisements d’emplois. Il n’est que temps de sortir des faux-semblants et de réfléchir, les uns avec les autres, aux réponses pour sortir d’un système économique qui atteint ses limites dès lors qu’il menace le genre humain et son environnement.
Mourir de respirer est tout de même un comble ! Inacceptable !

vendredi 16 décembre 2016

Conseil municipal du 13 décembre: Une rue pour Joseph Vialatoux!

Une rue portera le nom de Joseph Vialatoux, philosophe, décédé en 1970 à Vaugneray à l'âge de 90 ans. Ainsi en a décidé le Conseil municipal à l'unanimité mardi soir. 
Joseph Vialatoux, "le sage de Vaugneray"

Journaliste, conférencier, professeur d'Université, Joseph Vialatoux s'est opposé au capitalisme libéral, et plus tard à Vichy et à la guerre d'Algérie. Penseur chrétien, il a mené une réflexion originale sur la laïcité, l'inscrivant dans un cadre authentiquement humain n'engageant pas la foi. Sa pensée se révèle particulièrement d'actualité dans la période tourmentée que nous traversons. 
La rue Joseph Vialatoux reliera la rue de Bellevue à la rue du Docteur Aude. Elle longera le futur "square de la Gloriette" où l'on trouvera toujours le petit cabinet de verdure érigé par le philosophe, propice au repos et à la poésie, conservé par la commune lors de l'aménagement du quartier de la Baviodière.

Pour le reste, cette réunion de Conseil municipal a été consacrée à des régularisations peu palpitantes mais nécessaires: 

-reprise des excédents de trésorerie des associations de restauration scolaire: 89 699€ d'excédents ont été repris pour l'école du centre, et 2 778.49€ pour l'école de St Laurent-de-vaux. Ces reprises sont nécessitées par le passage en régie municipale de la restauration scolaire.

- clôture du budget annexe de l'opération rue de Malval: cette clôture entraîne la reprise de l' actif d'une part dans le budget annexe Programme local de l'habitat pour la partie logements sociaux, et d'autre part dans le budget principal pour les parties local communautaire, local commercial et parking. Prix de revient pour la commune de l'opération rue de Malval:
  • 11 logements locatifs sociaux 1 328 940.47 € TTC
  • local communautaire 63 920.77 € TTC
  • local commercial 264 498.65 € TTC
  • parking 79 000.00 € TTC
A noter quelques délibérations prises chaque année à la même date pour permettre le saut dans l'année suivante:
- 290€ alloués au Club Vermeil pour la distribution du Magazine municipal (au lieu de 280€ les deux années précédentes) 
- adhésion au service assistance juridique du Centre de Gestion de la fonction publique territoriale du Rhône pour 4 486€ (au lieu de 4 423€ en 2016)
- participation au RASED pour les élèves en difficulté pour 355€
- montant de la participation demandée pour les élèves scolarisés en dehors de leur commune d'origine: 508€ pour les élèves de maternelle (au lieu de 498€ l'année précédente) et 254€ pour les élèves de primaire (au lieu de 249€ l'année précédente).

Cette séance a été également consacrée aux rapports d'activité annuels (2015) de la CCVL et du syndicat de rivière.

Pour la CCVL,le rapport d'activité 2015 est en ligne: 

A noter la montée en puissance de la mutualisation des moyens entre les communes membres, qui se concrétise par une mise en commun de matériels et/ou d'agents. 
Autre fait notable en 2016,  le transfert de la gestion des autorisations des droits du sol (permis de construire principalement) au Syndicat de l'Ouest Lyonnais, pour le compte des communes de la CCVL, de la COPAMO (Communauté de communes du pays mornantais) et de  la CCPA (Communauté de communes du pays de l'Arbresle).
Un bilan rapide du Programme Local de l'Habitat communautaire a fait apparaître la part de la CCVL dans l'aide à la construction de logements sociaux sur le territoire (subventions, garanties d'emprunts).
L'activité de la CCVL est partout, c'est évident: en matière économique (parcs d'activités), en matière de petite enfance (crèches), de jeunesse (centres aérés, soutien à la parentalité...), de culture (musées, Inter'Val), de sports (piscines, salle d'escalade...), d'environnement (Territoire à Energie Positive), de déchets (déchetterie, ordures ménagères...), de tourisme (Office de Tourisme, lac du Ronzey, barrage de Thurins...), de soutien aux associations (Solidarité Emploi...)...
Le budget principal de la CCVL est de l'ordre de 20 millions d'euros. Les budgets annexes quant à eux représentent environ 15 millions d'euros. 
Ces masses considérables, rapportées aux budgets communaux beaucoup plus modestes, démontrent bien la part formidable de l'intercommunalité dans notre quotidien. C'est là que se joue maintenant  l'intérêt général, il faut en avoir conscience. Comme le rappelait le président de la CCVL lors d'une récente réunion: "la CCVL, c'est nous!"

En ce qui concerne le SAGYRC, notre syndicat de rivières, chargé de l'aménagement et de la gestion de l'Yzeron, du Ratier et du Charbonnières, les enjeux ne sont pas moins importants. 
Se prémunir des crues est une nécessité, mais il n'y a pas forcément accord sur les moyens, comme en témoigne l'action des collectifs d'habitants opposés aux retenues sèches à Francheville et Tassin-la-Demi-Lune. Le rapport annuel présenté en Conseil municipal ne dit rien des enjeux commerciaux liés à la construction en zone inondable. Que penser lorsque bâtir devient possible au prix de grands travaux coûteux dont l'intérêt environnemental est contestable?
Par contre, pour ce qui est de la lutte contre la renouée du Japon, ou de l'installation de seuils à poissons pour que les truites puissent remonter l'Yzeron de Lyon à Vaugneray, pas d'objections! 
Les truites ont plus de chances que les usagers des transports en commun...



Nos interventions: 
En parlant de transports en commun... Nous avons souligné en fin de réunion le problème posé par la navette communale de 8 places, à la capacité parfois trop réduite pour prendre tout le monde, laissant des usagers désemparés au bord de la route. Pour le maire, il n'y a pas de soucis à se faire, une adaptation des rotations et la mise en service d'une seconde navette régleront le problème...

Enfin, pour les locataires de la rue de la Déserte, excédés par les incivilités des utilisateurs des salles communales qui usent et abusent de leurs poubelles, une solution se dessine: mettre à l'abri leurs containers dans un local fermé que leur propriétaire mettra à leur disposition sur demande de la commune. A suivre.

lundi 12 décembre 2016

Nos élus en audience papale...


Avec le cardinal Barbarin, 260 élu(e)s d'Auvergne Rhône-Alpes à Rome … (Crédits photo: Service de Presse du Vatican)
"Avec le cardinal Barbarin, 260 élu(e)s d'Auvergne Rhône-Alpes à Rome le mercredi 30 novembre à l'occasion du Jubilé de la Miséricorde" …

Que penser de cette information reprise dans tous les médias ?
Chacun, en France, pays laïc, est libre de ses idées et de ses convictions religieuses,  et  peut les pratiquer dans le respect de la loi et des autres. Et c’est une grande chance !
Mais ce n’est pas à titre individuel que ces élus sont allés à Rome rencontrer le Pape, ils s'y sont rendus en tant qu’élus chrétiens!
Et c’est là que je m’interroge.

Est-ce que qu’un élu peut se définir par sa religion ?
Y aurait-il des élus chrétiens, des élus musulmans, des élus juifs?
Qu’est- ce que cela signifie ?
Les réponses que j’envisage à cette question me laissent songeuse.

Le Pape est certes un leader spirituel qu’il est intéressant d’écouter (surtout sur le sujet des migrants), mais pourquoi ne pas le rencontrer en tant qu’élus tout simplement ? Et bien sûr dans ce cas aller rencontrer aussi d'autres leaders spirituels, par souci d’équité.
Ou bien y aller à titre privé dans l'exercice d'une pleine liberté de conscience? 
Rien de tout cela. Ce sont bien des élus politiques ès qualité qui sont allés voir le Pape.
Que des élus au suffrage universel, c’est-à-dire élus par tous les citoyens, se revendiquent d’une appartenance religieuse pour organiser une visite officielle (qualifiée de pèlerinage) largement relayée dans les médias (une opération de communication électorale ?) me dérange. Pourquoi ? 

Parce que la laïcité institutionnelle est mise à mal,
Parce que, malgré tout, ce sont mes élus. Ils sont censés me représenter aussi. 
Et je ne me reconnais pas dans cette démarche, à laquelle participent mon président de région, mon député et président de Conseil général, mon président de Communauté de communes, mon maire, et les adjoints de mon maire … Cela m’inquiète un peu même car je me demande, après cette belle démonstration,  comment je vais être écoutée par ces élus chrétiens, moi qui suis, comme plus de la moitié des français, sans appartenance religieuse.





Cécile Prévost, Union Pour l'Avenir de Vaugneray




jeudi 8 décembre 2016

Circulation alternée, comment ça marche

Pollution : le préfet décide de la mise en œuvre de la circulation alternée le vendredi 9 décembre


L’agglomération lyonnaise connaît actuellement un épisode durable de pollution atmosphérique aux particules fines.
Le relevé de situation fourni à midi ce mercredi 7 décembre 2016 fait apparaître un taux de 90 µg/m³ faisant suite aux 80 observés le 6 décembre, 76 observés le 5 décembre, les jours précédents étant à un niveau nettement inférieur, 57 et 54 µg/m³.
Le cadre réglementaire actuel prévoit que la circulation alternée en agglomération lyonnaise est déclenchée lorsque le seuil de 80 µg/m³ est atteint ou dépassé 4 jours de suite.
Bien que ces conditions ne soient pas réunies mais compte tenu des prévisions qui indiquent que le seuil de 80 µg/m³ est susceptible d’être de nouveau dépassé le 8 décembre, Michel DELPUECH, Préfet de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Préfet du Rhône, vient de décider, par anticipation, que la circulation alternée se mettrait en place à Lyon et à Villeurbanne ce vendredi 9 décembre à partir de 5h00 (seuls les véhicules impairs pourront circuler).
Le Préfet en a informé le Sénateur Maire de Lyon en l’invitant à mettre en œuvre toutes les mesures permettant la gratuité des transports en commun.
Le Préfet a également informé le Maire de Villeurbanne.
Outre la circulation, le Préfet rappelle qu’il s’agit d’un épisode de pollution lié à la combustion. Les industriels sont invités à réduire leurs émissions. Le Préfet invite également les opérateurs et les particuliers à réduire les sources de chauffage par combustion.
Pour en savoir plus :
La liste des véhicules exclus du champ d’application de la circulation alternée : L'annexe 5 de l' arrêté interpréfectoral du 1er décembre 2014 relatif au déclenchement des procédures en cas de pollution de l'air énumère les exceptions possibles, notamment les véhicules électriques ou les véhicules transportant plus de 3 personnes (covoiturage):

L'arrêté interpréfectoral du 1er décembre 2014 relatif au déclenchement des procédures en cas de pollution de l'air :

lundi 5 décembre 2016

Le scandale de l'huile de palme

Le procès à charge de l'huile de palme s'alourdit. Il n'y a pas que la forêt et les orang-outans qui sont sont victimes de cette culture. Elle fait aussi travailler les enfants...

d'après consoglobe.com Maylis Choné 01/12/2016

Travaux forcés, salaires déplorables, chantage, déscolarisation des enfants… La liste des scandales liés à l’exploitation de l’huile de palme dénoncée par Amnesty International est longue.


Les pratiques déplorables des exploitations en Indonésie

La déforestation de certaines régions du globe causée par l’exploitation d’huile de palme était déjà connue. D’autres scandales liés à ces plantations explosent depuis que l’ONG Amnesty International a publié son rapport fin novembre.
Le premier coupable est sans doute Wilmar, géant singapourien des matières premières. Mais les grandes multinationales ne sont pas en reste. L’ONG a suivi le circuit commercial de l’huile produite par Wimar et identifié neuf multinationales (Afamsa, ADM, Colgate-Palmolive, Elevance, Kellogg’s, Nestlé, Procter & Gamble, Reckitt Benckiser, Unilever), qui vendent sous de multiples marques de la nourriture, des cosmétiques et autres biens courants pouvant en contenir. Selon le communiqué de l’ONG, aucun de ces géants n’a contesté les atteintes aux droits humains dans les plantations, mais aucun n’a été capable de citer de mesures prises pour éviter de telles situations. 

Les multinationales « ferment les yeux sur l’exploitation de travailleurs dans leur chaîne de fabrication », s’insurge Amnesty dans son rapport, insistant sur le fait que « ces grandes marques continuent de profiter de pratiques illicites déplorables ». Elles « assurent les consommateurs que leurs produits sont composés d‘huile de palme durable ». À savoir : respect de l’environnement et des populations locales. Et pourtant, « Il n’y a rien de durable dans l’huile de palme produite en faisant travailler des enfants et en ayant recours à des travaux forcés ».

Les femmes et les enfants, premières victimes de ces pratiques


Le rapport indique que les femmes sont contraintes de travailler pendant de longues heures sous la menace de réduction de salaire. Dans les pires des cas, elles sont payées le minimum, à savoir 2,30 € par jour. Ce ne sont pas les seules esclaves d’après le rapport. 
Les enfants âgés de 8 à 14 ans transportent des sacs pesant entre 12 et 25 kilos. Malgré les pesticides et produits toxiques utilisés dans ces plantations, ils travaillent sans équipements de protection. Souvent, ils ratent l’école pour venir en aide à leurs parents.
Pour son travail d’enquête, Amnesty a rencontré 120 employés de ces plantations de palmiers à huile, appartenant à deux filiales de Wilmar et trois de ses fournisseurs. Wilmar a reconnu les problèmes causés à sa main-d’oeuvre dans ses opérations. En revanche, d’autres sociétés contactées par l’ONG ont nié toute violation, selon cette dernière.

Huile de palme et Bio-Diesel font bon ménage...

Malheureusement, boycotter les marques en cause ne résoudra pas le problème! 
Selon l'ONG Transports et Environnement, les véhicules roulant au Diesel auraient utilisé 46 % de la quantité totale d’huile de palme consommée dans l’Union Européenne, soit près de 3,35 millions de tonnes sur la seule année 2015. 
Le Bio-Diesel est donc le premier consommateur d’huile de palme d’Europe et avec de la marge ! Il se révèle pire pour l'environnement et les droits humains que le diesel provenant de sources fossiles. D’autant plus que la consommation serait en augmentation de 2,6 % par rapport à 2014...

Au moins on est avertis!

jeudi 1 décembre 2016

Voter blanc, c’est quoi ?



Voter blanc, c'est quoi? Nous sommes nombreux actuellement à nous poser la question...

(d'après http://www.parti-du-vote-blanc.fr/comprendre/le-vote-blanc/)

Pour bien comprendre le potentiel du Vote Blanc, il faut d’abord savoir faire le distingo avec ses voisins : le Vote Nul et l’Abstention.

Le vote Blanc
Le Vote Blanc consiste pour un électeur à déposer dans l’urne un bulletin blanc dépourvu de tout nom de candidat ou une enveloppe vide.
Voter blanc indique une volonté de participer au débat démocratique mais marque un refus des choix proposés.
Ce type de vote est clair et n’autorise – selon nous – qu’une seule interprétation:
“Je veux participer
mais ce que vous me proposez
ne me convient pas.”


En d’autres termes, le vote blanc doit posséder un pouvoir invalidant permettant de révoquer une offre politique qui serait jugée inappropriée.

Le vote nul
Le Vote Nul est souvent le résultat d’une erreur de manipulation. 
Bulletins de vote déchirés, raturés, annotés ou griffonnés. 
Autre contenu qu’un bulletin officiel. 
Enveloppe contenant plusieurs bulletins. 
Mais, il arrive également que l’électeur ait volontairement déposé un bulletin nul pour manifester son opposition aux différents choix présentés. Il rejoint ainsi, dans l’intention, ce qu’exprime un vote blanc.

L’abstention
L’abstention consiste à ne pas participer au scrutin, c’est-à-dire à ne pas voter. Elle exprime principalement un désintérêt total pour la vie politique. L’abstention est devenue ces dernières années un acte politique, pour certains, consistant à ne pas se prononcer afin de montrer son désaccord : l’abstentionnisme militan
Hélas on ne dispose d’aucun outil permettant de distinguer cet abstentionnisme militant du simple désintérêt (ou du beau temps qui éloigne les électeurs des bureaux de vote.)
Autre inconvénient majeur de l’abstention, c’est qu’elle est toujours interprétée par le pouvoir politique comme une simple non-participation et n’a aucun effet sur les résultats.
Les adeptes de l’abstention soutiennent qu’une abstention massive aurait plus d’impact que des votes blanc massifs. Cette position n’est pas soutenable puisque les règles de notre système représentatif ne prévoient pas de quorum aux élections (le quorum est un seuil minimal de voix qui doivent être représentées ou présentes pour qu’une élection soit valide). Ainsi une abstention massive aurait une influence médiatique, mais ne serait aucunement un levier pour remettre en cause le résultat.
Des votes blancs massifs n’auraient pas plus d’influence sur les résultats, mais transmettraient un message unifié et clair : les citoyens refusent en bloc une offre politique qui ne leur convient plus.
Bref, l’abstention, on la déplore, et puis c’est tout.

Vote Blanc et Suffrages Exprimés
Comptabiliser le Vote blanc est une chose, l’intégrer dans les suffrages exprimés en est une autre.
Il est en effet impératif de pouvoir inclure les votes blancs parmi les suffrages exprimés pour les confronter aux scores des candidats en lice.

Exemple : Imaginons les candidats A et B et 10 électeurs.
3 électeurs votent pour le candidat A et 4 pour le candidat B,
2 votent blanc
et 1 abstentionniste qui ne vient tout simplement pas voter.
Voici les résultats que l’on obtient suivant que le vote blanc est considéré (ou non) comme un suffrage exprimé :
  • Votes Blancs NON comptabilisés comme Suffrages Exprimés
Candidat A : 3 votes sur 7 = 42,9%
Candidat B : 4 votes sur 7 = 57,1 %
  • Vote Blanc comptabilisés comme Suffrages Exprimés
Candidat A : 3 votes sur 9 = 33,3%
Candidat B : 4 votes sur 9 = 44,4 %
Vote Blanc : 2 votes sur 9 = 22,2 %

Certes, dans les 2 cas, la candidat B est le vainqueur de l’élection. Mais sa légitimité est bien plus faible lorsqu’on inclut les votes blancs comme suffrage exprimé. Le vote blanc joue un rôle d’avertisseur, d’indicateur de satisfaction sur la qualité de l’offre politique.

Les raisonnements par l’absurde
Faisons preuve d’imagination et projetons nous à un premier tour de présidentielles.
Si le vote blanc était reconnu et emportait plus de 50% des suffrages, alors le peuple aurait manifesté le fait qu’aucun des candidats ne l’a convaincu. Par conséquent, le scrutin serait annulé et d’autres élections organisées. Les participants devraient revoir leurs copies et faire évoluer leurs propositions.
Dans le système actuellement en place aujourd’hui, dans ce même cas de figure, si le vote blanc emportait 80% des suffrages, cela n’aurait aucun effet. Un des partis se répartissant les 20% restants serait tout de même élu.

Et vous trouvez cela normal ?


Vous le comprenez : en l’état actuel de notre démocratie, les citoyens ne peuvent pas s’opposer à un choix impossible...

Le vote blanc est la pierre initiale, mais il existe beaucoup d’autres outils pour une meilleure démocratie.
Faites-le savoir!


dimanche 27 novembre 2016

Au Moyen Age, ils faisaient les 35 H? Ben non, même pas!

Nos ancêtres n’étaient pas les brutes de travail qu’on imagine!
C'est nous qui avons régressé...
Autour de l’an 1000,  nous avions 190 jours de congés par an.



Les fêtes de villages, les fêtes des saints locaux, les fêtes des corporations : ça n’arrêtait pas. Bref, on travaillait moins d’un jour sur deux!

Même les paysans ne trimaient pas à longueur d’année.
L’été oui, du lever au coucher du soleil ; mais dès les premiers frimas, c’est... tranquille au coin du feu, on bricole à droite à gauche, mais on ne met plus les pieds au champ.


En ville même topo : dès que le soleil se couche, on ferme la boutique. La loi interdisait de travailler à la lueur des bougies, à cause des risques d’incendie.

Bref, il n’est jamais question de travailler plus pour gagner plus.

Au contraire pour l'Eglise, le bon chrétien c'est celui qui ne fait rien, pour se consacrer tout entier à la méditation, à la prière vers Dieu...

Fêtes, loisirs, oisiveté, érigés en règle de vie commune...

On n'a plus les mêmes valeurs. 
Ou bien a-t-on perdu les vraies valeurs?
A méditer en ces temps de primaires tous azimuts...

mercredi 23 novembre 2016

Conseil municipal du 21 novembre: A-t-on changé les draps?

Au Conseil municipal on étudie des affaires sérieuses, mais l’humour, involontaire ou maîtrisé, est parfois présent… La séance de lundi dernier en a été une illustration remarquable.

« A-t-on changé les draps ? »
Cette question, posé par un conseiller de l’équipe du maire, a égayé l’assistance au moment de la discussion sur les tarifs communaux à appliquer au 1er janvier 2017, et en particulier au sujet du tarif de location des draps pour les gîtes communaux de Maison Blanche. Pour rassurer ceux qui en douteraient, aux gîtes communaux on ne loue que des draps propres…
L’augmentation calculée pour tous les tarifs (location de salles, étude garderie, concessions au cimetière etc) est de 0.4% par rapport à 2016, et il n’y aura pas d’augmentation pour la médiathèque et les places au marché.
Les loyers commerciaux dont les baux ont été signés après 2012 verront une augmentation de 0.02%, ceux antérieurs à 2012 augmenteront de 0.5%, car on n’appliquera plus les mêmes indices de référence. Pour les baux de locaux à usage d’habitation, il n’y aura pas d’augmentation en 2017.

« En-dessous de 20m², pas besoin d’archi ! »
L’adjoint aux travaux connait les obligations légales. Donc l’agrandissement des vestiaires du stade fera 19.80m² et on se passera d’architecte ! Espérons que le projet a été mené pour tirer le meilleur parti possible de la configuration des lieux, et que ne pas faire appel à un architecte n’est qu’une conséquence de l’étude du dossier et non sa motivation. L’USOL foot pourra utiliser un bureau fonctionnel et une petite salle de réunion.
Puisqu’on était dans l’urbanisme, nous avons approuvé des acquisitions de parcelles pour l’euro symbolique (rue Buissonnière) et une servitude de tréfonds sur une parcelle communale (rue de la Maletière).
Nous avons posé la question de l’aménagement du chemin des Roumains, entre la rue du Chardonnet et la rue des Chardons, espéré depuis plus de 30 ans… Le dossier serait actuellement en préfecture car les ventes par une Fondation (ici l’OVE) nécessitent un regard préfectoral. Néanmoins il semble que le dossier serait « perdu » dans les services de la préfecture du Rhône. A-t-on cherché auprès de la bonne préfecture ? Avec la création du Nouveau Rhône, sait-on jamais…

« Avez-vous été élus pour participer à la disparition de votre commune ? » « Oui ! »

A cette question du maire qui présentait la discussion sur les nouveaux statuts de la CCVL, plusieurs élus ne pouvaient que répondre « oui », ceux de Saint-Laurent-de Vaux ! C’est ce qu’ils ont fait…
Au-delà du jeu de mots propre à Vaugneray, la loi de 2015 sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République renforce sans conteste les compétences des communautés de communes au détriment de celles des communes. Ce ne sera pas forcément très visible pour la CCVL qui exerce déjà nombre de compétences solides, mais impactera surtout les territoires peu peuplés et les intercommunalités peu développées.
A compter du 1er janvier 2017, la CCVL gérera l’aménagement de l’espace communautaire et devra se prononcer rapidement sur la gestion des PLU (avant le 27 mars 2017). Elle gérera également le développement économique, les aires d’accueil des gens du voyage, et la collecte et le traitement des déchets des ménages. Rien de nouveau là-dedans.
S’ajoutent la protection et la mise en valeur de l’environnement, la politique du logement, la voirie, les équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire, l’action sociale communautaire. La CCVL devra dire dans les deux ans si elle entend gérer aussi les écoles pré élémentaires et élémentaires… En 2020 elle recueillera les compétences eau et assainissement. On connait déjà la plupart de ces compétences, mais les écoles et l’action sociale sont nouvelles.
Pour clore la liste, ajoutons les compétences loisirs (piscines, coordination des médiathèques), informatique des communes, transports pour les équipements communautaires, et patrimoine (locaux de la gendarmerie, barrage du Garon, lac du Ronzey, Office de Tourisme).
Mise en pratique immédiate, avec l’approbation de la charte régissant la mise en réseau des médiathèques : la mutualisation des fonds de livres, CD, DVD, celle des animations et expositions, devient une réalité. La réflexion se mène maintenant sur la tarification, qui pourrait être la même dans toutes les communes signataires de la charte, ce qui nous semblerait une belle avancée.

« On veut du bio! »
C’est Coralys qui a été retenu pour le marché de la restauration des élèves de l’école publique. Au moins 30% des denrées seront bio et les producteurs locaux sont valorisés. D'ailleurs Coralys a intégré dans ses fournisseurs habituels l’association « Les Paniers des Vallons », groupement de producteurs locaux.
L’association du restaurant scolaire a sollicité une subvention de la commune pour mener une action de sensibilisation des enfants à une alimentation saine, équilibrée et sans gaspillage : le Conseil municipal lui a accordé 2 170€ de subvention.

« On a des experts en assurances ! »
La renégociation des contrats d’assurance de la commune s’est faite sous l’œil expert du premier adjoint : la SMACL emporte les lots responsabilité civile et dommages aux biens, GROUPAMA, assureur « historique » de la commune, n’emporte que le lot flotte automobile.

« La formation Création, jeu et mise en scène de marionnettes est-elle une formation pour DGS ? »  (NB : le ou la DGS est la personne chargée de la direction de tous les services d’une mairie)
Il s'agissait de prendre en charge des frais de formation dont les bénéficiaires n'étaient pas spécifiés. Le maire ayant indiqué que l'initiative de la formation émanait de la DGS de Vaugneray, nous avons posé la question innocemment… Avant qu’on puisse accuser quiconque de « tirer les ficelles » dans l’ombre, le maire a précisé, dans l’hilarité générale, que cette formation était destinée au personnel d’animation des rythmes scolaires. Ouf ! On a rectifié la formulation du texte avant le vote.

Rapport annuel de l’eau et de l’assainissement
Ces rapports sont disponibles en mairie et ne soulèvent pas de contestations.
On peut noter pour l’eau que le contrat d’affermage du SIDESOL avec Suez se termine fin 2017. Il est donc largement temps de reposer la question de la gestion directe qui pourrait entraîner une baisse conséquente des tarifs et une meilleure appropriation du réseau. Pour cela il faudrait que la commission consultative obligatoire soit enfin formée. Il ne semble pas que le SIDESOL ait fait beaucoup diligence pour hâter sa formation et sa convocation. Nous avons appris seulement au cours de ce Conseil municipal que l’on manque de candidatures pour cette commission… 
Rappelons qu’en 2020 eau et assainissement seront de compétence CCVL mais les contrats d’affermage conclus avant 2020 resteront en vigueur, sauf à être rachetés (très cher !)

« Où en est-on du projet de jardin remarquable ? » « On n’en est pas… »
Monsieur le Maire a trouvé une formulation élégante pour signifier que le projet patauge faute de sponsors. La subvention de 10 000 euros de notre député/président du Conseil général ne suffira pas. Tant pis pour l'aménagement du cloître de la Visitation sur lequel de nombreux bénévoles ont planché. Peut-être pourra-t-on réorienter les crédits sur la réflexion pour l'agrandissement de la bibliothèque?

Enfin, pour clore la soirée en beauté, nous avons une énième fois posé la question du stationnement anarchique à Vaugneray, du non-respect des règles du vivre ensemble dans ce domaine, de l’individualisme forcené de certains Valnégriens, et du laxisme de la police municipale dont les verbalisations -quand elles ont lieu- sont parfois surprenantes… Réponse du maire : « Quand il y a verbalisation les gens viennent me trouver et me disent « Quand même, on est à Vaugneray ! »  Et c’est difficile de leur répondre… »
Vous comprenez cette réponse ? Pas nous !