11 candidats aux élections présidentielles. Le Conseil Constitutionnel a publié les parrainages définitifs et nous constatons que seuls 14 296 parrainages ont été donnés à 11 candidats.
Sur un potentiel de plus de 44 000 signataires, les élus ont donc été près de 70% à s’abstenir de parrainer laissant ainsi peu de place aux candidats indépendants et sans budget.
Cela confirme que ce principe de parrainage n'est destiné qu'à entretenir un système politique qui s'autodétermine et préserve ses intérêts. L'intérêt des citoyens, lui, a été une nouvelle fois méprisé !
Le silence complice des élus qui ne parrainent personne s'apparente à de la ''non-assistance à démocratie en danger''. Les votes blancs et nuls sont ainsi alimentés...
Voter blanc c'est exprimer un désarroi, une déception politique, et le désir d'avoir des candidats qui conviennent. Les votes blancs risquent d'être nombreux aux prochaines élections présidentielles...
Un nouveau sondage IFOP, en date du 28 mars révèle que 40% de la population voterait blanc lors du premier tour de l'élection présidentielle si celui-ci était considéré comme exprimé, écrasant le score des personnalités politiques.
Les élections législatives approchent qui elles, ne requièrent pas de parrainage officiel. Les électeurs pourront s’exprimer plus librement !
Dans notre démocratie, le droit de vote est un acte civique de la plus haute importance. Le droit de vote doit donc être encouragé et valorisé. C’est à la loi de permettre d’exprimer à travers les urnes l’opinion, et donc le choix, de chacun d’entre nous.
Or, malgré la loi votée en février 2014, les bulletins blancs sont comptés mais leur volume n’entre pas dans les suffrages exprimés et ils n’ont donc pas d’influence sur les résultats.
Les motivations de l’électeur “blanc” ne sont pourtant ni le désintérêt, ni le manque d’information, mais avant tout le simple refus des candidats en présence. Ou le refus de répondre par oui ou non à la question d'un référendum...
Le vote blanc n’est ni une abstention, ni un vote nul. Il permet aux électeurs d’adresser un message à ses élus tout en offrant une meilleure lisibilité des résultats d’un scrutin. Sa reconnaissance serait, 70 ans après le droit de vote aux femmes, la plus grande évolution de notre démocratie.
Il faut donc demander la modification du code électoral afin que le vote blanc soit pris en compte dans les résultats comme voix exprimée : 1 vote = 1 voix.
Il faut demander l'invalidation du scrutin si le vote blanc est majoritaire (+ 50% des suffrages exprimés). Et une nouvelle élection avec d'autres candidats
Le vote blanc progresse dans le monde, avec de modalités différentes selon les types d'élection: Suède, Grèce, de nombreux pays d'Amérique latine, Inde... Des partis du vote blanc existent en Espagne, aux Etats-Unis, en Suisse, en France... Qu'en pensez-vous, vous-même?
Sources: http://www.parti-du-vote-blanc.fr/
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