(d'après le site Baskulture.com)
En des circonstances similaires à ce que nous vivons,
voici ce que Madame de Sévigné écrivait à sa fille Madame de Grignan :
« Jeudi, le 30ème d'avril de 1687
Surtout, ma chère enfant, ne venez point à Paris !
Plus personne ne sort de peur de voir ce fléau s’abattre sur nous, il se propage comme un feu de bois sec. Le roi et Mazarin nous confinent tous dans nos appartements.
Monsieur Vatel, qui reçoit ses charges de marée, pourvoie à nos repas qu'il nous fait livrer.
Cela m’attriste, je me réjouissais d’aller assister aux prochaines représentations d’une comédie de Monsieur Corneille "Le Menteur", dont on dit le plus grand bien.
Nous nous ennuyons un peu et je ne peux plus vous narrer les dernières intrigues à la Cour, ni les dernières tenues à la mode.
Heureusement, je vois discrètement ma chère amie, Marie-Madeleine de Lafayette, nous nous régalons avec les Fables de Monsieur de La Fontaine, dont celle, très à propos, « Les animaux malades de la peste » ! « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés »".
Je vous envoie deux drôles de masques ; c’est la grand'mode. tout le monde en porte à Versailles. C’est un joli air de propreté, qui empêche de se contaminer.
Je vous embrasse, ma bonne, ainsi que Pauline. »
NB: Comment Madame de Sévigné pourrait-elle en 1687 parler de mesures prises par Mazarin, mort en 1661 ? Par ailleurs Vatel est mort en 1671. De plus aucune épidémie de peste n'est recensée en 1687 à Paris. Il semblerait donc bien que cette "lettre" qui circule en ce moment soit un faux, fort bien tourné par ailleurs, mais un faux tout de même...
Bonjour,
RépondreSupprimerMon propos n'est pas lié à la lettre ci-dessus!
Nous avons cependant échangé deux ou trois fois durant les elections par ce biais.
Le conseil se réunnit demain pour élire le nouveau maire. Il y a également un appel d'offre pour la cuisine scolaire qui est en cours. Je vous invite a regarder ce dossier très attentivement. Outre le projet absurde du maire de mutualiser la restauration à l'heure où toutes les autres communes choisissent un retour au local et à la cuisine sur place, la gestion du personnel communal qui va en découler ainsi que l'organisation pose question.
Cordialement