dimanche 27 novembre 2016

Au Moyen Age, ils faisaient les 35 H? Ben non, même pas!

Nos ancêtres n’étaient pas les brutes de travail qu’on imagine!
C'est nous qui avons régressé...
Autour de l’an 1000,  nous avions 190 jours de congés par an.



Les fêtes de villages, les fêtes des saints locaux, les fêtes des corporations : ça n’arrêtait pas. Bref, on travaillait moins d’un jour sur deux!

Même les paysans ne trimaient pas à longueur d’année.
L’été oui, du lever au coucher du soleil ; mais dès les premiers frimas, c’est... tranquille au coin du feu, on bricole à droite à gauche, mais on ne met plus les pieds au champ.


En ville même topo : dès que le soleil se couche, on ferme la boutique. La loi interdisait de travailler à la lueur des bougies, à cause des risques d’incendie.

Bref, il n’est jamais question de travailler plus pour gagner plus.

Au contraire pour l'Eglise, le bon chrétien c'est celui qui ne fait rien, pour se consacrer tout entier à la méditation, à la prière vers Dieu...

Fêtes, loisirs, oisiveté, érigés en règle de vie commune...

On n'a plus les mêmes valeurs. 
Ou bien a-t-on perdu les vraies valeurs?
A méditer en ces temps de primaires tous azimuts...

mercredi 23 novembre 2016

Conseil municipal du 21 novembre: A-t-on changé les draps?

Au Conseil municipal on étudie des affaires sérieuses, mais l’humour, involontaire ou maîtrisé, est parfois présent… La séance de lundi dernier en a été une illustration remarquable.

« A-t-on changé les draps ? »
Cette question, posé par un conseiller de l’équipe du maire, a égayé l’assistance au moment de la discussion sur les tarifs communaux à appliquer au 1er janvier 2017, et en particulier au sujet du tarif de location des draps pour les gîtes communaux de Maison Blanche. Pour rassurer ceux qui en douteraient, aux gîtes communaux on ne loue que des draps propres…
L’augmentation calculée pour tous les tarifs (location de salles, étude garderie, concessions au cimetière etc) est de 0.4% par rapport à 2016, et il n’y aura pas d’augmentation pour la médiathèque et les places au marché.
Les loyers commerciaux dont les baux ont été signés après 2012 verront une augmentation de 0.02%, ceux antérieurs à 2012 augmenteront de 0.5%, car on n’appliquera plus les mêmes indices de référence. Pour les baux de locaux à usage d’habitation, il n’y aura pas d’augmentation en 2017.

« En-dessous de 20m², pas besoin d’archi ! »
L’adjoint aux travaux connait les obligations légales. Donc l’agrandissement des vestiaires du stade fera 19.80m² et on se passera d’architecte ! Espérons que le projet a été mené pour tirer le meilleur parti possible de la configuration des lieux, et que ne pas faire appel à un architecte n’est qu’une conséquence de l’étude du dossier et non sa motivation. L’USOL foot pourra utiliser un bureau fonctionnel et une petite salle de réunion.
Puisqu’on était dans l’urbanisme, nous avons approuvé des acquisitions de parcelles pour l’euro symbolique (rue Buissonnière) et une servitude de tréfonds sur une parcelle communale (rue de la Maletière).
Nous avons posé la question de l’aménagement du chemin des Roumains, entre la rue du Chardonnet et la rue des Chardons, espéré depuis plus de 30 ans… Le dossier serait actuellement en préfecture car les ventes par une Fondation (ici l’OVE) nécessitent un regard préfectoral. Néanmoins il semble que le dossier serait « perdu » dans les services de la préfecture du Rhône. A-t-on cherché auprès de la bonne préfecture ? Avec la création du Nouveau Rhône, sait-on jamais…

« Avez-vous été élus pour participer à la disparition de votre commune ? » « Oui ! »

A cette question du maire qui présentait la discussion sur les nouveaux statuts de la CCVL, plusieurs élus ne pouvaient que répondre « oui », ceux de Saint-Laurent-de Vaux ! C’est ce qu’ils ont fait…
Au-delà du jeu de mots propre à Vaugneray, la loi de 2015 sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République renforce sans conteste les compétences des communautés de communes au détriment de celles des communes. Ce ne sera pas forcément très visible pour la CCVL qui exerce déjà nombre de compétences solides, mais impactera surtout les territoires peu peuplés et les intercommunalités peu développées.
A compter du 1er janvier 2017, la CCVL gérera l’aménagement de l’espace communautaire et devra se prononcer rapidement sur la gestion des PLU (avant le 27 mars 2017). Elle gérera également le développement économique, les aires d’accueil des gens du voyage, et la collecte et le traitement des déchets des ménages. Rien de nouveau là-dedans.
S’ajoutent la protection et la mise en valeur de l’environnement, la politique du logement, la voirie, les équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire, l’action sociale communautaire. La CCVL devra dire dans les deux ans si elle entend gérer aussi les écoles pré élémentaires et élémentaires… En 2020 elle recueillera les compétences eau et assainissement. On connait déjà la plupart de ces compétences, mais les écoles et l’action sociale sont nouvelles.
Pour clore la liste, ajoutons les compétences loisirs (piscines, coordination des médiathèques), informatique des communes, transports pour les équipements communautaires, et patrimoine (locaux de la gendarmerie, barrage du Garon, lac du Ronzey, Office de Tourisme).
Mise en pratique immédiate, avec l’approbation de la charte régissant la mise en réseau des médiathèques : la mutualisation des fonds de livres, CD, DVD, celle des animations et expositions, devient une réalité. La réflexion se mène maintenant sur la tarification, qui pourrait être la même dans toutes les communes signataires de la charte, ce qui nous semblerait une belle avancée.

« On veut du bio! »
C’est Coralys qui a été retenu pour le marché de la restauration des élèves de l’école publique. Au moins 30% des denrées seront bio et les producteurs locaux sont valorisés. D'ailleurs Coralys a intégré dans ses fournisseurs habituels l’association « Les Paniers des Vallons », groupement de producteurs locaux.
L’association du restaurant scolaire a sollicité une subvention de la commune pour mener une action de sensibilisation des enfants à une alimentation saine, équilibrée et sans gaspillage : le Conseil municipal lui a accordé 2 170€ de subvention.

« On a des experts en assurances ! »
La renégociation des contrats d’assurance de la commune s’est faite sous l’œil expert du premier adjoint : la SMACL emporte les lots responsabilité civile et dommages aux biens, GROUPAMA, assureur « historique » de la commune, n’emporte que le lot flotte automobile.

« La formation Création, jeu et mise en scène de marionnettes est-elle une formation pour DGS ? »  (NB : le ou la DGS est la personne chargée de la direction de tous les services d’une mairie)
Il s'agissait de prendre en charge des frais de formation dont les bénéficiaires n'étaient pas spécifiés. Le maire ayant indiqué que l'initiative de la formation émanait de la DGS de Vaugneray, nous avons posé la question innocemment… Avant qu’on puisse accuser quiconque de « tirer les ficelles » dans l’ombre, le maire a précisé, dans l’hilarité générale, que cette formation était destinée au personnel d’animation des rythmes scolaires. Ouf ! On a rectifié la formulation du texte avant le vote.

Rapport annuel de l’eau et de l’assainissement
Ces rapports sont disponibles en mairie et ne soulèvent pas de contestations.
On peut noter pour l’eau que le contrat d’affermage du SIDESOL avec Suez se termine fin 2017. Il est donc largement temps de reposer la question de la gestion directe qui pourrait entraîner une baisse conséquente des tarifs et une meilleure appropriation du réseau. Pour cela il faudrait que la commission consultative obligatoire soit enfin formée. Il ne semble pas que le SIDESOL ait fait beaucoup diligence pour hâter sa formation et sa convocation. Nous avons appris seulement au cours de ce Conseil municipal que l’on manque de candidatures pour cette commission… 
Rappelons qu’en 2020 eau et assainissement seront de compétence CCVL mais les contrats d’affermage conclus avant 2020 resteront en vigueur, sauf à être rachetés (très cher !)

« Où en est-on du projet de jardin remarquable ? » « On n’en est pas… »
Monsieur le Maire a trouvé une formulation élégante pour signifier que le projet patauge faute de sponsors. La subvention de 10 000 euros de notre député/président du Conseil général ne suffira pas. Tant pis pour l'aménagement du cloître de la Visitation sur lequel de nombreux bénévoles ont planché. Peut-être pourra-t-on réorienter les crédits sur la réflexion pour l'agrandissement de la bibliothèque?

Enfin, pour clore la soirée en beauté, nous avons une énième fois posé la question du stationnement anarchique à Vaugneray, du non-respect des règles du vivre ensemble dans ce domaine, de l’individualisme forcené de certains Valnégriens, et du laxisme de la police municipale dont les verbalisations -quand elles ont lieu- sont parfois surprenantes… Réponse du maire : « Quand il y a verbalisation les gens viennent me trouver et me disent « Quand même, on est à Vaugneray ! »  Et c’est difficile de leur répondre… »
Vous comprenez cette réponse ? Pas nous !





samedi 19 novembre 2016

De la démocratie représentative à la démocratie participative.



Quelques réflexions, au moment de voter aux diverses élections primaires organisées par nos partis politiques...

(d'après http://www.au-pays-des-souris.org/democratie-participative)

Notre système démocratique actuel est dit "représentatif’’.
Son fonctionnement est simple.

Il repose sur l'article 4 de la Constitution stipulant que ‘’les partis politiques concourent à l’expression du suffrage’’.
Les électeurs votent donc pour le candidat d’un parti qui votera les lois dans l’intérêt général du pays. En théorie, la mécanique semble bien rodée. Malheureusement, dans la pratique, ce système représentatif est confronté à de graves dysfonctionnements car une fois élu, un député aura toute liberté d’agir comme il l’entend, privilégiant parfois les consignes de son parti à ses promesses de campagne. Les citoyens, eux, n’ont aucun contrôle sur celui qu’ils ont élu. Le seul pouvoir dont ils disposent sera de ne pas renouveler son mandat au bout de 5 ans et de voter pour un autre député qui à son tour disposera de la même liberté d’action.
Ce système pose aussi la question de la réelle représentativité de ceux qui sont élus et qui prétendent agir en notre nom. En effet, dans la mesure où les candidats sont issus de formations politiques qui, en nombre d’adhérents, ne représentent pas plus de 1% de la population, on est en droit de se demander si les candidats imposés par ces mêmes partis sont réellement représentatifs de la volonté du peuple. Par ailleurs, en analysant la structure sociologique des élus, on remarque le formidable décalage entre les origines socio-professionnelles des parlementaires et la réalité socio-économique de la population. Les révélations de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (Hatvp) sur la fortune personnelle de 14 membres du gouvernement actuel ne font qu’accentuer ce sentiment étrange que les représentants du peuple n’ont rien de réellement ‘’populaire’’. Drôle de pays en tout cas, où on demande à des millionnaires qui pour la plupart n’ont jamais été confrontés au monde du travail, de trouver des solutions à la précarité et la paupérisation de la population. Sachant que le salaire médian est de 1474€ par habitant et que 99% des français n'adhère à aucun parti politique, peut-on décemment parler de démocratie quand le peuple, dans sa diversité et sa réalité sociale, est à ce point écarté des décisions qui le concernent ?

A votre avis?

Un autre système est possible. Il s’agit de passer du système représentatif actuel à une démocratie participative que l'on peut qualifier de « démocratie directe ».

Dans ce système, le candidat n’est pas issu d’un parti. C’est un simple citoyen, comme vous et moi, qui a décidé de s’impliquer et de se mettre au service de son pays.

Sa mission : permettre à tous les citoyens de participer à l’élaboration et au vote de la loi. Son rôle sera d’organiser une consultation avec les électeurs de sa circonscription en-dehors de la forteresse parlementaire afin de recueillir leur avis sur un texte législatif en cours. 
C’est à l’issue de ce débat citoyen qu’une décision sera prise collectivement puis votée au parlement. En aucun cas ce député ne votera une loi sans cette consultation préalable. Il n’est que l’émissaire qui viendra porter au sein du parlement une décision souveraine prise sur la base d'un consentement. 
En d’autres termes, par l'intermédiaire d'un représentant préalablement élu, ce sont les citoyens qui font directement la loi.

Mais ce député ne sera pas un "élu au rabais’’. Son rôle restera capital. Il aura notamment en charge d’expliquer le projet de loi en cours, de le vulgariser, de mettre en perspective les conséquences de son application, de donner son avis et bien entendu de convaincre ses électeurs mais aussi les autres parlementaires. 

Un tel système, également connu sous le terme de "mandat impératif’’, est évidemment illégal pour le moment, et pour cause, puisque ce sont les parlementaires actuels qui décident de ce qui est "légal" et ce qui ne l’est pas. Quel intérêt auraient-ils à se tirer une balle dans le pied !

Il offre cependant de nombreux avantages, tant d'un point de vue éthique qu'en terme de transparence et de lutte contre les conflits d’intérêt. 
En effet, en faisant porter la décision du vote par des citoyens extérieurs à l’Assemblée Nationale, il évite qu’un seul élu ne soit l’objet de tentatives de corruptions par des lobbys et différents groupes de pression. Un député d’un tel système serait protégé de toute influence extérieure. Le corrompre n’aurait aucune utilité. 

Plus symboliquement - et nous savons combien la politique aime les symboles - il met fin au régime obsolète des partis et replace le citoyen comme pierre de voûte de l'édifice démocratique. Un principe pourtant gravé dans notre constitution ayant pour conséquence directe de transformer l'électeur passif en citoyen actif.


Dans son « Contrat social », Jean-Jacques Rousseau se montre très critique vis-à-vis de la démocratie représentative telle que nous la pratiquons encore aujourd'hui, lui préférant le principe d’une démocratie directe qui utiliserait une forme de mandat impératif : « La souveraineté ne peut être représentée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale et la volonté ne se représente point. Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement ».

Souvent évoquée par le monde politique, la démocratie participative ne peut rester au stade des belles intentions. Les mots ne suffisent plus ; il est temps de passer aux actes.

Partant du postulat posé par Abraham Lincoln selon lequel la démocratie est le "gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple’’, l’évolution de nos institutions vers une démocratie plus participative donnera un coup de balai dans des pratiques poussiéreuses et aujourd'hui dépassées. 
Un véritable ‘’coup de pied dans les partis’’ qui permettra de passer de la démocratie représentative…à une réelle démocratie.

mardi 15 novembre 2016

En zone bleue, on rit jaune!

Nous avons reçu le mail suivant d'une Valnégrienne, que nous avons simplement mis en forme:

"Voici « l’aventure » qui m’est arrivée hier (4 novembre). Je vous demanderai juste de préserver mon identité mais je pense qu’il est nécessaire de mettre en évidence l’incompétence de certaines personnes et de relater l’histoire sur votre blog ou page Facebook . 

"Comme vous le savez, je suis commerçante à Vaugneray depuis 6 ans maintenant. Devant ma boutique, j’ai 2 places de stationnement : une en zone bleue et une place réservée aux handicapés.
"Hier matin, quand je suis arrivée à 9h00 un véhicule était déjà garé sur la place en zone bleue. Bien entendu sans disque, pratique courante à Vaugneray puisque policier municipal invisible.
"Dans la matinée, une cliente ne trouve pas à  se garer. Étrange car il n’y a personne dans les rues… A qui sont toutes  ces voitures? Incompréhensible, sauf si cela découle de la suppression des bus et des Valnégriens qui se garent dans le centre du village pour faire du co-voiturage …d’où énormément de places occupées par des voitures tampons qui stationnent toute la journée et qui empêchent le turn-over.
En désespoir de cause, la cliente se pose sur la place handicapé. Sur ces entrefaites, arrive le garde municipal.

"J’alerte la cliente. Elle sort de la boutique pour dire au garde qu’elle termine ses achats et qu’elle s’en va. Le garde ne veut rien entendre et veut bien évidemment la verbaliser. Les choses s’emballent un peu, je sors de la boutique et explique au garde municipal que le véhicule stationné en zone bleue est également en infraction. Il me rétorque qu'il ne veut rien savoir, que la cliente est garée sur une place handicapée, ce qui entraîne une contravention de 135€. Je reconnais que stationner sur une place handicapée est passible d’une amende. Mais s'il verbalisait systématiquement les véhicules en infraction en zone bleue - et il y en a !- ce genre de problème n’existerait pas. 
"J'ajoute que les clients sont suffisamment intelligents pour déplacer leur véhicule si une personne handicapée voulait se garer pour venir en boutique. Peine perdue.
"Le policier a sommé la cliente de déplacer son véhicule, ET IL A REFUSE de verbaliser la voiture en infraction garée juste à côté! D'après lui, je devais aller à la mairie pour me plaindre, il ne travaillait qu’ à mi-temps et il n’avait pas que cela à faire !

"Stupéfaction de la cliente qui ne le connaissait pas, et colère de ma part : je m’énerve en lui disant que ce sont de fausses excuses, et que c’est à la « tête du client » qu’il verbalise les infractions. Il me demande de ne pas le « chauffer » ! Je crois juste qu’il a oublié qu’il avait une mission à remplir, que c'est nous, les contribuables, qui le payons avec nos impôts. Peu importe qu’il soit à mi-temps ou à temps plein, on lui demande juste de faire son travail correctement !
"La cliente a fait le tour du village mais n’ayant pas trouvé de place pour se garer, a finalement stationné sur le boulevard des Lavandières en double file, gênant la circulation, et s'exposant aux multiples camions chargés de terre qui viennent d'on ne sait où pour aller on ne sait où... 
"J’ai donc appelé la mairie pour leur expliquer le problème. De son côté la cliente a pris des photos et est allée directement se plaindre en mairie où elle a rencontré le maire qui arrivait à ce moment là. 
"Ce matin ((5 novembre), la même voiture est toujours garée au même endroit, en zone bleue, toujours sans disque et pour une durée indéterminée. Je prends des photos, je retourne en mairie, je demande que le policier municipal fasse son travail mais.... le policier a envoyé un mail pour dire qu’il ne viendrait pas ce matin !

"Si nous allons plus loin et avec un tel comportement de laxisme,  ce sont des clients qui ne viendront plus faire leurs courses dans le village, des commerces qui à terme vont péricliter car le stationnement devient trop problématique. 
"Même si certains habitants du village jouent le jeu du commerce de proximité, le garde municipal semble verbaliser quand il veut, qui il veut et comme il veut. On en est à se demander s’il n’est pas plus rentable de verbaliser une voiture sur une place handicapée qu’une voiture « tampon » …!

"Je voulais vous faire part de cette mésaventure qui pourrait faire sourire si elle n’était pas aussi navrante. 

Merci à cette commerçante pour ce témoignage. Toute ressemblance avec des personnages existants ne serait que pure coïncidence...

vendredi 11 novembre 2016

Épargner solidaire, ça existe!

L’idée ? Choisir où placer son argent, pour épargner tout en soutenant des projets écologiques ou sociaux.

(d'après www.consoglobe.com 4.11.2016 I.Ouedraogo)


La finance solidaire pour épargner utile


Finansol est une association créée en 1995 qui a pour but de développer l’épargne solidaire
Elle a créé le label Finansol qui permet aux épargnants de repérer les produits d’épargne aux valeurs solidaires. Aujourd’hui, il en existe 140 qui permettent à des entrepreneurs de développer des projets qu’ils considèrent utiles à la société et à l’environnement.



Concrètement, ces projets œuvrent à l’accès au logement et à l’emploi, à l’écologie ou encore au développement de l’entrepreneuriat auprès de pays en développement. 
Par exemple, en épargnant solidaire, on peut aider au financement d’une entreprise du Nord qui récupère les huiles usagées de restaurants pour en faire du bio-diesel, ou encore aider Habitat & Humanisme qui rénove des appartements pour les louer à faible prix à des familles ou personnes seules en difficulté.

Des produits d’investissement solidaire


On choisit d’épargner son argent dans deux types de produits : 
- les produits d’investissement solidaire où une partie de la somme servira à financer des projets, ou bien 
- les produits de partage où ce sera l’intérêt perçu qui sera versé à une association sous forme de dons.
Les banques collectent l’argent et se chargent par la suite de le distribuer vers les entrepreneurs solidaires. 
Pas de cotation en bourse pour ces entreprises mais une volonté d’engagement pour la société et l’environnement.


Le label Finansol permet de savoir à quoi va servir notre épargne à l’opposé du système parfois jugé trop opaque des banques et livrets. 

En effet, pour se voir apposer le label Finansol, les projets doivent respecter 
des critères de solidarité: l’argent placé doit servir des activités d’utilité sociale de même que les revenus des placements
et des critères de transparence: les épargnants solidaires reçoivent un dossier de présentation du produit, ainsi que des informations sur les actions conduites et des textes fiscaux.
Le label Finansol est attribué par un comité composé d’acteurs de la société civile et de l’économie sociale et solidaire.


lundi 7 novembre 2016

Rémunérer le travail du vigneron local!


Les vignerons beaujolais de la Confédération paysanne du Rhône vous proposent cette cuvée militante. En buvant ce vin, vous vous ferez plaisir tout en permettant à la Conf' de poursuivre son action de défense des paysans et de l'agriculture paysanne, en toute indépendance.

À UN PRIX QUI RÉMUNÈRE LE TRAVAIL DU VIGNERON

prix de vente : 7 € TTC la bouteille de 75 cl
40 € le carton de 6 bouteilles.
4,80 € pour le vigneron, 2,20 € pour la Confédération paysanne, qui assure la vente.

7 euros, c'est cher ?
C'est un vin qui, au détail, serait vendu 6 € par le vigneron au domaine
Il nous le vend à 4.80 € car il nous livre une palette et ne passe pas de temps à la vente. Nous vendons donc ce vin 1 euro plus cher que son prix "normal" en vente directe, et pas plus cher, voire moins cher que son équivalent chez un caviste.

DÉGUSTATION : UN VIN « PLAISIR »

Ce Beaujolais Villages est un vin rond, gras, de bonne structure, avec des tanins assez fins... Arômes de fruits rouges, légèrement épicé... qui peuvent encore évoluer. C'est un vin de plaisir, gouleyant, parfait à l'apéro comme pour accompagner un repas, bref, facile à sortir en toute occasion ! Prêt à boire de suite, il peut se conserver jusqu'à 4 ou 5 ans.

OÙ TROUVER CE VIN ?

  • au local de la confédération paysanne 58 rue raulin, 69007 LYON, sur rdv : 04 78 38 33 97  69@confederationpaysanne.fr
  • sur la ferme de Jérôme Barange, Le fléchet 69850 Duerne sur rdv : 06 78 89 57 99


jeudi 3 novembre 2016

Les douloureuses conséquences des écrans chez les enfants

Les écrans font désormais partie de la vie de nos enfants. Méfiance toutefois s’ils en abusent : les conséquences peuvent être très lourdes.

(d'après consoglobe.com S. de la Rocque,  27 oct 2016)
Les enfants d’aujourd’hui grandissent dans un monde entouré d’écrans, et ces objets du quotidien affectent considérablement, dans un sens comme dans l’autre, leur développement. 
Une étude menée par l’Académie américaine de pédiatrie (AAP) s’est penchée sur ce délicat sujet en partant de plusieurs constats : les enfants de moins de 8 ans passent moins de temps devant la télévision, mais davantage devant d’autres plateformes de vidéos telles que Netflix ou Youtube. 75 % des adolescents ont un smartphone et autant utilisent un ou plusieurs réseaux sociaux.

Obésité, troubles du sommeil, dépression et échec scolaire

Or l’exposition prolongée aux écrans est reconnue pour favoriser de nombreux maux et troubles tels que l’obésité. « L’augmentation des calories assimilées lors de snacks devant la télévision a été pointée comme un risque important d’obésité », note ainsi cette étude(1) qui révèle qu’« avoir une télé dans sa chambre continue d’être associé à un risque d’obésité ».

La dépression est également liée à cette exposition prolongée aux écrans. Elle est particulièrement relevée chez les adolescents qui utilisent les réseaux sociaux de manière passive, sans poster de photos ni d’informations personnelles, simplement en se faisant observateur de la vie des autres. 

Les scientifiques notent également un risque accru de troubles du sommeil. « L’exposition à la lumière (en particulier la lumière bleue) et l’activité sur écrans avant de dormir affectent les niveaux de mélatonine et peuvent retarder ou perturber le sommeil », affirme ainsi l’étude.

La réussite scolaire des enfants pâtirait également de ces mauvaises habitudes. L’enquête a en effet montré que de nombreux enfants et adolescents font leurs devoirs pendant qu’ils se divertissent devant un écran.

Les parents passent également trop de temps devant leurs écrans

Mais, les écrans ne sont pas les seuls responsables directs, et l’étude pointe également du doigt le rôle des parents qui, de la même manière, passent beaucoup de temps les yeux rivés sur leur téléphone, alors même que leur enfant est face à eux : un réflexe qui nuirait au développement émotionnel et social des enfants.