dimanche 25 mars 2018

Conseil municipal de mars: "Ce que j'ai fait, ça comptait pour quoi?"

(photo Thomas Brugnot - Le Progrès)







Lundi 19 mars, c'était la grande réunion budgétaire du Conseil municipal: Approbation des résultats de l'année 2017 et vote des budgets pour 2018.
Des budgets, car il y a un autre budget à côté du budget principal, le budget PLH ou Politique Locale de l'Habitat, qui réunit les opérations immobilières en matière de logement menées par la commune.

Le budget principal 2017 présente un excédent global de 657 000 euros.
Le budget annexe PLH 2017 présente un excédent global de 79 600 euros.

La section fonctionnement du budget principal est excédentaire de 1 070 000€ et la section investissement déficitaire de 420 000 €. Les principales recettes sont les impôts et taxes (2 200 000 €) et les dotations (1 000 000 €), tandis que les charges de personnel et les subventions aux associations représentent les deux plus gros postes de dépenses (respectivement 1 350 000 € et 
450 000€). 

UPA regrette seulement que le coût de la navette communale soit impossible à retrouver, éparpillé entre les différents comptes des dépenses de carburant, des dépenses de personnel, des dépenses d'entretien, d'investissement pour achat de véhicule, des contrats avec les Cars Venet, de la participation de Pollionnay, etc... Il serait simple de créer un sous-compte fonctionnel "navette communale" mais manifestement la municipalité ne le souhaite pas!


Les principales dépenses d’investissement réalisées en 2017 concernent une partie des travaux de la place de la mairie (35 000 €), les travaux dans la maison du Parc Vialatoux (110 000 €), les travaux de voirie (110 000 €). 
« Ce n’est pas une année à fort investissement, il fallait épargner en vue des futures dépenses », a commenté le Premier adjoint, adjoint aux finances. Effectivement, et pour cause! nous le constaterons avec les votes des budgets 2018.

Les comptes de ces deux budgets différents doivent être approuvés séparément, hors de la présence du maire qui quitte alors la salle, laissant la présidence de l'assemblée au doyen d'âge.
Notre doyen, trouvant plus pratique de faire voter les deux budgets en une seule fois (?) ou pensant que seul le budget principal méritait un vote (?), n'a fait voter que le budget principal. 
Rappel à l'ordre de la Directrice des Services, qui a entraîné un moment de confusion et la petite phrase suivante du doyen:  "Ce que j'ai fait, ça comptait pour quoi ?"
Après retour au calme et régularisation, M. Bisson, receveur municipal, a confirmé la justesse et la sincérité des comptes, et souligné le bon travail effectué entre les services de la Perception et la commune.
Il a comparé nos chiffres aux communes similaires au niveau départemental et national, à titre indicatif seulement. il n'en a tiré aucune conclusion, car ce n'est pas son rôle. Pour rappel, nous sommes dans la même strate que les communes de 5000 à 10000 habitants.
Les dépenses de fonctionnement par habitant de la commune sont sensiblement plus faibles que les dépenses moyennes des communes de taille similaire du département (519 € contre 839 €/hab/an). 
Le receveur a également mis en exergue un fonds de roulement stable, à 650000 €, et un ratio d’endettement de 3,7 années. « C’est standard, c’est un bon ratio », a commenté M. Bisson.
Comme d'habitude la majorité municipale a insisté sur la bonne gestion (ce qu'UPA ne conteste pas, ce pourquoi nous avons approuvé la gestion 2017) et le bon côté du parc immobilier, qui représente une sécurité en cas de coup dur.
L'adjoint aux travaux a trouvé qu'on pourrait alors dépenser plus, mais le maire a coupé ses espoirs en disant "si on avait plus de recettes".

Taux d’imposition : ils ne bougent pas, vote unanime des conseillers.
- Taxe d’habitation : 10,30 % (pour ceux qui continueront à la payer).
- Taxe foncière sur les propriétés bâties : 14,89 %.
- Taxe foncière sur les propriétés non bâties : 41,04 %.

Budgets 2018:
- le budget principal s'élève à 8,5 millions €
- le budget PLH à 565 000 euros

Budget principal 2018: 
Le budget de fonctionnement s’élève à 4 500 000 € et le budget d’investissement à 4 050 000 €. 
Au contraire de 2017, la commune assume un effort d’investissement conséquent cette année avec des dépenses de 1 600 000 € pour la rénovation de la salle des fêtes et de 350 000 € pour la maison du Parc Vialatoux. 
Parmi les autres dépenses figurent la rénovation du bâtiment du boulodrome (100 000 €), les travaux de voirie (90 000 €) et des acquisitions foncières (pour près de 200 000 €).
Certains conseillers de la majorité municipale ont regretté "qu'on ne mette pas le paquet" sur les jeux au centre du village, mais se sont vus rétorquer par leurs camarades que "la rue des écoles ce n'est pas très loin". 
Quand on habite au bout de la rue de Malval ou si l'on n'est que de passage à Vaugneray et ne connait pas le village,on peut avoir un point de vue différent...

Il faut bien prendre conscience que les travaux de la salle des fêtes plombent inutilement la capacité d'investissement de la commune, comme nous l'avons déjà démontré: Salle des fêtes, vogue la galère!

C'est pourquoi les 5 conseillers municipaux d'Union Pour l'Avenir, suivis par un conseiller de St Laurent de Vaux n'ont pas voté le budget principal 2018 (2 contre et 4 abstentions).

Autres délibérations:
- Subvention au Griffon: vote à l'unanimité
- Subvention à l'OGEC pour leur tarif de repas: vote à l'unanimité. 
Précisions: La Cuisine centrale que l'on espérait monter éventuellement avec le collège, ce n'est pas pour tout de suite! en effet, les difficultés administratives sont importantes, car financer des investissements dans un établissement privé  avec de l'argent public demande de trouver le bon cadre juridique ! 

Enfin, deux rappels de calendrier:
- jeudi 5 avril: Journée du Jeune Citoyen 6ème édition, et 
- samedi 7 avril à 11h00, inauguration de la rue du Dr. Aude et de la rue Joseph Vialatoux : "Autour de son parc public, le quartier de la Baviodière s'ouvre à tous!"











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