Le Parlement a définitivement adopté le 17 juillet dernier le projet de loi qui obligera de nombreuses collectivités territoriales à mettre en ligne les informations publiques en leur possession au format électronique : comptes rendus, statistiques, instructions, etc.
Ces dispositions devraient ainsi renforcer la transparence sur les données détenues par les villes, départements et régions, même si rien ne garantit qu'il s'agira véritablement de données ouvertes.
Après avoir trouvé un compromis en commission mixte paritaire, députés et sénateurs ont mis un terme aux débats en adoptant le projet de loi portant « nouvelle organisation territoriale de la République » (dit loi NOTRe).
Avec ce texte, toute commune disposant d’un site Internet sera tenue d’y diffuser les comptes rendus du conseil municipal « dans un délai d’une semaine ».
Actuellement, les mairies doivent simplement afficher ces documents retraçant les débats et décisions de la collectivité en version papier sous huit jours – même si beaucoup procèdent d’ores et déjà à leur mise en ligne, sur la base du volontariat.
A Vaugneray, un compte-rendu très succinct qui ne rend absolument pas compte des débats, figure sur le site internet. UPA a demandé la publication du compte-rendu intégral et le maire a accepté. Attendons de voir si cette promesse sera suivie d'effet...
Dans le même ordre d’idée, il est prévu que la publication de certains textes au recueil des actes administratifs se fasse au format électronique – en plus de la version papier obligatoire jusqu’ici pour que ces décisions entrent en vigueur.
Ce sera notamment le cas pour :
- les délibérations du conseil municipal,
- les arrêtés municipaux à caractère réglementaire des communes de 3 500 habitants et plus,
- les actes réglementaires pris soit par les autorités départementales, soit par les autorités régionales.
Dans de tels cas de figure, ces informations devront être mises à la disposition du public « de manière permanente et gratuite ».
La véritable mesure forte de ce projet de loi concerne l’ensemble des villes, départements et régions, ainsi que ce qu’on appelle dans le jargon les « EPCI » (communautés de communes, métropoles...) de plus de 3 500 habitants. Toutes ces institutions devront avec cette nouvelle loi rendre accessibles sur Internet l’intégralité des « informations publiques » en leur possession, dès lors que celles-ci :
- se rapportent à leur territoire,
- sont disponibles au format électronique. Aujourd’hui, la diffusion des données publiques au sens de l’article 10 de la loi CADA se fait selon un principe d’exception, en vertu duquel chaque rapport, circulaire, compte rendu, série de statistiques... est communiqué au citoyen sur demande.
- les délibérations du conseil municipal,
- les arrêtés municipaux à caractère réglementaire des communes de 3 500 habitants et plus,
- les actes réglementaires pris soit par les autorités départementales, soit par les autorités régionales.
Dans de tels cas de figure, ces informations devront être mises à la disposition du public « de manière permanente et gratuite ».
La véritable mesure forte de ce projet de loi concerne l’ensemble des villes, départements et régions, ainsi que ce qu’on appelle dans le jargon les « EPCI » (communautés de communes, métropoles...) de plus de 3 500 habitants. Toutes ces institutions devront avec cette nouvelle loi rendre accessibles sur Internet l’intégralité des « informations publiques » en leur possession, dès lors que celles-ci :
- se rapportent à leur territoire,
- sont disponibles au format électronique. Aujourd’hui, la diffusion des données publiques au sens de l’article 10 de la loi CADA se fait selon un principe d’exception, en vertu duquel chaque rapport, circulaire, compte rendu, série de statistiques... est communiqué au citoyen sur demande.
Dorénavant la mise en ligne devra donc être systématique – à condition bien entendu que l’information publique existe dans un format informatique.
On ne peut toutefois pas encore parler d’Open Data, dans la mesure où le format de diffusion de ces données sera laissé à la discrétion des collectivités... Rien ne garantit en ce sens qu’il s’agira de formats ouverts. En revanche, il est bien prévu que ces informations publiques soient "offertes à la réutilisation" par l'internaute dans les conditions prévues au chapitre II [de la loi CADA] ».
Les régions se sont enfin vues reconnaître un rôle de chef de file en matière d’informations géographiques relatives à leurs territoires respectifs. Celles-ci auront effectivement pour mission d’animer une « plateforme de services numériques », en vue de « l'acquisition et de la mise à jour des données géographiques de référence nécessaires à la description détaillée de [leurs] territoire[s] ainsi qu'à l'observation et à l'évaluation de [leurs] politiques territoriales ». Si rien n’obligera les régions à diffuser de telles données en Open Data, elles devront toutefois en favoriser « l'accès et la réutilisation ».
D'après http://www.nextinpact.com/news/95861 du 20 juillet 2015
On ne peut toutefois pas encore parler d’Open Data, dans la mesure où le format de diffusion de ces données sera laissé à la discrétion des collectivités... Rien ne garantit en ce sens qu’il s’agira de formats ouverts. En revanche, il est bien prévu que ces informations publiques soient "offertes à la réutilisation" par l'internaute dans les conditions prévues au chapitre II [de la loi CADA] ».
Les régions se sont enfin vues reconnaître un rôle de chef de file en matière d’informations géographiques relatives à leurs territoires respectifs. Celles-ci auront effectivement pour mission d’animer une « plateforme de services numériques », en vue de « l'acquisition et de la mise à jour des données géographiques de référence nécessaires à la description détaillée de [leurs] territoire[s] ainsi qu'à l'observation et à l'évaluation de [leurs] politiques territoriales ». Si rien n’obligera les régions à diffuser de telles données en Open Data, elles devront toutefois en favoriser « l'accès et la réutilisation ».
D'après http://www.nextinpact.com/news/95861 du 20 juillet 2015
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RépondreSupprimerLe 28 septembre 2015 nous avons constaté que le compte-rendu intégral de tous les conseils municipaux depuis septembre 2014 est enfin en ligne sur le site internet de la mairie (vaugneray.com)!
RépondreSupprimerNotre requête et son bien fondé ont été entendus...