UNION POUR L'AVENIR DE VAUGNERAY

Le blog de l'opposition municipale

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mercredi 28 septembre 2016

Remblai sauvage à la Girardière: les dessous de l'affaire!

Encore une fois de la terre de remblai a été déposée sur un terrain sans autorisation.
La mairie "attend" que le propriétaire régularise la situation... Explications. (
Photo Thomas Brugnot, Le Progrès)











Souvenez-vous, il y a quelques mois, les habitants de Pollionnay se dressaient contre un projet de remblais monstrueux qui allait détruire l'un de leurs plus beaux paysages. Le maire de Pollionnay leur a donné raison et fait ce qu'il fallait pour interdire cette décharge.
Les entrepreneurs ne se sont pas découragés, ils ont trouvé un autre terrain... à Vaugneray, en limite de Pollionnay! Pour y accéder et faire passer leurs engins, ils devaient élargir un chemin se situant sur Pollionnay. Le maire de Pollionnay a refusé l'autorisation de transformation du chemin, l'élargissement s'est alors fait de manière illégale dans une zone boisée, et les dépôts de terre ont commencé à Vaugneray... sans autorisation non plus de la mairie de Vaugneray!
Ci-dessous l'article du Progrès de ce jour, 28 septembre 2016, qui fait référence au Conseil municipal du 19 septembre à Vaugneray:
 
"Les randonneurs qui empruntent le chemin reliant Saint-Bonnet-le-Froid au hameau de Montferrat tombent sur un imposant remblai de terre. Le sujet a été évoqué par deux élus, Paul Andreys (liste de Saint-Laurent-de-Vaux) et Olivier Beau (liste Union pour l’Avenir), lors du dernier conseil municipal.

La colère du maire de Pollionnay

Le dépôt du remblai, qui proviendrait d’un chantier de Sainte-Foy-lès-Lyon, a été effectué par un entrepreneur sur le terrain d’un propriétaire privé. « Ce n’est pas la première fois que cela se produit avec cette personne, il a un autre chantier de remblai sur la commune », déplore Olivier Beau au sujet de l’entrepreneur. « Je ne comprends pas pourquoi la municipalité n’arrête pas un chantier comme ça car le terrain est situé en secteur ZNIEFF (Zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique) », ajoute-t-il.

Interrogé le maire de Vaugneray, Daniel Jullien, indique que le propriétaire s’est engagé à étaler la terre et à enlever les cailloux. Il précise que ses services se sont assurés du contenu du remblai auprès de l’entreprise de transport. « Ce genre de cas revient périodiquement, commente-t-il. Une fois que le terrain est revenu en prairie, cela ne pose plus de problème mais il est vrai que c’est choquant ».

Le maire indique aussi qu’il a sommé le propriétaire de régulariser la situation. 

Le terrain est situé en limite communale. L’acheminement de la terre de remblai a été effectué par le chemin de la Pépinière, situé sur la commune de Pollionnay, qui a été élargi pour permettre le passage de camions. Jean-Pierre Marquier, maire de Pollionnay, est très remonté: «Le propriétaire et l’entrepreneur ont déposé une demande que j’ai refusée en avril dernier. Ils ont fait des travaux sur le domaine public sans autorisation, dans une zone boisée, pendant l’été. La gendarmerie est venue constater les dégâts et j’ai intenté une action contre le propriétaire en saisissant les services juridiques de la Direction départementale des territoires. »

De notre correspondant local Thomas Brugnot"

Le journaliste souligne avec raison "la colère du maire de Pollionnay" qui a fait appel à la gendarmerie pour constater le délit, mais on ne peut malheureusement pas en dire autant du maire de Vaugneray. 

En effet, le maire de Vaugneray indique que le propriétaire s'est "engagé à étaler la terre et enlever les cailloux". Même si c'est vrai, on ne voit pas pratiquement comment une telle opération est possible avec des dépôts de 10 m de haut sur une telle surface! Plusieurs conseillers municipaux ont confirmé cette impossibilité et donné raison à Olivier Beau, à UPA, et à Paul Andreys. Pourtant le maire est convaincu que ce dépotoir deviendra une belle prairie, et l'a affirmé haut et fort dans ce Conseil municipal de septembre. Pas d'interdiction de dépôt, pas d'arrêt du chantier, mais une simple proposition à l'entrepreneur de régulariser sa situation en déposant une demande d'urbanisme... 
Cela signifie-t-il que le maire connait par avance la position de la commission d'urbanisme? Celle-ci ne s'est pas encore penchée sur la demande de régularisation. Pourrait-elle la refuser? Oui en théorie, mais c'est sans compter sur l'influence du maire.

Plusieurs conclusions: 

  • Ce remblai sauvage n'est pas une simple incivilité, c'est un délit. Il relève du Code de l'urbanisme, du Code de l'environnement et du Code pénal!
  • Ce qui a été déclaré inadmissible à Pollionnay au nom de la loi, est admis, régularisable, et bien accueilli à Vaugneray! Faites-le savoir...
  • Selon la tête du client, et à fortiori si le client est une "forte tête", toute demande illégale auprès du maire a ses chances d'être entendue, admise, et régularisée à Vaugneray!

Notre maire pouvait déjà s'attribuer le titre de Monsieur Transports en Commun, on pourra désormais l'appeler aussi Monsieur Remblais!

Pour plus de renseignements, ou pour envisager des actions possibles, contactez-nous! 


2 commentaires:
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Libellés : Environnement, Remblais, Urbanisme

dimanche 25 septembre 2016

Succès des mobilisations contre l'A45

"Tant que des recours ou des actions seront possibles, nous n'abandonnerons pas." 

Compte-rendu de la mobilisation du 18 septembre, établi par la Sauvegarde des Coteaux du Lyonnais:

Près de 2000 personnes, au total, ont pris part aux mobilisations contre l'A45 ce dimanche 18 septembre : depuis Brignais et la Talaudière, 34 tracteurs et près de 200 vélos ont conduit les deux déambulations manifestives jusqu'à la ferme de Jérôme et Cédric Guinand à Mornant (Rhône), une ferme qui serait défigurée par la nouvelle autoroute. « Malgré la pluie, notre mobilisation collective et citoyenne contre l’A45 ne faiblit pas » ont affirmé les organisateurs en ouverture au rassemblement, rythmé d'animations musicales et théâtrales.

"Le 18 juin dernier à Saint-Etienne, nous avons délivré un carton rouge aux élus favorables à l’A45. Aujourd’hui, nous leur disons : Vous ne passerez pas. No Pasaran. No PasarA45. Votre autoroute ne se fera pas. La bataille ne fait que commencer », ont-ils poursuivi, soulignant leur détermination à s'opposer à « une autoroute inutile et insensée ». 

« Au lendemain de la COP21 et des engagements pris pour le climat, nous ne voulons pas d'une autoroute qui détruit les terres agricoles, aggrave le réchauffement climatique et ne règle en rien les problématiques de transport sur le territoire », a-t-il été rappelé au cours des interventions.


La présence de représentants des mobilisations contre le barrage de Sivens et contre l’aéroport de Notre-Dame des Landes, qui ont fait part de leur expérience, ont permis de discuter des suites à donner à la mobilisation contre l'A45 : « Nous ne manquons pas d'idées pour la suite, et tant qu’il restera un recours possible ou une action pour empêcher les expropriations et bloquer les (éventuels) futurs travaux, nous n’abandonnerons pas ! » a-t-il été dit en clôture du rassemblement.

Non à l’A45 - No pasarA45 ! Nous ne lâcherons rien ! 

Mornant, le 18 septembre 2016 

Vous pouvez visionner  le reportage de France 3  

Vous pouvez voir les premières photos 


Vous pouvez voir  ici l'album complet à partager pour celles et ceux qui ne l'ont pas vu passer sur les réseaux sociaux. 

Vous pouvez signer la pétition contre la relance autoroutière programmée par le gouvernement en copiant/collant sur votre ordinateur :
http://stop-autoroute.agirpourlenvironnement.org/
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Libellés : A45, Environnement

mercredi 21 septembre 2016

Conseil municipal du 19 septembre: "Si tu mettais tes lunettes, tu entendrais mieux!"

Réunion de rentrée avec un ordre du jour chargé... et de l'humour dans l'air, par exemple lorsque le premier adjoint a lancé à un conseiller distrait : "Si tu mettais tes lunettes, tu entendrais mieux!"
Notons que si la salle du Conseil était dotée de micros pour les conseillers, chacun s'entendrait mieux et le public y trouverait son compte, mais ce n'est pas le cas...

Démarrage avec le rapport d'activité annuelle du SIPAG, le Syndicat Intercommunal pour les Personnes Âgées regroupant 13 communes et concernant près de 12 000 personnes. Accueil, orientation, prévention, ateliers, conférences: les activités du SIPAG sont chaque année plus riches et s'étendent aussi à l'alerte sociale, l'adaptation du logement, l'aide aux aidants. Un grand bravo au SIPAG pour son rôle de plus en plus actif dans le lien social! http://lesipag.org/ 

Le vote de diverses subventions s'est fait sans grandes discussions: 
- unanimité pour la subvention au restaurant scolaire de l'école privée (bouclage de l'année scolaire écoulée pour 18 694€), 
- seulement deux abstentions pour la subvention au Griffon (démarrage de la saison 2016-2017 pour 13 957€) alors qu'il y avait traditionnellement des votes contre: la reconnaissance du rôle culturel et social du théâtre fait son chemin dans les esprits.
- renouvellement de la convention avec l'USOL pour la rémunération des encadrants fournis par l'USOL à la commune pour les activités périscolaires, pour l'année scolaire 2016-2017.

Logements sociaux: le quartier de la Baviodière est en pleine transformation. Conformément aux règlements adoptés à la CCVL, le Conseil municipal a donné son accord pour subventionner 11 logements locatifs créés par la SEMCODA dans l'opération "Les Terrasses de Vaugneray", à raison de 2 000€ par logement, ainsi qu'une garantie d'emprunt à cette même SEMCODA pour un montant de 758 150€.

Chemin du Facteur : c'en sera fini des bacs poubelles baladeurs et dangereux sur la route de Bordeaux. Avec l'acquisition de plusieurs parcelles chemin du Facteur (cessions gratuites), le camion de ramassage des ordures pourra bénéficier d'une plate-forme de retournement. Le service postal y trouvera aussi son compte, et à plus long terme l'assainissement collectif.

Personnel municipal: 
- Les besoins de l'organisation des activités scolaires et périscolaires, de l'entretien des bâtiments, de la conduite de la navette Vaugneray-Craponne... nécessitent une mise à jour du tableau des emplois non permanents et saisonniers, la plupart à temps incomplet, ce qui a été fait à l'unanimité. 
- Par ailleurs, le Conseil municipal a voté une vacation brute de 12€ de l'heure pour le chauffeur de la navette communale de 8 places. Les cinq élus Union Pour l'Avenir se sont abstenus pour ce vote, persistant à s'opposer à l'usine à gaz bâtie par le maire.

Restauration scolaire: devant les interrogations existentielles soulevées par l'article 8 du règlement intérieur du restaurant scolaire (conditions du remboursement des repas non pris), le Conseil a décidé à l'unanimité de ne rien décider... et de reporter toute décision à une date ultérieure (après les vacances de Toussaint?). Informations en temps réel sur le blog du restaurant scolaire

Impôts, décisions à l'unanimité: 
- Jeunes agriculteurs (jusqu'à 35 ans): dégrèvemet de la taxe foncière sur le non bâti sur les parcelles qu'ils exploitent (renouvellement de la mesure)
- Personnes handicapées: abattement spécial à la base pour la taxe d'habitation (renouvellement de la mesure)

Bibliothèque municipale: Vous pourrez y a acheter des sacs très chics pour transporter vos livres, au prix de 3€ (gratuits pour les nouveaux adhérents). 


Navette communale de 16 places: nous avons appris sans surprise que le prestataire à nouveau retenu est l'entreprise Venet, au prix de 195.30€ HT la journée, soit 45 114.00€ HT d'octobre 2016 à août 2017. Là aussi, les cinq élus d'Union Pour l'Avenir se sont abstenus de voter.

Baptême de rue: la voirie intérieure du lotissement "le Clos de Bellevue" rue de la Déserte, portera le nom de rue du Docteur Aude (après accord des héritiers). Cette décision a été votée à l'unanimité, en hommage au Docteur Aude, médecin généraliste à Vaugneray de 1928 à 1964.

Techniques comptables: des décisions budgétaires modificatives ont été votées pour constater le passage en régie municipale du restaurant scolaire, l'achat de la navette communale de 8 places et la variation des taux du livret A impactant certains emprunts. 

Questions diverses:
- Ruchers du Cumet: on a constaté que la moitié des essaims ont péri après un épandage! Il est de plus en plus difficile de trouver des emplacements sécurisés pour les abeilles...Comment sensibiliser à ce problème?
- Dépôt de remblai à la Girardière: plusieurs conseillers municipaux (dont ceux d'Union Pour l'Avenir) ont insisté auprès du maire sur le fait qu'il est impossible maintenant d'étendre ce remblai (10m de haut?), qu'il faut faire arrêter le chantier et refuser la régularisation, d'autant plus que le secteur concerné est en zone protégée (Znieff type 1). Réponse évasive de la part du maire. Affaire à suivre.


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dimanche 18 septembre 2016

"Des livres et nous" au rendez-vous de la rentrée!

« Des livres et nous » prochain rendez-vous : 
Mercredi 5 octobre, à 20h00 à la bibliothèque
Ouvert à tous ! Sans inscription !


Propositions de lectures pour le prochain ‘‘Des livres et nous’’ :
·         « Deux idées de bonheur » de Luis Sepulveda et Carlo Petrini, documentaire : L'écrivain et le gastronome défenseur du Slow Food et du "manger local" se sont retrouvés pour un échange autour de l'idée de bonheur. Les deux auteurs proposent des idées de futur organisées autour des thèmes du bonheur, de la littérature, du développement, du partage, de la nourriture et de la politique.

·         « La supplication : Tchernobyl, chroniques du monde après l’Apocalypse » de Svetlana Alexievitch, essai: Journaliste biélorusse, l'auteur a enquêté durant trois ans. Elle a interrogé les hommes et les femmes de Tchernobyl et retranscrit leurs témoignages sur leurs sentiments, leur souffrance, et leur vision de la vie après l'accident nucléaire

·         « Wild girl » de Audren, roman ado : Etats-Unis, printemps 1867. Milly Burnett, 19 ans, décide de fuir la vie bourgeoise et étriquée qui l'attend dans son Massachusetts natal pour devenir institutrice dans le Montana. Elle entreprend alors un périlleux voyage de trois mois vers le Far West et rêve de liberté et de bonheur. Le quotidien est âpre mais les liens se tissent vite dans cette contrée encore sauvage.

·         « Je te vois reine des quatre parties du monde » d’Alexandra Lapierre, roman : Comme Christophe Colomb, Dona Isabel Barreto rêva de repousser les limites des mondes connus. Elle devint, au temps des conquistadors, la première et la seule femme amirale de la flotte espagnole. En 1595, elle part de Lima avec quatre galions en quête du cinquième continent : l'Australie.

·         « Condor » de Caryl Ferey, roman policier : Condor, c’est une investigation qui commence dans les bas-fonds de Santiago submergés par la pauvreté et la drogue pour s'achever dans le désert minéral de Atacama, avec comme arrière-plan l'exploitation illégale de sites protégés... Condor, c'est surtout une histoire d'amour entre Gabriela, jeune vidéaste mapuche habitée par la mystique de son peuple, et Esteban, avocat spécialisé dans les causes perdues, qui porte comme une croix d'être le fils d'une grande famille à la fortune controversée...

·         « L’adoption tome 1 : Qinaya» de Zidrou et Arno Monin, bande dessinée adulte : Lorsqu’Qinaya, une orpheline péruvienne de 4 ans, est adoptée par une famille française, c'est la vie de tous qui est chamboulée. 

Mais pour Gabriel, ce sera encore plus compliqué : il lui faudra apprendre à devenir grand-père, lui qui n'a jamais pris le temps d'être père. Des premiers contacts un rien distants aux moments partagés, Gabriel et Qinaya vont peu à peu nouer des liens que même le vieux bourru était loin d'imaginer.

·         « Pierrot-la-gravité » de Kotaro Isaka, roman : Izumi travaille pour une société de tests génétiques tandis que son frère Haru nettoie les graffitis de la ville. Ce dernier est issu d'un viol subi par sa mère et il s'est construit autour de ce drame. Lorsque des événements étranges viennent troubler leur quotidien, les deux frères décident de mener l'enquête.

·         « Les petits mythos » de Christophe Cazenove, bande dessinée Jeunesse : La mythologie grecque revisitée par un humour légendaire !
  

Echos du "Des livres et nous" du mercredi 8 juin :

  • « Miniaturiste » de Jessie Burton, roman anglais : Amsterdam, 1686. L’ambiance de ce livre est proche du roman « La jeune fille à la perle » de Tracy Chevalier. Le récit est haletant et puissant, et porte sur la force du destin et la capacité de chacun à déterminer sa propre existence. A lire absolument !
·         « Soudain, seuls » d’Isabelle Autissier, roman français : Un couple de trentenaires partis faire le tour du monde. Une île déserte, entre la Patagonie et le cap Horn. Une nature rêvée, sauvage, qui vire au cauchemar. L’histoire n’est pas idéalisée et la différence de tempérament entre le mari et la femme est intéressante, bouleversé par cet isolement. Un livre très intéressant.
 ·         « Incroyables comestibles : Plantez des légumes, faites éclore une révolution  » de Pam Warhurst et Joanna Dobson, documentaire adulte  Le mouvement des incroyables comestibles né à Todmorden en Angleterre est un concept citoyen et solidaire qui se propage actuellement partout dans le monde. L’idée est simple : faire de la ville un immense jardin partagé, auquel tout le monde peut contribuer. Un livre optimiste qui propose des solutions écobiologiques. Chacun est ainsi appelé à devenir un apprenti jardinier-citoyen en plantant, cultivant et récoltant des légumes à sa guise ! Un potager en libre-service !


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Libellés : Culture, médiathèque

mardi 13 septembre 2016

Le 2 octobre, on fait la fête!

A 12 petits kilomètres de la place Bellecour, la ferme du Bas Freyssonnet à Chaponost nous accueille au milieu des vergers (cerises, pommes, pêches, poires...) pour une édition haute en couleur de la fête annuelle de la Confédération Paysanne. Entrée libre !

Venez retrouver la Conf, la Sauvegarde des Coteaux du Lyonnais, SECOL, et de nombreuses associations locales, pour une journée familiale inoubliable 


Visite de la ferme à partir de  11h

Les trois associés de cette ferme arboricole, Hélène et Jean-Paul DANDEL, et Romain CONSIGNY, cultivent 8 hectares de vergers diversifiés (pommes, cerises, pêches, poires), ainsi que 14 hectares en rotation (pommes de terre, ail, oignons, échalotes, prairies, céréales...). 
Leur production est entièrement vendue à Uniferme, tout premier point de vente collectif de France, créé en 1978.

Repas paysan Sur réservation ! à 13h


Menu élaboré à partir des produits de nos fermes : Farandole de crudités - Saucisson beaujolais - patates "à la chaudière" - assortiment de fromages - fruits de saison
Tarif : 13 euros adultes - 7 euros enfants (-12 ans).
Télécharger le bulletin de réservation du repas (au bas du flyer)
 
Concert La Salmonelle à 14h30

Protégez vous, les Salmonelles débarquent d'Ardèche avec leur rock-acoustico-bactérien-engagé ! Du rock rural revendiqué, qui cause tracteurs, moutons, et tremblante avec un parti-pris assumé. Et pour cause ! Deux des musiciens sont paysans et membres de la Conf... Même contaminés, on en redemande !
Un petit aperçu en attendant: Fils de soja, par La Salmonelle
Ciné-débat L'intérêt général et moi à 16h

Une autoroute construite mais vide (l'A65 Langon-Pau), un projet ferroviaire pharaonique (la Ligne à grande vitesse GPSO), un projet d'aéroport vieux de plus de 40 ans (Notre Dame des Landes). Sous ces infrastructures, des vies, des territoires, des espaces naturels sacrifiés ou devant l'être, au nom de l'intérêt général. Mais qui détermine l'intérêt général ? Comment ? Un film sur la démocratie des grands projets, sur la façon dont on prend et ressent ce type de décisions, aujourd'hui,  en France. Film réalisé par Sophie Metrich et Julien Milanesi.
Le débat qui suivra la projection nous permettra de faire le lien avec  la lutte, plus locale, contre l'autoute A45 (Brignais - La Fouillouse).
Le site du film

Et aussi buvette, marché paysan, animations, village associatif...
 
Plan d'accès à la ferme du Bas Freyssonnet: 
https://goo.gl/maps/DMWvZmrSfVk

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Libellés : Agriculture, Environnement, fêtes

jeudi 8 septembre 2016

Comment la Banque Postale pousse, par tous les moyens, ses clients vers le crédit à la consommation

D'après un article publié dans le numéro de Février / Mars 2016 du Postillon, Journal de Grenoble et sa cuvette.
La Banque postale se proclame « banque citoyenne » et assure des missions de service public. En théorie. Un journaliste du journal grenoblois Le Postillon a assisté à un séminaire interne, destiné aux salariés de La Poste en Isère. Gageons que le fonctionnement est le même dans tous les départements français...
Entre slogans managériaux absurdes et remises de prix aux commerciaux « 100% performants », les directeurs locaux expliquent aux « chargés de clientèle » comment « se gaver » en aiguillant leurs clients vers des systèmes d’endettement continu. Ce n’est pas l’intérêt du client, ou de l’usager, qui compte, mais les taux que pourra engranger la banque. Récit.
(...) Au programme, un bilan financier de l’année écoulée, les objectifs pour l’année suivante et la remise des prix pour les vendeurs les plus méritants. 

L’art et la manière de pomper du fric
Au niveau ambiance, on assiste à un subtil mélange entre le Club Med et une conférence de presse du ministère du Travail sur les chiffres de chômage. C’est-à-dire qu’on a à la fois une musique entraînante boostée à plein volume et des vidéos déplorant que les objectifs fixés par la direction n’ont pas été atteints. Le résultat est assez pénible pour les oreilles comme pour les yeux. D’autant que la Banque Postale a visiblement décidé de faire des économies en experts en communication pour se contenter de rajouter 100 % devant tous les mots qui passent. Tout au long de l’après-midi on apprendra qu’à La Poste, ils sont « 100 % innovants »,« 100 % multicanal », « 100 % réussite », « 100 % résultats », « 100 % courrier-colis », etc. Et avant tout, « 100 % clients », la formule qui apparaît sur presque tous les documents projetés et qui sera maintes fois répétée par les intervenants : « Pour relever les défis qui nous attendent, il faut qu’on soit orienté dans une stratégie 100 % clients ».
Qu’est-ce que ça veut dire ? Pas grand chose, comme toujours avec la novlangue. J’ai quand même pu noter que leur obsession pour les « clients » ne s’attardait pas sur leur bonheur, ni sur leur intérêt. L’objectif est évidemment plus prosaïque : comment leur pomper le plus de fric. La Banque Postale a beau se targuer de« créer de la valeur en conservant des valeurs », elle a beau avoir à son crédit« d’accueillir tout le monde, même les plus fragiles » — ce qui est une de ses missions de service public — elle n’en reste pas moins une banque, c’est-à-dire une institution qui cherche avant tout à faire de l’argent par tous les moyens. Épargne, assurances, prévoyance, crédit à la consommation : tous les coups sont permis afin de « transformer un pépin en pépite », comme le dit Patrice Bouchard, le directeur du centre financier de Grenoble. Même les « jeunes » font partie des « cibles prioritaires » : « Quand on rencontre un client qui a des enfants de plus de 12 ans, il faut demander le numéro de téléphone et l’adresse mail de leurs enfants », assène le directeur commercial Hugo Bajic. Il n’y a pas d’âge pour se faire entuber.

Crédit à la consommation : « Vous allez vous gaver »
Je connais mal le milieu de la banque et peut-être sont-ils tous comme ça. En tous cas, Julien Tétû est une de ces personnalités dont l’écoute suscite immédiatement la répulsion. (...) Son truc, c’est le crédit à la consommation, et s’il est là aujourd’hui c’est pour que les salariés isérois de la Banque Postale convainquent un maximum de clients de tomber dans cet attrape-nigaud. Alors il s’agite devant des graphiques, en déplorant qu’il y ait seulement 10 000 clients aujourd’hui, et en fixant l’objectif pour 2020 : « 17 000 clients. Il nous en reste 7 000 à aller chercher. Ça va être du bonheur », assure-t-il sans rire. Et enchaîne : « En Isère il y a 60 000 clients éligibles sur le crédit renouvelable : vous allez vous gaver ».
Le crédit renouvelable, avec sa carte de crédit associée, est la nouvelle obsession de La Banque Postale. Ce crédit permanent permet aux clients qui ont souscrit à l’offre de faire leurs dépenses à crédit sans devoir revoir un conseiller, ce qui entraîne généralement dans un cercle vicieux d’endettement continu. Autrement dit, c’est très juteux, d’autant que les taux d’intérêts sont à deux chiffres. En 2009, le PDG de la Poste s’était engagé devant la commission des affaires économiques à « ne pas proposer de crédit renouvelable afin de ne pas pousser à l’endettement ».

« Emprunter, emprunter le plus possible »
Depuis 2012, la supposée « banque citoyenne », comme le disent les plaquettes de communication, a pourtant mis en place ce système et presse ses salariés de« s’assurer du succès de sa commercialisation ». « Il y a 21 milliards d’euros chez les clients à aller chercher. (…) Voila la troisième raison pour laquelle on va s’éclater en 2016. Le meilleur conseil que vous pouvez donner à vos clients c’est d’emprunter, et d’emprunter le plus possible ». Emprunter pour quoi ? Pour faire grossir le chiffre d’affaires de la Banque Postale, enfin.
L’entubage des gens est un sport à part entière, qui requiert donc un minimum de technique. Julien Tétû explique : « Il faut toujours aller chercher plus haut que ce que son client demande. S’il demande 8 000 euros pour une voiture, elle coûte sûrement 10 000 alors faites lui emprunter 10 000... et puis faites rajouter un toit ouvrant, et puis la peinture métallisée, et puis l’accroche caravane, et puis la caravane. (...) ». Et ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que « la clef d’un crédit à la consommation, c’est qu’un client qui y a goûté, il y retourne toujours (…). Vous l’aurez compris, au moment où notre groupe vit un moment majeur, il faut faire en sorte que l’Isère fasse un carton sur les crédits à la consommation. Je compte sur vous et toute La Poste compte sur vous. ». 

Mise en compétition maximum
(...) Au niveau du « pilier 4 », c’est-à-dire les ventes bancaires réalisées directement au guichet, ce sont les bureaux de Morestel et de la Mure « qui ont réellement surperformé », ce qui permet à l’Isère d’avoir la « troisième meilleure performance au national ». Les deux directeurs d’agence repartent eux de la tribune avec un« bon de deux cents euros pour fêter ça avec leurs équipes ». Joie.
En ce qui concerne le « Challenge La Poste Mobile », consistant à vendre le plus d’abonnements à la marque de téléphonie de La Poste, c’est le bureau du Dauphiné qui a « réellement surperformé ». Youpi ! Je vous passerai le nom des gagnants des« challenge défi conseillers », « challenge défi managers », « challenge défi mandats de gestion », celui qui a vendu le plus d’assurances-vie, celui qui a fait le plus de crédits-conso, etc. À la Poste, comme dans toutes les grandes boîtes aujourd’hui, le néo-management impose de mettre tout le monde en concurrence : les bureaux entre eux, les salariés aussi. Des indicateurs sont mis en place avec un système de points : un conseiller bancaire qui aide un client à résoudre un problème n’a aucun point, alors que celui qui lui a fait prendre une assurance en a quatre. Seule la rapacité est bénéfique !

Adieu service public
L’esprit sportif gangrène aussi le monde de l’entreprise. Des salariés de la Banque Postale peuvent ainsi recevoir des mails comme ça : « Saint-Egrève réalise la meilleure performance en déposés arrêtés à ce mercredi soir mais la course n’est pas finie et Pontcharra a le potentiel pour reprendre la tête » ou « C’est Karine XXXX (de Pont-de-Chéruy) qui mène le bal avec 120 points au compteur (bravo !!!) suivie par Jérémy XXX et ses 90 points. Il vous reste encore la fin d’après-midi pour atteindre le Graal minimum des 80 points (ou plus) pour être gagnant !!! ». 
Vous vous en doutez certainement : si je me suis incrusté dans cette sauterie, c’est parce que j’avais été rencardé par quelques salariés. Car il en reste quelques-uns qui ont en horreur de tels événements supposément « fédérateurs » et la fuite en avant libérale de ce qui était jusqu’à peu une banque publique. Ils aimeraient faire leur boulot simplement, trouver pour les « clients » les solutions adéquates, ne jamais essayer de les arnaquer. 
Inutile de dire qu’ils n’ont eu aucun prix.

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Libellés : argent, banque, Consommation, Société

samedi 3 septembre 2016

Faut pas rêver... mais faut quand même essayer!

(d'après Le Réveil Paysan, n°103, juillet 2016)

Extrait d'une conversation lors du déjeuner chez un maraîcher bio.

Un jeune paysan en cours d'installation raconte :
- « La semaine dernière, au cours d'une formation, je discutais avec des collègues sur le bio. Mais c'était compliqué d'échanger.
- Ah... mais pourquoi?
- Quand je leur ai demandé ce qu'il pensaient de l'agriculture biologique, ils m'ont répondu que « de toute façon, eux, le bio, ils n'y croient pas. »

La conversation se poursuit, un peu désabusée, quand la petite fille du maraîcher, 7 ans, intervient :
- Chépacheqeyonpaechéyé
- S'il te plaît, ne parle pas la bouche pleine.
- Pardon. C'est parce qu'ils n'ont pas essayé.
- Qui n'a pas essayé quoi ?
- Les gens de la formation. Ils disent qu'ils croient pas au bio. C'est parce qu'ils n'ont pas essayé. »


CQFD ? Pas si simple, bien sûr... il est plus facile de rester sur les positions les plus « conformes ».

Essayer de retenir la grêle, ça on est tous d'accord, c'est compliqué. A moins d'investir dans de coûteux filets... Pourtant, elle s'est abattue avec fracas sur ma commune, comme sur de nombreux secteurs des Coteaux du Lyonnais, ce vendredi noir du 24 juin. Les dégâts sont considérables. Comment aider les paysans qui sont mis en graves difficultés en raison d'un phénomène météo ?

Un autre projet va faire des dégâts et de long terme dans les Coteaux, mais celui-ci on peut essayer de l'éviter : l'A45. Un projet aussi inutile, qui double une autoroute existante, détruisant au passage 500 hectares de terres agricoles... Est-ce difficile d'essayer de penser le développement autrement ? Le changement climatique et la fin de l'énergie bon marché nous obligeront à un changement de mode de vie : consommer localement, donc rapatrier nos emplois. Et l'agriculture locale aura un rôle majeur à jouer. Arrêtons donc de la massacrer aujourd'hui sur l'autel d'un modèle fini. Le progrès, c'est aussi d'accepter de regarder en arrière et d'apprendre
de nos erreurs.


Au sujet des pesticides, il est vrai que selon les productions, il est plus ou moins compliqué d'essayer. Mais ce qui existe est possible ! Les alertes, tant pour la santé des agriculteurs qui les utilisent que pour celle des consommateurs, sans parler du désastre sur les abeilles... sont nombreuses. Alors allons voir ceux qui ont défriché les difficultés, développé des savoir-faire et accumulé de l'expérience ! Les gouvernements successifs et les élus (députés et sénateurs), quant à eux, avancent à tout petits pas, voire plus lentement encore si c'est possible, sur le chemin de la réduction de ces pesticides. Les interdictions vont finir par tomber.


Au sujet de la crise du lait... et si on essayait des quotas de production ? Ah, cela a déjà été essayé ! Cela a relativement bien fonctionné d'ailleurs, mais sans doute pas assez pour les profits des multinationales laitières. Bon, alors si on essayait de limiter les volumes produits... de façon obligatoire. Car sur la base du volontariat, nous savons d'avance ce que ça donnera... Rien.

Bref, et si on essayait ! C'est chouette d'essayer. Ce n'est pas seulement de l'audace, c'est la découverte, l'expérimentation, l'appropriation de nouvelles idées, méthodes, techniques, de nouveaux modèles, outils, etc. Et cela change de la résignation et du fatalisme ambiants.


Ah ce que j'aimerais que les hommes et femmes, politiques ou pas, en charge de responsabilités et qui tentent de régir nos vies aient plus de courage... 
Qu'ils retrouvent parfois leur sincérité d'enfant, cessent de céder aux lobbies industriels et osent soutenir un développement différent.


Nicolas AYMARD, maraîcher à Chaussan
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