La séance promettait d'être tranquille! Pas tant que ça...
Quatre délibérations vite expédiées, concernant
- le renouvellement d'une convention triennale avec la CAF relative à la médiation familiale
- une subvention à l'OPAC pour l'acquisition de 14 logements locatifs sociaux 10 rue du Dronaud (2000 euros par logement)
- un effacement de loyers impayés
- une décision modificative au budget pour terminer le chantier Babillon/Maletière, qui a permis de réaliser l'accessibilité de 4 commerces.
Et deux communications du maire concernant,
- l'aménagement du cours du Dronaud (travaux à la charge du SAGYRC et de la Lyonnaise des Eaux)
- et la réponse "langue de bois" du président de la Région Auvergne Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, à la lettre du maire lui demandant de se positionner sur l'A45.
C'est là que l'atmosphère a changé!
Saisissant l'occasion, Union Pour l'Avenir (Jean-Jacques Moreau) a demandé s'il ne serait pas opportun d'interroger également M.Wauquiez sur sa position concernant l'accueil des migrants, M. Wauquiez s'étant récemment fait remarquer dans ce domaine par des paroles d'exclusion sans équivoque... et une démarche d'accueil étant initiée à Vaugneray. Divers frémissements ont parcouru les conseillers municipaux, qui semblaient nombreux à approuver ces paroles. Mais, après un bref moment de surprise et surtout de silence ... le maire est passé à autre chose, le maire a changé de sujet...
Sans transition... pour nous apprendre que l'appellation "rue du Dr Aude" a recueilli l'accord de la famille Aude. Ce qui est une bonne nouvelle en soi, mais ne nous console pas de l'occasion manquée de montrer un soutien officiel à l'accueil de réfugiés en région Auvergne-Rhône-Alpes...
Et puis, Union Pour l'Avenir (Olivier Beau) a remis sur le tapis le problème récurrent des remblais à Vaugneray, au moins dans trois lieux:
- à la Girardière où les remblais se font sans autorisation des propriétaires des terrains, qui ont d'ailleurs porté plainte (dépôts de plaintes que le maire a dit ignorer! Serions-nous mieux informés que lui ? On peut en douter...). Il semble en tout cas difficile dans ces conditions que la mairie instruise la demande de régularisation du "remblayeur/squatteur". Nous verrons bien ce qu'il en adviendra en commission d'urbanisme de novembre.
- au Martin où un remblai sans autorisation, effectué par la même personne, de 6 m de haut, est destiné à construire une digue pour une retenue d'eau. Paroles du maire: " Si c'est trop compliqué de régulariser pour 3000 mètres cube d'eau, il (le remblayeur) fera une retenue de 1000 mètres cube seulement car là, il n'y a pas besoin d'autorisation"!!!
Habitants de Vaugneray, sachez-le et faites-le savoir: si vous faites un chantier illégal, le maire fera tout son possible pour que vous arriviez à vos fins. Si vous faites un chantier dans les règles, en faisant tout votre possible pour respecter le paysage, vous prenez finalement de la peine pour rien!
Mettez une annonce sur le Boncoin pour acheter du remblai, mettez une annonce sur le Boncoin pour le revendre, et ni vu ni connu, vous faites du commerce! a relevé Union Pour l'Avenir (Joëlle Chamarie). Sans inscription au registre du commerce, et sans TVA, cela porte un nom...
L'argumentaire du maire tient en quelques mots: "J'essaie de le tanner (le remblayeur) pour qu'il comprenne. Je n'ai pas d'autres moyens que la persuasion..." Mais que deviennent les règles de la vie en société si on continue de fonctionner comme ça à Vaugneray? C'est tout simplement la loi du plus fort, le Far West !
- au Montferrat, où les dépôts ont redémarré sur un chantier vieux d'une dizaine d'années, avec une autorisation à l'origine pour des dépôts inférieurs à 2 m de haut. On en est à 4 ou 5 m de haut... dans une zone classée, proche d'un réservoir d'eau potable, avec une terre non contrôlée. Il s'agit là sans conteste d'une Installation de Stockage de Déchets Inertes (ISDI) qui relève d'une autorisation spécifique. Alors?
Le maire a argué qu'il suivait au mieux le dépôt chemin des Roches, qui devrait être végétalisé bientôt, et qu'un dépôt au Bas de Pelleroux ne pourra pas se faire car il faudrait élargir le chemin. Maigre consolation.
Nous informons nos lecteurs que la Préfecture a dressé procès-verbal pour les deux premiers chantiers cités et que la FRAPNA a été saisie par nos soins. C'est par ailleurs la Préfecture qui nous a informés des annonces sur le Boncoin...
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