Débat d'orientation budgétaire 2017, convention à la MJC, remblais, tels sont les points principaux examinés au Conseil municipal du 20 février.
Le débat d'orientation budgétaire s'est axé sur le maintien de la capacité d'investissement de la commune, malgré la baisse des dotations et la morosité économique actuelle. Les principaux chantiers 2017 concerneront l'aménagement de la maison du parc Vialatoux (commerce, appartement, salle pour le Club Vermeil), les études pour l'extension de la salle des Fêtes, et la réfection de la place de la mairie.
Rendez-vous le 20 mars pour une analyse détaillée des programmes au moment du vote du budget 2017.
Mais les véritables débats se sont déroulés sur une autre délibération, celle concernant "la convention avec la MJC pour la participation à un poste de direction".
Encore récemment, le directeur de la MJC relevait de la Fédération des MJC, avec laquelle la commune avait une convention pour participer au financement du poste. La Région ayant coupé les vivres à nombre d'associations, y compris la Fédération des MJC, ladite Fédération a été mise en redressement puis en liquidation judiciaire.
Il fallait donc trouver un autre schéma pour financer le poste de directeur, sans le mettre sous la coupe de la commune.
Il fallait donc trouver un autre schéma pour financer le poste de directeur, sans le mettre sous la coupe de la commune.
Le préambule de la convention, conclue pour 3 ans, comportait la phrase: "L'accès à la culture est un droit fondamental de la formation du citoyen et constitue, avec la vie associative, un garant de démocratie." Un conseiller municipal a souhaité compléter la phrase par: "dans le respect du pluralisme démocratique". S'agissait-il de suggérer que le respect du pluralisme est en péril à la MJC?
Après un débat animé mais "tout en retenue démocratique", le complément de phrase est devenu "favorisant le pluralisme d'idées"... Nous vous laissons apprécier la délicatesse de la nuance...
Les conseillers d'Union Pour l'Avenir ont ensuite mis en évidence le flou artistique de la convention quant au mode de calcul de la participation financière de la commune au poste de directeur. Il aurait suffit d'indiquer que cette participation venait en complément des autres financeurs éventuels (Département...), comme une subvention d'équilibre en quelque sorte. Cela aurait permis, en cas de défaillance d'un sponsor, de financer le poste en totalité jusqu'à la négociation d'une autre convention triennale. C'était une sécurité bienvenue pour la MJC. Mais non!
L'explication avancée par le maire au refus de notre proposition est la suivante: "Il ne faut pas faire savoir aux autres financeurs qu'on prend l'engagement d'aider la MJC! Si on met ça dans la convention, la convention c'est un document public, ils (les autres financeurs) vont le savoir, et ils ne paieront plus leur part, et ça retombera sur la commune!" Quelle confiance peut-on avoir dans une convention, quelle qu'elle soit, si les termes en sont pesés de cette façon? Où est la transparence d'un document public, vis-à-vis du public justement? Ce n'est pas notre conception d'un accord public passé avec un partenaire, ni notre conception de l'engagement. Question de positionnement politique probablement...
Sur les différents accords avec la CCVL votés pendant cette séance , rien à dire. Qu'on partage les marchés de fourniture de bureau et les frais d'instruction des autorisations d'urbanisme (des permis de construire principalement), c'est très bien.
Rien à dire non plus sur la participation aux frais de repas des enfants de l'école privée pour le premier trimestre 2016-2017. Le montant passe de 2,12€ à 2,15€ par repas pour 7 242 repas, soit 15 570,30€.
Rien à dire non plus sur une demande de subvention à l'Etat pour l'aménagement de la maison du parc Vialatoux: subvention au taux maximum de 40% sur un montant de travaux de 445 000€ HT.
Enfin, le Conseil municipal a donné un avis favorable au plan de gestion des boisements et des berges de l'Yzeron présenté par le SAGYRC, en demandant de porter une attention particulière aux coupes d'arbres, qui risquent de déstabiliser les berges et de mettre en péril les oiseaux qui y nichent.
Et nous avons parlé des remblais sauvages et illégaux, de la Girardière et du Martin!
Pour le maire, tout est simple, les dépôts sont spectaculaires mais il n'y a pas de pollution. Si nous rétorquons que c'est illégal et que les dépôts continuent, le maire répond: "Le Préfet s'en occupe, tout le monde est dessus!" Notons que si le Préfet s'occupe du dossier, ce n'est en tout cas pas du fait du maire... La position du maire a malgré tout évolué, puisqu'il admet maintenant qu'il y a illégalité et mise en demeure. Néanmoins, à nos remarques, il oppose : "Attention au parti pris!" Ce à quoi nous répondons: "Attention au respect des règles!" Tout est dit.
Prochain Conseil municipal pour le vote du budget: lundi 20 mars à 20H30
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