mercredi 31 décembre 2014

Bonne année!

Toute l’équipe d’Union Pour l’Avenir 
vous adresse ses vœux les plus chaleureux 
de bonheur, de santé, de joie et de réussite
 pour


 Nous continuerons en 2015, nous vous l’assurons, notre action pour la commune, 
en tant que force de propositions, 

à l’écoute et au service des Valnégriens.


Bonne et heureuse année
à toutes et à tous!




mardi 30 décembre 2014

Le nouvel an dans le monde


Il est de ces traditions que l'on ne peut bouder ou ignorer… Le passage au Nouvel An, que l'on soit rebelle ou conservateur, fait partie de ces moments précieux dans la vie de la plupart des individus.

En Europe, la coutume veut que l'on commémore le passage à la nouvelle année par un réveillon le 31 décembre, le réveillon de la Saint-Sylvestre. À minuit, les convives se souhaitent la bonne année sous le gui tout en promettant de tenir une foule de résolutions pour une année meilleure.

En France plus particulièrement, on sert le foie gras accompagné de champagne lors du réveillon du Nouvel An et une coutume ancienne suggérait le lancer de cotillons. Aujourd'hui, on substitut le plus souvent aux cotillons les boules et rubans de papier. Au petit déjeuner, plusieurs servent encore une énorme crêpe du jour de l'An.

Les Italiens fêtent également cette transition annuelle à leur façon. Le capodanno, ou jour du Nouvel An, les Napolitains par exemple respectent la coutume de jeter par les fenêtres les vieux objets dont ils ne se servent plus. Ainsi, ils symbolisent la mort de cette année. Une autre coutume est d'offrir des oranges aux proches ou encore de manger certains plats représentant abondance et richesse comme des gâteaux recouverts de miel ou des brioches.

Si les Espagnols se font un devoir d'avaler un grain de raisin à chacun des douze coups de minuit pour favoriser la chance pour les douze mois à venir, les jeunes Danois quant à eux vont toquer de manière fracassante aux portes de leurs voisins et amis pour signaler l'entrée de cette année qui s'amorce en beauté.

En Grèce, la venue de la nouvelle année coïncide avec l'échange de cadeaux traditionnel du Festival de Saint Basile. Les enfants grecs disposent alors leurs chaussures près de l'âtre afin de recevoir leurs étrennes. C'est en quelque sorte le Noël à la manière grecque.

Le jour du Nouvel An en Belgique apporte également son lot de superstitions traditionnelles et c'est dans les rires joyeux et l'allégresse que les Liégeois mangent de la choucroute en famille. La coutume veut que ce repas se prenne alors que chaque convive cache une pièce dans la main, dans la poche ou sous son assiette pour favoriser la fortune tout au long de l'année qui s'annonce.

Aux Pays-Bas, on appelle Oudejaarsdag ou le jour de l'ancienne année, le 31 décembre. À cette occasion, la vente de feux d'artifice est autorisée exceptionnellement les trois derniers jours de l'année et les enfants exploitent leurs talents pyrotechniques jusque très tard dans la nuit.

Au Royaume-Uni, chaque pays célèbre selon ses propres traditions. Ainsi, en Irlande du Nord, la coutume veut que l'on entre par la porte avant et que l'on ressorte par la porte arrière sur le douzième coup de minuit pour attirer la chance. Les Anglais, quant à eux, passent le seuil de la maison après minuit avec en poche une pièce pour la richesse, un morceau de charbon pour la chaleur et du sel pour s'assurer de manger toute l'année. Les Écossais se livrent sensiblement au même rituel, mais ils transportent, au lieu du sel, le célèbre pudding (black bun) ainsi que le whisky qui l'accompagne.



Le continent américain est aussi le théâtre de nombreuses festivités. À New York, une foule s'entasse devant l'horloge du Times Square, attendant patiemment le décompte des douze coups de minuit pour exploser de joie et s'embrasser. Au Canada, c'est dans la province francophone de Québec que les célébrations sont les plus extravagantes : en famille ou entre amis, on échange les vœux de bonheur et de prospérité autour de banquets gargantuesques, au son de musique folklorique et de rigodons anciens.

À Rio de Janeiro, au Brésil, c'est sur la plage que se célèbre le Nouvel An. Tous les vacanciers et les Cariocas sont vêtus de blanc et portent des fleurs blanches dont ils feront offrande à la déesse de la mer en plus d'assister à un feu d'artifice spectaculaire. La plage, scintillant de couleurs, illuminée par des milliers de bougies et de lumières de toutes sortes, drape la fête d'un aspect tout à fait magique.

La nouvelle année, célébrée le 1er janvier dans le monde chrétien, s'honore à des périodes variables chez les peuples de confessions différentes. En Chine par exemple, le Nouvel An prend place entre le 21 janvier et le 20 février, selon la date à laquelle se situe, en fonction de l'année, le premier jour du premier mois du calendrier chinois. Le Nouvel An vietnamien ou Têt correspond en général à une date similaire puisque le même calendrier est commun aux deux peuples. Chez les Indiens du nord de l'Inde, la nouvelle année Diwãli se célèbre le jour de la nouvelle lune de novembre. Les Afghanis eux, souligne le passage à la nouvelle année le 21 mars. Cette fête est le Naw Ruz… Chez la plupart des gens de confession judaïque, on fête la nouvelle année le 1er et le 2e jour du mois de Tishri. Ce passage, le Rosh Hashana, s'étale sur deux jours consécutifs et reste variable selon les années.

Malgré les variantes que suscite le passage d'une année à une autre, tous les peuples éprouvent ce besoin de célébrer la mort d'une époque pour accueillir chaleureusement la naissance d'une ère toute neuve sous des auspices plus cléments. 
Les bonnes résolutions comme les bilans, les mea culpa comme les nouveaux projets se multiplient au seuil de la nouvelle année qui s'amorce.
C'est sans doute la façon la plus raisonnablement festive que l'homme aura trouvée pour s'accorder chaque année une nouvelle chance…

dimanche 28 décembre 2014

Quelques conseils pour profiter des fêtes

L’heure est aux réunions de famille, à la fête et aux repas copieux, mais aussi aux virus. Quelques conseils pour éviter la contagion et la maladie.
Pour profiter pleinement des fêtes et éviter l’attente interminable chez SOS médecin pour cause de gastro-entérite ou d’indigestion, voici quelques gestes simples pour se défendre aux mieux contre les virus et garder la forme.
1 - Lavage de mains. Cela paraît tout bête, c’est pourtant la meilleure chose à faire pour prévenir les infections de l’hiver. Les moments clés pour se laver les mains ? Après avoir joué avec un animal, après avoir pris les transports en commun, avant de manger, après être allé aux toilettes et, surtout, après avoir été en contact avec quelqu’un de malade. Les flacons portables de solution hydro-alcoolique sont la solution la plus pratique.
2 - Halte aux effusions. Même si l’on ne voit les oncles, cousines et grands-parents qu’une fois par an à cette occasion, on n’embrasse pas quelqu’un qui est malade. Même si l’on désire être poli et gentil, on garde ses distances… et évidemment, on fait attention si l’on est soi-même enrhumé.
3 - Aérer son intérieur. D'une façon générale, il est recommandé d’aérer son logement au moins une fois par jour, pendant au moins 10 minutes. En période d’épidémie de gastro-entérite, ouvrez les fenêtres régulièrement afin de renouveler l’air et diminuer la concentration en microbes.
4 - Se moucher. Pour soigner un gros rhume, se moucher le plus souvent possible pour éviter que l’infection ne se propage au reste des voies respiratoires. Préférez les mouchoirs jetables en papier à ceux en tissu.
5 - Dormir. Même si ce n’est pas toujours facile entre les retrouvailles, les repas et les enfants excités, il est important d’essayer de dormir au moins sept heures par nuit. De cette façon, le corps sera beaucoup plus alerte et donc plus en mesure de lutter contre les attaques extérieures en tout genre.

Soigner son estomac entre deux Réveillons

Comment adopter une diététique « inter-fêtes » ?
6 - Manger léger. Ne pas sauter de repas et évitez une diète sévère qui aggraverait la fatigue. Se contenter de manger léger, de fuir les restes et de privilégier les aliments les plus digestes, les moins gras et les plus simples.
7 - S’hydrater. Boire de l’eau gazeuse, pour hydrater l’organisme et apporter à la fois des bicarbonates qui facilitent la digestion en réduisant l’acidité de l’estomac par un effet tampon, mais aussi des sels minéraux qui régulent les transferts d’eau dans le corps. Et boire des infusions, type Reine des Prés, dont les principes actifs stimulent les fonctions d’épuration rénale et accélèrent les échanges hydriques intracellulaires.
8 - Prendre l’air. Faites une heure de balade dehors : un bol d’air est indispensable à l’organisme pour refaire le plein d’oxygène et favoriser la dépense énergétique qui rétablit les débordements caloriques de la veille.
Autant de petits trucs pour pouvoir profiter aussi pleinement que possible de cette période de réjouissances !

mardi 23 décembre 2014

Noël

Dès que l'homme a commencé à cultiver la terre, il a suivi attentivement la trajectoire du soleil tout au long de l'année, car c'était de lui que dépendait la nourriture, la chaleur et le bien-être.
Le cours des saisons déterminait aussi le moment des fêtes. Depuis la nuit des temps, les rites de remerciements et de sacrifices étaient célébrés dès que le soleil atteignait les points significatifs de son orbite, c'est à dire aux solstices d'été et d'hiver. Comme le solstice d'hiver marque le début de la période de l'année où les journées commencent enfin à se rallonger, les anciennes peuplades lui attribuèrent une grande importance religieuse. 
sapinLes celtes fêtaient ainsi le retour de la lumière en brûlant des sapins afin de guider le dieu soleil. Cette coutume s'est perpétuée au fil des siècles en subissant quelques modifications. Elle se retrouve actuellement dans toutes les maisons sous la forme du sapin de noël couvert de guirlandes lumineuses et de boules scintillantes. La plupart des décorations lumineuses collées au fenêtres et aux vitrines répondent au même symbolisme: fêter le retour de la lumière et guider le retour du dieu solaire...
Les romains, quant à eux, invoquaient Saturne, dieu des semailles et de l'agriculture, dont le nom vient du verbe latin Severe (semer). Sa fête, les Saturnales, donnait lieu à de grandes réjouissances entre le 17 et le 24 décembre. 
Cette célébration servit peu à peu à justifier toutes sortes de réjouissances effrénées, de fêtes et d'orgies. Le poète gréco-romain Lucien, qui vécut au IIe siècle ap. J.C., décrivit les Saturnales comme une occasion pour boire plus que d'ordinaire, faire du vacarme, jouer et danser, pour nommer des rois et donner des repas aux esclaves. 
Il régnait une gentillesse à l'égard de tous. Comme pendant nos fêtes de Noël actuelles, on offrait des cadeaux: des porte-bonheur, du miel, des gâteaux, de l'or étaient des cadeaux courants. On décoraient les maisons avec du lierre, des branches de houx et de gui et tout travail, à part celui de la cuisinière et du banquier, était interdit.

Les peuples nordiques, de leur côté, célébraient Njord, dieu de la fécondité et Idun, gardienne "des pommes de providence", nourriture des dieux tandis que les orientaux vouaient un culte à Mithra, divinité de la lumière.
Toutes ces religions antérieures au Christianisme donnaient l'occasion de fêter le solstice d'hiver avec pour but de redonner courage et espoir au peuple effrayé par les sols gelés, l'absence de vie et l'obscurité.

Au 4e siècle, pour enrayer ces cultes païens, l'Eglise chrétienne prit une mesure très astucieuse. La fête de la naissance du Christ fut avancée du 6 janvier au 25 décembre. En effet le solstice d'hiver du 25 décembre était la fête la plus importante: on fêtait la renaissance du soleil invaincu. L'objectif était de faciliter le passage de la coutume païenne à la foi chrétienne.
Un élément facilita cette démarche: il s'avérait impossible de fixer une date précise pour la naissance du Christ, car à l'époque il n'existait pas de calendrier universellement valable. La plupart des chrétiens furent vite persuadés que la date de la naissance du Christ était le 25 décembre.
On s'interrogea sur la manière dont on allait célébrer l'événement. Les autorités ecclésiastiques s'accommodèrent globalement de l'esprit des saturnales. Même si ces fêtes exubérantes choquaient un peu les mœurs chrétiennes, il ne fut pourtant pas impossible de concilier les deux rites. 
Cathédrale St Jean illuminée

Voici donc pourquoi l'on fête aujourd'hui à la fois la naissance du Christ et le retour de la lumière!  



Joyeux Noël à tous ! 

samedi 20 décembre 2014

Transports: le maire de Vaugneray débouté une nouvelle fois par la justice!

Enterrement du C24, le 7 juillet 2013
Souvenez-vous, feu le C24 a effectué son dernier voyage le 7 juillet 2013, malgré deux pétitions recueillant près de deux mille signatures.... 
En effet, le maire de Vaugneray, garant de l'intérêt général et du bien-être des habitants de la commune, refuse d'adhérer au SYTRAL, au contraire des maires de Brindas, Grézieu, Messimy, Thurins, Sainte-Consorce, Chaponost. De plus, estimant illégale la délibération du SYTRAL du 10 mai 2012 qui décidait l'arrêt de la desserte de Vaugneray, il a attaqué cette délibération en justice...

Jugement du Tribunal administratif: page 1 sur 7
Mal lui en a pris! Débouté une première fois en référé par le Tribunal administratif en juillet 2013, le maire de Vaugneray se voit opposer une nouvelle fin de non recevoir dans sa lutte contre le SYTRAL.
En effet, c'est un jugement du Tribunal administratif de Lyon (n° 1204974, délibéré du 2 octobre 2014, lecture publique du 16 octobre 2014) qui met fin à un bras de fer judiciaire dans lequel Vaugneray a fait bien piètre figure.
Si nous avons pu avoir connaissance de ce jugement, c'est de notre propre initiative, le maire n'en ayant absolument pas parlé à ce jour, ni en Conseil municipal, ni en commission, comme il aurait dû le faire...

Voici les principales conclusions de ce jugement:

Le Tribunal réaffirme que la décision du SYTRAL d'arrêter la desserte régulière de Vaugneray est l'unique conséquence d'un rapport de la Chambre régionale des comptes qui lui enjoignait de le faire: la commune et surtout ses entreprises, ne participaient pas au coût du service comme elles auraient dû le faire.

Non, la décision d'arrêter la desserte régulière ne nécessite pas la consultation préalable du Comité paritaire du SYTRAL!
Non, l'article du Code des transports régissant les suppressions ou les modifications de desserte n'est pas applicable ici, car il ne concerne que les périmètres de transports urbains, dont Vaugneray ne fait pas partie!
Non, le SYTRAL n'a pas à organiser une concertation avec le Département du Rhône et Kéolis concernant la suppression de la desserte, car cela n'est obligatoire que dans un périmètre de transports urbains, dont Vaugneray ne fait pas partie!
Oui, la convention de délégation de service public qui s'impose au SYTRAL lui permet de décider unilatéralement des missions confiées au délégataire (Kéolis), et donc lui permet de créer, modifier ou supprimer des dessertes!
Non, Vaugneray, qui n'a que la qualité de tiers, ne peut pas s'immiscer dans le contrat conclu entre le SYTRAL et Kéolis!
Non, le SYTRAL n'a aucune obligation en dehors de son périmètre de transport urbain! C'est au seul département de prendre en charge les services de transports hors périmètre de transport urbain!
Non, ce n'est pas parce que parce que le département verse une contribution financière au SYTRAL que le SYTRAL est tenu à une obligation envers les communes qui ne font pas partie de son périmètre de transport urbain! 
Non, l'accroissement des difficultés de circulations résultant de la suppression de la desserte de Vaugneray ne peut pas être imputé au SYTRAL!
Non, la suppression de la desserte ne viole pas le principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales, car Vaugneray n'est aucunement contrainte à adhérer à quelque organisme intercommunal que ce soit!
Non, le détournement de pouvoir n'est pas établi! De plus, à la suite du rapport de la Chambre régionale des comptes, le SYTRAL a cherché à engager des discussions avec les communautés de communes concernées.
Non, la commune de Vaugneray n'est pas fondée à demander l'annulation de la délibération du SYTRAL du 10 mai 2012 qui décidait de l'arrêt de la desserte de la commune!

Ce jugement, outre les frais d'avocat pendant 2 ans dont nous ne connaissons pas le montant, et les dépens que nous ne connaissons pas non plus, condamne Vaugneray à verser 1 000 euros au SYTRAL.
Dès le dépôt du référé en 2013, les élus d'Union Pour l'Avenir ont dit clairement en Conseil municipal que la bataille juridique était un non sens, et que nous courions au gaspillage de temps, d'énergie et d'argent public. 

Tout ceci s'ajoute  aux surcoûts déjà connus causés par le refus du maire d'adhérer au SYTRAL et de conserver le C24 (prise en charge de la navette, remboursement de tickets aux administrés...), que nous avions évalués à 20000 euros pour 2013 et 2014... sans compter le mécontentement persistant de milliers de Valnégriens.

Serions-nous au royaume d'Ubu?





vendredi 19 décembre 2014

Pour énerver les spécialistes du télémarketing qui nous énervent...!

1 - Vous recevez un appel de TÉLÉMARKETING pour des mutuelles, de l'isolation, des placements, etc...? 

Répondez simplement "Un moment SVP"... 
Posez le combiné et vaquez à vos occupations (au lieu de raccrocher) 
Ceci rend leurs appels plus longs et les ralentit...! 
Quand vous entendrez le « bip-bip-bip » vous pourrez revenir raccrocher. 
Ces trois petits mots aideront à éliminer la sollicitation téléphonique.

2 - Et ces coups de téléphone frustrants où personne n'est à l'autre bout...? 

Ceci est une technique de télémarketing où une machine compose l'appel et enregistre le moment de la journée où vous répondez au téléphone. 
Cette technique est utilisée pour déterminer le meilleur moment de la journée où ils pourront vous appeler afin d'avoir quelqu'un au bout du fil. 
Après avoir répondu, voici ce que vous pouvez faire si vous notez qu'il n'y a personne à l'autre bout : 
- Appuyez le plus rapidement possible et 6 ou 7 fois de suite, le bouton « # » 
Ceci confond la machine qui compose l'appel, et élimine votre numéro du système.

3 - Aide pour les courriers indésirables : 


Lorsque des prospectus, réclames et annonces diverses accompagnent votre facture de téléphone ou gaz, ou autre, retournez-les avec votre paiement. 
Laissez ces entreprises jeter leurs propres annonces (junk mail). 
Lorsque vous recevez des lettres (T) à retourner avec une approbation préalable pour les cartes de crédit, des catalogues de bijoux ou autres, ne jetez-pas l'enveloppe de retour. 
La plupart de ces enveloppes sont affranchies, n'est-ce-pas...? 
Le coût de ces enveloppes est plus élevé que le tarif normal lorsque les entreprises les reçoivent à nouveau. 
Mais cela ne leur coûte rien si vous les jetez... 
Alors, placez dans ces enveloppes affranchies vos autres courriers indésirables : Pub, feuille de journal, etc... 
Ou bien renvoyer l'enveloppe vide, ça va les énerver et leur coûtera quand même le tarif régulier d'une lettre. 
Restez anonyme en vous assurant que votre nom n'apparaît nulle part sur ce que vous envoyez. 
Faisons-leur savoir ce que cela représente de recevoir beaucoup de « junk mail ». 
Non mais...! .............................................................................:na:................:langue:

mardi 16 décembre 2014

"Si vous avez des idées, je suis preneur..." (Conseil municipal du 15 décembre)

"Si vous avez des idées, je suis preneur..." Cette phrase en forme d'aveu a été prononcée par un maire apparemment démuni de moyens d'action. Union Pour l'Avenir, par la voix d'Olivier Beau, a en effet posé une nouvelle fois le problème des remblais, incontrôlés et incontrôlables, qui abîment l'environnement et créent des risques de glissement de terrain. 
UPA a renouvelé sa demande d'inscrire dans le Plan Local d'Urbanisme de Vaugneray une réglementation restrictive pour la création de remblais. Nous constatons  que les PLU voisins (Grézieu, Brindas, Yzeron…) sont plus draconiens que celui de Vaugneray. En conséquence des dérives similaires à celles que nous constatons par exemple à la Combe, ne se posent pas chez nos voisins…

Nous allons donc prendre le maire au mot, et nous proposerons une rédaction qu'il soit possible d'insérer dans la révision actuelle du PLU, une rédaction qui préserve en même temps les libertés individuelles et les demandes légitimes des agriculteurs. 

Dans l'immédiat, le maire a insisté sur l'importance de la surveillance quotidienne des chantiers (quantités de terre, nature des matériaux déposés...). Cela relève principalement de la police municipale. La signature du maire, lorsque celui-ci a accordé une déclaration préalable ou un permis d'aménager (avec l'aval de la commission d'urbanisme), doit être respectée... 

Consacré pour une bonne part au rapport d'activité 2013 de la CCVL, ce Conseil municipal n'a pas apporté beaucoup de surprises. Vous trouverez ce rapport sur le site de la CCVL (ccvl.fr), il est également consultable en mairie. Présenté par Daniel Malosse en tant que président de la CCVL, le rapport d'activité 2013 de notre communauté de communes est clair, précis et pédagogique. Pour la partie finances, pour ne parler que de celle-ci, on aimerait que la présentation du budget de la commune, lorsqu'elle aura lieu en mars 2015, soit aussi parlante.
L'activité de la CCVL ce sont des compétences d'une part, et un plan de mandat rigoureux d'autre part.
Les compétences communautaires sont bien connues: aménagement de l'espace, et vie économique (compétences obligatoires), environnement, logement, voirie, culture, sports (compétences optionnelles), tourisme, loisirs, petite enfance et jeunesse, informatique des communes (compétences facultatives). 
Le plan de mandat est l'outil qui organise les projets dans chaque compétence pour 6 ans. Actuellement la CCVL met au point son plan de mandat pour la période 2015-2020.

Antoine Gianina, d'Union Pour l'Avenir, a demandé si l'on ne pourrait pas appliquer la procédure du plan de mandat à la commune, car pour l'instant la cohérence des actions municipales parait un peu floue. 

Le maire a répondu qu'un plan de mandat pour une communauté de communes est nécessaire, car les élus viennent de communes différentes avec des problématiques différentes, et il faut les faire travailler ensemble sur un programme commun. Par contre, au niveau des communes, c'est une liste majoritaire qui a été élue, et elle applique "son" programme électoral, forcément connu de tous. Il n'y a donc pas lieu de bâtir une cohérence de groupe... Cette réponse en dit long sur la volonté d'ouverture qui règne à Vaugneray... 
Daniel Malosse, en tant que premier adjoint de Vaugneray cette fois, a tempéré cette affirmation en  insistant sur le rôle de la commission des finances, sur celui du débat d'orientation budgétaire ou du programme pluriannuel d'investissements... Il a également dit qu'il n'y a pas que les investissements qui comptent, que le fonctionnement également doit être pris en compte et programmé, ce sur quoi nous sommes entièrement d'accord. Les dates des commissions des finances et du débat d'orientation budgétaire ont ainsi été communiquées à tous.

Pour le reste, l'essentiel réside dans la dénomination de 65 voies nouvelles, dont vous trouverez la liste et le plan dans le précédent article du blog. A compter de 2015, il n'y aura donc plus d'adresses en "lieu dits" à Vaugneray. C'est toute une page d'histoire qui se tourne, mais nous y gagnerons beaucoup en pratique.

Le Conseil municipal a ensuite procédé à la clôture de budgets annexes qui n'avaient plus lieu d'être, les programmes étant terminés. Si Union Pour l'Avenir a voté sans état d'âme pour clore le budget de l'opération "rue des Chardons", nous avons été plus réservés pour le budget annexe "Clos des Visitandines".
Il reste encore 602 000 euros de recettes à percevoir sur ce budget, provenant pour 480 000 euros des logements restants à la vente. Pour l'instant, il s'agit donc bien d'un budget déficitaire, dont le déficit sera supporté par le budget communal avec cette clôture prématurée. L'explication selon laquelle il convient de faciliter d'une part le passage en "commune nouvelle" au 1er janvier, et d'autre part la transition entre ancien et nouveau logiciel de comptabilité, ne nous a pas convaincus, en particulier Cécile Prévost, Carine Berny et Joëlle Chamarie.  

Enfin, trois délibérations "techniques" n'ont pas donné lieu à discussion:
- transfert de bail: la CCVL assure la gestion des bâtiments de la gendarmerie de l'ouest lyonnais depuis janvier 2014. Il a donc été nécessaire de lui transférer le bail emphytéotique du terrain sur lequel sont bâtis les logements, garages et bureaux des gendarmes (valeur 2014 de cette location de terrain: 6810 euros, qui seront donc versés dorénavant à la CCVL et non plus à la commune).
- principe de faire supporter par le budget communal la participation au SAGYRC (syndicat intercommunal de rivières) pour un montant 2015 estimé à 17 600 euros. Cette participation ne se retrouvera donc pas sur les feuilles d’impôts locaux des Valnégriens, et sera mieux contrôlée par la commune.
- retrait de la commune de Givors du Syder (syndicat départemental d'électricité). Givors étant maintenant membre du Grand Lyon, les communes composant le Syder doivent approuver son départ pour de nouveaux horizons... 

Les prochaines réunions importantes sont fixées. Il s'agira d'accompagner le passage en commune nouvelle:

 - avec l'élection du maire et des adjoints le lundi 5 janvier
- avec la nouvelle composition des commissions et des délégations dans les syndicats et organismes divers le lundi 12 janvier
- avec si nécessaire une troisième réunion de Conseil municipal le lundi 19 janvier...

Nous prévoyons donc un début d'année 2015 intense, 
et nous nous réjouissons d'avance de vous voir de plus en plus nombreux assister aux réunions de Conseil municipal.

65 nouveaux noms pour les routes et les chemins de Vaugneray!

C'est officiel, il n'y aura plus d'adresses en "lieux-dits" à Vaugneray!
Pompiers, postiers, livreurs, visiteurs... ne se perdront plus.

Voici la liste des 65 voies qui ont trouvé un nom lors la réunion du Conseil municipal du 15 décembre 2014, par un vote à l'unanimité.

La numérotation des habitations sera une numérotation métrique.

Les nouvelles adresses entreront en vigueur progressivement, après aval des services postaux et du cadastre. Cela impliquera de nombreux changements pour les riverains ... à commencer par le changement d'adresse obligatoire sur les cartes grises des véhicules!

                                                 
                                                  Erratum: lire "rue" du Mont Blanc et non "chemin" du Mont Blanc (dénomination n°9) - 
                                                  lire "rue" du Vercors et non "chemin" du Vercors (dénomination n°10).

dimanche 14 décembre 2014

Créer des emplois sans croissance

d'après ECOLOnews décembre 2014 n°5

Voici la comptine: pour créer des emplois il faudrait absolument créer de la croissance, et comme la croissance ne vient pas, les emplois disparaissent. Pourtant il est possible d'écrire une autre histoire...
... une histoire non pas faite de compétitivité, de course aux bas salaires et à la concurrence internationale.
Une histoire plus sereine, où la société ne s'engage pas dans une course folle au moins-disant, mais au contraire une histoire de recherche de qualité, d'un nouveau modèle de développement.

Impossible, direz-vous? Pas si sûr, à condition de faire preuve de volontarisme, d'innovation, et même d'imagination.


INVESTIR DANS DE NOUVELLES ACTIVITÉS

Les études se succèdent et se ressemblent: l'économie circulaire, l'agriculture biologique, les nouvelles énergies, la rénovation des bâtiments et des habitations, tout cela crée des emplois. 
Les évaluations varient mais toutes disent qu'il y a là un gisement d'emplois. Ces activités, ces filières sont en effet intensives en emplois. Les études émanent de chercheurs ou d'organismes internationaux, elles sont issues de comparaisons internationales et d'études prospectives, et elles disent que près de 1,3 million d'emplois pourraient être créés avec une volonté ferme de changer notre modèle de développement. 
L'agriculture avec des exploitations de plus petites tailles, moins intensives et alimentant des circuits courts de distribution représente un potentiel de 150 000 emplois. 
L'énergie renouvelable, son stockage et son exploitation représentent un potentiel de 700 000 emplois . 
Quant aux transports moins polluants et au commerce de de proximité bien plus intensif en emplois que la grande distribution, cela pourrait être à l'origine de 500 000 emplois. 
Créer ces emplois n'est pas si simple, mais ce n'est pas plus compliqué que de continuer la mise sous perfusion de notre modèle économique. Ce n'est pas plus coûteux non plus quand on voit qu'aujourd'hui 45 milliards sont dédiés à la supposée baisse du coût du travail... (1)

INVESTIR DANS LA QUALITÉ DE VIE

Les temps de loisirs, l'accompagnement des personnes âgées ou malades, le bien-être et l'épanouissement des enfants, l'autonomie des jeunes adultes... sont autant d'activités créatrices d'emplois mais aussi de mieux vivre pour tout le monde. 
Alors n'hésitons pas et investissons collectivement dans ces activités, ces associations culturelles, de loisirs, sportives, ces clubs de foot, ces emplois auprès des personnes en situation de handicap, ces personnes âgées, pour qu'elles soient moins seules, en meilleure santé et mieux accompagnées. 
Parce que ce sont des emplois indispensables pour que notre société soit agréable et solidaire, pour qu'il y fasse bon vivre... 
Cela pourrait créer 1,5 million d'emplois.

PARTAGER LE TRAVAIL

L'idée n'est pas de travailler plus, toujours plus, ni même de travailler moins pour celles et ceux qui subissent les temps partiels et n'arrivent pas à boucler les fins de mois. L'objectif est de travailler tous et toutes un temps raisonnable de travail. 
Quand les cadres supérieurs, commerciaux, serveurs ou chauffeurs font jusqu'à 48 heures par semaine dans notre pays, certains employés n'en font que 10, voire moins, et que dire des intérimaires et autres activités de très courte durée? 
Bref, il est important de lisser le temps de travail pour que plus de personnes puissent avoir un emploi, et pour ce faire il faut limiter la durée maximale du travail, mais il faut aussi développer davantage les temps de formation, de réorientation... 
Tous ces temps qui permettent de changer d'emploi, de métier, de se former pour être au meilleur niveau de compétence. Tout cela revient à partager le travail et donc à créer des emplois.

Il existe donc des pistes à suivre, 
ayons la volonté politique de les explorer.

Note:
(1)Les projets d'énergie renouvelable reposent sur de nombreuses PME locales: elles sont essentielles dans la création et l'exploitation de ces projets. L'efficacité énergétique, notamment avec la rénovation des bâtiments est également source d'activité économique locale et d'emplois. C'est pourquoi la transition énergétique est une des solutions concrètes au chômage. 
Deux études officielles publiées en juin 2013 confirment cette analyse. 
La première, réalisée par le Cired-CNRS estime que le scénario négaWatt créerait 632 000 emplois en 2030. 
La seconde, réalisée par l'OFCE, estime que le gain en emplois serait de 825 000 en 2050 avec le scénario de transition énergétique de l'Ademe. 
Ces deux études prennent en compte la réduction d'emplois dans certains secteurs (énergies fossiles et nucléaire, automobile...), mais les gains en emplois sont bien supérieurs aux pertes.

vendredi 12 décembre 2014

Séance plénière enflammée à la Communauté de communes

11 décembre 2014 - l'ordre du jour de la séance plénière de la Communauté de communes ne promettait pourtant pas d'être clivant.

Après quelques délibérations de routine concernant des ouvertures de crédits en investissement, pour pouvoir fonctionner normalement en attendant le vote du budget 2015, une attention particulière a été portée au programme local de l'habitat:
- la CCVL a voté à l'unanimité un règlement d'attribution de subventions aux organismes d'HLM qui réaliseront des logements sociaux sur le territoire (subvention de 2000 euros par logement, plafonnée à 100 000 euros par opération)
- la CCVL a voté à l'unanimité un règlement d'attribution de subventions aux particuliers primo-accédants à la propriété, éligibles aux prêts à taux zéro (4 000 euros par acquisition).

Puis la CCVL a voté à l’unanimité le montant de la redevance d'enlèvement des ordures ménagères pour 2015. Globalement, il n'y a pas d'augmentation  de la part. Vous trouverez un tableau récapitulatif à la fin de cet article, vous indiquant combien vous paierez en 2015 selon la catégorie dont vous relevez.. 
Nous avons appris avec plaisir à l'occasion de ce vote que le partenariat avec Notre-Dame-des-Sans-Abris était prolongé au moins jusqu'en juin prochain, pour le fonctionnement de la recyclerie au sein de la déchetterie. Une bonne nouvelle.

De sérieuses dissensions sont apparues au moment de voter les marchés de service pour l'exploitation des relais d'assistantes maternelles, les RAM.
Ces dissensions sont la conséquence directe de la manière dont a été menée la réorganisation des RAM en vue d'optimiser leur fonctionnement. 
Vaugneray et Grézieu-la-Varenne ne voient pas d'inconvénient à être rattachées au Monde de Zébulon. 
Brindas, Yzeron, Ste Consorce et Pollionnay sont d'accord pour être rattachées au Val Petite Enfance (Itinérant). 
Messimy et Thurins devraient normalement se retrouver au sein des "P'tits Pouces".
RAM Les P'tits Pouces à Messimy
 
Mais Thurins est très en colère car elle voit disparaître un service de proximité alors qu'une salle dédiée a été inaugurée le 26 octobre. Mais surtout, il apparaît que la décision de réorganisation a été prise sans consultation préalable et sur des considérations surtout administratives. La discussion a rappelé que ce sont bien les élus qui doivent être les initiateurs des décisions... 
Finalement, le principe d'organiser à Thurins une permanence mensuelle du RAM Les P'tits Pouces  a été évoqué. Mais cela devra faire l'objet de nouvelles discussions, d'un avenant, et  d'une délibération future. 
Conclusion: Les marchés de service contestés ont été approuvés par 20 votants, 12 délégués s'étant abstenus (dont Joëlle Chamarie déléguée UPA de Vaugneray). 

L'orage étant passé, la fin de la réunion s'est déroulée sans encombre: 
- attribution d'une subvention de 39 300€ à la MJC de Thurins pour la gestion du centre de loisirs TYM
- approbation d'une convention tripartite CCVL- département du Rhône - société BOIRON pour l'implantation du réseau d'assainissement concernant le rond-point au lieudit le Chazeau sur la RD 30 E
- régularisation du transfert du foncier et du bail emphytéotique pour les bâtiments de la gendarmerie de Vaugneray, bâtiments dont la CCVL est maintenant gestionnaire.

Démarrée à 18H30, la séance s'est achevée vers 21H, pour se poursuivre par une commission générale consacrée au plan de mandat... Longue soirée pour les élus communautaires!




jeudi 11 décembre 2014

La grande escroquerie du Téléthon

Écoutons Jacques Testard, directeur de recherche à l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), "père scientifique" du premier bébé éprouvette français, et auteur de plusieurs essais témoignant de son engagement pour "une science contenue dans les limites de la dignité humaine", dans une interview accordée à Médecines-Douces.com.

"C’est scandaleux. Le Téléthon rapporte chaque année autant que le budget de fonctionnement de l’Inserm tout entier. Les gens croient qu’ils donnent de l’argent pour soignerOr la thérapie génique n’est pas efficace.
Si les gens savaient que leur argent va d’abord servir à financer des publications scientifiques, voire la prise de brevets par quelques entreprises, puis à éliminer des embryons présentant certains gènes déficients, ils changeraient d’avis. Le professeur Marc Peschanski, l’un des artisans de cette thérapie génique, a déclaré qu’on fait fausse route. On progresse dans le diagnostic, mais pas pour guérir. De plus, si on progresse techniquement, on ne comprend pas mieux la complexité du vivant. Faute de pouvoir guérir les vraies maladies, on va chercher à les découvrir en amont, avant qu’elles ne se manifestent. Cela permettra une mainmise absolue sur l’homme, sur une certaine définition de l’homme".



Testard écrit aussi sur son blog : "Les OGM sont disséminés sans justification, puisqu’ils n’ont pas démontré leur potentiel et présentent des risques réels pour l’environnement, la santé et l’économie. Ils ne sont donc que des avatars de l’agriculture intensive qui permettent aux industriels de faire fructifier les brevets sur le vivant. Au contraire, les essais thérapeutiques sur les humains sont justifiés quand ils sont la seule chance, même minime, de sauver une vie. Mais il est contraire à l’éthique scientifique (et médicale) de faire miroiter des succès imminents des uns ou des autres. Malgré la persistance des échecs, les tenants de la thérapie génique (qui sont souvent les mêmes que ceux des OGM) affirment que « ça va finir par marcher  », et ont su créer une telle attente sociale que la « mystique du gène » s’impose partout, jusque dans l’imaginaire de chacun
Le succès constant du Téléthon démontre cet effet, puisqu’à coups de promesses toujours réitérées, et grâce à la complicité de personnalités médiatiques et scientifiques, cette opération recueille des dons dont le montant avoisine celui du budget de fonctionnement de toute la recherche médicale en France. 

Cette manne affecte dramatiquement la recherche en biologie puisque le lobby de l’ADN dispose alors du quasi monopole des moyens financiers (crédits publics, industriels, et caritatifs) et intellectuels (focalisation des revues, congrès, contrats, accaparement des étudiants…). Alors, la plupart des autres recherches se retrouvent gravement paupérisées - une conséquence qui paraît échapper aux généreux donateurs de cette énorme opération caritative…"

Dernière citation pour la route, extraite de l’ouvrage de Testard, Le vélo, le mur et le citoyen : "Technoscience et mystification : le téléthon. Depuis bientôt deux décennies, deux jours de programme d’une télévision publique sont exclusivement réservés chaque année à une opération remarquablement orchestrée, à laquelle contribuent tous les autres médias : le Téléthon. 
Ainsi, des pathologies, certes dramatiques mais qui concernent fort heureusement assez peu de personnes (deux ou trois fois moins que la seule trisomie 21 par exemple), mobilisent davantage la population et recueillent infiniment plus d’argent que des maladies tout aussi terribles et cent ou mille fois plus fréquentes. On pourrait ne voir là que le succès mérité d’un lobbying efficace, et conseiller à toutes les victimes de toutes les maladies de s’organiser pour faire aussi bien. Ce serait omettre, par exemple, que :

- le potentiel caritatif n’est pas illimité. Ce que l’on donne aujourd’hui contre les myopathies, on ne le donnera pas demain contre le paludisme (2 millions de morts chaque année, presque tous en Afrique) ;

- presque la moitié des sommes recueillies (qui sont équivalentes au budget de fonctionnement annuel de toute la recherche médicale française) alimentent d’innombrables laboratoires dont elles influencent fortement les orientations. Ainsi, contribuer à la suprématie financière de l’Association française contre les myopathies (l’AFM, qui recueille et redistribue à sa guise les fonds collectés), c’est aussi et surtout empêcher les chercheurs (statutaires pour la plupart, et donc payés par l’État, mais aussi thésards et, surtout, post-doctorants vivant sur des financements de l’AFM, forcément fléchés) de contribuer à lutter contre d’autres pathologies, ou d’ouvrir de nouvelles pistes ;

- il ne suffit pas de disposer des moyens financiers pour guérir toutes les pathologies. Laisser croire à cette toute puissance de la médecine, comme le fait le Téléthon, c’est tromper les malades et leurs familles ;

- après vingt ans de promesses, la thérapie génique, ne semble plus être une stratégie compétente pour guérir la plupart des maladies génétiques ;

- lorsque des sommes aussi importantes sont recueillies, et induisent de telles conséquences, leur usage mériterait d’être décidé par un conseil scientifique et social qui ne soit pas inféodé à l’organisme qui les collecte.

Mais comment aussi ne pas s’interroger sur le contenu magique d’une opération où des gens, allumés par la foi scientifique, courent jusqu’à l’épuisement ou font nager leur chien dans la piscine municipale... pour "vaincre la myopathie" ? Au bout de la technoscience, pointent les oracles et les sacrifices de temps qu’on croyait révolus..."



Quelques réflexion salutaires, à garder en tête pour le Téléthon 2015!