mercredi 29 avril 2015

La Gonette en phase de conception graphique!

Initié à l’automne 2011, un collectif citoyen se mobilise pour développer une monnaie locale dans l’agglomération lyonnaise, sur le modèle du Sol-Violette à Toulouse. Le projet a reçu un accueil favorable de la part d’acteurs institutionnels (notamment la Ville de Lyon et la Région Rhône Alpes).

Ce projet a pour objectif de développer une économie locale durable respectueuse des humains et de la nature, liée aux besoins réels et immédiats des habitants de Lyon et de son agglomération, regroupés en réseau.



Il s'agit de mettre en place, expérimenter et animer une monnaie complémentaire et locale adossée à l’euro et qui circulera entre des prestataires de biens et de services, des citoyens et plus généralement tout organisme qui s’inscrira dans l’esprit de sa charte des valeurs.


La Gonette sera en circulation dès le  15 septembre.

Quels symboles et quels slogans pour les billets?

interviewer
Lors de l’atelier participatif du 23 mars « Viens co-créer ta monnaie »,beaucoup d’idées sont ressorties,  notamment pour les slogans et les symboles que les Lyonnais voudraient voir apparaître sur les futures billets.
Après avoir compilé toutes ces idées il faut maintenant faire des choix.
A ce stade, le collectif souhaite  vous associer, en tant que citoyens et acteurs de l’économie locale, à la construction de la future monnaie pour qu’elle reflète vos besoins et vos aspirations.

C’est pourquoi il vous est proposé de prendre 5 minutes pour choisir vos 6 slogans et 6 symboles préférés à l’aide de ces deux sondages :

Sondage Symboles 
https://docs.google.com/forms/d/1noNv4j7mtYDPymDfamAliFLKGYAMDQD8qOavANey4No/viewform

Sondage Slogans 
https://docs.google.com/forms/d/1QKuydyPBm1QOvxlzxdakKvpa48AGertgSNUuax7DRhk/viewform

Vous avez jusqu’au 5 mai pour y répondre.

Un grand merci pour votre participation. :-)

Pour prendre contact avec la Gonette ou participer au projet: 
http://www.lagonette.org/participer/

mardi 28 avril 2015

Gaspillage alimentaire: où en est-on?

D'après France Nature Environnement
http://www.fne.asso.fr/fr/

Un rapport «Lutte contre le gaspillage alimentaire : propositions pour une politique publique» a été récemment présenté aux ministres de l’Environnement et de l’Agriculture. C'est le rapport Garot, dont vous avez peut-être entendu parler.

On progresse sur le don aux associations, pas sur la réduction du gaspillage.

Mesure phare du rapport : obliger les grandes surfaces à ne pas refuser les demandes des associations d’aide alimentaire en ce qui concerne le don de leurs invendus alimentaires. Il est  bien sûr scandaleux de jeter les invendus alimentaires et il est nécessaire de mieux les distribuer, mais la politique de lutte contre le gaspillage alimentaire doit aller au-delà et s’intéresser aux manières de réduire les quantités d’invendus de la fourche à la fourchette c'est-à-dire en traitant les causes du gaspillage et pas uniquement ses effets.

Les mesures du rapport qu’il faut retenir:
- optimiser l’utilisation des dates de péremption 
- organiser des assises territoriales pour décliner la politique nationale au niveau local
- intégrer la lutte contre le gaspillage alimentaire dans le cadre des négociations du sommet de Paris  
- mesurer le gaspillage alimentaire, mais sans donner de pistes pour le faire, sauf à s'en remettre aux acteurs économiques. 
Autant de propositions qui vont dans le bon sens mais ne remettent pas en cause les modèles gaspilleurs.

Comment réduire de 50% le gaspillage sans état des lieux initial fiable?
Bien que le rappport Garot estime qu’il est nécessaire de mesurer le gaspillage 
alimentaire, il ne précise pas que cette mesure doit s’effectuer par filière et par produit afin de définir un état des lieux ainsi que les actions qui devront être mises en œuvre. 

Qui gaspille quoi ? Que gaspille-t-on le plus ? On n'en sait rien!
La mesure du gaspillage ne doit pas uniquement reposer sur les chiffres que les acteurs économiques auront bien voulu communiquer au gouvernement, comme le préconise le rapport. Le gaspillage de la nourriture rapporte trop à l’agro-alimentaire et à la grande distribution. Il faut que les indicateurs du gaspillage (à définir et à mettre en place) ainsi que ceux permettant de suivre les progrès réalisés (à définir et à mettre en place) soient fixés pour chaque secteur d’activité et ce, de manière collégiale.

Dans l’introduction du rapport Garot, il est préconisé l'avènement d’une société plus responsable, agissant contre les dérives de la société de surconsommation, produisant et consommant autrement. Mais cette préconisation n'est pas reprise dans le rapport...
Mise en avant dès l'introduction du rapport, cette ligne d’horizon ambitieuse n’est pourtant reprise nulle part par la suite. Malheureusement les principales dispositions du rapport ne ciblent qu'une meilleure gestion du gaspillage et éludent la question de la réduction...

Un rapport pour rien? Un de plus?

samedi 25 avril 2015

Accord Etat-sociétés autoroutières: Pour créer des emplois... ???

(infos Sauvegarde des Côteaux du Lyonnais)

L'Etat vient d'accorder 3 ans de concessions supplémentaires aux sociétés autoroutières et 3,2 milliards pour des travaux autoroutiers qu'elles devront réaliser dans les 3 ans afin de créer 10 000 emplois dans le secteur des travaux publics. 
En contrepartie, les tarifs des péages devront être modérés pendant 8 ans.

L'annonce gouvernementale a été vite rectifiée par la Fédération Nationale des Travaux Publics (FNTP) qui ne voit dans cet accord aucune possibilité de créer des emplois mais seulement l'espoir de maintenir les emplois existants.

Les regrets que l'on peut avoir : 

- ces 3 milliards accordés aux sociétés autoroutières dont les bénéfices sont déjà démesurés, auraient été mieux employés au développement et à l'amélioration des autres modes de déplacements (ferroviaire, fluvial, transport par câble, covoiturage,...) capables de créer des dizaines de milliers d'emplois.

- les travaux prévus dans ce contrat ne concernent pas l'autoroute A47 entre Saint-Chamond (42) et Givors/Chasse (69) : ces travaux dont le chiffrage a été évalué à moins de 400 millions d'euros auraient pu améliorer le trafic et le confort des riverains et permettre l'abandon définitif du projet A45, doublon de l'A47.

Petite consolation pour notre région: sur la carte des travaux à réaliser dans les 3 ans, l'A45 ne figure pas.

Vous pouvez lire un article de Médiapart sur le sujet grâce au lien suivant : 

jeudi 23 avril 2015

Dix femmes présidentes de départements: où est passée la parité ?

d'après Aurélien Hélias - Le Courrier des Maires - 13 avril 2015


A la suite des élections départementales de mars 2015, la part des femmes présidentes de départements est passée de 6 à 10%. On est encore loin de la parité intégrale des assemblées départementales que l'on nous annonçait...

Signe de l’échec de la parité imposée par la loi?


Constat: Elles étaient 6, sur 101 présidents de conseils généraux, elles sont désormais 10 à la tête d’un exécutif départemental. Cinq élues y ont en effet accédé et rejoint 5 autres femmes déjà en poste.

De 6 % à 10 % : une faible progression, surtout à l’aune de la nouvelle parité intégrale pour les conseillers départementaux imposée par le nouveau mode de scrutin par binômes homme-femme. 
De quoi tirer « un bilan contradictoire en matière de parité », commente le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh), pointant une situation « symptôme d’une véritable schizophrénie démocratique : des assemblées pour la première fois strictement paritaires et ainsi plus représentatives, mais dirigées dans 9 cas sur 10 par un homme ».

(Quasi)-parité des exécutifs…
Préférant voir le verre à moitié plein, le président de l’Assemblée des départements de France (ADF), Claudy Lebreton, préfère se réjouir que « l’ensemble des assemblées départementales sont paritaires. C’est un changement historique qui permet ainsi de représenter plus justement la population française et sa composition ».
Autre avancée pour la parité dans les fonctions électives, soulignée par l’ancien président des Côtes-d’Armor : la parité ou quasi-parité dans les exécutifs départementaux. Les vice-présidents sont effectivement élus au scrutin de liste, dans laquelle « la différence entre le nombre de candidats de sexes différents dans chaque liste ne peut être supérieur à 1″. Toutefois, la tête de liste ne doit pas être obligatoirement de sexe opposé au président…, en l’occurrence un homme, dans 90 % des cas.

… mais répartition sexiste des postes ?

Cette répartition paritaire des postes de vice-présidents pourrait toutefois cacher quelques avantages conservés par les hommes. Ainsi, le HCEfh annonçait dès le 2 avril qu’il serait vigilant à trois autres critères :

  1. la part des femmes parmi les postes de 1ers vice-présidents ;
  2.  le caractère « stéréotypé ou non » de la répartition des portefeuilles entre vice-présidents et vice-présidentes : « aux hommes les finances et aux femmes la petite enfance ?… » (une crainte du Haut Comité) ;
  3. et l’impact des binômes paritaires « sur les pratiques politiques, pendant la campagne ou le mandat ».
2021, le vrai bilan ?

Enfin, plusieurs observateurs politiques, chercheurs comme élus, prédisent que la prochaine élection en 2021 constituera une deuxième vague à même de porter à la tête de l’exécutif davantage de femmes qui auront alors eu le mandat 2015-2020 pour emmagasiner l’expérience et l’assise politique afin d’être élues à la tête de l’exécutif. Si toutefois la parité « quantitative » des assemblées a bien fait évoluer les mentalités, ce que même le législateur ne peut imposer…


Elles accèdent pour la première fois à la tête du département
Bouches-du-Rhône – Martine Vassal (UMP)
Doubs – Christine Bouquin (DVD)
Creuse – Valérie Simonet (UMP)
Finistère : Nathalie Sarrabezolles (PS)
Lozère – Sophie Pantel (PS)

Elles sont réélues à la tête du département
Pyrénées-Orientales – Hermeline Malherbes (PS)
La Réunion – Nassimah Dindar (UDI)
Guadeloupe – Josette Borel-Lincertin (PS)

Elles n’ont pas eu besoin d’élection pour conserver leur département
Paris : Anne Hidalgo (PS)
De par sa fonction, la maire PS de Paris Anne Hidalgo, élue aux municipales de mars 2014, est aussi la présidente du conseil départemental de Paris.
La Martinique : Josette Manin (Divers gauche)
Ne votant pas car bientôt collectivité unique au 1er janvier 2016, la Martinique (972) reste dirigée par Josette Manin (Divers gauche).

Chiffres Clés

  • 16 % des maires sont des femmes
  • 8 % des présidentes d'intercommunalités sont des femmes
  • 1 seule femme est à la tête d'un conseil régional, soit 4 % des présidents de région


mardi 21 avril 2015

Ambroisie: les signaux sont au rouge!

(d'après Antoine REBOUL, 17 avril, la Semaine d'Enviscope)
Réuni le 14 avril le Comité parlementaire de suivi "risque ambroisie et autres plantes invasives" a rendu une étude montrant l'aggravation des indicateurs et propose un plan décliné en cinq actions.
 Les signaux sont au rouge.
  • Le nombre de personnes allergiques a doublé depuis 2004.
  •  L’allergie à l’ambroisie peut affecter n’importe quel individu pour peu qu’il ait subi une exposition suffisamment intense et prolongée, et de plus la sensibilité des personnes au pollen  progresse,
  • Dans les zones fortement impactées par l’ambroisie, les personnes allergiques représentent environ 16% de la population (contre 13% en moyenne), d’où un nombre de consultations médicales en hausse.
  •  On note une prolifération de la plante dans des zones jusque-là sauvegardées. Les zones urbaines comme les zones agricoles sont touchées.

Lutter individuellement et collectivement

Le Comité parlementaire rappelle la nécessité absolue de lutter individuellement et collectivement contre cette plante. 
Il préconise un plan de lutte contre l’ambroisie, qui passe par une action concertée en 5 points :
1 –  « La lutte contre l’ambroisie vise à interrompre le cycle de reproduction de la plante et à éviter la dispersion des graines dans le but de réduire progressivement le stock de graines présent dans le sol. »
2- La lutte doit être coordonnée. Seul le préfet peut avoir l’autorité nécessaire pour assurer cette coordination des actions et mobiliser les multiples acteurs. A l’image de l’Isère, de la Drôme ou encore de l’Ardèche, des arrêtés préfectoraux ont été pris. L’approche doit être territoriale et ne doit pas se cantonner au niveau d’une commune. C’est ce qu’ont fait le Québec et la Suisse en menant une lutte provinciale pour le premier et une lutte confédérale pour la seconde.
3- Des référents ambroisie communaux doivent être nommés et formés pour décliner le plan de lutte au niveau de la commune.
4- Les chambres d’agriculture doivent veiller à la mise en œuvre de bonnes pratiques agricoles.
Si l’ambroisie affecte tous les milieux (urbains et agricoles), il apparaît que le pollen d’ambroisie est issu des surfaces agricoles. Les agriculteurs en sont les premiers touchés. Il faut noter le cas particulier des cultures de tournesol dans lesquelles l’ambroisie prolifère car celle-ci est de la même famille. Ambroisie et tournesol se développent en même temps. Il est nécessaire que les agriculteurs aient recours aux variétés de tournesol tolérantes aux herbicides pour gérer leurs parcelles.
5- Une attention particulière doit être apportée aux cours d’eau, puisqu’on note l’impossibilité de recourir à des produits phytosanitaires dans ce cas-là, et une réalimentation des graines d’ambroisie par le ruissellement naturel.
Au niveau de notre commune, avec une activité agricole importante et des cours d'eau en nombre, il est important de nommer rapidement un référent ambroisie. Il ne nous semble pas que cela ait été fait...

samedi 18 avril 2015

Une franche rigolade!

C'est la gloire! Un théâtre de la Croix-Rousse parle de nous... à sa manière! Comme nous avons vraiment beaucoup, beaucoup ri en découvrant cet article, nous ne résistons pas au plaisir de le partager...

https://sites.google.com/site/theatresouslecaillou/



Niouze du 17 avril :

> Sous Le Caillou, c'est le printemps partout!

C'est le printemps ! Le soleil est plus haut, plus longtemps, plus brillant, plus chaud, les primevères sont plus jaunes, les verts plus verts, les oiseaux à nouveau gazouillent et les collants coulissent ! Tout change, tout renaît. Ainsi une petite branche a pris naissance entre deux moitiés de moi-même et un petit bourgeon s'est formé, bientôt en fleur, jolie fleur bien grosse et épanouie où les abeilles sont les bienvenues pour butiner. C'est le printemps ! J'ai vu Bernard Rivalta, l'ex patron des TCL qui achetait un ticket de métro et en faisait un filtre pour un pétard bio qu'il a fumé dans un vieux bus abandonné à Vaugneray. Là bas, les TCL n'y vont plus, du coup, le retraité Bernard y fume tout ce qu'il nous a pompé. C'est ça le printemps. Notre Grand maire Gérard s'est remis à la trottinette. Certes il ne s'éloigne pas trop de la mairie et ne roule que sur la place des Terreaux, mais il est en short, en tongs et avec un tee-shirt de l'OL dédicacé par Nadine Morano à laquelle il voue un amour secret. Mais Gérard a coincé la trottinette dans une fissure de Buren. Qui l'a aidé à s'en sortir ? Claudia Stavisky (1) bien sûr.  Gérard l'a prise pour Nadine et l'a embrassée comme on embrasse à 20 ans… parce que c'est le printemps ! Claudia était ravie. Etre encore prise pour une fringante jeune femme blonde ! Et puis, 20 ans, c'est pile le nombre d'années où elle s'accroche aux Célestins comme une vieille vigne vierge bourrée d'insecticides. C'est le printemps ! Les voitures qui nous ont polluées l'hiver continuent de plus belle. A Lyon, la pollution, c'est les 4 saisons, mais au printemps, entre particules fines et pollens, c'est la fête aux poumons qui pètent… Au printemps, les fleurs s'épanouissent, les bêtes se reproduisent, les femmes sont belles comme Nadine Morano, et les hommes plus fidèles à l'OL qu'à leur épouse. Du coup, elles m'appellent et je les console. Obligé que je suis ! Parce que c'est le printemps.
> (1) Claudia Stavisky est la directrice du théâtre des Célestins
> Sous le Caillou, au printemps de la semaine prochaine, il y a 
LE TRAIN EXPRESS N°865 523. A ne pas rater, contrairement à ce train qui contraint deux comédiennes à attendre le prochain. Et pour les petits et grands GUIGNOL ET LA GOURMANDISE par deux maîtres marionnettistes. Et ce Week-end, dernières du succès: ALLO MAMAN DOLTO ! Pensez à réserver, il n'y a que 50 places.  
Sous le Caillou, comme au printemps, c'est toujours nouveau.

vendredi 17 avril 2015

Formations jardin!

Plus aucune raison d'être nul en jardinage! Nous avons trouvé pour vous deux formations accélérées:

RV SECOL: le samedi 25 avril à 8h30 derrière l’église de Chaponost. 
Nous retrouverons Guy Charmetton qui nous emmènera dans son jardin.
Nous parlerons de l’activité du moment dans un jardin. 
Une confirmation de participation est demandée.
http://associationsecol.eklablog.net/contact



RV NATURAMA et SAGYRC. Gratuit aussi et sur inscription (04 78 56 27 11)
Voir ci-dessous le programme

Au programme:

Animations en 2 demi-journées (Belleville s/ Saône 20 et 21 juin, Gleizé 13 et 14 juin)

1ère demi-journée
Comprendre le fonctionnement du jardin: observation du sol, des auxiliaires... et cas pratiques
2ème demi-journée
Encourager la biodiversité dans votre jardin et la protéger: astuces pour le jardinage et applications (associations de plantes, fabrication d'engrais vert, sensibilisation sur la permaculture...)

Animation en 1 demi-journée (Craponne 23 mai, Chaponost 7 et 27 juin, Grézieu-la-Varenne 20 juin)

Encourager la biodiversité dans votre jardin et la protéger
Astuces pour le jardinage et applications (associations de plantes, fabrication d'engrais vert, sensibilisation sur la permaculture...)






mardi 14 avril 2015

Qu'est-ce que la loi sur le renseignement, dont on parle tant?


Le projet de loi sur le renseignement est arrivé le 13 avril à l'Assemblée nationale en procédure accélérée.

Avec cette loi, le gouvernement souhaite renforcer les pouvoirs des services de renseignements, particulièrement engagés dans la lutte contre le terrorisme depuis les attentats meurtriers contre "Charlie Hebdo" et l'Hyper Cacher. 
Objectif : "offrir un cadre légal" aux multiples interceptions (appels téléphoniques, SMS, e-mails, conversations sur des réseaux sociaux...). Dans le texte, dès la deuxième partie, il est précisé que :
La mise en œuvre des techniques est soumise à autorisation préalable du Premier ministre. Les autorisations sont délivrées, après avis de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement, par le Premier ministre ou l'une des six personnes déléguées par lui."
Entre les lignes, le message est clair : renforcer les pouvoirs des services de renseignement, et tant pis si le juge est absent de l'équation.

"Une tendance à se passer du juge"

"Dans les mesures prévues par le projet de loi sur le renseignement, il n'y a plus de contrôle réellement efficace par des juges", confirme Laurence Blisson, secrétaire générale du Syndicat de la magistrature.

Cette volonté s'est illustrée précédemment avec la loi de programmation militaire et la loi contre le terrorisme, en fin d'année 2014. La mesure du blocage des sites djihadistes (qui devrait bientôt être étendue) ne passe désormais plus par la case justice, lui préférant une liste noire. Même chose pour les interdictions de sortie du territoire désormais décidées par les services du Premier ministre.

"Dans toutes ces lois, la logique est toujours d'écarter le juge pour conférer à l'administration le pouvoir décisionnaire", souligne Laurence Blisson. Virginie Duval, présidente de l'Union Syndicale de la magistrature (USM), confirme ce constat :
Il y a effectivement une tendance à se passer du juge. Ce nouveau projet de loi pose la question de l'absence de la présence judiciaire et de l'absence totale de contrôle."

Elle explique : "Le juge est le garant des libertés individuelles. En matière de renseignement, il doit veiller à ce qu'un équilibre soit respecté entre les atteintes aux libertés et l'intérêt national de la sécurité. Mais le juge est souvent vécu comme un empêcheur de tourner en rond..."

Le juge serait un enquiquineur dans les enquêtes, en particulier portant sur le terrorisme ? La solution la plus simple étant souvent la meilleure, le gouvernement a opté pour limiter son droit de regard.

"Le juge est là pour poser des règles"

Pour Laurence Blisson du Syndicat de la magistrature, "l'administration a toujours considéré que l'activité de renseignement est une prérogative au service de l'Etat, et non pas au service des citoyens."

Seulement, ôter le contrôle des juges présente un risque de dérives, voire une menace pour les libertés. "Dans ce genre d'affaires, les enquêteurs veulent mettre en œuvre tous les moyens, tout de suite", pointe Virginie Duval de l'USM. "Le juge est là pour poser des règles, tempérer les velléités."

Est toutefois avancé le risque d'un allongement du temps de procédure en cas de passage par un juge. Un argument démonté par les deux représentantes des magistrats. "Cet argument vise à porter le discrédit", critique Laurence Blisson. "Le temps de l'audience peut être largement réduit si la loi le prévoit, comme pour la rétention de personne étrangère quand le juge doit statuer dans un délai de 24h. Les choses peuvent se décider de manière très rapide."
Surtout que l'autorité judiciaire dispose de permanences 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 !", rappelle Virginie Duval.

Critique également rejetée par Jean-Marie Delarue, membre du Conseil d'Etat et actuel président de la Commission qui, jusqu'à l'adoption du projet de loi, valide et contrôle les écoutes des services de renseignement. "Quand un enquêteur fait une demande d'écoutes, elle monte par sa hiérarchie jusqu'au ministre, qui nous l'envoie" explique-t-il. "Combien de temps pour aller jusqu'au ministre ? Une quinzaine de jours, parfois trois semaines, contre moins de 24h de mon côté pour statuer. Pour les demandes d'urgence, je statue en trois quarts d'heure maximum."

"On risque de glisser vers un Etat policier"

Avec le projet de loi sur le renseignement, le gouvernement a décidé d'amoindrir le contrôle par les juges, relégués à un contrôle a posteriori sans grande efficacité. En effet, une Commission est prévue (composée de magistrats mais aussi de parlementaires) qui délivrera des avis sur les mesures mises en place. Seulement, elle ne sera pas en mesure d'interrompre instantanément une procédure, mais devra, au terme d'une procédure complexe, saisir le Conseil d'Etat. Même chose pour une personne ciblée qui n'aura que peu de possibilités de faire entendre son recours.

Le juge antiterroriste Marc Trévidic craint déjà "des dérives". "Ces pouvoirs exorbitants se feront sans contrôle judiciaire", critique-t-il dans "l'Express". "Ne mentons pas aux Français en présentant ce projet comme une loi antiterroriste : il ouvre la voie à la généralisation de méthodes intrusives, hors du contrôle des juges, pourtant garants des libertés individuelles dans notre pays." 

Même si le passage par le juge ne représente pas une garantie absolue, il s'apparente à une garantie nécessaire. "Ce projet de loi vise à donner à la puissance publique le pouvoir de tout faire", estime Laurence Blisson. "L'ensemble de ces pouvoirs intrusifs se retrouvent concentrés entre les mains du Premier ministre. Il s'agit d'un texte profondément liberticide."
Le juge est indépendant", rappelle Virginie Duval. "Ce qui n'est pas le cas de la police, régie par un pouvoir hiérarchique. Quand il y a une autorité judiciaire, la police ne peut pas faire ce qu'elle veut..."

"Avec ce texte, on risque de glisser vers un Etat policier avec une surveillance généralisée des citoyens", critique la secrétaire général du Syndicat de la magistrature. "Quand on parle de renseignement, il ne faut pas s'en remettre à la bonne pratique de l'Etat, sans contrôle extérieur sérieux."

 (d'après Boris Manenti - Nouvel Obs)

dimanche 12 avril 2015

CCVL: séance du 9 avril, budget, impôts, subventions, travaux...

Vous l'avez certainement lu dans Le Progrès, les taux des impôts et taxes levés par la CCVL n'augmenteront pas en 2015. Cela a été décidé en séance plénière du 9 avril dernier.



Mais savez-vous que le budget principal de notre communauté de communes s'élève à plus de 10,6 millions d'euros  pour le simple fonctionnement, et 9,9 millions d'euros pour l'investissement? Soit plus de 20,5 millions au total.

Et ceci sans compter les budgets annexes: 

  • environnement 3,3 millions d'euros; 
  • logement social 0,6 millions d'euros; 
  • Restaurant Au Malval 0,26 millions d'euros, 
  • Parc d'Activités Economiques Maison Blanche 0,76 millions d'euros; 
  • PAE Clapeloud (Ste Consorce) 7,2 millions d'euros; 
  • PAE Les Lats II (Messimy) 2,9 millions d'euros; 
  • Office de Tourisme des Vallons du Lyonnais 0,16 millions d'euros.

Soit une masse de plus de 35 millions d'euros, employée à gérer notre quotidien d'habitants des vallons du Lyonnais.

La CCVL est un établissement à fiscalité mixte car les ressources proviennent 

  • des ménages (taxe d'habitation ou TH, taxe sur le foncier bâti ou TFB, et taxe sur le foncier non bâti ou TFNB), 
  • et des entreprises (Cotisation Foncière des Entreprises ou CFE). 
Les taux votés en 2015 sont sans changement par rapport à 2014, soit CFE 22,92%, TH 6,98%, TFNB 2,47%, TFB 0,357%. Ce sont ces taux que vous verrez apparaître cet automne sur vos feuilles d'impôts locaux, dans la colonne "intercommunalité".

La baisse des dotations de l'Etat se poursuivant, on pourrait assister dans les prochaines années à un appauvrissement mécanique des moyens de la CCVL. Il a donc été décidé de tabler sur la dynamique du territoire en investissant dans les parcs d'activités économiques. L'implantation de nouvelles entreprises élargit en effet l'assiette de l'impôt. 
9 Parcs d’Activités Economiques (PAE), répartis sur notre territoire,
sont gérés directement par la CCVL. D'autres sont en projet.
Si ce calcul se révèle juste, la CCVL pourra poursuivre sur sa lancée. Dans le cas contraire, il faudra réduire les investissements pour continuer à fonctionner. Mais quand on sait par ailleurs que l'investissement des collectivités publiques est le principal moteur de l'économie nationale, la réduction des investissements de nos collectivités serait un très mauvais signe...

Le budget étant voté, les élus ont procédé au vote des subventions aux associations pour 2015. Parmi les nouveautés on peut noter: 
  • - une aide importante à l'ASB gym pour l'organisation des demi-finales nationales UFOLEP à Brindas (1 500€), 
  • - une aide à la MJC de Vaugneray pour l'embauche d'un moniteur d'escalade diplômé pour Val'Roc escalade (1 900€), 
  • - une aide à l'association Geneviève Dumont à Pollionnay pour le Salon du livre d'art(2 000€),
  • - une aide à l'association Sud Ouest Emploi pour la mise en oeuvre du dispositif Securise'ra, conseils et actions auprès des entreprises pour la gestion des ressources humaines (5 000€).
Voirie: les travaux d'aménagement du carrefour RD24/Voie Romaine sur Grézieu et Vaugneray sont définitivement programmés pour 139200€, répartis à égalité entre la CCVL et le département. Vaugneray apportera le terrain nécessaire à l'opération. Espérons qu'on en aura fini avec le caractère accidentogène et meurtrier de ce carrefour!

Transition énergétique: une commission dédiée à la transition énergétique a été mise en place. Elle sera épaulée par un comité consultatif regroupant des conseillers municipaux des communes membres, impliqués dans ce dossier. Union Pour l'Avenir sera représentée dans ce comité par Carine Berny.

Les autres délibérations du 9 avril relevaient de formalités administratives: avenants divers, mise à jour de la convention avec l'Etat pour l'aire d'accueil des gens du voyage à Brindas, approbation du bilan annuel du Programme Local de l'Habitat, convention avec le Trésor Public pour le paiement en ligne de la redevance ordures ménagères, délibérations relatives au personnel de la CCVL...

En bref, une réunion dense aux conséquences importantes pour la vie quotidienne des habitants des Vallons du Lyonnais ... et qui s'est terminée fort tard !


vendredi 10 avril 2015

L’éco-habitat du Coteau de la Chaudanne cherche un 12 ème foyer

L'éco-habitat de la Chaudanne c'est à Grézieu-la-Varenne, 20 rue de la Morelière.

Nous relayons bien volontiers son annonce

Nous sommes 11 foyers, 16 adultes et 7 gones, nous avons créé notre Eco-Hameau entre ville et campagne. Nous avons conçu des espaces où les communs sont importants pour se rencontrer, échanger, faire ensemble … et créer du lien avec le voisinage. Nous veillons à la qualité de l’urbanisation et de l’architecture pour se faire un bel espace de vie et s’inscrire le mieux possible dans le quartier.
De 7 mois à 74 ans, nous avons choisis de jouer sur nos complémentarités, nous parions que nous sommes capables d’allier respect de l’espace et de l’identité de chacun à la convivialité et au plaisir du faire ensemble. Nous nous sommes établis un mode de fonctionnement engageant et qui commence à être bien huilé. 

Actuellement le projet est en cours de construction. 



Nous nous sommes tous accordés sur le fait que 11 c’était bien mais que 12 ce serait encore mieux pour jouer sur les équilibres d’âge, de genre, de diversité ….
Si vous avez envie de tenter l’aventure, un logement est disponible aujourd’hui. Nous serons ravie de vous parler du projet, vous rencontrer et vous accueillir dans le groupe pour vous permettre de sentir ce qui nous anime et où vous pourriez trouver votre place. 

Pour nous contacter
Lou Caranicola 06 85 21 97 87
Colette Desbois 06 89 29 98 12
desbois.colette@gmail.com|
gally.bernadette@gmail.com
Colette Desbois pour L’éco-habitat du Coteau de la Chaudanne

mardi 7 avril 2015

Enquête publique pour modifier le PLU: Exprimons-nous sur les remblais!

Une enquête publique pour la modification du PLU de Vaugneray est ouverte en mairie jusqu'au 30 avril inclus. Pourquoi? 
Et pourquoi faut-il absolument aller s'exprimer en mairie? 

La loi ALUR de 2014 a supprimé les références au COS (Coefficient d'Occupation des Sols) et aux surfaces minimum des terrains constructibles. Il est maintenant théoriquement possible de doubler le nombre de logements dans un quartier, ce qui irait à l'encontre de notre PADD (Projet d'Aménagement et de Développement Durable). 

Pour garder l'âme du PLU, des modifications urgentes sont donc nécessaires dans les zones UC et UD (les zones urbaines périphériques du centre bourg ou excentrées, Maison Blanche, Vallier...), telles que: 

  • application d'un CES (Coefficient d'Emprise au SOL) , 
  • obligation de prévoir 30% de logements locatifs sociaux ou plus dans tout projet total de 3 logements ou tout projet de plus de 300m² de surface de plancher, 
  • obligation de planter un arbre de haute tige à 4 m de tout bâtiment pour tout bâtiment ayant une surface au sol de plus de 20 m², 
  • ... 

Par ailleurs, la modification du PLU envisagée permet d'apporter des adaptations mineures aux règlements écrit et graphique, pour pallier des incohérences ou des oublis apparus après quelques mois de fonctionnement de notre PLU. Rien que de très normal, donc.

Les élus d'Union Pour l'Avenir sont d'accord avec les mesures présentées...


SAUF QUE ... 

 Photo UPA reprise par le Progrès du 29 novembre 2014
Nous avons demandé pendant les réunions de travail, que soit apporté dans cette modification du PLU un renforcement des règles concernant les affouillements et exhaussements de terrain, ces fameux remblais que l’on voit se multiplier sur le territoire de la commune. Nous ne voulons pas les interdire complètement comme c’est le cas pour certaines zones à Brindas, Grézieu et Yzeron, mais nous souhaitons en limiter les impacts. 

Nous avons donc fait une demande précise de modification du règlement pour les zones A (agricoles) et N (naturelles), demande dont vous trouverez le texte au bas de cet article. 

Cette demande a été refusée, et rien n’a été inscrit dans le règlement.
La seule chose que nous ayons obtenue (oralement, car rien n’est écrit) est l'assurance d'un meilleur suivi des chantiers pour éviter les excès, avec un relevé des niveaux avant et après travaux...

Aujourd’hui la population a jusqu'au 30 avril pour s'exprimer dans l'enquête publique. Si comme nous, vous êtes sensibilisés par cette question des remblais, nous vous proposons une action:


- soit vous rendre en mairie pour noter vos commentaires sur le registre d'enquête,
- soit adresser un courrier à la  mairie de Vaugneray à l'attention de Monsieur le Commissaire enquêteur, courrier qui sera annexé au registre d'enquête, 
- soit enfin rencontrer le Commissaire enquêteur présent en mairie
Le vendredi 17 avril: 15 h - 17 h
Le samedi 25 avril: 9 h - 11 h
Le jeudi 30 avril: 16 h - 18 h



Vous pouvez vous inspirer du texte suivant :

"Pourquoi ne pas avoir profité de cette modification pour renforcer les règles relatives aux dépôts de remblais que l’on voit se multiplier sur la commune? Des réglementations plus contraignantes qu’à Vaugneray sont en vigueur dans les communes voisines, ce qui incite les entrepreneurs à venir déposer leurs remblais dans notre commune..."



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Voici le texte de la demande que nous avons faite à la commission d'étude pour la modification du PU, demande qui a été refusée:


- Demande préalable obligatoire pour les affouillements et exhaussements qui excèdent un mètre et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à cent mètres carrés.
- Permis d’aménager obligatoire pour les affouillements et exhaussements qui excèdent un mètre et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à deux hectares.
- La hauteur ou profondeur maximun sera déterminée en commission d’urbanisme en fonction du projet présenté
Afin d’avoir une meilleur idée de l’impact que peuvent avoir ces affouillements ou exhaussements sur l’environnement, les demandes devront être accompagnées de :
- Une étude hydraulique afin de s’assurer que le projet ne perturbe pas l’écoulement de l’eau
- Une étude de l’impact sur l’écosystème
- Une étude de l’impact sur le paysage
- Une estimation du volume de remblai à extraire (en cas d’affouillement) ou à apporter (en cas d’exhaussement)
Afin d’éviter les irrégularités et les dérives un suivi régulier devra être effectué par les services municipaux tout au long du chantier pour veiller au respect des conditions de l’autorisation accordée.
La durée des travaux ne devra pas excéder 6 mois à compter de l’ouverture du chantier.
Un rapport devra être établi à la fin du chantier avec le volume exact des remblais extraits ou apportés, la nature des remblais apportés en cas d’exhaussement, la hauteur au point le plus haut pour un exhaussement ou la profondeur au point le plus bas pour un affouillement. 

Voici le règlement actuel des affouillements et exhaussements dans le PLU de Vaugneray et dans le Code de l'urbanisme

PLU:
Sont autorisés
En zone A :
Les affouillements ou exhaussements du sol à condition d’être liés et nécessaires à la réalisation des modes d’occupation ou d’utilisation autorisés dans la zone (aménagement d’espace public, exploitation agricole, etc.), s’ils ne compromettent pas la stabilité des sols ou l’écoulement des eaux et s’ils ne portent pas atteinte au caractère du site.
En secteur Ah :
Les affouillements ou exhaussements du sol à conditions d’être liés et nécessaires à la réalisation des modes d’occupation ou d’utilisation autorisés dans la zone (aménagement d’espace public, habitation, etc.), de ne pas compromettre la stabilité des sols ou l’écoulement des eaux, de ne pas porter atteinte au caractère du site et paysages environnants, d’avoir une hauteur du déblai ou du remblai qui n’excède pas 1 m mesurée au point le plus éloigné du terrassement dans sa partie horizontale (cette disposition ne s'applique pas aux rampes d'accès aux garages), de ne pas avoir une pente de talus qui excède 40%, de planter les talus et de ne pas avoir une pente de terrain inférieure à 10% pour les remblais (les remblais sont interdits lorsque la pente du terrain est inférieure à 10%).



Code de l'urbanisme Art R421-23 
Doivent être précédés d'une déclaration préalable les travaux, installations et aménagements suivants : 
f) A moins qu'ils ne soient nécessaires à l'exécution d'un permis de construire, les affouillements et exhaussements du sol dont la hauteur, s'il s'agit d'un exhaussement, ou la profondeur dans le cas d'un affouillement, excède deux mètres et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à cent mètres carrés ;

Code de l'urbanisme Art R421-19 
Doivent être précédés de la délivrance d'un permis d'aménager : 
k) A moins qu'ils ne soient nécessaires à l'exécution d'un permis de construire, les affouillements et exhaussements du sol dont la hauteur, s'il s'agit d'un exhaussement, ou la profondeur dans le cas d'un affouillement, excède deux mètres et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à deux hectares.