dimanche 28 mai 2017

Qu'est-ce que la construction passive?

(d'après http://www.lamaisonpassive.fr)

Imaginez un bâtiment parfaitement isolé, comme s’il avait été recouvert d’un manteau qui le protège autant l’hiver que l’été. Il fait bon à l’intérieur, puisque vous l’occupez et y rejetez de la chaleur. Si, en plus, le temps est ensoleillé, c’est encore mieux, et vous n’avez plus besoin de chauffer. Mais il faut éviter que le soleil n’y entre l’été, pour éviter les surchauffes.

Visite d’une maison écologique et passive - Samedi 10 juin à Ancy (69490)

Visite gratuite sur inscription en cliquant ici


Le concept du bâtiment passif est que la chaleur dégagée à l’intérieur de la construction (êtres vivants, appareils électriques) et celle apportée par l’extérieur (ensoleillement) suffisent à répondre aux besoins de chauffage. Un bâtiment occupé qui ne perd pas la chaleur interne n’a pas besoin de chauffage pour rester agréable à vivre. Dans un bâtiment traditionnel, le chauffage ne sert qu’à compenser les pertes de chaleur.


QUEL EST LE PROBLÈME DU CHAUFFAGE ?

Pollutions. Pour chauffer, il faut utiliser de l’énergie. Et nous pouvons tourner le problème dans tous les sens, l’utilisation de l’énergie engendre de la pollution. Plus ou moins selon l’énergie utilisée, mais le seul moyen de diminuer la pollution, c’est d’en consommer le moins possible.
La pollution de l’atmosphère par les différents rejets, si elle est la plus importante, n’est pas la seule : les pollutions sonores, visuelles et olfactives accompagnent tous les systèmes de chauffage traditionnels.
Aménagement intérieur. Aimez-vous les radiateurs ? Il y a ceux qui font du bruit, ceux qui sentent la poussière brûlée, ou ceux qui prennent une place démesurée. Il existe également des systèmes de chauffage intégrés au bâti, mais ils engendrent d’autres problèmes d’aménagement, de maintenance, etc.
Zones chaudes et froides. Si vous chauffez, vous créez des points chauds. Et donc, en toute logique, des zones froides. Plus vous chauffez, plus la différence entre les zones chaudes et froides est marquée. Au point que les zones de confort dans le logement s’amenuisent au fur et à mesure que le chauffage augmente. Quel gâchis !
Coût. Enfin, il faut payer le chauffage. L’énergie, dont le coût est inévitablement amené à augmenter, est un poste non négligeable. Le système de chauffage, lui aussi, représente un investissement conséquent. Il y a mieux à faire avec cet argent.

COMMENT GARDER LA CHALEUR ?

Isolation. Il est assez évident que pour garder la chaleur dans une construction (ou la laisser dehors lorsqu’il fait chaud), il faut bien isoler les parois. Car les principales pertes se font lors du passage de la chaleur à travers ces parois : tout d’abord le toit (l’air chaud monte), puis les murs et enfin le sol. Les portes et fenêtres sont considérées comme des parois particulières (transparentes et/ou ouvrantes).
En plus d’une isolation performante des parois, une attention particulière doit être portée à la suppression du passage de la chaleur par des points particuliers de la structure, appelés « ponts thermiques » car ce sont des passages (ponts) qui favorisent les pertes thermiques. Dans la pratique, l’isolation par l’extérieur doit être privilégiée, car elle supprime ces points de passage.
Les portes et fenêtres, moins isolantes que les parois opaques fixes, doivent aussi atteindre un niveau d’isolation supérieure. Le recours au triple vitrage est conseillé, voire nécessaire pour atteindre une performance suffisante d’isolation dans un bâtiment passif.
Ventilation et étanchéité. Pour éviter les pertes thermiques, un bâtiment passif doit éviter tout passage d’air. Vous savez, ces filets d’air froid si désagréables dans les constructions mal finies ? Avant l’avènement de la ventilation contrôlée, ces passages permettaient le renouvellement de l’air, indispensable au bien-être des habitants. Ils sont dorénavant à éradiquer, car ils mettent en péril la performance thermique et peuvent causer des dommages à l’enveloppe. De plus, la ventilation d’un bâtiment passif est le seul passage « obligé » de l’air, et non plus par les « fuites ». Tout comme l’isolation, l’étanchéité est donc un critère essentiel en passif.
Récupération de la chaleur sortante. Une maison passive, comme toute maison moderne et confortable, est (très) bien ventilée. Mais comme la ventilation aspire l’air extérieur puis le rejette à l’extérieur après passage dans la zone chaude ; il n’est pas question de chauffer cet air entrant pour finir par jeter cette chaleur dehors. Lorsque l’isolation est satisfaisante, la ventilation devient un canal important de perte thermique. L’idée est donc simple : on récupère la chaleur de l’air sortant (pas l’air lui-même, juste sa chaleur) pour réchauffer l’air entrant. En période froide, plus question de faire rentrer de l’air gelé !
Pour cela, les constructions passives sont le plus souvent équipées d’une ventilation dite « double-flux » (flux entrant et flux sortant passent par le système de ventilation) avec échangeur de chaleur. Pour avoir sa place dans un bâtiment passif, ce système doit pouvoir récupérer plus de 75 % de la chaleur de l’air sortant pour la communiquer à l’air entrant (rendement calculé sur l’air extrait).
Il est désormais possible, pour faire encore plus d’économies, de récupérer la chaleur des eaux « grises » (lave-vaisselle, lave-linge, douche, lavabos) sortantes pour préchauffer les eaux entrantes venant du réseau (ou l’air entrant).

ILS SONT BIZARRES, LES BÂTIMENTS PASSIFS ?

Non, un bâtiment passif n’est pas bizarre. Rien ne ressemble plus à une maison passive qu’une maison qui ne l’est pas. Idem pour les écoles, les bureaux, les supermarchés… C’est une performance énergétique qui est exigée, pas une forme ou un aspect spécifique. Du plus classique au plus excentrique, les architectes peuvent concevoir des constructions passives comme des traditionnelles.
Le climat et les habitudes régionales restent les principales influences sur l’architecture des constructions passives. Cependant, elles ont souvent des murs épais, de fait de la quantité d’isolant nécessaire. Vous verrez aussi souvent de grandes fenêtres orientées au sud pour profiter de l’apport solaire et peu de fenêtres au nord pour éviter les déperditions.
De même, il est conseillé de concevoir des bâtiments compacts pour diminuer la surface de l’enveloppe à isoler. Là encore, les contraintes climatiques et économiques influencent la conception, comme c’est déjà le cas dans l’architecture régionale traditionnelle. 

C’EST ÉCOLOGIQUE, UNE CONSTRUCTION PASSIVE ?

Oui, par rapport à un bâtiment respectant les normes thermiques actuelles, une construction passive économise beaucoup d’énergie. La dépense énergétique pour le chauffage doit être 2 fois moindre que celle d’un projet respectant la RT 2012 (et dix fois moindre qu’un bâtiment classique). Comme nous l’avons vu plus haut, cette économie d’énergie diminue considérablement l’impact de l’habitation sur l’environnement.
Oui et non, si on estime qu’une construction n’est écologique que si elle est construite en matériaux naturels. Un bâtiment passif peut être construit avec de nombreux matériaux, du plus artificiel au plus naturel. Ceci dit, il est tout à fait possible d’avoir les deux : conception/construction écologique et performance passive. 80 % des maisons passives sont à ossature bois. C’est moins souvent le cas en tertiaire.
Les études sont formelles : le plus gros impact d’un bâtiment n’est pas lors de sa construction, mais sa dépense énergétique lors de ses années d’occupation.

UN BÂTIMENT PASSIF, ÇA COÛTE CHER ?

Plus cher qu’un bâtiment traditionnel, si on ne prend en compte que l’investissement initial. L’étude thermique, la construction soignée, la quantité et la qualité de l’isolant et des autres matériaux, l’utilisation de menuiseries spécifiques augmentent le coût de construction d’un bâtiment passif. Il est estimé à 5-10 % en neuf par rapport à une RT2012 et proche de zéro en tertiaire (on peut économiser sur les systèmes, notamment en bureaux).
Mais beaucoup moins cher… si on prend en compte le coût de fonctionnement ! Grâce aux économies d’énergie que permet la construction passive, le coût de fonctionnement sera inférieur à celui d’un bâtiment « réglementaire » pendant des dizaines d’années. Le surcoût de construction sera donc amorti bien avant la période de fin d’occupation. N’est-ce pas la caractéristique d’un bon investissement ?

Visite d’une maison écologique et passive - Samedi 10 juin à Ancy (69490)

Venez découvrir les moyens mis en œuvre pour la construction de cette maison qui consomme très peu d’énergie.
Samedi 10 juin à Ancy (69490) à partir de 10h

  • Maison certifiée passive
  • Architecture bioclimatique
  • Ossature bois
  • Forte isolation de l’enveloppe en ouate de cellulose
  • Triple vitrage bois
  • Étanchéité à l’air très soignée
  • VMC double flux
  • Chauffe-eau solaire
  • Récupération chaleur sur les eaux grises
Visite gratuite sur inscription en cliquant ici

mercredi 24 mai 2017

C'est parti, mon Linky! Conseil municipal du 22 mai 2017

Rien de bien notable dans cette réunion de Conseil municipal, mis à part une présentation d'une bonne heure de tous les avantages des compteurs Linky par deux représentants d'Enedis.
En bref, il nous a été dit que:
- Linky est au service des consommateurs (facturation au réel, suivi gratuit de la consommation d'électricité par internet...) et commencera à prodiguer ses multiples avantages en septembre 2017 à Vaugneray
- Linky respecte la vie privée (audits réguliers)
- Linky est obligatoire, pas de possibilité d'y échapper sauf à se mettre dans l'illégalité...
- Linky est sans danger, les ondes émises sont d’extrêmement basse fréquence
On retiendra aussi que:
- Linky est aussi, et surtout, au service d'Enedis (possibilité de gérer la demande, les délestages etc)
- Linky respecte la vie privée mais n'est pas à l'abri d'un piratage informatique
- Linky crée des emplois (précaires) chez les sous-traitants d'Enedis et oblige 16 500 de ses propres agents à se former à un nouveau métier
- Linky est sans danger (quid des électrosensibles?) mais pour les concentrateurs répartis sur le territoire, c'est moins net... 
A chacun de se faire une opinion!

Au programme des délibérations:


Subventions aux écoles privées, maternelle et élémentaire, de la commune: les conventions signées et les contrats d'association encadrent le calcul de cette participation. On reste dans les clous, de l'ordre de 120 000 euros globalement, sachant que l'intégration de l'école publique de St Laurent de Vaux a fait monter un peu la facture pour la commune.

Intégration de Ste Consorce dans le syndicat intercommunal d'assainissement: pas d'objection, le réseau de Ste Consorce est en bon état  et ne génère pas une dette importante. Cela soulagera les services techniques de cette commune voisine, qui n'arrivait plus à faire face en gestion directe. 

Logements sociaux:
-
Une grande parcelle (10 966m²), bordée au nord par le chemin des Demoiselles et à l'est par la rue du Monument, est en vente au prix de 1 615 790 euros. Du fait de la convention qui lie la commune à EPORA, établissement public de portage immobilier, l'acquisition sera faite par EPORA. EPORA fera ensuite un appel à projet aux bailleurs sociaux pour l'équipement de la zone: logements sociaux, création d'une voirie et aménagement paysager tels que prévus au PLU. Ce n'est que dans le cas où aucun  bailleur social ne serait intéressé, hypothèse peu probable, que la commune devrait racheter le terrain. On estime avec cette opération, un apport d'environ 80 nouveaux logements.
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A Maison Blanche, la commune décide d'acquérir deux parcelles pour 1304 m² et 240 500 euros, afin d'aménager des places de stationnement et implanter quelques logements locatifs sociaux. Le parking, d'utilité public à cet endroit, serait pris en charge par la CCVL. Financement par l'emprunt si nécessaire.

Urbanisme:
- Aménagement du trottoir permettant de relier la place des Cadettes à la place du marché: coût estimé 19 000 euros. Il sera réalisé grâce à la dotation départementale provenant du produit des amendes de police. Vous ne payez pas en vain vos PV en zone bleue!
- Acceptation du don de particuliers de trois parcelles boisées sises au Barthélemy et aux Botières pour environ 25 000 m², principalement des feuillus: pas d'objections. "On fera une lettre de remerciements aux donateurs".

Indemnités de fonction du maire et des adjoints: les indices de référence ayant changé, une nouvelle délibération est nécessaire. Comme précédemment, ce n'est pas le maximum possible qui a été voté. 

Quelques nouvelles et communications:

- Zone de montagne: Le Conseil municipal avait pris une motion pour alerter les pouvoirs publics sur le danger des nouveaux critères des zones de montagne pour les agriculteurs dont les exploitations se verraient déclassées. Une évolution favorable du dossier semble se dessiner: les communes concernées, dont Vaugneray, pourraient garder leur zone de montagne. Affaire à suivre.

- Rythmes scolaires: suite au désengagement prévu de l'Etat dans le financement des activités, les rythmes scolaires seront maintenus en 2017-2018 mais avec des aménagements des plages horaires. On verra pour la suite...

- Inauguration de la rue Jean Bonnard prévue le samedi 10 juin à 10h45 sur place. Espérons un grand soleil pour cette cérémonie émouvante!


samedi 20 mai 2017

La société française, vue par la télé...

Vous avez sans doute regardé plus que de coutume la télé au cours de la campagne pour les élections présidentielles, et vous reprenez peut-être une dose de petite lucarne actuellement pour les élections législatives. 
Vous  soupçonnez que la représentation de notre société à la télé est un peu déformée, mais savez vous qu'elle est en complet décalage avec la réalité sociale? Ainsi, parmi les personnes que l’on peut voir et entendre à la télévision, on compte 62 % de cadres supérieurs contre 3 % d’ouvriers? 

D'après l'Observatoire des Inégalités 21.03.2017
Les cadres supérieurs représentent près des deux tiers des personnes que l’on peut voir et entendre dans les programmes de télévision (fictions, divertissements, enquêtes et documentaires, programmes d’information...), alors qu’ils constituent 9 % de la population totale.
Les chiffres sont tirés du « Baromètre de la diversité à la télévision pour l’année 2016 », publié par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en janvier 2017. L’étude a été réalisée en observant les personnes intervenant oralement sur les principales chaînes entre 17 h et 23 h entre mai et septembre 2016. Les programmes d’information de mi-journée de TF1, France 2, France 3, M6, Canal+, NT1, TMC et France Ô ont également été inclus.
Les ouvriers (12 % de la population totale toujours selon les données du CSA) ne représentent que 3 % des personnes entendues à la télévision. Les retraités forment 32 % de la population, mais seulement 2 % des personnages de la télévision.

Cette représentation des catégories socioprofessionnelles est en complet décalage avec la structure sociale réelle. Elle construit une image d’une société déformée, largement plus favorisée que ce qu’elle est en réalité. 
Pour quelles raisons? La télévision constituant d’abord un divertissement conçu pour des consommateurs, on préfère toujours y donner à voir une situation sous un jour favorable et flatteur. Les faiseurs de programme pensent sans doute s'adapter à la demande... à moins qu'ils ne la façonnent...  Quant à ceux qui parlent à la télévision, mieux vaut qu’ils sachent maîtriser le discours en public. La parole est donnée, dans l’immense majorité des cas, à ceux qui manient le mieux la parole, c’est-à-dire aux plus diplômés.

De ce fait, l’écart est énorme entre les catégories sociales. Les cadres sont 21 fois plus présents que les ouvriers à la télévision, et sept fois plus souvent qu’ils ne le devraient si le temps d’antenne était réparti en fonction de leur part dans la population. En soi, l’égalité de présence des catégories sociales à la télévision n’a pas grand sens, mais l’ampleur du déséquilibre est marquante.

On peut difficilement penser que ce phénomène n’a pas de conséquences auprès de la population - et auprès des commentateurs - sur la construction de l’image des catégories sociales et sur la représentation des intérêts de celles les moins favorisées. Souvenons-vous de la prestation remarquée de M Poutou lors du débat télévisé entre les 11 candidats du premier tour de la présidentielle, et des réactions  effarouchées des médias - qui n'avaient jamais vu ça!  

Enfin, il faut le noter, autant il existe un débat sur la présence des femmes et des minorités visibles à la télévision, autant la question de la présence des différents milieux sociaux est totalement absente.
Semaines du 9 au 15 mai et du 5 au 11 septembre 2016 * Dans les fictions, les divertissements, les magazines et documentaires, le sport et les programmes d'information diffusés sur 17 chaines de la TNT gratuite ainsi que sur Canal +. ** non significatif.
Source : CSA - "Baromètre de la diversité" - Données 2016 - © Observatoire des inégalités

Gardons notre esprit critique devant la télé, en toute circonstance!

mardi 16 mai 2017

Lune rousse et saints de glace, toujours d'actualité

La lune rousse cette année, c'est du 26 avril au 25 mai. Nous n'en sommes pas encore sortis.
Que faut-il en penser?
L'expression "lune rousse" désigne en fait une période de lunaison qui suit la date de Pâques, c’est-à-dire en avril, et se termine à la fin du même mois, ou en mai. Son appellation provient de l’aspect pris par les jeunes pousses des végétaux qui, à cette période de l’année, sont souvent brûlées par une gelée dévastatrice au cours de la nuit ou au lever du soleil. Les feuilles et les tiges présentent alors un aspect roussi.


Le pommier tout juste en fleurs résistera-t-il aux dernières gelées ? La lune rousse est tardive cette année. Les jardiniers la déplorent, car pendant cette période, les feuilles et les bourgeons exposés à la lumière de la lune roussiraient.
Nombre de dictons populaires témoignent des dégâts observés sur les végétaux pendant cette lunaison particulière. « En lune rousse, rien ne pousse », « une lune rousse sur la semence aura toujours mauvaise influence », « gelée de lune rousse, de la plante brûle la pousse », « Tant que dure la lune rousse, les fruits sont sujets à fortune »

Mais la lune est innocente! Les véritables fautifs sont les nuages, ou plutôt leur absence..
C'est l'astronome et physicien français Arago, dans la première moitié du XIXe siècle,  qui expliqua ce phénomène de la dégradation des végétaux pendant la lunaison de l’après-Pâques,  et disculpa la lune du roussissement des cultures.
En effet, quand le ciel est dégagé, donc que la lune est visible, l’absence de réverbération par les nuages de la chaleur accumulée durant la journée fait chuter la température durant la nuit et augmente l’amplitude thermique entre le jour et la nuit. Ainsi, l’absence des nuages peut provoquer des gelées qui font roussir les plantes.
La prudence conseille de ne pas installer les plantes frileuses (géraniumspétuniasimpatienstomatespoivronspommes de terre, etc.) tant que cette lunaison n’est pas terminée. Si la douceur de la météo vous a quand même incité à tout semer et planter, poser alors un voile de forçage, une cloche ou un tunnel en plastique sur les plantes gélives afin de les protéger pendant la nuit.
Un autre fléau menace nos cultures: les saints de glace!
"Au printemps ramène l'hiver,
Pancrace, Servais et Mamert."
Soit les 11, 12  et 13 mai.  Cependant le 14 mai ne vous précipitez pas au jardin, car ce n'est que "Quand la Saint Urbain est passée, (que) le vigneron est rassuré" ... soit le 25 mai!
Dans la tradition populaire, ces dates marquaient l’ultime période d’offensive du froid. Elles correspondent en effet à une période de transition entre l’hiver et l’été à la météorologie capricieuse. Les gelées peuvent encore se produire et faire des dégâts importants, notamment sur la vigne.

Ces jours étant passés, l’usage voulait qu’il soit possible de semer et planter sans crainte les fleurs annuelles ou bulbeuses d’été dans le jardin d’ornement et les légumes frileux au potager. Cela reste plus que jamais d'actualité, cette année, saints de glace et lune rousse se cumulent sans vergogne!
Germer sous une bonne lune, comme naître sous une bonne étoile,
 accompagne toute une vie...
d'après  Christine Laurent (Reporterre) et Rustica.fr 

vendredi 12 mai 2017

Elle revient... la Gratiferia!

LA  GRATIFERIA  D’UNION  POUR  L’AVENIR!



Une Gratiferia est un marché gratuit, fondé sur le partage.

· Il n’y a ni argent, ni troc, ni réciprocité : tout est donné sans contrepartie. 

. Il vous est demandé d’agir en respect et convivialité, de penser aux autres, de ne pas vous servir abusivement.

· Les objets et substances illicites, pornographiques ou litigieux (couteaux, armes ou répliques) ainsi que les animaux sont interdits.

· On peut donner des objets, des offres de savoir, de cours particuliers ou de main d’œuvre, des services (coiffure, rédaction de documents administratifs…)

· Les objets proposés vont avoir une seconde vie : ils doivent être en bon état, propres et fonctionnels : la gratiferia n’est pas une déchetterie !

· Pour les objets de grand format (gros meubles, lave-linge etc..), il est recommandé de les photographier, et d’apporter seulement les photos avec les coordonnées du donneur.

. Pour nous aider à rendre un local propre après la gratiferia, n’abandonnez pas vos objets qui n’ont pas trouvé preneur. Evitez sacs plastique et cartons.

. Les objets qui n’auront pas trouvé preneur et que vous ne reprendrez pas à la fin de la gratiferia seront donnés à une association caritative.

· Un objet pris à la gratiferia n’est pas destiné à être revendu sur internet ! S’il ne convient pas, il pourra sans doute trouver une autre vie à la prochaine gratiferia !


lundi 8 mai 2017

Restons confiants

D'après Kaizen-magazine.com
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Les élections présidentielles 2017 sont terminées. Et demain ? 

Etre positifs, quoi qu’il arrive, c’est la meilleure, la seule (?) façon d’imaginer, de créer un vrai changement de société. Misons sur le constructif pour changer le monde. 

Toutes les analyses (ou presque) ont été faites sur les résultats de ces élections présidentielles : désindustrialisation, non-respect des paroles des différents gouvernements depuis trente ans (comme le non au référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe en 2005), fossé qui se creuse entre les Français qui profitent de la mondialisation et ceux qui la subissent, etc. 

Les médias ont leur part de responsabilité. À se focaliser sur la violence, les attentats, les crimes, etc, les médias – classiques – génèrent un sentiment de peur. Certes la peur est nécessaire, c’est une réaction neuronale qui nous prévient d’un danger immédiat. C’est une question de survie. Mais la peur distillée au fil des couvertures, des reportages, n’a pas cette fonction ! Elle génère chez le spectateur, le lecteur, un état d’apathie, ou de colère. Elle crée plus un sentiment d’insécurité que l’insécurité réelle. C’est la politique du « problème local, pour une peur globale ».

Il est démontré (chiffres et faits à l’appui) que l’humanité en ce siècle est beaucoup moins violente que par le passé, et bien plus bienveillante qu’on ne le laisse croire!  
Deux exemples : 
- Lors de la campagne présidentielle, les journalistes ont préféré s’attarder sur les attentats qui ont fait 238 morts en France depuis 2015, et passer sous silence les solutions envisagées par les candidats pour préserver la vie des 48 000 personnes qui meurent prématurément chaque année à cause de la pollution.
- En 2005, après l’ouragan Katrina en Louisiane, les médias ont dénoncé les pillages, vols, exactions… Or des chercheurs ont montré qu’au contraire une formidable chaîne de solidarité s’était installée !
Cela ne signifie pas que telle l’autruche nous devons mettre la tête dans le sable et nier les problèmes. Mais à quoi bon se focaliser sur les difficultés sans nous laisser espérer des solutions qui pourtant existent, dans tous les domaines ? Pour nous mettre en route vers d’autres horizons, encore faut-il les donner à voir. Et ensuite débattre de comment les atteindre.
Cela exige des médias d’être a minima équitables, et pourquoi pas positifs ! Cela exige des écoles de journalisme une remise en question salutaire, à défaut de pouvoir influer sur les lignes éditoriales imposées par les magnats de la presse.
Alors, n’ayons pas peur, nous sommes capables parfois du pire, souvent du meilleur. Il est préférable de propager le meilleur, chacun peut y contribuer...

En bonus, voici ci-dessous les résultats du second tour de ces élections présidentielles, pour Vaugneray. Bonne analyse!

jeudi 4 mai 2017

Je crée une "Zone de BZZZ" !

Une magnifique initiative à soutenir sur ulule.com/zonedebzzz/



// Pourquoi créer une "Zone de BZZZ" ?

25 000 abeilles disparaissent chaque minute en France... comme beaucoup d'autres polinisateurs !

Depuis l'utilisation de ces insecticides néonicotinoïdes en 1995 en France, le taux de mortalité des abeilles est passé de 5% à 30% voire 40% selon les années, ce qui représente en moyenne la disparition de 300 000 ruches par an.

Cet effondrement n'est que la partie immergée de l'iceberg... beaucoup d'autres espèces sont concernées : rien qu'en France, la super-famille des apoïdes dont font partie les abeilles compte 1200 espèces d'insectes.

Illustration - insectes pollinisateurs

Les abeilles solitaires et les bourdons ainsi que l'ensemble des pollinisateurs sauvages se cachent pour mourir et nous assistons silencieusement à la disparition d'une biodiversité essentielle à la survie de l'humanité :

  • Sur les 100 espèces végétales cultivées qui fournissent 90% des aliments mondiaux, 71 sont pollinisées par les abeilles.
  • Avec leur disparition, ce sont 65 % des plantes agricoles qui sont menacées, soit 35% de notre alimentation.
  • Les cultures maraîchères et fruitières dépendent par exemple à 90% voire 100% des pollinisateurs domestiques et sauvages.
  • 80% des plantes à fleurs dépendent de ce type d'insectes pour leur reproduction et donc pour leur survie.
  • La disparition des abeilles coûterait 2,9 milliards d'euros par an rien que pour la France.

Les raisons de cet effondrement sont multiples mais il est possible d'identifier les principaux responsables :
  • l'épandage d'insecticides,
  • l'artificialisation des terres agricoles,
  • l'arrachage des haies,
  • la systématisation de monocultures intensives conduisant à la création de déserts verts, vastes étendues sans fleurs à polliniser.

Face à cet écocide, une mobilisation est possible en créant  des "Zone de BZZZ".


Créons  tous une "Zone de BZZZ"





// Comment créer une "Zone de BZZZ"?
1. Demandez à recevoir un ou plusieurs PACKS "Zone de BZZZ" comprenant :
  • Un sachet de graines pollinifères ;
  • + un panneau vous permettant d'identifier la "Zone de BZZZ" ;
  • + un autocollant et un badge "Sauvons les abeilles" ;
  • + un reçu fiscal pour déduire de vos impôts 66% du montant de votre don (SAUF pour la contrepartie à 15€) ;
 2. Semez des graines pollinifères et/ou laissez pousser la flore sauvage afin de préserver des "zone de BZZZ" ;

3. N'utilisez aucun pesticide chimique ;

4. Placez le panneau "zone de BZZZ" à l'entrée ou à proximité de l'espace protégé afin d'afficher votre engagement en faveur des insectes pollinisateurs!



Chaque "Zone de BZZZ" sera, à terme, reportée sur un site internet permettant de faire de la France une immense zone de BZZZ. 


 Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c'est toujours comme cela que ça s'est passé. - Margaret Mead (1901 - 1978) - Anthropologue.