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Les élections présidentielles 2017 sont terminées. Et demain ?
Etre positifs, quoi qu’il arrive, c’est la meilleure, la seule (?) façon d’imaginer, de créer un vrai changement de société. Misons sur le constructif pour changer le monde.
Etre positifs, quoi qu’il arrive, c’est la meilleure, la seule (?) façon d’imaginer, de créer un vrai changement de société. Misons sur le constructif pour changer le monde.
Toutes les analyses (ou presque) ont été faites sur les résultats de ces élections présidentielles : désindustrialisation, non-respect des paroles des différents gouvernements depuis trente ans (comme le non au référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe en 2005), fossé qui se creuse entre les Français qui profitent de la mondialisation et ceux qui la subissent, etc.
Les médias ont leur part de responsabilité. À se focaliser sur la violence, les attentats, les crimes, etc, les médias – classiques – génèrent un sentiment de peur. Certes la peur est nécessaire, c’est une réaction neuronale qui nous prévient d’un danger immédiat. C’est une question de survie. Mais la peur distillée au fil des couvertures, des reportages, n’a pas cette fonction ! Elle génère chez le spectateur, le lecteur, un état d’apathie, ou de colère. Elle crée plus un sentiment d’insécurité que l’insécurité réelle. C’est la politique du « problème local, pour une peur globale ».
Il est démontré (chiffres et faits à l’appui) que l’humanité en ce siècle est beaucoup moins violente que par le passé, et bien plus bienveillante qu’on ne le laisse croire!
Deux exemples :
- Lors de la campagne présidentielle, les journalistes ont préféré s’attarder sur les attentats qui ont fait 238 morts en France depuis 2015, et passer sous silence les solutions envisagées par les candidats pour préserver la vie des 48 000 personnes qui meurent prématurément chaque année à cause de la pollution.
- En 2005, après l’ouragan Katrina en Louisiane, les médias ont dénoncé les pillages, vols, exactions… Or des chercheurs ont montré qu’au contraire une formidable chaîne de solidarité s’était installée !
Cela ne signifie pas que telle l’autruche nous devons mettre la tête dans le sable et nier les problèmes. Mais à quoi bon se focaliser sur les difficultés sans nous laisser espérer des solutions qui pourtant existent, dans tous les domaines ? Pour nous mettre en route vers d’autres horizons, encore faut-il les donner à voir. Et ensuite débattre de comment les atteindre.
Cela exige des médias d’être a minima équitables, et pourquoi pas positifs ! Cela exige des écoles de journalisme une remise en question salutaire, à défaut de pouvoir influer sur les lignes éditoriales imposées par les magnats de la presse.
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