d'après https://lesglorieuses.fr/aimer-son-corps/
C’est bien connu, toutes les femmes vont à la plage pendant huit semaines entre juillet et août. Et bien évidemment, toutes doivent mincir d’au moins 3 kilos avant d’arriver sur le sable.
Comment en sommes-nous arrivées à consacrer tant de temps et d'argent à expérimenter de nouveaux jus verts, à tenter des exercices douteux avec notre chaise de salon, ou encore à dire non à la touche sucrée qui pimente notre dîner ?
Le culte de la minceur est omniprésent et il commence tôt. Nous avons entendu de très jeunes filles, tout juste sorties de l’école primaire, annoncer qu’elles ne mangeront plus jamais de frites, ou encore culpabiliser lorsqu’elles “craquent” pour une glace.
Cela a des conséquences médicales graves chez ces jeunes filles : retard de croissance, arrêt des règles, troubles du comportement alimentaire, etc. Les jeunes filles apprennent dès le plus jeune âge à ne pas aimer leur corps si celui-ci n’est pas identique à ceux des mannequins des magazines..
Le bodyshaming – la stigmatisation des corps – est l’ensemble des discriminations basées sur la taille ou le poids des personnes. Les femmes sont toujours trop « grosses » ou trop « maigres », trop « petites » ou trop grandes ».
Mais la minceur n’a pas toujours été la norme et il s’agit d’un concept très occidentalo-centré. Des voix s’élèvent et des initiatives se multiplient pour contrer le bodyshaming.
La minceur n'a pas toujours ÉTÉ la norme
Il y a 20 ans, les mannequins – emblèmes des corps parfaits – pesaient en moyenne 8% de moins que les femmes en général. Aujourd’hui, ce pourcentage est tombé à 23% et la majorité des mannequins ont des indices de masse corporelle (un calcul du ratio entre la taille et le poids) considérés comme proche de l’anorexie. La France a légiféré sur la question en interdisant le travail aux mannequins à l’IMC trop faible et en obligeant les magazines à mentionner l’utilisation de logiciels de retouche sur les photos.
Pour connaître en détail le chemin parlementaire de cette loi.
Pour en savoir plus sur les évolutions de la silhouette dite parfaite sur les 100 dernières année
L’IDÉAL DE BEAUTÉ N’EST PAS TOUJOURS CELUI QU’ON CROIT
A votre gauche, la déesse grecque Aphrodite (Vénus pour les Romains), réputée pour sa beauté. A votre droite, Amy Schumer, actrice américaine, photographiée par Annie Leibovitz et vivement décriée pour son corps si… imparfait. Et si on changeait de prisme plutôt ? Source.
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