jeudi 31 juillet 2014

Loi sur la transition énergétique : quelles applications concrètes au quotidien?

(d'après Le HuffingtonPost Par Alexandre Boudet)
Le texte sur la transition énergétique,dont Ségolène Royal a dévoilé les grandes lignes à la mi-juin et qui est arrivée le mercredi 30 juillet en conseil des ministres, veut à terme faire de la France un pays économe en énergie.

A l'issue de neuf mois de débats et d'intenses tractations avec les ONG, élus, syndicats et experts, voilà un texte de 64 articles censés verdir le pays durant la prochaine décennie. Il sera débattu au parlement à partir de l'automne.



Le texte pose de grands objectifs:
  • réduction de la consommation énergétique finale de 50% en 2050 par rapport à 2012;
  • diminution de la consommation des énergies fossiles de 30% en 2030 par rapport à 2012;
  • baisse de 40% de la production des gaz à effet de serre à l'horizon 2030.
  • augmentation de la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d'énergie de 32% en 2030.
  • réduction de la part du nucléaire à 50% de la production d'électricité en 2025 contre 75% aujourd'hui, mais sans écrire précisément que la centrale nucléaire de Fessenheim doit fermer d'ici à 2017.
    Près de la centrale nucléaire de Fessenheim - novembre 2013
Une fois adopté, pas avant 2015, le texte aura aussi des répercussions concrètes sur la vie quotidienne et le logement des Français. En voici quelques exemples.


1- Un chèque énergie pour les plus modestes

Aujourd'hui, seuls les ménages les plus modestes qui se chauffent au gaz ou à l'électricité peuvent bénéficier d'aides de la part de l'Etat. Il s'agit en particulier des tarifs sociaux qui leur garantit des prix plus bas. Mais ceux qui sont équipés de chaudières à fioul ou de cheminées sont exclus de ce système. "C'est totalement inéquitable", dénonce le président de l'Ademe (Agence de l'environnement et des économies d'énergie). Il a été entendu par le gouvernement.

À terme, les tarifs sociaux existants vont être remplacés par un chèque énergie. Il couvrira toutes les sources de chauffage et pourrait ainsi aider la totalité des 4 millions de ménages modestes qui dépensent plus de 10% de leurs revenus pour régler leur facture. Il s'agira d'une sorte de bouclier énergétique dont les détails (réduction fiscale ou versement d'argent) ne sont pas encore connus.


2- Obligations de travaux de rénovation

Avis aux propriétaires de logements. Il va falloir rendre votre bien plus économe en énergie. La rénovation thermique est en effet l'un des gros enjeux de la loi: les bâtiments concentrent le quart des émissions de gaz à effet de serre et ce secteur peut être générateur d'emplois.

Le gouvernement pose donc la règle suivante: lors d'un ravalement de façade, d'un changement de toiture, ou de l'aménagement d'une nouvelle pièce, il faudra engager des travaux d'isolation. "Sauf impossibilité technique ou disproportion économique", ce sera la condition indispensable pour bénéficier d'un soutien financier qui prendra la forme d'un crédit d'impôt dont les contours seront élargis et simplifiés.

Il ne sera plus nécessaire de réaliser "un bouquet de travaux" mais les propriétaires pourront les faire un par un. Cependant pour obtenir le financement public, les travaux devront être réalisés par l'un des 100.000 artisans qui seront formés puis labellisés par l'Etat d'ici à 2017.


3- Il va falloir diminuer nos déchets ménagers

Vous êtes déjà un as du tri sélectif? Vous avez déjà plusieurs poubelles dans votre cuisine? Et bien il va falloir aller encore un peu plus loin dans la gestion de vos déchets.

La loi comprendra en effet un objectif encore plus vertueux en la matière. D'ici à 2020, le volume global des déchets ménagers devra être réduit de 7%. Cet objectif sera inscrit dans un volet de la loi consacré à l'économie circulaire, qui visera aussi à faciliter l'utilisation de matériaux recyclés et affirmera le principe de proximité afin que les déchets soient gérés au plus près du lieu de production.


4- Des bornes électriques en bas de chez vous

Ce projet de loi sur la transition énergétique entend également booster le développement de la voiture électrique, dont l'utilisation reste jusqu'ici confidentielle. Deux raisons à cela: le coût prohibitif des véhicules (la prime d'aide à l'achat va atteindre 10.000 euros en cas d'échange contre une voiture diesel) et l'absence d'infrastructures de recharge pour les voitures.

Sur ce dernier point, Ségolène Royal entend changer les choses, ce qui ne manquera pas de bouleverser le paysage de certains quartiers. D'ici à 2030, 7 millions de bornes de recharges doivent en effet être installés partout en France. Autant dire que si vous habitez en ville, il y en aura forcément une en bas de chez vous.

mercredi 30 juillet 2014

Restauration : tout comprendre sur le label « fait maison »

Photo : Restauration : tout comprendre sur le label « fait maison »

Sauce maison ou en poudre ? Purée maison ou déshydratée ? Bœuf bourguignon maison ou sous vide ? Moelleux au chocolat maison ou surgelé ? Le décret relatif à la mention « fait maison », paru au Journal officiel du 13 juillet, entré en vigueur mardi 15 juillet. Il concerne les établissements de restauration commerciale ou de vente à emporter de plats préparés. A compter de cette date, les restaurateurs peuvent faire figurer sur la devanture ou la carte de leur établissement le logo « fait maison », un toit de maison posé sur un casserole, censé garantir une cuisine sur place à partir de « produits bruts ou de produits traditionnels de cuisine ». Ce logo peut être attribué plat par plat. En France, plus de 80 % des restaurants pratiqueraient une cuisine dite d'assemblage.
Quels intérêts présente la mention « fait maison » ?

Pour les professionnels, restaurateurs comme traiteurs, cette mention identifie les plats élaborés par le cuisinier et valorise ainsi son métier. Pour le consommateur, elle permet de « distinguer la cuisine d'assemblage élaborée à partir de préparations industrielles, de la cuisine confectionnée à partir de produits bruts », explique le site d'information ministériel dédié au « fait maison ». Cette mention répond « à un besoin de transparence et d'information des consommateurs », estimaient les ministres Sylvia Pinel et Benoît Hamon, alors ministre de l'artisanat et du commerce et ministre de la consommation, dans un communiqué commun du 29 janvier.
Et si vous faisiez confiance aux employés Renault ?
Et si vous faisiez confiance aux employés Renault ?

Existe-t-il d'autres « mentions » garantes du « fait maison » ?

Dans un esprit similaire à celui de la mention « fait maison », le label « Restaurant de qualité », décerné depuis 2013 par le Collège culinaire de France, a été instauré pour faire « face à la concurrence des 'commerçants restaurateurs' qui réchauffent des plats industriels » et distinguer « les professionnels pratiquant une restauration de qualité, faite maison ».

Le label « Restaurateurs de France », reconnu par l'Etat et créé par les restaurateurs, est, lui, « un gage de confiance et de transparence pour tous ceux qui souhaitent retrouver le goût de la cuisine française ». Une charte de qualité est validée par 105 points qui sont contrôlés par un organisme indépendant. Le titre de « Maître restaurateur », lui aussi décerné par l'Etat, qui garantit l'utilisation d'au moins 80 % de produits frais, et la marque « Qualité tourisme », elle, par le ministère du tourisme français, s'inscrivent dans le même processus et la même ambition « de reconnaître les véritables professionnels de la restauration ».

Le consommateur français accordera-t-il quelque crédit à la mention « fait maison » dont la nuance avec la cuisine d'assemblage semble infime ? Faute de s'en remettre aux autocollants et macarons qui obstruent déjà les devantures des restaurants et traiteurs, il pourrait continuer à se fier aux avis et au bouche-à-oreille, en ville comme en ligne.

Quels produits entrent dans la composition du « fait maison » ?

Ce sont les produits bruts, définis selon l'article D. 121-13-1 du décret n° 2014-797, comme des produits alimentaires « n'ayant subi aucune modification importante, y compris par chauffage, marinage, assemblage ou une combinaison de ces procédés ». Peuvent ainsi entrer en compte dans la composition d'un plat « fait maison » les produits réceptionnés par le professionnel tant « épluchés, à l'exception des pommes de terre, pelés, tranchés, coupés, découpés, hachés, nettoyés, désossés, dépouillés, décortiqués, taillés, moulus ou broyés, fumés, salés » que « réfrigérés, congelés, surgelés, conditionnés sous vide ». Une ratatouille élaborée à partir de légumes découpés surgelés pourra donc être considérée comme « faite maison », mais pas des pommes de terre frites surgelées.

La liste des produits comprend également « salaisons, saurisseries et charcuteries – à l'exception des terrines et des pâtés – fromages, matières grasses alimentaires, crème fraîche et lait, pain, farines et biscuits secs, légumes et fruits secs et confits, pâtes et céréales, choucroute crue et abats blanchis » ainsi que « levure, sucre et gélatine, condiments, épices, aromates, concentrés, chocolat, café, tisanes, thés et infusions, sirops, vins, alcools et liqueurs, pâte feuilletée crue » et « sous réserve d'en informer par écrit le consommateur, les fonds blancs, bruns et fumets ».

La définition très large des produits pouvant prétendre au label « fait maison » est critiquée par certains professionnels, qui auraient préféré que soient mieux identifiés les produits frais de saison et dénoncent une victoire du lobby de l'agroalimentaire, et notamment des produits surgelés.

Sauce maison ou en poudre ? Purée maison ou déshydratée ? Bœuf bourguignon maison ou sous vide ? Moelleux au chocolat maison ou surgelé ? Le décret relatif à la mention « fait maison », paru au Journal officiel du 13 juillet, est entré en vigueur mardi 15 juillet. Il concerne les établissements de restauration commerciale ou de vente à emporter de plats préparés. A compter de cette date, les restaurateurs peuvent faire figurer sur la devanture ou la carte de leur établissement le logo « fait maison », un toit de maison posé sur un casserole, censé garantir une cuisine sur place à partir de « produits bruts ou de produits traditionnels de cuisine ». Ce logo peut être attribué plat par plat. En France, plus de 80 % des restaurants pratiqueraient une cuisine dite d'assemblage.

Quels intérêts présente la mention « fait maison » ?

Pour les professionnels, restaurateurs comme traiteurs, cette mention identifie les plats élaborés par le cuisinier et valorise ainsi son métier. Pour le consommateur, elle permet de « distinguer la cuisine d'assemblage élaborée à partir de préparations industrielles, de la cuisine confectionnée à partir de produits bruts », explique le site d'information ministériel dédié au « fait maison ». Cette mention répond « à un besoin de transparence et d'information des consommateurs », estimaient les ministres Sylvia Pinel et Benoît Hamon, alors ministre de l'artisanat et du commerce et ministre de la consommation, dans un communiqué commun du 29 janvier.

Existe-t-il d'autres « mentions » garantes du « fait maison » ?

Dans un esprit similaire à celui de la mention « fait maison », le label « Restaurant de qualité », décerné depuis 2013 par le Collège culinaire de France, a été instauré pour faire « face à la concurrence des 'commerçants restaurateurs' qui réchauffent des plats industriels » et distinguer « les professionnels pratiquant une restauration de qualité, faite maison ».

Le label « Restaurateurs de France », reconnu par l'Etat et créé par les restaurateurs, est, lui, « un gage de confiance et de transparence pour tous ceux qui souhaitent retrouver le goût de la cuisine française ». Une charte de qualité est validée par 105 points qui sont contrôlés par un organisme indépendant. Le titre de « Maître restaurateur », lui aussi décerné par l'Etat, qui garantit l'utilisation d'au moins 80 % de produits frais, et la marque « Qualité tourisme », décernée par le ministère du tourisme français, s'inscrivent dans le même processus et la même ambition « de reconnaître les véritables professionnels de la restauration ».

Le consommateur français accordera-t-il quelque crédit à la mention « fait maison » dont la nuance avec la cuisine d'assemblage semble infime ? Faute de s'en remettre aux autocollants et macarons qui obstruent déjà les devantures des restaurants et traiteurs, il pourrait continuer à se fier aux avis et au bouche-à-oreille, en ville comme en ligne.

Quels produits entrent dans la composition du « fait maison » ?

Ce sont les produits bruts, définis selon l'article D. 121-13-1 du décret n° 2014-797, comme des produits alimentaires « n'ayant subi aucune modification importante, y compris par chauffage, marinage, assemblage ou une combinaison de ces procédés ». Peuvent ainsi entrer en compte dans la composition d'un plat « fait maison » les produits réceptionnés par le professionnel tant « épluchés, à l'exception des pommes de terre, pelés, tranchés, coupés, découpés, hachés, nettoyés, désossés, dépouillés, décortiqués, taillés, moulus ou broyés, fumés, salés » que « réfrigérés, congelés, surgelés, conditionnés sous vide ». Une ratatouille élaborée à partir de légumes découpés surgelés pourra donc être considérée comme « faite maison », mais pas des pommes de terre frites surgelées.

La liste des produits comprend également « salaisons, saurisseries et charcuteries – à l'exception des terrines et des pâtés – fromages, matières grasses alimentaires, crème fraîche et lait, pain, farines et biscuits secs, légumes et fruits secs et confits, pâtes et céréales, choucroute crue et abats blanchis » ainsi que « levure, sucre et gélatine, condiments, épices, aromates, concentrés, chocolat, café, tisanes, thés et infusions, sirops, vins, alcools et liqueurs, pâte feuilletée crue » et « sous réserve d'en informer par écrit le consommateur, les fonds blancs, bruns et fumets ».

La définition très large des produits pouvant prétendre au label « fait maison » est critiquée par certains professionnels, qui auraient préféré que soient mieux identifiés les produits frais de saison et dénoncent une victoire du lobby de l'agroalimentaire, et notamment des produits surgelés.

(d'après Capi France Capi Commerce Côte d'Azur)

mardi 29 juillet 2014

13 Régions! Et autant d'élus qu'actuellement.

(source AFP)
la nouvelle carte des régions vient d'être adoptée par les députés en première lecture le 23 juillet 2014. Elle ne comprendra plus 14 régions, mais 13. Il y aura autant de Conseillers régionaux qu'actuellement.

Le nouveau découpage de la carte des régions

Le découpage de cette carte de France comprend notamment la fusion des régions :
  • Poitou-Charentes, Limousin et Aquitaine ;
  • Nord-Pas-de-Calais et Picardie ;
  • Champagne-Ardenne, Alsace et Lorraine.

Les autres fusions déjà programmées sont :

  • Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon;
  • Bourgogne et la Franche-Comté ;
  • Auvergne et Rhône-Alpes ;
  • Haute-Normandie et Basse-Normandie.
Six régions restent inchangées : 
Bretagne, Corse, Ile-de-France, Centre, Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d'azur.
La carte peut toutefois encore évoluer.
En effet, un droit d'option est être ouvert aux départements afin qu'ils puissent changer de région de rattachement à partir de 2016. Mais ce droit reste très hypothétique tant les conditions sont strictes : majorité des trois cinquièmes, tant au Conseil général du département concerné qu'au Conseil régional des deux régions concernées.

Un amendement de dernière minute maintient le nombre total de conseillers régionaux, y compris dans les régions issues de fusions.
Les effectifs des nouveaux conseils régionaux seront constitués pour chacun de l’addition du nombre des conseillers régionaux des régions fusionnées (chaque département disposant au minimum de deux sièges dans l’assemblée régionale). Six des 13 nouvelles régions – dont l’Ile-de-France, inchangée, qui disposait déjà de 209 élus – accueilleraient ainsi plus de 150 conseillers dans leur hémicycle, de 158 élus pour Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées à 204 élus pour Auvergne-Rhône-Alpes.

Le projet de loi sera examiné en seconde lecture au Sénat après les élections sénatoriales de fin septembre. Attendons le nouvel épisode de cette saga...

lundi 28 juillet 2014

Les jardins de la Louvière

Du 1er avril à fin septembre, vous pouvez visiter sur rendez-vous les magnifiques jardins de la Louvière à Vaugneray.



Ces exceptionnels jardins romantiques à l'anglaise, ornés de pergolas, possèdent des arbres remarquables: Tulipiers de Virginie, Magnolias, Acers, Zelkova sinica, Prunus... et 87 variétés d'arbustes différents: Chionanthus, Clerodendrun, Cornus, Deutzia, Dipelta, Hydrangea, Paeonias, Philadephus, Viburnum...


La structure des jardins se dessine progressivement en plusieurs chambres de verdure. Une pergola en bois accueille les rosiers Albéric Barbier et Bantry Bay, des Clématites et des Abekia Quinata.
Puis viennent les premières roses anciennes, 200 aujourd'hui, les pivoines de Chine, les Clématites, les plantes vivaces: 300 espèces différentes dont des Aconitums, Astilbes, Asters, Campanules, Cimicifuga, , hostas, Graminées...


A l'origine le domaine de la Louvière était une vaste prairie s'étendant sur deux hectares de terre sableuse. Une terre à vigne à 350 mètres d'altitude. Il n'y avait aucun jardin, seulement quelques grands arbres comme les frênes, faux Robiniers et deux gros arbres fruitiers situés à l'entrée de la propriété. L'aspect bucolique des lieux et les reliefs avec la campagne environnante inspirent la propriétaire. La première année, en 1999 commence la plantation des haies de Cyprès pour couper les vents du nord et du sud, puis celle des Charmilles et enfin la plantation de la haie d'if venant délimiter la roseraie.


Les jardins sont ouverts au public pour la première fois en mai 2008. 

Les Jardins de la Louvière organisent tous les ans à la fin septembre une fête des plantes et contribuent au réseau Jardins et Santé Rhône-Alpes.

Tarifs : 
4 euros par personne
Gratuité pour les enfants de moins de 12 ans

Domaine de la Louvière
Lieu-dit Croix Blanche 69670 VAUGNERAY

Tel 04.78.45.77.28
jardinsdelalouviere@gmail.com


dimanche 27 juillet 2014

Covoiturage : un site internet rien que pour la CCVL

En partenariat avec le Département du Rhône, la CCVL propose désormais une page sur le site www.covoiturage-rhone.fr, dédiée au territoire des Vallons du Lyonnais !

La base de données étant commune à tous les partenaires du Département du Rhône, il n'est plus nécessaire de multiplier ses inscriptions pour trouver une offre de covoiturage répondant à son besoin.

Nous avons désormais accès à une plateforme mutualisée de covoiturage couvrant tout le territoire de la région Rhône-Alpes et tous les types de demandes (travail-domicile, loisirs...).

Vous avez une voiture et proposez des places, ou au contraire vous recherchez un conducteur qui fait le même trajet que vous ?

Rendez-vous vite sur le site www.covoiturage-rhone.fr/vers/ccvl

Il y a actuellement 123 offres sur le territoire de nos 9 communes. Ce n'est pas beaucoup pour pallier le manque de transports en commun sur Vaugneray, mais c'est un début!

Et cela va dans le sens des économies d'énergie et de la convivialité!

3 lieux de rendez-vous pour le covoiturage à Vaugneray: place de Verdun, parking de Maison Blanche (derrière le resto), et rue des Droits de l'Homme (la rue qui mène à la piscine par la route de Bordeaux).


samedi 26 juillet 2014

Une idée neuve pour valoriser l'occasion

Source: Assurland.com

Les professionnels de l'automobile se mobilisent contre le gaspillage!
Un concept simple : réparer nos véhicules avec des pièces d'origines mais d'occasion.
Ces pièces sont  démontées et contrôlées par de la main d'oeuvre qualifiée, dans des entreprises de recyclage agréées, en France, avant d'être remises en place, avec une garantie, sur un véhicule en réparation.
Réduction du gaspillage - Création d'emplois - Consommer local - préserver notre budget d'entretien véhicules.

Le réemploi, une innovation en France
Le réeau Caréco par exemple, propose de réparer des voitures grâce aux pièces en bon état issues de voitures d’occasion. Pour ce faire, le groupe étiquète chaque pièce et peut même en déterminer la provenance, c’est-à-dire le véhicule sur laquelle elle a servi, grâce à un système bien défini.
La France est en retard par rapport à ses voisins tels que la Suède - où cette pratique est obligatoire pour les réparations - pour la réutilisation de pièces de voiture. Les préjugés envers les pièces d’occasion sont l’une des causes principales de ce retard, et ce, malgré la prise d’un arrêté en faveur de l’usage de pièces d’occasion pour réparer un véhicule lorsque sa réparation coûte plus cher que son prix de vente.

Les avantages du réemploi

Les entreprises de recyclage agréées ou centres VHU ( Véhicules Hors d'Usage) assurent la fiabilité de leurs pièces d’occasion qui peuvent provenir de grandes marques et dont l’origine peut être vérifiée par les clients.Elles proposent même une garantie d’un an sur les pièces qu’elles se proposent de remplacer ou d’indemniser si elles s’usent durant cette période de garantie. L’objectif avec cette nouvelle vision de la casse automobile réside dans une politique de préservation de la clientèle, surtout face à un coût des réparations souvent très élevé ou lorsque la voiture date déjà de plus de quatre ans.

Et si l'on utilisait les pièces d'occasion en réparation auto ?
Outre la fiabilité des méthodes et des pièces d’occasion vendues, le prix défie toute concurrence allant même jusqu’à représenter le tiers du montant des pièces neuves. 
Quel que soit l’état de votre véhicule, il faut veiller à posséder une bonne assurance auto. En effet, cela vous permettra de bénéficier de la meilleure prise en charge eu égard à la valeur de votre engin et aux circonstances du sinistre.

Grâce à un arrêté d’avril 2009, l’expert d’une compagnie d’assurance peut, en effet, proposer des pièces d’occasion à son assuré, à la suite d’un sinistre automobile (à l’exception des pièces de sécurité). Ceci permet de réparer des véhicules, qui n’auraient pas pu être réparés avec des pièces neuves car le coût de réparation aurait dépassé la valeur vénale du véhicule.


Cette reconnaissance, c’est donc un double gain écologique : elle permet la réutilisation des pièces auto, et elle évite la fabrication d’ensemble neuf et le broyage de certains véhicules. Deux opérations coûteuses en CO2.


vendredi 25 juillet 2014

25 juillet 1914, dernier discours de Jaurès à Vaise

 Jean Jaurès a combattu la guerre jusqu’à son dernier souffle.
Son assassinat, le 31 juillet 1914, donne le signal de l’inéluctable : le 3 août, l’Allemagne déclare la guerre à la France.
« Héros tué en avant des armées », Jaurès, qui avait redouté la violence et pressenti les horreurs de la Grande Guerre, devient « le martyr de la paix ».
Mais, au-delà de son combat pour la paix, cet homme reste peu connu. Les facettes de la personnalité de Jaurès sont multiples : il fut un grand intellectuel ouvert à la modernité, un leader socialiste éloigné de tout sectarisme, un journaliste humaniste attaché aux droits de l’homme, un grand orateur admiré et respecté, un défenseur des valeurs de la République et un compagnon de lutte aux côtés des ouvriers ou des syndicalistes.
25 Juillet 1914 : à Vaise, l’ultime discours de Jaurès contre la guerre, cinq jours avant son assassinat


Cinq jours avant son assassinat, Jaurès vient à Lyon, le 25 Juillet 1914, aider Marius Moutet qui sollicite les électeurs de Vaise pour un mandat de député. Il vient donc le soutenir mais, dans son désarroi, il oublie de le faire, pour crier le mélange de tristesse, d’angoisse et d’espérance qui l’étreint à la veille de la guerre : cette guerre qui se profile, et qui, il le sait, va écraser toute une jeunesse et avec elle une partie de l’espérance des peuples.
Dans un souci pédagogique, Jean Jaurès expose à son auditoire certaines des causes du conflit mondial qui s’annonce, et l’engage à tout faire pour s’opposer à cette guerre. Cela va devenir un véritable texte de référence à contre-courant.
Le dernier discours de Jean Jaurès fut prononcé dans une salle de Vaise pleine à craquer, salle au 51 de la rue de Bourgogne qui n’existe plus aujourd’hui ; il n’y a plus qu’une plaque pour le garder en mémoire.
Le 51 rue de Bourgogne aujourd'hui
Cinq jours après, Jaurès était assassiné au café du Croissant, à Paris. Trois jours plus tard, la guerre était déclarée... et les socialistes faisaient tout le contraire des propos qu’avait prônés Jaurès.
Voici le discours du 25 juillet 1914, à Vaise, dans son intégralité: 
"Citoyens,
"Je veux vous dire ce soir que jamais nous n’avons été, que jamais depuis quarante ans l’Europe n’a été dans une situation plus menaçante et plus tragique que celle où nous sommes à l’heure où j’ai la responsabilité de vous adresser la parole.

"Ah ! citoyens, je ne veux pas forcer les couleurs sombres du tableau, je ne veux pas dire que la rupture diplomatique dont nous avons eu la nouvelle il y a une demi-heure, entre l’Autriche et la Serbie, signifie nécessairement qu’une guerre entre l’Autriche et la Serbie va éclater, et je ne dis pas que si la guerre éclate entre la Serbie et l’Autriche le conflit s’étendra nécessairement au reste de l’Europe, mais je dis que nous avons contre nous, contre la paix, contre la vie des hommes à l’heure actuelle, des chances terribles et contre lesquelles il faudra que les prolétaires de l’Europe tentent les efforts de solidarité suprême qu’ils pourront tenter.

"Citoyens, la note que l’Autriche a adressée à la Serbie est pleine de menaces et si l’Autriche envahit le territoire slave, si les Germains, si la race germanique d’Autriche fait violence à ces Serbes qui sont une partie du monde slave et pour lesquels les slaves de Russie éprouvent une sympathie profonde, il y a à craindre et à prévoir que la Russie entrera dans le conflit, et si la Russie intervient pour défendre la Serbie, l’Autriche ayant devant elle deux adversaires, la Serbie et la Russie, invoquera le traité d’alliance qui l’unit à l’Allemagne et l’Allemagne fait savoir qu’elle se solidarisera avec l’Autriche. Et si le conflit ne restait pas entre l’Autriche et la Serbie, si la Russie s’en mêlait, l’Autriche verrait l’Allemagne prendre place sur les champs de bataille à ses côtés.

"Mais alors, ce n’est plus seulement le traité d’alliance entre l’Autriche et l’Allemagne qui entre en jeu, c’est le traité secret mais dont on connaît les clauses essentielles, qui lie la Russie et la France et la Russie dira à la France : "J’ai contre moi deux adversaires, l’Allemagne et l’Autriche, j’ai le droit d’invoquer le traité qui nous lie, il faut que la France vienne prendre place à mes côtés."

"A l’heure actuelle, nous sommes peut-être à la veille du jour où l’Autriche va se jeter sur les Serbes et alors l’Autriche et l’Allemagne se jetant sur les Serbes et les Russes, c’est l’Europe en feu, c’est le monde en feu.

"Dans une heure aussi grave, aussi pleine de périls pour nous tous, pour toutes les patries, je ne veux pas m’attarder à chercher longuement les responsabilités. Nous avons les nôtres, Moutet l’a dit et j’atteste devant l’Histoire que nous les avions prévues, que nous les avions annoncées ; lorsque nous avons dit que pénétrer par la force, par les armes au Maroc, c’était ouvrir l’ère des ambitions, des convoitises et des conflits, on nous a dénoncés comme de mauvais Français et c’est nous qui avions le souci de la France.

"Voilà, hélas ! notre part de responsabilités. Et elle se précise, si vous voulez bien songer que c’est la question de la Bosnie-Herzégovine qui est l’occasion de la lutte entre l’Autriche et la Serbie et que nous, Français, quand l’Autriche annexait la Bosnie-Herzégovine, nous n’avions pas le droit ni le moyen de lui opposer la moindre remontrance, parce que nous étions engagés au Maroc et que nous avions besoin de nous faire pardonner notre propre péché en pardonnant les péchés des autres.

"Et alors notre ministre des Affaires étrangères disait à l’Autriche : "Nous vous passons la Bosnie-Herzégovine, à condition que vous nous passiez le Maroc" et nous promenions nos offres de pénitence de puissance en puissance, de nation en nation, et nous disions à l’Italie : "Tu peux aller en Tripolitaine, puisque je suis au Maroc, tu peux voler à l’autre bout de la rue, puisque moi j’ai volé à l’extrémité."

"Chaque peuple paraît à travers les rues de l’Europe avec sa petite torche à la main et maintenant voilà l’incendie.

"Eh bien ! citoyens, nous avons notre part de responsabilité, mais elle ne cache pas la responsabilité des autres et nous avons le droit et le devoir de dénoncer, d’une part, la sournoiserie et la brutalité de la diplomatie allemande, et, d’autre part, la duplicité de la diplomatie russe. Les Russes qui vont peut-être prendre parti pour les Serbes contre l’Autriche et qui vont dire : "Mon cœur de grand peuple slave ne supporte pas qu’on fasse violence au petit peuple slave de Serbie." Oui, mais qui est-ce qui a frappé la Serbie au cœur ? Quand la Russie est intervenue dans les Balkans, en 1877, et quand elle a créé une Bulgarie, soi-disant indépendante, avec la pensée de mettre la main sur elle, elle a dit à l’Autriche : "Laisse-moi faire et je te confierai l’administration de la Bosnie-Herzégovine." L’administration, vous comprenez ce que cela veut dire, entre diplomates, et du jour où l’Autriche-Hongrie a reçu l’ordre d’administrer la Bosnie-Herzégovine, elle n’a eu qu’une pensée, c’est de l’administrer au mieux de ses intérêts.

"Dans l’entrevue que le ministre des Affaires étrangères russe a eu avec le ministre des Affaires étrangères de l’Autriche, la Russie a dit à l’Autriche : "Je t’autoriserai à annexer la Bosnie-Herzégovine à condition que tu me permettes d’établir un débouché sur la mer Noire, à proximité de Constantinople." M. d’Ærenthal a fait un signe que la Russie a interprété comme un oui, et elle a autorisé l’Autriche à prendre la Bosnie-Herzégovine, puis quand la Bosnie-Herzégovine est entrée dans les poches de l’Autriche, elle a dit à l’Autriche : "C’est mon tour pour la mer Noire." - "Quoi ? Qu’est-ce que je vous ai dit ? Rien du tout !", et depuis c’est la brouille avec la Russie et l’Autriche, entre M. Iswolsky, ministre des Affaires étrangères de la Russie, et M. d’Ærenthal, ministre des Affaires étrangères de l’Autriche ; mais la Russie avait été la complice de l’Autriche pour livrer les Slaves de Bosnie-Herzégovine à l’Autriche-Hongrie et pour blesser au cœur les Slaves de Serbie. C’est ce qui l’engage dans les voies où elle est maintenant.

"Si depuis trente ans, si depuis que l’Autriche a l’administration de la Bosnie-Herzégovine, elle avait fait du bien à ces peuples, il n’y aurait pas aujourd’hui de difficultés en Europe ; mais la cléricale Autriche tyrannisait la Bosnie-Herzégovine ; elle a voulu la convertir par force au catholicisme ; en la persécutant dans ses croyances, elle a soulevé le mécontentement de ces peuples.

"La politique coloniale de la France, la politique sournoise de la Russie et la volonté brutale de l’Autriche ont contribué à créer l’état de choses horrible où nous sommes. L’Europe se débat comme dans un cauchemar.

"Eh bien ! citoyens, dans l’obscurité qui nous environne, dans l’incertitude profonde où nous sommes de ce que sera demain, je ne veux prononcer aucune parole téméraire, j’espère encore malgré tout qu’en raison même de l’énormité du désastre dont nous sommes menacés, à la dernière minute, les gouvernements se ressaisiront et que nous n’aurons pas à frémir d’horreur à la pensée du cataclysme qu’entraînerait aujourd’hui pour les hommes une guerre européenne.

"Vous avez vu la guerre des Balkans ; une armée presque entière a succombé soit sur le champ de bataille, soit dans les lits d’hôpitaux, une armée est partie à un chiffre de trois cent mille hommes, elle laisse dans la terre des champs de bataille, dans les fossés des chemins ou dans les lits d’hôpitaux infectés par le typhus cent mille hommes sur trois cent mille.

"Songez à ce que serait le désastre pour l’Europe : ce ne serait plus, comme dans les Balkans, une armée de trois cent mille hommes, mais quatre, cinq et six armées de deux millions d’hommes. Quel massacre, quelles ruines, quelle barbarie ! Et voilà pourquoi, quand la nuée de l’orage est déjà sur nous, voilà pourquoi je veux espérer encore que le crime ne sera pas consommé.

"Citoyens, si la tempête éclatait, tous, nous socialistes, nous aurons le souci de nous sauver le plus tôt possible du crime que les dirigeants auront commis et en attendant, s’il nous reste quelque chose, s’il nous reste quelques heures, nous redoublerons d’efforts pour prévenir la catastrophe. Déjà, dans le Vorwaerts, nos camarades socialistes d’Allemagne s’élèvent avec indignation contre la note de l’Autriche et je crois que notre bureau socialiste international est convoqué.

"Quoi qu’il en soit, citoyens, et je dis ces choses avec une sorte de désespoir, il n’y a plus, au moment où nous sommes menacés de meurtre et, de sauvagerie, qu’une chance pour le maintien de la paix et le salut de la civilisation, c’est que le prolétariat rassemble toutes ses forces qui comptent un grand nombre de frères, Français, Anglais, Allemands, Italiens, Russes et que nous demandions à ces milliers d’hommes de s’unir pour que le battement unanime de leurs cœurs écarte l’horrible cauchemar.

"J’aurais honte de moi-même, citoyens, s’il y avait parmi vous un seul qui puisse croire que je cherche à tourner au profit d’une victoire électorale, si précieuse qu’elle puisse être, le drame des événements.

"Mais j’ai le droit de vous dire que c’est notre devoir à nous, à vous tous, de ne pas négliger une seule occasion de montrer que vous êtes avec ce parti socialiste international qui représente à cette heure, sous l’orage, la seule promesse d’une possibilité de paix ou d’un rétablissement de la paix."

Jean Jaurès
discours prononcé à Lyon-Vaise le 25 Juillet 1914


jeudi 24 juillet 2014

Un autre village gaulois fait concurrence à Vaugneray!

Nos voisins de Brindas ont également des problèmes de transport!
Pour information, et par solidarité, voici l'article du 23 juillet du blog de "Brindas participation et progrès"

http://brindasbppleblog.canalblog.com/archives/2014/07/23/30284310.html


"La nouvelle municipalité supprime sans la moindre concertation des projets qui doivent améliorer sensiblement la vie quotidienne des Brindasiens et qui sont déjà largement engagés. C’est par exemple le cas de du parc relais pour le Sytral.

"Situé entre le chemin des Essarts et le chemin des Andrés (avant le collège) le parc relais permettrait aux Brindasiens n’habitant pas au centre bourg (Le Milon, Le Gourd,…par exemple) d’accéder plus facilement aux bus (11 et 73). Il éviterait aussi que les habitants des communes voisines stationnent à la journée sur les places de parking du centre bourg, stationnements qui pourraient être ainsi libérés de ces « voitures tampons ».

"D’une capacité de ≈ 70 places il est financé par le Sytral et son emplacement est réservé au Plan Local d’Urbanisme. Il a fait l’objet d’études et d’un accord avec les communes voisines (Messimy, Thurins, Grezieu,…). La nouvelle municipalité a décidé de supprimer ce projet sans la moindre discussion en commission ou en Conseil mais également sans en avertir les Maires des communes voisines !

"La nouvelle municipalité a toujours été opposée au développement des transports en commun avec le Sytral. La quasi absence de réactions à la disparition de la ligne 10, la suppression du parc relais,… détricotent progressivement ce qui avait été mis en place.

"La suppression du projet de parc relais est une décision majeure, prise dans la précipitation et sans aucune discussion ni en commission ni en Conseil municipal. La concertation c’était une promesse d’avant les élections."

mardi 22 juillet 2014

Conseil municipal du 21 juillet: "il faut apprendre aux jeunes à aimer travailler!"

Un ordre du jour très modeste, qui a donné lieu cependant à de vifs débats.

La mise en place des rythmes scolaires est en bonne voie. 208 enfants de primaire sont inscrits aux activités organisées par la commune, et 104 en maternelle. Ces chiffres vont encore évoluer d'ici la rentrée. La CCVL organise le transport du mercredi après-midi pour les enfants qui se rendront au Centre aéré.

Mme Geneviève Hector, adjointe à la culture, a été reconduite au poste de correspondant Défense. 

Le Comité consultatif développement durable a été institué avec la participation (pour l'instant) de 4 habitants: Mme Marcellier, MM.Ridelaire, Berny et Beau.  Au vu des discussions, très largement menées par Union Pour l'Avenir, il apparaît que ni la définition du développement durable, ni les objectifs de la commission ou du comité, ni l'articulation avec les organes similaires de la CCVL ou du SOL, ne sont maîtrisés. Les participants au Comité consultatif auront fort à faire dans ces conditions. La Commission municipale "développement durable" se réunit le 31 juillet pour tenter de se donner un cadre... et d'en donner un à ce comité!

Le T4 restant de 94 m² au Clos des Visitandines a été enfin proposé à la location pour 1001,55 euros mensuels charges comprises.
Il était temps que la commune cesse de perdre de l'argent avec cet appartement invendable! Dans ce programme, il ne reste plus maintenant à la vente qu'un T3, mais qui nous dit-on, est réservé!

Le remboursement de travaux réalisés par un locataire entrant dans un appartement communal (duplex 50m² rue de Lyon) a été accepté pour 653,46 euros. Ce qui semble parfaitement normal. Ce qui l'est moins est la remarque de l'adjoint aux travaux: "Ce sont deux jeunes et il faut leur apprendre à aimer travailler!" Application de la loi très subjective, et paternalisme, voilà comment on gère le parc locatif à Vaugneray...

Les deux dernières délibérations: subvention à la coopérative scolaire, et fixation du montant des loyers pour les nouveaux logements rue de Malval, n'appellent pas de remarques particulières de notre part. 

Quant aux questions diverses:

La couverture du dernier bulletin municipal nous semble prêter à confusion. Il est fait mention d'un Conseil de jeunes citoyens, Conseil qui peut sembler pérenne, alors qu'il ne s'agit que... d'un atelier de la journée du jeune citoyen! Cette remarque a déclenché l'agressivité d'un conseiller municipal de la liste du maire auquel nous avons répondu...

Nous avons soulevé la question des poubelles et des bacs jaunes ou gris qui encombrent en permanence certaines chaussées. Tant le maire que le 1er adjoint, président de la CCVL, en sont conscients. L'exposé de M. Malosse sur les problèmes rencontrés par la CCVL était pertinent et complet. Les causes des difficultés sont identifiées: manque d'information, incivilités, et contraintes techniques selon les quartiers.
Une seule remarque là-dessus: Si les citoyens qui écrivent au maire pour se plaindre recevaient systématiquement une réponse du genre de celle qui a été faite en Conseil, leur colère serait calmée et ils aborderaient le problème de façon constructive. Est-ce trop demander?

Le problème d'urbanisme à Cunieux, avec la reconstruction d'une ruine sans permis, devrait se solutionner le 31 juillet, délai ultime donné au propriétaire pour "sécuriser sa ruine". Au-delà il y aura transmission du dossier au procureur de la République. Cette information étant maintenant consignée dans le procès-verbal officiel du Conseil municipal, le maire ne pourra plus reculer.

Nous avons également félicité le président de la CCVL pour la magnifique fête du lac samedi dernier, et suggéré qu'elle soit renouvelée chaque année! Il n'a pas dit non...






LES AGRICULTEURS AIMENT LE TOUR DE FRANCE

Depuis plus de six ans, la FNSEA propose à ses Fédérations départementales de participer, à leur façon, au Tour de France en participant à un concours : "Les agriculteurs aiment le Tour". 

Cette année, pour la 7e édition du concours, les FDSEA situées sur le parcours du Tour devront réaliser des "Terres vues du ciel"sur la thématique "de la fourche à la fourchette". 
Le thème laissera libre cours à l’imagination et à la créativité des équipes participantes, tout en mettant en avant les pratiques ou les produits locaux.

Les internautes pourront choisir « leur Terre vue du ciel » en votant sur la page Facebook !

La FDSEA du Rhône, a présenté la première « Terre vue du ciel » le 17 juillet, à au Col des Brosses sur la commune d’Yzeron sur l’étape BOURG EN BRESSE-ST ETIENNE.


Un groupe d’agriculteurs des cantons de St Symphorien sur Coise, St Laurent de Chamousset, Tarare et Vaugneray, a réfléchi pour mettre en valeur les produits et couleurs du Rhône dans le cadre du concours.


Leur Land Art* est composé de : 
- Une assiette de tracteurs roulants 
- Une fourche et une fourchette de bois et maïs 
- Sur la route du lait…. une brique 
- Les vignobles du Rhône, du Beaujolais aux Coteaux avec des tonneaux 
- Un poireau pour le maraîchage 
- Des cerises pour l’arboriculture 
- Et enfin une carte du Rhône pour représenter la diversification des produits et de l’agriculture dans notre département : TERRES DE RICHESSE 


Votez ici pour les agriculteurs des Monts du Lyonnais ! http://bit.ly/fnsea-tdf14

*Land Art : ou Art en nature. C’est une oeuvre contemporaine. Les concepteurs utilisent la nature comme lieu de travail, d’exposition ou de toile. 

lundi 21 juillet 2014

A Vaugneray, on construit sans permis!

La reconstruction d'une ruine à Cunieux sans permis, a fait l'objet d'un procès verbal dressé par la DDT (Direction Départementale des Territoires), fin juin, dont les termes ne sont respectés ni par l'entrepreneur ni par la propriétaire. 

Pour la DDT, les travaux ne consistent pas  à consolider quelques pierres qui présenteraient un risque. Il s'agit tout bonnement d'une construction sans permis de construire.

Les proches voisins du chantier se sont plaints à maintes reprises en mairie. Le maire s'est rendu sur place.
Dans un courrier daté du 2 juillet, le maire informe  qu'il a demandé l'arrêt des travaux et l'enlèvement du matériel dans un délai de 5 jours.

Extrait du courrier: 
"En cas d'inaction je procéderai alors par voie d'arrêté, avec transmission au Procureur" 

Il y a eu depuis quelques mouvements de matériel : un échafaudage démonté, repliage de la grue, déplacement des bétonnières et des cailloux.... Les voisins du chantier se sont dit  "ouf, ça bouge, cette histoire va enfin se terminer...."
Mais non.

Joint par eux au téléphone le 17 juillet, le maire a répondu qu'il avait autorisé la poursuite de travaux de "sécurisation"jusqu'au 31 juillet. 

Le matériel est toujours sur place, plusieurs échafaudages aussi, la grue est juste repliée.... 
Actuellement le chantier continue, comme avant...

Les voisins concernés vont à nouveau recontacter le maire, demander qu'il prenne cet arrêté à transmettre au Procureur, qu'il vienne voir sur place, qu'il précise le terme "sécurisation" etc ....
Jusqu'où la "sécurisation" va-t-elle aller ? 
Le maire attend-il que le Procureur soit en vacances pour agir?

Le sujet n'a pas été évoqué à la dernière commission d'urbanisme.