jeudi 30 octobre 2014

Encore un Noël à la bougie pour les Valnégriens?

Dans les documents d'information de la CCVL, nous avons noté qu'il était prévu la rénovation de la rue du Recret.



Après les incidents de Noël dernier sur les lignes électriques, un petit débat s'était ouvert. Il était apparu la volonté d'enfouir les lignes électriques et téléphoniques lorsqu'une voie était rénovée.

Pendant plusieurs mois cet été, la rue du Recret a été creusée dans tous les sens pour changer les canalisations d'eau de distribution et d'alimentation du réservoir du Montferrat. Logiquement on pouvait penser qu'il serait mis a profit ces travaux pour enfouir les lignes aériennes, qui comprennent une ligne à haute tension. Il n'en a rien été.

Si les coupures de courant de Noël dernier ont permis une veillée agréable aux chandelles pour certains, elles ont aussi été très préjudiciables pour nombre de commerces (surtout boulangers, pâtissiers et les commerces alimentaires), et bien évidemment toutes les personnes seules et démunies.

Les coupures de courant ont été en grande partie occasionnées par les arbres sur la rue du Recret fouettant la ligne à haute tension. Ceci a été confirmé par les équipes d'électriciens changeant dans la matinée du 25 décembre les transformateurs intermédiaires avant de pouvoir remettre le courant au transformateur principal.

Quelle leçon en a-t-on tirée?

Aucune semble -t-il, puisque la taille des arbres privés ne respectent toujours pas la réglementation en vigueur, que nous rappelons ci-dessous. Qui doit faire respecter cette réglementation? Il semble bien que ce soit le Maire de la commune concernée.

Alors si une situation similaire se reproduit, parlera-t-on encore de vent,de neige, de fatalité?

Joyeux Noël à tous!








mardi 28 octobre 2014

CHARTE DE LA CHASSE EN FRANCE

Rappel : Saison de chasse à tir 2014-2015, du 14 septembre à 8h au 28 février au soir.

Vous ne le saviez peut-être pas, il existe une charte de la chasse. 
En effet, investie par la Loi « Chasse » de juillet 2000, la Fédération Nationale des Chasseurs propose une charte nationale de la chasse.
Il appartient à chacun d'entre nous, chasseur ou non chasseur, de veiller au bon respect de cette charte.

La pratique de la chasse, activité à caractère environnemental, culturel, social et économique, participe à la gestion durable du patrimoine faunistique et de ses habitats, et contribue à la conservation de la biodiversité.


La charte de la chasse établit un code du bon comportement du chasseur et des bonnes pratiques cynégétiques mises en œuvre par chaque Fédération Départementale des Chasseurs et ses adhérents.

"Activité authentique et conviviale, la chasse d’aujourd’hui est un Art de vivre fondé sur la recherche, la poursuite et la capture d’un gibier dans son milieu. 
Le chasseur de France se reconnaît ainsi dans les principes ci-dessous énoncés :
  • 1 « Curieux de nature et héritier d’une culture séculaire, je pratique « l’art » de la chasse tant dans le respect d’autrui que de l’animal chassé. 
  • 2 Acteur engagé dans le maintien d’une chasse durable, je participe activement à la défense des habitats et à l’amélioration de la biodiversité. 
  • 3 Gestionnaire de l’espace naturel, je veille à maintenir l’harmonie entre l’homme et son milieu et à parfaire jour après jour mon savoir dans les sciences de la nature. 
  • 4 Homme d’ouverture, je vais à la rencontre de tous les intervenants dans les milieux naturels en les sensibilisant à la pratique raisonnable de la chasse et au respect de la nature. 
  • 5 Attentif aux risques que mon activité peut induire, j’améliore sans cesse les conditions de sécurité de la chasse tant pour les non-chasseurs que pour les chasseurs. 
  • 6 M’inscrivant dans une démarche citoyenne, je donne du temps à la formation et à l’accompagnement des futurs chasseurs car ils sont la chasse de demain et le garant d’une meilleure cohésion sociale. 
  • 7 La chasse, un bonheur à partager dans la nature vivante, riche et diversifiée ».

lundi 27 octobre 2014

Si les agriculteurs disparaissaient...

D'après Michel Deprost le 22 septembre 2014- Enviscope


"Si les abeilles disparaissaient, l’homme n’aurait que quatre années à vivre" aurait dit Einstein. Mais Einstein n’a jamais prononcé cette phrase. Ne prêtez pas au physicien une phrase qui n’a rien à voir avec la physique.



D’abord, les abeilles domestiques ne disparaissent pas de la surface de la Terre. Parce que sur terre, il y a de plus en plus d’apiculteurs qui prennent soin des abeilles. Parce que les abeilles pollinisent, parce qu’elles produisent du miel, et donc fournissent des revenus complémentaires pour de nombreux paysans.

Les abeilles vont mal dans les pays développés parce que l’agriculture a changé. L’agriculture s'est engagée dans la seule voie des gains de productivité, sans prendre garde aux dommages collatéraux. Ces dommages sont nombreux et nos sociétés industrielles ont fermé les yeux. Il y a eu la suppression de nombreux milieux, leur uniformisation, et la réduction de la biodiversité.

L’utilisation des herbicides, peut être plus que celle des insecticides, a provoqué des dégâts en réduisant la diversité. Plus d’adventices (mauvaises herbes), plus de fleurs messicoles (fleurs des champs), plus de haies, plus de nourriture équilibrée pour les abeilles, au fil des jours, au delà des aléas climatiques.

La disparition des abeilles a suivi aussi chez nous le recul du nombre des agriculteurs et des habitants des campagnes. Jadis aussi chez nous, les ruches étaient nombreuses. Parfois plus nombreuses que les habitants des villages. Pour produire du miel, et surtout de la cire destinée à fabriquer des bougies.

Plus besoin de miel pour sucrer les aliments, plus besoin de bougies pour s'éclairer. Les ouvrières et les butineuses n’ont plus leur place, sauf pour cette fonction obscure qu’on appelle pollinisation, et  qu’on a crue remplaçable.

Il faut donc infléchir la trajectoire. Aller vers une agriculture qui respecte mieux les sols, et tous les étages de la diversité, des bactéries aux arbres. Toutes les ruches de villes ne suffiront pas à remplacer les ruches des campagnes. Il faut donc davantage investir dans une production végétale et animale fine, à haute valeur ajoutée biologique. 

La vérité, c’est que s'il n’y a plus d’agriculteurs, l’humanité n’aura plus que quelques années à vivre. Cela non plus Einstein ne l’avait pas dit.



"Dans les monts du Lyonnais, sur les arbres fruitiers, les coupables sont identifiés. Jacques FRENEY, Apiculteur et Vice-Président du syndicat d’apiculture du Rhône, à montré lors d’une conférence de presse organisée par l’UNAF à Paris le 11 février 2014, que l’apiculture n’est plus possible à proximité de certaines cultures fruitières, dès lors qu’un puissant néonicotinoïde, l’acétamipride est utilisé avant et pendant la floraison."

Programme des cours 2014 au Rucher École du Syndicat -
VetAgro Sup, campus vétérinaire de Lyon, Marcy L’Etoile (69))

Plus d'informations sur le site du Syndicat d'Apiculture du Rhône 
http://www. rhone-apiculture.fr

samedi 25 octobre 2014

Déviation de Chaponost : ça nous concerne également!

Pour aller "autrement" de Brindas à Brignais ... 


Il s'agit de créer une nouvelle voirie passant à l'ouest de Chaponost, derrière les Missions africaines, qui recevrait 10 000 véhicules/jour ... 



Afin d'informer et de recueillir l'avis de la population sur ce projet de déviation de Chaponost, le Département du Rhône engage une phase de concertation publique, du lundi 27 octobre 2014 au samedi 29 novembre 2014...


Cette concertation publique devra permettre d'informer et de recueillir l'avis de la population sur les différentes orientations étudiées, et sur le choix d'un parti d'aménagement pour la suite des études.


Du 27 octobre 2014 au 29 novembre 2014, le public aura ainsi la possibilité de s'exprimer via :

  • un registre de recueil des avis dans la commune de Chaponost, où des panneaux présentant le projet seront exposés

  • une réunion publique de présentation et d'échanges, le mardi 4 novembre à partir de 20h00, salle des fêtes de Chaponost




À l'issue de cette concertation, un bilan sera établi et soumis aux élus de l'Assemblée départementale. Sera-t-il soumis aussi au Conseil municipal de Chaponost? Vraisemblablement non, s'agissant de voiries purement départementales.


Ne perdons pas de vue qu'un nouveau tronçon routier entraîne toujours une augmentation du flux automobile. A-t-on étudié l'alternative de réhabiliter certaines voies et de passer éventuellement en piéton le centre bourg de Chaponost? Les "différents orientations étudiées" n'apparaissent pas dans le projet soumis à concertation...




jeudi 23 octobre 2014

Faites le quizz "empreinte forêt", vous serez surpris!

(d'après le Huffingtonpost - 21/10/2014) 
Consommation de cuir, de thé, de papier... nous pouvons désormais mesurer l'impact de nos habitudes quotidiennes sur les forêts via un calculateur en ligne lancé ce mardi 21 octobre par l'ONG Envol Vert, un outil permettant de calculer notre "empreinte forêt".
http://empreinte-foret.org/quizz/
Combien de paires de chaussures achetées chaque année? Combien d’œufs consommés chaque semaine? Quel budget consacré aux produits cosmétiques? 
En treize questions, on peut évaluer sa propre empreinte: faible, modérée ou importante.
Entre les questions, sont insérés des informations ("l'élevage bovin avec le cuir et la viande est le principal responsable de la déforestation en Amérique du sud", "les Français sont les plus gros consommateurs européens de chaussures avec 6 paires par an" etc...) et des conseils pour agir.
Il n'y a pas que le papier à prendre en compte. Sont ainsi ciblées les matières premières au cœur des processus de déforestation: bœuf, soja, café, huile de palme...
Nous aussi, nous avons fait le test et le résultat est... inquiétant
A UPA, on a fait le questionnaire. Nos réponses étaient la plupart du temps, dans la moyenne: 2 à 3 tasses de thé ou café par jour, tri du verre, du plastique et des emballages, réutilisation du papier imprimé, pas trop d'achats de produits en cuir ni de produits de beauté et d'hygiène. Dans certains cas, on pensait même avoir tout juste: achats de produits locaux bio, peu ou pas de viande, marche à pied ou vélo plutôt que voiture, transports en commun si possible... On se retrouve au final avec une empreinte "modérée"! C'est à dire que même en faisant attention à nos comportements, nous participons à la déforestation.
Au-delà de ce Quizz pour le grand public, Envol Vert, créée en 2011 et intervenant notamment sur les questions de déforestation en Amazonie, est en train de développer un calculateur "empreinte forêt" pour les entreprises, ce qui est un tout autre challenge. Est ainsi en cours de finalisation un outil pilote sur le cuir (permettant aux entreprises de mesurer l'impact de leurs approvisionnements dans cette matière, à la traçabilité souvent difficile à établir).
A la fin du questionnaire, des actions d'engagement pour réduire notre impact sur la déforestation nous sont proposées. A nous de les mettre en pratique!
La mobilisation est payante,voyez la réaction de l'entreprise bien connue Eram :



Suite à la campagne Le Cuir Tanne La Forêt  d’Envol Vert,  le groupe Eram a fait savoir en mars 2013 s’être fixé comme objectif « d’éliminer tout risque d’utiliser des cuirs provenant d’élevages liés à la déforestation amazonienne » d’ici 2015...

mardi 21 octobre 2014

"La réponse était fausse, mais on ne refait pas le débat!"

Le Conseil municipal du 20 octobre a commencé dans l'hilarité,dès l'approbation du compte rendu du Conseil précédent! En effet, Antoine Gianina (UPA) a fait  remarquer que l'affirmation du maire selon laquelle les tarifs du gaz n'étaient pas dérégulés en 2008, était bel et bien fausse. Les tarifs étaient déjà dérégulés à cette époque, y compris pour les professionnels. Le maire a répondu "La réponse était fausse, mais on ne refait pas le débat!". Donc, on ne modifiera pas le compte-rendu...



On a parlé ensuite bulletin municipal: seule l'impression est réalisée par une société extérieure. Tout le reste du travail se fait maintenant en mairie. Il semble bien que le bulletin ait évolué dans le bon sens, pour ce qui est du fond. La forme est encore perfectible. D'ailleurs, l'équipe municipale recherche des bénévoles qui pourraient l'aider pour la relecture des textes (style, grammaire et orthographe...)




Rapport annuel sur les prix et la qualité du service de l'eau potable (SIDESOL) et de l'assainissement (SIAHVY): les deux syndicats ont la même société fermière, la SDEI. Le prix moyen TTC du mètre cube s'élève à 3,97 euros pour un usager, soit 2,24 euros pour l'eau et 1,73 euros pour l'assainissement. 
Le syndicat des eaux, dont le maire de Vaugneray est président, dessert 15 communes et 23 347 abonnés dont des géants comme Mérieux à Marcy-l'Etoile. 
Le syndicat d'assainissement, dont Safi Boukacem, conseiller municipal de Vaugneray est président, dessert 5 communes et 6694 abonnés. 
Pour l'eau, les principales préoccupations concernent la lutte contre les fuites sur un réseau de 600 km, et le renouvellement des conduites. 
Pour l'assainissement (non collectif), on apprend que 440 habitations disposent d'une installation jugée non conforme, et que 227 d'entre elles présentent un risque environnemental et sanitaire... 
Les rapports détaillés sont disponibles en mairie.

Rapport annuel du syndicat de rivière (SAGYRC): de gros travaux à Charbonnières et Oullins, le réaménagement du lac du Ronzey à Yzeron ont été les chantiers marquants de 2013. Le syndicat a une activité importante de protection contre les crues, d'entretien des cours d'eau et de valorisation des milieux aquatiques. Il mène une communication active de sensibilisation du public.

Le Conseil a voté la subvention habituelle de fonctionnement à la cantine de l'école privée pour les 2ème et 3ème trimestres de l'année 2013-2014, soit 16 614 euros. Le but est de faire que les familles de Vaugneray paient le même prix de repas, que leurs enfants fréquentent les écoles publiques ou l'école privée. Comme le prix du repas vient d'augmenter pour les écoles publiques, le montant de cette subvention ne va pas diminuer l'année prochaine...

Les budgets annexes Malval, Visitandines et rue des Chardons vont être clos prochainement; les opérations sont terminées, et la situation sera ainsi simplifiée lors du passage en commune nouvelle au 1er janvier. En attendant, le budget annexe rue de Malval a nécessité une ponction sur le budget principal pour 1117 euros, afin de combler les frais nécessités par les charges d'une ligne de trésorerie.

Graf sur un transformateur à Dreux
Une convention d'un genre particulier est conclue avec ERDF: les élèves de l'école primaire publique vont réaliser un graf sur le transformateur situé à l'angle de la rue du Chardonnet et de la route d'Yzeron, dans le cadre des ateliers éducatifs liés à la réforme des rythmes scolaires. Pour cette mise en valeur de l'esthétique du transformateur, ERDF va donner une participation de 500 euros à la  commune. Inauguration à la fin de l'année scolaire.

Questions diverses:
Information sur la pollution de l'Yzeron fin mai au niveau du Pont Chabrol: Elle était liée à des défauts de fonctionnement d'ouvrages d'assainissement relevant de la SDEI. La SDEI s'est appliqué le principe du "pollueur- payeur", elle a indemnisé la société de pêches et va investir dans des investissements nouveaux.
Réalisation d'un nouveau plan de ville: On aimerait qu'il soit diffusé en janvier pour marquer le mariage Vaugneray-St Laurent de Vaux. Mais le délai est très très court...

Conseil municipal court, où les élus d'Union Pour l'Avenir ont joué encore une fois un rôle d'animateurs.

dimanche 19 octobre 2014

L'expérience du mégot ...

... ou comment faire sa propre transition énergétique

Informer des dangers de la pollution ne suffit pour changer les comportements : un chercheur de l'université Aix-Marseille suggère l'aide de la psychologie et présente une piste intéressante.



(d'après Sciences et Avenir avec AFP 31.07.2014)

COMPORTEMENTS. Vous êtes conscients des risques que représente le changement climatique mais vous continuez à prendre votre voiture pour aller au coin de la rue ? Les psys peuvent vous aider à opérer votre propre transition énergétique : voilà la thèse de Robert-Vincent Joule, l'un des théoriciens de la "communication engageante". 



Informer ne suffit pas
"L'erreur essentielle que l'on fait est de considérer qu'il suffit de provoquer des prises de conscience pour modifier les comportements", explique à l'AFP le chercheur du laboratoire de psychologie sociale de l'université Aix-Marseille. "Ce n'est pas vrai".

Pour preuve, cette expérience saisissante réalisée aux États-Unis sur des enfants âgés de 8 ans pour les sensibiliser aux dangers du tabac et qui, pendant 10 ans, vont assister à 65 séances d'information.
"On leur montre des films abominables, il y a une pédagogie adaptée. Et à 17 ans, on évalue l'efficacité de l'action. Fument-ils ? Combien de cigarettes ? Sur ces deux critères... il n'y a aucune différence" avec les autres adolescents. "Le lien entre les idées et les actes n'est pas direct, il faut le produire", résume M. Joule.

Signer une charte est plus engageant que de lire une brochure
Cette idée, mise en évidence dans les années 40 par le psychologue américain Kurt Lewin, Robert-Vincent Joule et ses collaborateurs l'appliquent notamment aux questions environnementales.

EXPÉRIENCE. En 2009, son équipe s'est installée sur trois plages de Marseille et y a compté les mégots. Les vacanciers sensibilisés à la propreté par un stand proposant notamment des brochures ont continué à utiliser le sable comme un cendrier géant.

En revanche, on a retrouvé moitié moins de cigarettes sur la plage où les baigneurs ont d'abord été invités à remplir un questionnaire, puis à signer une charte d'engagement.

Un acte préparatoire engageant.
La recette varie en fonction des interlocuteurs, mais des ingrédients semblent incontournables pour transformer l'idée en acte : "mettre les gens en mouvement" en les conduisant à réaliser un "acte préparatoire", peu coûteux qui peut devenir la première marche de l'escalier, et en les amenant à s'engager publiquement.

Aussi, on donnera son accord plus facilement à l'installation d'un panneau pour la sécurité routière dans son jardin si on a accepté, au préalable, d'apposer un autocollant sur ce thème sur sa voiture.

HONNÊTETÉ. "L'acte préparatoire, s'il est bien choisi, débouche sur le comportement attendu", explique le chercheur, et de citer une expérience dans les rues d'Aix-en-Provence où, en temps normal, 80% des gens qui verront un billet tomber de la poche d'un quidam ne diront rien et l'empocheront dès que possible.
Or si, quelques minutes avant, la personne a rendu un petit service à un autre inconnu, comme lui fournir un renseignement, "la cognition 'serviable' s'allumera" et ils seront alors 40% à avertir le malheureux qui a perdu son argent.

La psychologie : source d'économie d'énergie
Pour ancrer le geste, il faut rendre la personne "fière" de son acte, mais il faut aussi "que dans le groupe d'appartenance, les gens soient fiers, sinon je serai rejeté et ne pourrai pas avoir un comportement durable".

En région PACA, Robert-Vincent Joule a mené ses expériences dans des écoles et une maternité où la communication engageante a permis de réaliser 25% d'économies d'énergie.

Dans une ville moyenne, élus, enseignants, commerçants... s'étaient engagés à en mobiliser d'autres pour réaliser une action précise en faveur de l'environnement. Un dimanche, où les réalisations des uns et des autres étaient présentées, les habitants ont été invités à signer un bulletin d'engagement symbolisé par un soleil, accroché ensuite sur un filet tendu place de la mairie.
Résultat : en un an, l'augmentation de la consommation énergétique par foyer y a été de 5,5 % contre 13,6 % dans une ville où il n'y a eu que de la communication classique.

INITIATIVE. Est-ce applicable à l'échelle de la France ? "C'est certainement possible", estime M. Joule. "Mais il faut procéder ville par ville, village par village, et si la ville est grande, quartier par quartier".

Pour l'heure, regrette-t-il, "on reste persuadé qu'en faisant preuve de pédagogie, on parviendra à changer les comportements. Et c'est faux. Rappelez-vous ce que disait Roland Barthes : 'la science va vite et droit en son chemin, mais les représentations collectives ne suivent pas, elles sont des siècles en arrière'."

vendredi 17 octobre 2014

Ordre du jour du prochain Conseil municipal le 20 octobre


Lundi soir à 20h30 en salle du Conseil, les principales discussions porteront sur

* les syndicats intercommunaux: retours sur le syndicat des eaux ou SIDESOL, le syndicat d'assainissement ou SIAHVY, et le syndicat de rivières ou SAGYRC

*la subvention à l'école privée pour sa cantine

*un complément de poste pour les rythmes scolaires

*et diverses délibérations budgétaires. 


Nous poserons des questions relatives au Comité consultatif développement durable, et également à l'hygiène communale concernant les poubelles de l'angle rue de Maval/Clinique.


N'hésitez pas à nous faire remonter les questions qui vous préoccupent!


Nous comptons sur la présence et le soutien de notre fidèle public.




mercredi 15 octobre 2014

"Rien qu'un jour", le jeudi 16 octobre!

« RIEN QU’UN JOUR » : le défi des Gueules Cassées  pour moins gaspiller.
A l’occasion de la Journée Nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire (16 octobre), Les « Gueules Cassées » ont souhaité lancer un sympathique défi à la grande distribution dans le but de faire avancer les mentalités en matière de gaspillage : remplacer durant toute une journée une de leur référence majeure de fruits ou de légumes (calibrée et normée) par la même référence mais composée uniquement de « Gueules cassées », ces fruits ou légumes présentant des petits défauts d’aspect mais tout aussi bons, jadis écartés et jetés !
Rien qu’un jour, un seul jour dans l’année.
POUR LES ENFANTS et pour expliquer notre opération "RIEN QU'UN JOUR" - http://filz.fr/y7qcey



Nos "Quasimodos" à nous, pommes, poires, raisin auront bientôt, nous l'espérons, leur "petit jour de gloire" ! 
"Si pour un jour, un seul jour,
Je quittais ma tour,
Ce serait merveilleux"

Les moches sont uniques et ils ont d'immenses qualités derrière leurs petits défauts 
RIEN QU'UN JOUR
Musique par Alan Menken
Paroles par Stephen Schwartz
(Frollo:)
Le monde est cruel
Le monde est méchant
Je suis le seul qui veuille ton bien dans cette cité
Je suis ton seul ami
Je te nourris, t'instruis, t'offre un abri
Je regarde ta laideur sans peur
Comment protéger ta vie si tu ne demeures pas ici
Toujours ici ?
Rappelle-toi ce que je t'ai appris, Quasimodo
(Frollo:) (Quasimodo:)
Tu es difforme (Je suis difforme)
Et tu es très laid (Et je suis très laid)
Ce sont des crimes
Aux yeux des hommes
Qui sont sans pitié
Mais tu ne comprends rien (Vous êtes mon défenseur)
En bas, ils te traiteront
De monstre (Je suis un monstre...)
En bas, c'est la haine
Et le mépris (Oui, rien qu'un monstre...)
Tu dois fuir leurs calomnies
Leur intolérance
Reste ici
Reste-moi fidèle (Je suis fidèle)
Reconnaissant (Reconnaissant)
Fais ce que je dis
Obéis
Et reste ici (Je reste ici)
(Quasimodo:)
À l'abri des fenêtres et des parapets de pierre
Je regarde vivre les gens d'en bas
Chaque jour j'envie leurs vies, moi qui VIS solitaire
Mais leur histoire je ne la connais pas
J'apprends leurs chansons, leurs rires, leurs visages
Moi je les vois mais eux ne me voient pas
Je voudrais tour à tour RENCONTRER ces personnages
Rien qu'un seul jour
Au pied des tours
Tout en bas
Vivre au grand soleil
Sans regarder le ciel
Une seule fois
Partager leurs joies
Je crois qu'ils n'entendent pas la voix
De mon coeur
Qui se meurt
Quand je vois les gens d'en bas
En bas, j'entends les tisserands, les meuniers et leurs femmes
Leur bonheur insouciant me brûle et m'enflamme
Leurs cris qui résonnent jusqu'au choeur de Notre-Dame
Font saigner les larmes au coeur de mon âme
Si j'avais cette vie
Je vivrais à la folie
En bas
Sur les bords de Seine
Je goûterais la joie
Des gens qui se promènent
Si pour un jour
Un seul jour
Je quittais ma tour
Ce serait merveilleux
D'être heureux
À mon tour
Faire un tour
Alentour
De ma tour
Rien qu'un jour
Un jour
En bas
© 1996 Wonderland Music Company, Inc. (BMI) / Walt Disney Music Company (ASCAP)
Tous droits réservés. Copyright international protégé.
Droits réservés à Disney© Musique par Alan Menken Paroles par Stephen Schwartz Adaptation française de Luc Aulivier Interprétée par Jean Piat (Frollo) et Fra...
YOUTUBE.COM

mardi 14 octobre 2014

81% des enfants ne savent pas reconnaître un poireau...










  • 81% des enfants ne savent pas reconnaître un poireau, ni une aubergine...
    40% ignorent également qu’avant d’être des nuggets ou des tranches de jambon, le contenu de leur assiette courait dans une ferme!

    Alors que le manque d’éducation alimentaire n’est pas sans conséquences sur la santé de nos «chères têtes blondes», la nutritionniste Véronique Liégeois (1) nous donne quelques conseils. Histoire que la salle à manger ne se transforme pas en champ de bataille.

    «Emmenons-les au marché»
    Le marché ou même les sessions de cueillette à la campagne sont autant de moyens d’apprendre aux jeunes à faire la différence entre une courgette et un concombre. «L’idée n’est pas de faire toutes vos courses avec les enfants, détaille Véronique Liégeois. Mais de les emmener de temps en temps au marché. Et surtout de prendre le temps de leur expliquer les choses…»

    «Faisons la cuisine avec eux»
    Et pas que pour les gâteaux… Inviter nos enfants dans la cuisine au moment de la préparation des repas. «C’est ludique pour eux, détaille la nutritionniste. C’est comme un jeu avec des couleurs, des défis.» Sans s’en rendre compte, ils vont apprendre plein de choses sur l’alimentation.

    «Obligeons-les à goûter»
    On ne parle pas ici de leur imposer une assiette entière d’épinards s’ils n’aiment pas ça. «Il ne faut qu’il y ait de blocage, poursuit la spécialiste. Mais soyez fermes et obligez-les à goûter tous les aliments. Ils ont le droit de ne pas aimer mais il faut alors qu’ils expliquent ce qui ne leur plaît pas. Est-ce le goût? La texture?» Un poireau en vinaigrette qui ne passe pas peut atteindre son but dans une soupe onctueuse.

    «Non, les enfants ne meurent pas de faim»
    Cas critique: un enfant qui ne mange rien et ne veut rien manger. «Lâchez du lest, ce n’est pas grave, conseille Véronique Liégeois. Non, les enfants ne meurent pas de faim. Il mangera le jour où il ne pourra pas faire autrement.» En attendant, lâchez du lest et évitez le conflit. «Surtout, surtout, il ne faut pas accepter de préparer autre chose parce qu’ils ne veulent pas du repas».

    «Donnons l’exemple»
    C’est sans doute le meilleur des conseils. «Comment voulez-vous que vos enfants mangent des légumes si vous vous gavez de frites et de pâtes?», interroge l’auteur de nombreux livres de cuisine. Autrement dit: donnez l’exemple en vous resservant des salsifis.

    (1) Véronique Liégeois est diététicienne-nutritionniste, journaliste et auteur.
    Praticienne en libéral et enseignante, elle est co-responsable de la section diététique à l'ICOGES, établissement d'enseignement supérieur technique privé. Elle a publié de nombreux ouvrages de recettes et conseils diététiques. Elle collabore également à différents magazines féminins et anime des ateliers culinaires santé.

    Menus de la semaine du goût 
    au restaurant scolaire des écoles publiques de Vaugneray




    dimanche 12 octobre 2014

    L'avenir a-t-il un sexe ?

    Volontairement provocateur, le thème de la journée débat organisée par la Région donne le ton d’une "Quinzaine de l'égalité " qui se tient en ce moment et jusqu’au 17 octobre.  


    Le féminisme est toujours d'actualité. C'est ce qu'annonce une étude menée par le cabinet Mazars qui a interrogé 3 générations de femmes dans le monde : pour 72% des femmes interrogées, le féminisme a toujours une raison d'être. Et pour cause, il reste encore un long chemin pour aboutir à l'égalité homme/femme dans le monde. Et aussi en France, comme le montrent les chiffres clés de l'égalité homme/femme pour l'année 2014 publiés en mars (cliquer sur l'image pour l'afficher en grand)





    Saluons donc l'initiative de la région Rhône-Alpes, qui multiplie les actions pour sensibiliser différents public à l’égalité femmes/hommes et pour se débarrasser des clichés qui empoisonnent la vie aujourd'hui.

    Le programme complet de la quinzaine est disponible en ligne ici.

    Voici quelques-uns des rendez-vous à venir :




                   




    samedi 11 octobre 2014

    Trop tard pour prendre exemple sur les Suisses ?


    (d'après Transports du 30 septembre 2014)
    suisse












    Une délégation de la Région Rhône-Alpes s'est rendue récemment en Suisse, à l’invitation de l’association Initiative des Alpes
    Cette visite a permis aux élus régionaux de mieux comprendre comment nos voisins ont réussi à reporter le trafic des marchandises de la route vers le rail.
    « L’exemple suisse est un modèle à suivre. À partir d’une votation citoyenne, ce pays a décidé de limiter le nombre des camions traversant les Alpes, et s’est donné les moyens d’un report massif du trafic des marchandises vers le fret ferroviaire. Les Suisses réussissent à faire passer 66% des marchandises sur le rail », explique Jean-Charles Kohlhaas, co-président du groupe des élus régionaux écologistes.
    Trois moyens principaux ont été mis en oeuvre en Suisse:
    • La création d'une redevance poids lourds dès 2001, 
    • Une réglementation stricte du trafic routier aux passages alpins (interdiction la nuit et le week-end), 
    • Un subventionnement ciblé pour des services ferroviaires de qualité. 
    En France, hélas, cette stratégie est constamment repoussée. 
    La politique ordinaire continue de favoriser outrageusement le mode routier
    •  par des facilités réglementaires:autorisation des 44 tonnes, 
    • par des exemptions fiscales: exonération de TICPE, report sine die de l’écotaxe / éco-redevance poids lourds annoncé le 9 octobre par la ministre de l'écologie, Ségoène Royal - voir ci-dessous le communiqué de la Fédération des Usagers des Transports, qui n'a pas été pris en compte!
    • par des choix d’investissement: galerie « de sécurité » du Fréjus, contournement autoroutier de Chambéry, etc... 
    On ne fait qu'esquiver le problème.
    On peut et on doit agir maintenant. 
    Nos axes routiers et autoroutiers asphyxiées par le trafic des poids lourds ne peuvent plus attendre!