mercredi 11 mars 2020

Portraits de colistiers: Philippe Berny, vétérinaire engagé pour la biodiversité et le changement !

Habitant de Vaugneray depuis 1999, je suis marié et père de 3 enfants. Mon épouse, Carine, est conseillère municipale sortante.

Vétérinaire de formation, je suis actuellement enseignant-chercheur à VetAgro Sup – Ecole Vétérinaire de Lyon. Je me suis spécialisé dans les problèmes de pollution environnementale et de leurs effets sur les animaux et la biodiversité à une époque où ce sujet n’était pas encore d’une actualité criante !

De cet engagement professionnel, j’en suis arrivé à une approche personnelle et une volonté d’inscrire mes activités autant que possible dans une logique de développement durable et de respect de l’environnement. En participant au développement de CEVIVAL, la centrale villageoise des Vallons du Lyonnais (en tant que membre fondateur et membre du conseil de gestion), j’ai souhaité ainsi concourir à une démarche de production énergétique locale, renouvelable, citoyenne.

L’arrêt du C24, une décision absurde et contraire aux intérêts et à l’attente des habitants (si j’en crois les 2000 signatures obtenues sur les pétitions) a constitué pour moi un déclic pour tenter de faire bouger les choses à Vaugneray. 
Peut-on encore vivre dans le petit village gaulois loin de l’envahisseur lyonnais, ignorer ainsi les déplacements quotidiens de nos jeunes pour leurs études, leurs loisirs, de beaucoup pour leur travail, sans parler de l’absence d’accessibilité pour les personnes handicapées ?
L’absence de toute concertation ou discussion de ce choix reste à mes yeux la preuve d’un fonctionnement archaïque et opaque qui n’a plus lieu d’être. 
Union Pour l’Avenir propose une démarche participative qui changera radicalement le fonctionnement municipal à Vaugneray !

Habitant dans un bourg avec un environnement rural, je ne peux que constater l’absence de politique structurée et volontaire dans ce domaine. Ainsi l’absence d’un plan de circulation adapté les jours de marché ne favorise pas le développement d’une consommation locale et responsable malgré la présence de nombreux producteurs locaux et de produits de qualité ! 
Les remblais sauvages multiples, les constructions de style « bloc béton gris noir et blanc » en périphérie qui suppriment des terres agricoles ne vont pas dans le bon sens. 
Cycliste amateur et adepte du vélo pour me rendre à mon travail, j’ai applaudi la réalisation des pistes cyclables sur le territoire de la CCVL, enfin, surtout à Grezieu et Ste Consorce car, pour ce qui est de Vaugneray : rien ! Il faut passer par les routes étroites et rapiécées, partagées avec les camions transportant la terre de remblais…avant d’arriver sur les zones protégées.

Plus le temps avance, moins les choses changent à Vaugneray. Non, on ne peut pas continuer comme on a toujours fait : la population augmente, change, les attentes évoluent et Vaugneray doit répondre à des enjeux majeurs aussi bien pour la circulation, le logement que pour l’éducation ou l’environnement.

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