L'un de nos colistiers, dont l'épouse est abonnée à Femme actuelle, nous a transmis cette nouvelle d'importance: "Les Français veulent plus de femmes maires!"
En effet, selon un sondage IFOP réalisé du 14 au 16 janvier 2014 pour cet hebdomadaire
, sur un échantillon représentatif de 1004 personnes:
-70% des Français souhaitent qu'il y ait plus de femmes maires
-54% des Français veulent qu'une femme soit élue maire de leur commune
-55% des Français estiment qu'hommes et femmes font de la politique de manière différente
-72% des Français jugent les femmes maires plus au contact des réalités que les hommes
-82% des Français les considèrent plus à l'écoute des citoyens
-92% des Français pensent que la lâcheté est plutôt masculine
-78% des hommes se trouvent plus cupides et plus indifférents que les femmes
-89% des Français estiment qu'une femme est plus honnête
-51% des Français accusent les hommes d'amateurisme
-82% des femmes attendent de leur maire qu'il agisse en priorité sur l'emploi
-81% des sondés ayant un revenu mensuel inférieur à 1200 € placent l'emploi au sommet de leur priorités
Que conclure de ce sondage?
Au premier abord, au vu des résultats de ce sondage, Union Pour l'Avenir ne peut que se réjouir d'avoir choisi une femme comme tête de liste pour les municipales!
Allons plus loin cependant.
Si la moitié des élus de communes similaires à Vaugneray sont des femmes (loi sur la parité oblige), on compte seulement 13,8% de femmes maires.
Si l'on estime que les femmes font de la politique de manière différente, ne serait-ce pas tout simplement parce que les stéréotypes ont la vie dure?
Si les femmes bénéficient d'un surcroît de crédibilité, ne serait-ce pas parce que les valeurs d'intégrité, d'engagement, de dévouement, restent associées à la figure maternelle?
Sans entrer dans une discussion sur les études de genre, il nous semble que les compétences et le talent ne sont pas affaires de sexe. Si crèches et garderie ne sont pas les premières priorités des femmes, c'est parce qu'elles sont concernées avant tout et comme les hommes, par l'emploi et la sécurité.
En fait, ce que démontre ce sondage, c'est que les priorités des électeurs ne varient pas en fonction de leur sexe, mais de leurs revenus.
(d'après Femme actuelle n° 1534 du 17 au 23 février 2014)
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