vendredi 29 janvier 2016

"Si t'as pas de bagnole, reste chez toi!"

(d'après communiqué de presse eelv du 29 janvier 2016)

Ce vendredi 29 janvier sera débattu au Conseil Départemental du Rhône en séance publique un dossier sur l’offre des cars du Rhône de la commission «développement durable, cadre de vie et mobilité».

«Si t'as pas de bagnole, reste chez toi! » pourrait être le slogan du Nouveau Rhône à la rentrée scolaire prochaine.

La volonté de la nouvelle majorité départementale de réduire dramatiquement sa participation financière au SYTRAL, organisateur du réseau de transports, entraîne une baisse automatique de plus d’un tiers (35 %) du service des transports collectifs.

Ceci sans aucune concertation des habitants et des élus des territoires concernés, sans aucune analyse des besoins de déplacements, sans considération des conséquences en termes d’emplois et sans recherche d’une plus grande qualité et efficience du service de transport.

Le seul objectif est de forcer des économies budgétaires à très court terme, dès la rentrée scolaire de septembre prochain.

Sur les 43 lignes gérées actuellement, 19 ne circulent pas les samedis, dimanches ou vacances scolaires. À partir du 29 août 2016, il faudra en rajouter 14 de plus dont le 147 Pollionnay-Vaugneray-Craponne . Aux usagers de ces 33 lignes le Conseil Départemental dit froidement : «Restez chez vous! »

À cela il faut rajouter la suppression pure et simple de 3 lignes : Vienne/Condrieu (231) seule ligne interdépartementale, Bessenay / La Brévenne (267) et Neuville-sur-Saône / Villefranche-sur-Saône (138).
Seulement 13 lignes conserveront 100% de leur fréquence les jours ouvrables. Les 30 autres enregistrent une baisse sensible. 
Pour 9 lignes, dont le 147 Pollionnay- Vaugneray- Craponne, le service maintenu est diminué de  moitié, de quoi décourager les usagers des transports en commun et entraîner un cercle vicieux de baisse des fréquentations, prétexte à d’autres suppressions de lignes.
Pour la ligne 2EX qui nous intéresse également, la fréquence est diminuée de 20% et de 30% pendant les vacances scolaires.


À l’inverse de cette vision exclusivement comptable, il faut une étude sérieuse des besoins de mobilité par bassins de vie et d’emplois, la prise en compte des engagements récents de la COP 21 et l’organisation d’une large concertation à même de construire l’offre moderne des transports publics collectifs.

En attendant, le montant du versement du Département du Rhône au SYTRAL, calculé sur l’offre actuelle et basant l’accord avec le Sytral doit être maintenu.

Ce dossier doit être reporté! Refusons de voir démanteler le réseau de transport collectif du Département. N'oubliez pas: le maire de Vaugneray, qui a refusé l'adhésion au SYTRAL en vantant l'offre départementale, est Conseiller départemental, et délégué au SYTRAL!

Tout le détail des modifications envisagées : Evolution cars du Rhone rentrée sept 2016

mercredi 27 janvier 2016

Tous à nos pièges!

Pourquoi lutter contre le frelon asiatique?

Particulièrement agressif, y compris à l’égard de l’homme, s’il est dérangé,c’est un épouvantable prédateur pour les abeilles dont il aime se régaler.
Une dizaine de frelons asiatiques en vol stationnaire devant une ruche suffisent à décimer une colonie en quelques jours. De plus cette espèce est très prolifique.

Les premiers travaux réalisés sur le comportement de défense des abeilles contre les frelons asiatiques sont parus.

Les abeilles asiatiques utilisent le "thermo-balling": plusieurs dizaines d'abeilles entourent le prédateur en formant une boule autour de lui et le tuent en produisant de la chaleur (« thermo-balling ») à une température supérieure à la température létale du frelon.
Les abeilles chypriotes, qui présentent la même température létale que celle du frelon (50°C), ne peuvent pas le tuer par la technique du « thermo-balling ». Pour survivre aux attaques de ce prédateur, elles ont développé une nouvelle stratégie, l'étouffement,probablement très rare dans le règne animal:un grand nombre de gardiennes (entre 150 et 300) l'enserre et bloque sa respiration

Mais nos abeilles européennes ne savent pas se défendre du frelon asiatique, c'est un grand danger de plus pour elles.

Sachons différencier les frelons asiatiques des frelons européens:
colonies de frelons asiatiques : de 15 000 à 20 000 individus
colonies de frelons européens : 3 000 individus maximum



Aucune région n'est épargnée même au nord de la Loire. Cela va en empirant chaque année. Leur progression atteint maintenant la Belgique et les Pays Bas.



En étudiant le cycle de vie du frelon asiatique, on s'aperçoit que nous pouvons agir très utilement et individuellement lutter contre ce fléau. En effet, les nids construits dans l'année se vident de leurs habitants en hiver, car l'ensemble des ouvrières et des mâles ne passent pas l'hiver et meurent.

Seule les reines et jeunes reines se camouflent, dans les arbres creux, sous des tas de feuilles, dans des trous de murs etc… Elles n’en sortent que courant février et recommencent à s'alimenter.


C'est à ce moment que nous pouvons agir.

En disposant dans nos jardins et en ville sur nos balcons, des pièges pour attraper ces futures fondatrices de nids. 1 reine = 2 000 à 3 000 individus…

Pour fabriquer ces pièges, il suffit de récupérer des bouteilles plastique d'eau minérale, de percer trois trous, puis de verser à l'intérieur 10 centimètres d'un mélange composé de 1/3 de bière brune, 1/3 de vin blanc (pour repousser les abeilles) et de 1/3 de sirop de cassis. Il suffit de laisser en place ces pièges de la mi-février à fin avril. 

Changer la mixture de temps en temps et surtout brûler les occupants car il ne sont pas toujours morts. Sortis du piège, il peuvent se réveiller et repartir.

Merci de votre lecture et à vos pièges !

(d'après Odile Picque
Chargée de mission animatrice environnement
MNLE Sensée Scarpe Escaut
0321732350)


dimanche 24 janvier 2016

Et si nos routes produisaient de l'électricité?

d'après Martine Kis, Le Courrier des Maires, 31/10/2015


Les routes produiront-elles bientôt de l'énergie électrique? C'est ce qui se profile avec Wattway, la "route solaire" inventée par l'entreprise Colas. Une technologie adaptée aussi bien au milieu urbain qu'aux zones non connectées au réseau électrique, puisque des routes et du soleil, on en trouve partout !



Depuis l’aube des temps, les routes servent à faire circuler personnes et marchandises. Demain, elles produiront de l’énergie.

Équiper 10 % du réseau routier mondial en capteurs solaires permettrait de couvrir la totalité des besoins en électricité de l’humanité ! »s’enthousiasme Hervé Le Bouc, PDG de Colas, lors de la présentation de Wattway, le 13 octobre 2015.
Utopique ? Plus vraiment, avec des dalles photovoltaïques destinées à recouvrir routes et rues, donc à produire de l’électricité.

Pas de pression sur les terres agricoles

Panneaux photovoltaïques sur route - Camion - Colas© Colas/J.Bertrand
Selon le PDG, cette possibilité répondrait à plusieurs besoins et exigences. Ainsi, en ville, où le foncier est rare et cher, les routes sont disponibles. « Et elles regardent le ciel 90 % du temps », précise Hervé Le Bouc. Pas de pression non plus sur les terres agricoles ou les espaces naturels. Ni d’atteinte au patrimoine architectural.
Les routes étant disponibles partout, il serait possible de produire de l’électricité dans des zones non connectées. En particulier dans les pays en développement. « En Inde, 200 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité, alors qu’elles sont desservies par des routes », pointe le PDG de Colas.

Cinq ans de recherche et ce n'est pas terminé...

Concrètement, il s’agit de dalles de dimensions variables, comportant des cellules photovoltaïques de 15 cm de côté. Ces cellules, très fragiles, sont enrobées d’un substrat translucide pour laisser passer la lumière et d’une grande résistance pour permettre le passage répété de camions.

Des panneaux solaires Colas sur la chaussée !© Colas/J.Bertrand

Le défi, pour les chercheurs, étaient de trouver une matière résistant aux efforts thermiques et mécaniques, translucide, intégrant l’architecture électrique, ainsi que les contraintes de sécurité et de recyclage. Quelque cinq années auront été nécessaires aux équipes de Colas, en lien avec l’Institut national de l’énergie solaire (INES), pour mettre au point Wattway.

Rendement de 15 % ?

Le rendement des panneaux est « pratiquement le même » que celui des panneaux classiques, affirme Philippe Raffin, directeur technique, recherche et développement de Colas. Il est d’environ 15 % au lieu de 19 % pour des panneaux standard. La perte de rendement provient de la nécessité d’avoir en surface une granulométrie fournissant une adhérence comparable à celle d’une route classique.
Surtout, alors qu’un panneau classique cesse de produire de l’électricité s’il est partiellement à l’ombre, les développeurs de la route solaire ont réussi à éviter cette mise hors service. Un point important, puisque les véhicules font nécessairement de l’ombre lors de leur passage.

Route de la cinquième génération


Wattway se veut également la route de la cinquième génération. Rappelons que  les quatre premières générations sont représentées par 
-le chemin muletier, 
-la voie romaine,
- la route goudronnée et 
-l'autoroute. 
Puisque la route solaire produit de l’électricité et est connectée, elle peut transmettre de l’information en temps réel sur la circulation, l’état de la chaussée… Elle peut incorporer une signalétique qui se modifie selon les besoins.
Ainsi, elle pourrait changer les limites de vitesse selon les circonstances, indiquer instantanément des itinéraires de délestage. Elle pourrait aussi permettre de recharger les véhicules électriques, statiquement dans un premier temps, puis, demain, par induction en cours de déplacement.

Début de la commercialisation?

La commercialisation démarrant maintenant, le coût au mètre carré n’est pas encore connu. 
« Il sera validé par le début de commercialisation. Nous sommes en phase exploratoire du marché », explique Hervé Le Bouc. Colas annonce cependant une commercialisation, à terme, autour de 6€/watt-crête (watt-crête: unité permettant de mesurer la puissance électrique maximale pouvant être fournie dans des conditions standard). 
Pour les aménageurs, les calculs ne seront plus les mêmes, la route participant à son amortissement par le biais de la production d’électricité.


Précisions: La société Colas en est au stade expérimental de son produit qui aujourd’hui n’est pas rentable…
Dans quelques années peut être…il faut du temps pour affiner, chercher encore avant que le produit ne se commercialise.
Mais tout cela est quand même très positif.




jeudi 21 janvier 2016

Conseil municipal du 18 janvier: chambre d'enregistrement?

L'ambiance était pourtant bonne et détendue, mais cela ne compense pas le sentiment que la préparation du Conseil municipal n'est pas vraiment une priorité pour le maire. Cela veut-il dire que le Conseil municipal devient de plus en plus une "chambre d'enregistrement"  pour des décisions déjà prises?


Exemples: la convention à conclure avec la  CCVL pour l'instruction des dossiers de permis de construire n'était pas jointe aux pièces communiquées à l'avance aux conseillers; la communication portant sur le projet internet pour les agriculteurs, forains et commerçants a été retirée car pas prête; une délibération en urgence pour une demande de subvention a été ajoutée in extremis; une délibération a dû être prise à nouveau car la précédente ne respectait pas la légalité...

Deux nouveaux conseillers municipaux participaient à leur premier Conseil de cette mandature, pour remplacer deux jeunes élus démissionnaires (voir Le Conseil municipal prend un coup de vieux!). Pour Marie-Louise Crozier, de la liste majoritaire, il s'agissait d'une situation connue, mais en tant que simple conseillère cette fois-ci, et non plus en tant qu'adjointe à la voirie comme lors du mandat précédent. Gageons que Marie-Louise aura un peu l'impression d'être "de l'autre côté de la barrière"... Pour Ghislaine Fromm, co-listière d'Union Pour l'Avenir, c'était le baptême du feu. Bienvenue à toutes les deux!

La première partie des travaux de voirie rue du Chardonnet a fait l'objet d'un avenant en moins pour un montant de 8 019,60€ HT, du fait du coût moindre du bassin de rétention construit au bas de la rue. On ne va pas s'en plaindre!

La convention à conclure avec la  CCVL pour l'instruction des dossiers de permis de construire a été approuvée à l'unanimité, bien que nous l'ayons découverte sur l'écran du vidéoprojecteur. Le service d'instruction rendu par le Syndicat de l'Ouest lyonnais est facturé 60 000 euros par an aux communautés de communes. La CCVL a choisi d'en supporter les deux tiers, et de demander à ses communes de régler le solde soit 20 000€. Après que la période transitoire 2015-2016 soit écoulée, la facture pour Vaugneray devrait s'établir autour de 7 000€ par an.

Il a été nécessaire de voter une décision modificative au budget principal 2015 pour régler 40 480€ de participation aux bailleurs sociaux pour les logements sociaux mis en chantier récemment. Cela devrait permettre de déduire cette somme de la "pénalité" due par Vaugneray en 2016 au titre du manque de logements sociaux. Sinon, il fallait attendre 2017. Ouf!

La subvention à l'association des familles pour le fonctionnement de la crèche a été votée sans discussion: 126 717 € pour 2016, versée par mensualité et remboursée par moitié à la commune par la CAF. Signalons que la crèche La Pirouette avec sa capacité de 24 places est l'une des plus petites de la CCVL, avec un taux de remplissage comparable à ses voisines. Cette gestion associative "historique", attribuée sans procédure de délégation de service public, mérite d'être regardée de plus près, nous en reparlerons.

Encore une approximation dans la préparation des dossiers: l'indemnité attribuée au personnel communal d'encadrement pour les élections régionales avait été votée avec une erreur en décembre. Le contrôle de légalité préfectoral n'a pas apprécié, et a demandé au Conseil municipal de délibérer à nouveau, ce que nous avons fait bien sagement. Les montants sont inférieurs mais les coefficients ont augmenté. Nous supposons que le résultat est le même pour le personnel concerné.

L'état d'urgence est déclaré pour les chats errants à Vaugneray! Afin d'empêcher leur prolifération, la SPA prendra en charge 5 stérilisations par an, effectuées au cabinet vétérinaire de Vaugneray. Vote à l'unanimité et dans une ambiance "détendue" de la convention nécessaire avec la SPA.

Subvention pour le site du Clos des Visitandines: M. Guilloteau, député du Rhône et président du Conseil départemental du Rhône, a proposé d'accorder in extremis à Vaugneray une subvention au titre de sa réserve personnelle parlementaire (de l'ordre de 
75 000 euros maximum) pour l'aménagement d'un espace d'exposition et d'un jardin remarquable au Clos des Visitandines. D'où la nécessité de délibérer en urgence, les dossiers devant être bouclés fin janvier. Qu'en aurait-il été de cet investissement sans la promesse de subvention? Mystère. A Vaugneray, c'est l'opportunité qui décide de l'avenir.

Motion pour le maintien de l'hôpital Charial à Francheville (voir Vérité à Francheville, erreur à Vaugneray!): la proposition de motion a été profondément améliorée dans un sens constructif, en introduisant le désir de travailler avec l'ARS, les HCL et les communautés de  communes concernées, afin de trouver une solution. Cette avancée positive émane d'un conseiller de St Laurent de Vaux, Paul Andreys, et n'est pas le fait du maire comme semble l'indiquer l'article du Progrès du 20 janvier. Merci, Paul!

Population légale au 1er janvier: 5341 habitants, y compris fusion avec St Laurent-de-Vaux. Vaugneray est l'une des communes de la CCVL dont la population augmente le moins. Faut-il en déduire qu'elle perd en attractivité?

Les questions diverses ont porté sur 
  • le projet de ressourcerie pour lequel le Comité développement durable est en phase d'étude de faisabilité et recherche un local d'environ 300/500 m² sur Vaugneray, et sur 
  • l'accueil de réfugiés: plusieurs personnes se sont manifestées en 2015 pour participer à l'accueil et l'accompagnement de réfugiés sur notre commune. Monsieur le maire s'est vu proposer d'accueillir une famille de 15 personnes et n'a pas donné suite. Pour information, des réfugiés de diverses nationalités sont déjà accueillis à Thurins, St Martin en Haut, Montrottier, St Genis l'Argentière, St Symphorien sur Coise, Messimy, Brindas, Pollionnay, St Genis les Ollières, Craponne, Tarare, Savigny...



mardi 19 janvier 2016

Vérité à Francheville, erreur à Vaugneray!

Les pétitions n'ont pas la même valeur aux yeux du maire de Vaugneray selon qu’elles visent sa commune ou une autre.

Les faits 

Le maire a appelé son conseil municipal le 18 janvier à voter une motion contre la fermeture de l’hôpital gériatrique Antoine Charial à Francheville, en s'appuyant sur les signatures d'une pétition recueillies à Vaugneray. Sur le fond, Union Pour l'Avenir est bien évidemment en accord avec cette motion, qui a été votée par tout le Conseil municipal unanime.


Mais quelle surprise de voir mis en avant par notre maire, dans ce cas précis, des arguments qu’il a balayé d’un revers de main lorsque nous demandions le maintien du C24 à Vaugneray : 

- Le développement durable et les atteintes à l’environnement du fait, dit-il, que les familles devront aller de l’autre côté de Lyon pour voir les malades. C’est un des motifs pour lesquels nous demandons le retour du C24 à Vaugneray, car la situation actuelle et l’existence d’une navette non adaptée aux besoins a généré une forte augmentation du trafic automobile sur la route de Bordeaux, avec son corollaire de nuisances sonores, émission de CO2, accidents en augmentation

- Le nombre de signataires de la pétition pour le maintien de l’hôpital à Francheville : cette pétition a recueilli 228 signatures à Vaugneray . Rappelons que la pétition pour le maintien du C24 à Vaugneray a obtenu plus de 1300 signatures en 2013….

Alors Monsieur le Maire, soyez cohérent dans votre argumentation… et demandez le retour du C24 à Vaugneray!


Vous aurez notre soutien, comme vous l’avez pour la demande du maintien de l’hôpital Charial à Francheville!

dimanche 17 janvier 2016

Charger son téléphone la nuit est une très mauvaise idée!

d'après http://www.presse-citron.net/

Combien sommes-nous à recharger notre téléphone la nuit ? Pourtant, il s’agit d’un très mauvais geste pour la planète et pour notre portefeuille! Là où le téléphone devrait passer 2 heures à charger, il en passe parfois 8 sur le secteur…


L’ADEME (l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Énergie) a fait savoir qu’une étape vient d’être franchie car l’informatique représente 14% des factures d’électricité en moyenne, là où l’éclairage n’en représente que 12% ! La principale raison étant la multiplication des terminaux à recharger et le gaspillage.

Charger un téléphone ou un appareil la nuit, est un vaste gaspillage d’énergie.

Il est vrai que de plus en plus de terminaux doivent être chargés quotidiennement (ordinateur portable, tablette, smartphone, baladeur numérique, smartwatch et toute une série d’objets connectés) et viennent faire grossir la facture d’électricité. Un grand nombre de ces appareils sont rechargés la nuit par simplicité, mais ce geste coûte non seulement de l’argent à l’utilisateur car il s’agit d’un gaspillage et en plus il s’agit d’un geste néfaste pour la planète.

Pour l’ADEME, il s’agit d’une très mauvaise habitude et l’agence souligne «Même quand le téléphone est chargé à 100%, le transformateur qui se trouve sur la prise, lui, absorbe de l’électricité en permanence ».

Florence Clément de l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Énergie a déclaré : « On ne s’en rend généralement pas compte, mais presque tous les appareils électriques continuent à consommer de l’électricité tant qu’ils restent branchés à la prise, car un courant résiduel circule toujours. Et cela, même si vous appuyez sur le bouton « arrêt ». C’est ce qu’on appelle les veilles cachées. En moyenne, chaque français perdrait 70 euros par an, simplement pour ce phénomène.

L’ADEME invite tous les français à acquérir le même réflexe que celui d’éteindre la lumière quand on sort d’une pièce, mais pour les objets électriques. Elle recommande en effet de ne laisser branchés les appareils que le temps nécessaire à leur chargement. Si un téléphone nécessite 2 heures pour être chargé, pourquoi le laisser connecté 8 heures ?

L’ADEME explique qu’à l’échelle de tout le pays, deux centrales nucléaires tournent à plein régime, uniquement pour perdre cette énergie inutilement, une perte de 2 milliards d’euros chaque année… cela fait réfléchir.

vendredi 15 janvier 2016

Qui peut bénéficier d’un logement social ? presque tout le monde!

(d'après http://www.territoires.gouv.fr/les-demarches-pour-acceder-a-un-logement-social)
Pour demander un logement social, il faut être :

  • soit français,
  • soit étranger admis à séjourner régulièrement en France, c’est à dire être titulaire d’un titre de séjour en cours de validité. Il peut s’agir d’une carte de séjour, ou de résident, d’une carte de séjour de ressortissant de l’Union Européenne, de certains visas d’une durée supérieure à trois mois,
  • soit une association agréée ayant pour objet de sous-louer à titre temporaire à des personnes en difficulté, et dans des conditions particulières,
  • soit une association agréée ayant pour objet de sous-louer à titre temporaire à des personnes isolées ou en ménage, âgées de moins de 30 ans révolus.

Les logements sociaux sont réservés à des personnes dont les ressources n’excèdent pas un plafond qui varie en fonction du nombre de personnes vivant au foyer et du lieu d’habitation. Ci-dessous les plafonds de ressources en fonction du revenu fiscal de référence (colonne "autres régions" pour ce qui nous concerne):




CATÉGORIE DE MÉNAGES

PARIS ET COMMUNES LIMITROPHES
(en euros)

ILE-DE-FRANCE HORS PARIS
et communes limitrophes
(en euros)

AUTRES RÉGIONS
(en euros)

1 personne

23 132

23 132

20 111

2 personnes

34 572

34 572

26 856

3 pers

45 320

41 558

32 297

4

54 109

49 779

38 990

5

64 378

58 929

45 867

6

72 443

66 313

51 692

Par personne supplémentaire

8 072

7 389

5 766



L’enfant de parents séparés est considéré comme étant à charge des deux parents.



En principe, les ressources à prendre en considération sont celles de l’année N-2. 
Cependant, les ressources de l’année N-1 sont retenues lorsqu’elles sont globalement inférieures de 10% à celles de l’année N-2. Le ménage demandant l’attribution d’un logement HLM est tenu d’apporter les justificatifs à l’organisme qui doit s’assurer par tout moyen, à l’exception d’attestations sur l’honneur, du montant des revenus déclarés.

La demande pour accéder à un logement social peut être déposée :
  • soit auprès des bailleurs sociaux du département où le candidat souhaite résider ; elle peut être déposé en ligne sur le site www.demande-logement-social.gouv.fr
  • soit auprès de la préfecture du département où le candidat souhaite résider 
  • soit à la mairie de la ville où le candidat souhaite habiter ou à la mairie de sa résidence actuelle, au CCAS de Vaugneray pour Vaugneray
  • soit auprès des organisme collecteur du 1 % logement.
1 600 guichets enregistreurs des demandes de logement social peuvent vous renseigner, vous orienter et enregistrer votre demande

Il n’est pas obligatoire de résider dans une commune pour y faire une demande de logement HLM.

Il est possible pour les salariés du secteur privé d’une entreprise de plus de 10 personnes de faire une demande auprès de leur employeur qui a la possibilité d’obtenir un logement HLM parmi ceux qui peuvent lui être réservés par les Comités Interprofessionnels du Logement en contrepartie du 1% logement.

La demande est valable 1 an à compter de son dépôt. Elle peut être déposée et renouvelée sur le site www.demande-logement-social.gouv.fr ou en retournant le formulaire complété par vos soins auprès du service qui a enregistré votre demande initiale ou d’un autre service enregistreur, dans les conditions fixées par l’accusé réception de la demande.

Aucun frais de dossier n’est réclamé lors de la demande, ni lors de la signature du bail.

mercredi 13 janvier 2016

Votez pour Catherine avec le Petit Journal!

Le Petit Journal, premier quotidien en ligne des Français de l'étranger, organise chaque année les Trophées des Français de l'étranger. Qui trouvons-nous cette année dans la catégorie des Entrepreneurs?
CATHERINE SEISSON
Profession: (P) Artisane Boulangère

Pays de Résidence: États-Unis
Pays d'origine: France, commune de Vaugneray (Rhône)

"Catherine, 51 ans, veuve, maman de deux enfants, s’est totalement reconvertie aux Etats-Unis. De cadre dans l’industrie pharmaceutique, elle est devenue fondatrice d’une boulangerie à la française en Pennsylvanie.
Récit d’un rêve audacieux devenu réalité."

... L'histoire racontée sur femmexpat.com. Des mots sur une vraie aventure, de vais défis et joies au quotidien, chaque jour à pétrir, conquérir, avec le sourire et l'énergie de l'entrepreunariat...

Curieux d'en savoir plus sur la génèse? : 
Curieux d'en savoir plus sur l'accueil en Pennsylvanie et sur La Baguette Magique?
La baguette magique: reconversion professionnelle en boulangerie
Et tout reste à inventer.. ouvrir le fournil aux enfants, aux adultes, pétrir ensemble, cuire et partager.. avec les écoles, les hôpitaux, les associations locales, les sans-abris.. tous ces projets sont à l'étude pour démarrer en 2016... en accueillant du personnel en situation de handicap, en plus de nos stagiaires..

Pour voter pour Catherine, suivre le lien ci-dessous, aller au bas de la page, et liker, partager, tweeter...

dimanche 10 janvier 2016

Le Conseil municipal prend un coup de vieux! Au revoir Nathalie et Antoine...

Quelle place pour les jeunes au Conseil municipal?

Le Conseil Municipal a connu une petite vague de démission dernièrement avec le départ de 2 jeunes élus: Antoine Gianina dans l’opposition, qui a exprimé sa frustration de ne pouvoir participer activement à l’action de la municipalité, et Nathalie Colcombet dans la majorité.

Après 2 ans de mandat, force est de constater que les conseillers municipaux sont toujours aussi peu impliqués dans les décisions et les projets de la commune. Le Conseil Municipal est avant tout une chambre d’enregistrement de décisions prises en amont. Les décisions sont prises par le Conseil d’adjoints voire le Maire lui-même sans qu’il y ait la plupart du temps de débat au préalable.

Quelques exemples :
  •    Le skate park, implanté en centre bourg puis déménagé vers  la piscine, sans concertation ni avec les élus ni avec la population, déménagement que nous avons découvert en commission CCVL...
  •   L’annonce d'une saison culturelle-bis au Griffon pendant les vœux du Maire, pour quelles raisons exactement, avec quels objectifs et quel budget, des questions que nous n’aurons pas eu loisir de poser...
  •   L'agrandissement de la salle des fêtes, dont le principe semble acquis, alors qu'il n'y a pas eu de discussion sur la possibilité de la déplacer en dehors du village, ni au Conseil municipal ni par consultation de la population...
Le Conseil Municipal version 2016 sera composé majoritairement de sexagénaires et pour moitié de retraités. Au dernier recensement en 2012, les moins de 45 ans représentaient plus de la moitié de la population de Vaugneray, les moins de 14 ans étant les plus nombreux (21% de la population). Rappelons au passage que notre demande d’un Conseil Municipal des Jeunes a été systématiquement rejetée...




On ne peut que constater un décalage sociologique persistant entre l’exécutif de la commune et les habitants. Ce décalage n’est pas spécifique à Vaugneray, car il est difficile de concilier un travail à temps plein et un rôle d’élu, tout en étant parents de jeunes enfants ou d'adolescents. Cela demande beaucoup d’implication et de motivation.
Et c’est là que le bât blesse à Vaugneray ! Car pour être motivé, il faut être impliqué, reconnu, se sentir utile, et retirer de la satisfaction de son engagement.  Toutes choses inexistantes pour un simple conseiller municipal à Vaugneray….

C’est fort dommage qu’Antoine et Nathalie quittent le Conseil Municipal. Ce qui est fait est fait. Mais si seulement leur départ pouvait initier une prise de conscience et un changement de mode de fonctionnement! 

On n’y croit pas vraiment, mais en ce début d'année 2016, nous nous voulons optimistes...

vendredi 8 janvier 2016

L'histoire de la galette des rois

(d'après lexpress.fr 06:01:2016)


On la dévore dès les premiers jours de janvier. La galette des rois est attendue par tous les gourmands. Mais quelle est son origine? Que représente la fève? 

Qu'on préfère la galette à la frangipane ou la couronne briochée aux fruits confits, janvier est le mois de la galette des rois.  Nadine Cretin, historienne des fêtes spécialisée en anthropologie religieuse (et auteure de nombreux livres), nous aide à découvrir ce qui se cache derrière la pâtisserie. 

Son origine: les fêtes païennes du solstice d'hiver

"Le partage de la galette n'a rien à voir avec la religion. Cela faisait partie des célébrations autour du solstice d'hiver, propice aux divinations. Les chrétiens la mangent lors de l'Epiphanie et la célébration des rois mages. Cependant luthériens, calvinistes et certains catholiques se sont opposés à cette coutume païenne, comme le prouve les discours du chanoine de Senlis en 1664, qui n'approuvait pas le côté festif de la galette." 

"Il est difficile de ne pas faire le lien avec les Saturnales de l'époque romaine: un roi était élu et donnait des gages. Aucun côté orgiaque à cela, mais plutôt domestique. Durant ces fêtes, au moment du solstice d'hiver, maîtres et esclaves étaient sur un pied d'égalité et tout le monde mangeait à la même table. 

"L'élection d'un roi ou d'un gagnant remonte au moins aux Saturnales romaines. La coutume du 'roi boit' a été attestée dès le XIVe siècle. Et 'tirer un roi' était commun dès le Moyen-Age, le 5 janvier. Normalement, celui qui trouvait la fève devait payer sa tournée à la tablée. Certains prétendent que les plus avares avalaient la fève afin de ne pas payer. C'est ainsi que serait née la fève en porcelaine, pour que le 'roi' craigne de l'avaler." 

La fève, symbole de fécondité

"La fève fait partie des symboles du solstice d'hiver. C'est le premier légume qui pousse au printemps. Surtout, ce légume, comme l’œuf, contient un embryon. En 'vieillissant', il donne la vie. 

"La taille compte aussi. La fève-légume est plate et ni trop grande -elle peut être dissimulée- ni trop petite -car elle ne doit pas être avalée. En plus, tout le monde en avait chez soi." 

"En 1875 apparaissent les fèves en porcelaine de Saxe. En 1913, celles des ateliers de Limoges. Au début, il s'agissait de poupées, puis de baigneurs puis de bébés emmaillotés, signe de fécondité. Ont suivi des symboles de chance et des animaux. Au début du XXe siècle, un Monsieur Lion lance une fève en forme de lune avec au dos le nom et l'adresse de son commerce. C'est donc la première fève publicitaire. En 1960, les premières fèves en plastique apparaissent. Moins chères, elles prennent le pas sur la porcelaine. Bien sûr, il y a eu des santons, qui permettaient de recréer une crèche. De nos jours, il n'y a plus aucun lien avec la crèche!" 

Des gâteaux variés

"On ne sait pas comment on en est arrivés au gâteau. Mais la coutume du partage est ancienne. La pâtisserie change en fonction de la région et du pays. Ainsi au Danemark, une amande est cachée dans du riz bouilli. En France, chaque région à son gâteau: 'gâteau des rois' en Provence, en Aquitaine et en Languedoc, 'pogne' ou 'épogne' dans le Dauphiné, 'garfou' ou 'galfou' en Gascogne et Béarn, 'galette des rois' en Ile-de-France, Dreykönigskuchen en Alsace... Certains sont fourrés à la frangipane, mais d'autres sont briochés, à la fleur d'oranger, aux fruits secs..." 

Le 1er dimanche ou le 6 janvier?

"Jusque dans les années 1960, l'Epiphanie était un jour férié qui tombait le 6 janvier. Le partage du gâteau était souvent célébré le 5 au soir. Mais le Vatican II (1962-1965) a décidé que l'Epiphanie serait célébrée le premier dimanche suivant le 1er janvier. De nombreux pays cependant ont conservé la date originelle du 6 janvier, comme la Pologne. En fait, c'est le partage du gâteau qui est traditionnel. Et il se fait plusieurs fois dans le mois!" 


mardi 5 janvier 2016

Le nouvel exécutif de la Région Rhone-Alpes Auvergne



A l'issue du second tour des élections régionales, la liste de Laurent Wauquiez a remporté 113 sièges au Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes contre 57 pour celle de Jean-Jack Queyranne et 34 pour le FN. 

Laurent Wauquiez, a donc été élu sans surprise le lundi 4 janvier 2016 au premier tour président de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes. 

L'exécutif de la Région, réduit à 15 vice-présidents, élus également le 4 janvier est le suivant :

- Etienne Blanc, LR, Député de la 3e circonscription de l'Ain, Maire de Divonne-les-Bains (Ain) : délégué aux Finances, à l'administration générale, aux économies budgétaires et aux politiques transfrontalières

- Brice Hortefeux, LR, Député européen : délégué à l'aménagement du territoire et à la solidarité avec les territoires auvergnats

- Béatrice Berthoux, LR, Adjointe au Maire de Villefranche-sur-Saône (Rhône) , Vice-présidente de la Communauté d’agglomération Villefranche Beaujolais Saône : déléguée aux Lycées

- Eric Fournier, UDI, Maire de Chamonix (Haute-Savoie) , Président de la Communauté de Commune de la vallée de Chamonix Mont-blanc: délégué à l'environnement, au développement durable, à l'énergie et aux Parcs naturels régionaux 

- Juliette Jarry, société civile, Dirigeante de Adéa Présence (Rhône) : déléguée à l'économie de proximité, au commerce, à l'artisanat, aux professions libérales et au numérique

- Martial Saddier, LR, député de la 3ième circonscription de la Haute Savoie : délégué aux entreprises, à l'emploi et au développement économique 

- Patrick Mignola, Modem, Maire de La Ravoire (Savoie), également président de «Métropole Savoie» : délégué aux transports 

- Emilie Bonnivard, LR, Adjointe au Maire de Montaimont (Savoie) : déléguée à l'agriculture, à la ruralité, à la viticulture, aux produits du terroir et à la forêt

- Philippe Meunier, LR, député de la 13e circonscription du Rhône : délégué à la sécurité, aux partenariats internationaux, à la chasse et à la pêche

- Martine Guibert, UDI, Adjointe au Maire de St-Flour (Cantal) : déléguée aux politiques sociales, à la santé et à la famille 

- Yannick Neuder, LR, Maire de Saint Etienne de Saint Geoirs (Isère) et Président de Bièvre Isère communauté : délégué à l'enseignement supérieur, à la recherche et à l'innovation 

- Stéphanie Pernod-Beaudon, LR, Conseillère régionale : déléguée à la formation professionnelle et à l'apprentissage 

- Nicolas Daragon, LR, Maire de Valence (Drôme) , Vice-Président du Conseil départemental de la Drôme : délégué au tourisme et au thermalisme

- Florence Verney-Carron, société civile, Présidente de l’agence Communiquez et Consul honoraire de la République des Seychelles : déléguée à la culture et au patrimoine 

-Marie Camille Rey, LR, conseillère municipale à Saint-Etienne (Loire) : déléguée à la jeunesse, à la vie associative et aux sports


Les missions qui attendent prochainement ce nouvel exécutif régional : 
  • trouver un nom à la nouvelle région, 
  • éviter les doublons, 
  • donner de la cohérence à ces nouveaux ensembles territoriaux et 
  • adopter un budget alors que les dotations de l'état diminuent considérablement.
Gageons que trouver un nouveau nom sera la plus facile et attendons de les voir à l'oeuvre !




lundi 4 janvier 2016

Transport, on ne baisse pas les bras !

Depuis janvier 2015, le SYTRAL est devenu l'autorité organisatrice des transports en commun de la Métropole et du Département du Rhône avec une ambition affichée : "proposer une offre de qualité et adaptée aux besoins des utilisateurs et de nos territoires".

A Vaugneray, force est de constater que l’offre de transport n’est toujours pas adaptée aux besoins des habitants. C’est pourquoi, face à l’immobilisme du Maire, nous avons décidé de tourner notre action vers le Sytral directement.

Une nouvelle pétition a été lancée en ligne et auprès des habitants, que vous avez peut-être signée, demandant à Mme la Présidente du SYTRAL, Annie Guillemot, d’améliorer l’offre de transport à Vaugneray et notamment de rétablir le plus rapidement possible une desserte directe de Vaugneray à Gorge de Loup.

A ce jour, cette pétition a réuni 2 100 signatures dont 1300 en ligne et 800 sur papier grâce à nos membres mobilisés sur le marché, dans le village et sur les réseaux sociaux.

Forts de ce soutien important de la population à notre action, nous allons maintenant prendre contact avec le Sytral pour un rendez-vous avec sa Présidente afin de lui exposer notre requête. Bien sûr nous vous tiendrons informés des suites de cet entretien.