samedi 25 mai 2019

Conseil municipal du 20 mai:" Il faut bien vivre avec son temps!"

On a beaucoup parlé d'intercommunalité au cours de cette séance de Conseil municipal, tout d'abord à propos de la gestion de l'eau et de l'assainissement.

➤Depuis 2015, on savait que la loi Notre obligeait les communes à transférer les compétences eau et assainissement à leur communauté de communes au plus tard au 1er janvier 2020. Il y avait donc 5 ans pour s'organiser au mieux des intérêts de chacun. 
Mais dès cette époque, le maire de Vaugneray s'est insurgé contre cette obligation, y voyant un nouveau signe de la disparition programmée des communes
Avec 2 arguments majeurs: 
- Le transfert de la compétence assainissement à la CCVL serait envisageable si toutes les communes de la CCVL appartenaient aux mêmes vallées et bassins. Ce n'est pas le cas de Messimy et Thurins qui sont tournées vers le Garon et non l'Yzeron, d'où des complications administratives. Insurmontables ces complications? 
- Si la compétence eau et assainissement est exercée par la Communauté de communes, c'est la CCVL qui représentera les communes au sein des syndicats intercommunaux concernés (SIDESOL pour l'eau, SIAHVY pour l'assainissement de la vallée de l'Yzeron, SIAHVG pour l'assainissement de la vallée du Garon). Il n'y aura plus de délégués communaux dans ces syndicats, certaines communes ne seront donc plus directement représentées. Cet argument repose sur le fait que les délégués de l'intercommunalité représenteraient avant tout leur commune, ce qui est faux! Ils représentent l'intérêt général de l'intercommunalité. Ce manque de confiance est révélateur de craintes archaïques persistantes concernant l'intercommunalité...
Quoiqu'il en soit, la période 2015-2020 a été utilisée à "laisser venir pour gagner du temps". Et, oh miracle! une loi de 2018 a introduit la possibilité de repousser l'échéance au 1er janvier 2026 si 25% des communes de l'intercommunalité - donc 2 communes seulement - représentant 20% de la population - soit 5400 habitants - le demandent. 
Le Conseil municipal de Vaugneray bien entendu s'est engouffré dans la brèche, malgré les remarques des élus d'Union Pour l'Avenir qui ont fait ressortir qu' « Il serait préférable de se préparer au lieu de repousser sans cesse en espérant un nouveau report. Nous aurions pu nous organiser pour respecter l’échéance de 2020. » 
Il est probable qu'au moins une autre des communes de la CCVL votera comme Vaugneray. Quant au critère de population, Vaugneray le remplit à elle toute seule. C'est donc parti pour 2026...
Et maintenant, comment allons-nous nous organiser pour respecter l'échéance de 2026? Ce n'est pas gagné d'avance si les mêmes décideurs restent aux commandes. Rappelons que le maire de Vaugneray est président du SIDESOL et qu'un élu de sa majorité est président du SIAHVY.

➤Paradoxalement, ce réflexe d'attentisme n'a pas joué quand il s'est agit, au cours de la même séance de Conseil municipal, de décider si Vaugneray allait adhérer pleinement au service commun comptabilité/finances créé entre la CCVL et les communes de Vaugneray, Ste Consorce et Yzeron. L'unanimité a été de mise.

Pour une participation annuelle d'environ 36 000 €, Vaugneray confie à la CCVL le traitement de tous les actes comptables (dépenses, recettes, inventaire, régies, dette, subventions, TVA...) et financiers (marchés publics, emprunts, trésorerie, budget, prospective et ratios, fiscalité...). Un responsable de service et quatre gestionnaires comptables seront donc en charge à la CCVL de toutes ces opérations pour les trois communes.
Après la mise en commun de la gestion des ressources humaines, ce nouveau pas dans la mutualisation des services pour plus de technicité et d'efficacité ne peut que nous réjouir.


Les affaires scolaires également ont occupé une bonne partie de l'ordre du jour.
➤Rappelons qu'Union Pour l'Avenir a toujours voté les subventions demandées par l'école privée Jean Baptiste, maternelle et élémentaire. Cette année, certains de nos colistiers ont préféré s'abstenir car les délégués départementaux de l'éducation nationale n'ont pas pu obtenir de rendez-vous pour visiter l'école Jean Baptiste, ce qui reste incompréhensible. 
La subvention pour l'école maternelle s'élève à 83 296€, celle pour les classes élémentaires à 41 579€, toutes deux en augmentation par rapport à l'année 2018 , les variations dépendant du nombre d'élèves concernés et de l'évolution du forfait communal pour les écoles publiques.

➤La commune va acquérir un logiciel spécifique pour la gestion des régies du restaurant scolaire et du périscolaire. Vous pourrez ainsi réserver en ligne, payer et connaitre l'état de votre compte à tout moment. Le coût du logiciel est de 8 252€ HT, avec une subvention départementale prévue de 50% de la dépense.
Le maire a justifié l'achat de ce logiciel par la réflexion suivante: "Il faut bien vivre avec son temps!"...

➤"Agrandissement" de l'école du centre: Pour construire les 4 classes supplémentaires sensées parer aux besoins de l'école pour "très longtemps", il est nécessaire de démolir la maison actuellement existante sur le terrain choisi, en face de l'école primaire, en haut de la rue des Ecoles. Avis favorable bien entendu au dépôt de la demande de permis de démolir, vu l'urgence.

Bâtiments:
➤Encore des avenants pour la réhabilitation de la salle des fêtes! Nous pensions en avoir fini avec ce marronnier, mais non. Il manquait 4 738 euros pour finir de payer les menuiseries extérieures, et 11 000€ pour finir de payer l'électricité. Inutile de dire que nous nous sommes abstenus de voter ces avenants! A quand le décompte général et définitif de cette opération? Nous l'attendons avec impatience...

Des mouvements de terrains:
➤Un échange de terrain avec la CCVL pour l'extension du centre nautique: 41m² et 33 m² vont changer de propriétaire. Cela n'affectera guère les boulistes et a l'avantage de créer une ligne de propriété continue. Accord à l'unanimité.
➤Acquisition pour l'euro symbolique des voiries et espaces communs de l'opération La Baviodière, dont la rue Jean Bonnard et divers parkings. Accord à l'unanimité.

Voirie:
➤Aménagement du chemin du Facteur en l'élargissant pour améliorer visibilité et croisement avec la route de Bordeaux, en le rendant plus sûr avec un meilleur revêtement et des ralentisseurs, en créant un cheminement piéton. Coût 12 653€ HT dont 8 857€ pourraient être couvert par une subvention départementale au titre des amendes de police. Accord à l'unanimité. 
Rappelons cependant qu'en 2018, lorsqu'il a été question de demander cette subvention annuelle au département, le seul dossier proposé était "d'installer des composteurs dans les navettes communales". Nous nous y étions opposés, pensant qu'il y avait d'autres priorités en matière de sécurité routière. Le chemin du Facteur était bien entendu déjà en souffrance...

Culture:
➤Un partenariat s'instaure entre la médiathèque et Les Émeraudes. 
En tant que collectivité, la maison de retraite disposera gratuitement d'un service de prêts  de documents aux animateurs. 
Pour les résidents un service de prêts mensuel adapté aux personnes âgées sera assuré dans les locaux des Émeraudes, avec cotisation individuelle. Les animateurs pourront également accompagner régulièrement certains résidents à la médiathèque, où ils pourront bénéficier de connexions internet gratuites.
Des animations assurées par la médiathèque sous forme de lectures à voix haute, lectures à thème ou lectures musicales, auront lieu régulièrement à la maison de retraite. La convention de partenariat présentée au Conseil municipal est approuvée à l'unanimité".

Eclairage public:
➤Le meilleur pour la fin! 
Union Pour l'Avenir a mis sur la table la question de l'extinction partielle ou totale de l'éclairage public depuis 2015. La majorité des communes de la CCVL et du Rhône ont décidé de ne plus éclairer leurs voiries une grande partie de la nuit. Le maire de Vaugneray a fini par se sentir bien seul dans sa résistance à ce mouvement écologique. Après consultation de la population par le biais du bulletin municipal avec de maigres résultats (170 réponses), c'est le Comité Consultatif de Développement Durable qui s'est emparé de la question en 2018. Moult réunions plus tard, ce comité de citoyens a planché sur plusieurs scénarios:
Scénario 1: On éteint tout (de 23 h à 6 h ou de 0 h à 5 h)
Scénario 2: On éteint toute la commune sauf le centre bourg (même horaires)
Scénario 3: On éteint toute la commune sauf le centre bourg les vendredis et samedis de 23h30 à 5h30
Le Comité Consultatif de développement durable a clairement choisi et conseillé le scénario 3.
Mais, outre un scénario 4 (On n'éteint nulle part), le maire a présenté au Conseil municipal un scénario 5 : extinction de 23h à 6h pour la campagne, le centre bourg reste éclairé tous les jours. Qu'est-ce que la campagne? La route de Bordeaux, Maison Blanche, c'est le bourg ou la campagne? Partout où on laisserait éclairé, les ampoules seraient changées pour des Leds qui consomment moins. 
Coût estimé 80 000€. Coût des économies non communiqué. Délai de mise en oeuvre: incertain.. Il faut commencer par modifier un certain nombre d'armoires, il faut lancer des consultations, les travaux n'auront pas lieu avant 2020 et on ne sait pas quand ils seront terminés. 
Le vote sur ce scénario n'a pas fait l'unanimité. La proposition du maire ne tient aucun compte du travail et de l'avis du Comité Consultatif du développement durable, et révèle un mépris certain pour la démocratie participative. En plus de UPA, 2 conseillers de l'équipe majoritaire se sont abstenus.

En fin de Conseil, une communication du maire sur l'avenir de la Poste à Vaugneray a confirmé que cet avenir serait municipal. 
Pour une modique indemnité mensuelle d'un millier d'euros versée par la Poste, la commune assurera elle-même le service postal avec ses propres agents, dans les locaux de la Poste actuelle (qui sont communaux), selon des modalités qu'elle déterminera au mieux des intérêts de la population (ouverture plus tardive un jour par semaine par ex).

samedi 18 mai 2019

Rétablissons la consignation du verre en France!

Nous n'avons pas pour habitude de vous présenter des pétitions à signer, mais nous faisons une exception pour celle-ci, qui nous semble parfaitement pertinente.

Pétition adressée à François de Rugy, 
Ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire

D'après François Benest, MesOpinions.com


La récupération du verre dans les conteneurs dédiés est une bonne chose, mais que devient-il finalement ? Si une partie est effectivement refondue pour fabriquer du verre, l'autre est enfouie dans les décharges.

Les récipients que nous mettons dans les conteneurs sont généralement en bon état et ça  fend le cœur d'entendre des verrines et des bouteilles se briser lorsqu'on les jette alors qu'elles pourraient être réutilisées sans problèmes pendant plusieurs cycles. 
Dans ces conditions, pourquoi ne pas rétablir la consignation du verre qui avait cours en France jusque dans les années soixante-dix et qui est toujours pratiquée en Allemagne ?


Du fait de la contrepartie financière lorsqu'on rapporte des récipients en bon état, on pourrait attendre de cette solution les avantages suivants :

- diminution des déchets enfouis dans les endroits où le recyclage du verre n'est pas effectif
- diminution des dépenses énergétiques dues à la refonte du verre
- diminution de l'impact sur les ressources en sable et autres éléments destinés à la fabrication du verre
- diminution du prix des aliments en verrine
- diminution des déchets en verre dans la nature

Certains emplois des fonderies de verre pourraient être mis à mal, mais ils seraient de toute façon compensés par les emplois créés dans les usines de nettoyage et de tri des récipients.

Il serait possible, dans un second temps, d'inciter les industriels qui sont passés aux récipients en plastique à repasser au verre. On pense notamment aux sodas et à l'eau minérale. Cette solution limiterait en outre le rejet de plastique dans la nature, et les transferts de plastique dans les aliments et boissons que nous ingérons tous les jours.

Une autre piste à explorer serait la standardisation en France, voire au niveau européen, des récipients en verre afin que les coûts de production soient diminués, ainsi que les problèmes de tri.



Quelques sites pour aller plus loin:

samedi 11 mai 2019

Comment l'Europe peut-elle repartir?

En Europe, l’heure est à la désillusion. Y compris chez les eurosceptiques qui, face à l’enlisement du Brexit, renoncent de plus ou moins bon gré à inscrire la sortie de l’Union dans leurs programmes électoraux. 
Mais ceux qui rêvent d’une Europe plus intégrée ou plus fédérale constatent, eux aussi, que leurs rêves semblent pris dans une impasse. 
À l’approche du scrutin européen du 26 mai prochain, interrogeons-nous sur les possibilités de sortir de cette impasse.

D'après Le 1, semaine du 28 mars 2019, N.Gnesotto

La belle Europe est morte. Celle de la prospérité partagée, de la réconciliation des peuples ennemis, de la sécurité à l’ombre de l’Amérique, de la fierté enfin, voire de l’appétence démocratique. Notre Europe est désormais en souffrance. 

Une décennie de crise économique a pulvérisé l’adhésion des citoyens européens, les classes moyennes se paupérisent et lorgnent vers des promesses autoritaires, un sentiment de vulnérabilité s’est installé dans toute l’Europe. Le désir de retrait, de divorce, de renationalisation souverainiste a remplacé la dynamique d’intégration, d’élargissement, de renforcement de la construction européenne. 
De là à conclure à la vanité désormais de l’Europe, la tentation est grande. Mais la fin de l’Europe ne laissera pas indemnes nos nations, pas même la France qui ne compte que 1 % de la population mondiale, 1 % des terres immergées, 4 % du PIB mondial… 
Face aux géants asiatiques, la mondialisation ne peut se jouer qu’à grande échelle, et celle de l’Union est la seule pertinente. 

Pendant plus de quarante ans, parce que nous avions été à l’origine des plus atroces tragédies du xxe siècle, les Européens ont été sortis de l’histoire : celle-ci restait l’apanage des États-Unis, qui géraient le monde et nous garantissaient l’irresponsabilité stratégique la plus totale, en échange d’une allégeance politique maximale. 
Et nous avons grassement prospéré sur cette éviction : de 6 à 27, de la PAC à une puissance économique leader de la planète, d’une zone en ruine à une construction politique attractive et d’avant-garde. 
Mais à partir des années 1990, les révolutions géopolitiques du communisme mondial vont bouleverser cette béatitude du grand marché européen. L’URSS disparaît tandis qu’au même moment la mondialisation chamboule toutes les certitudes de la guerre froide : la prospérité n’est plus évidente, la paix n’est plus forcément acquise, la bienveillance américaine à l’égard des alliés européens n’est plus assurée. 

Qu’on le veuille ou non, le xxie siècle signifie donc pour l’Europe le retour de l’histoire. Celle des guerres à nos portes (Ukraine), des fascinations autoritaires (Est européen), des divergences économiques (France-Allemagne), et surtout, surtout, de la solitude stratégique abyssale de l’Europe. 
Dans tous les sens du mot, les États-Unis n’assurent plus : qui peut croire encore que Donald Trump et ses successeurs vont perpétrer longtemps une équation atlantique qui date de la guerre froide ? 
Si elle ne se réorganise pas pour affronter le monde tel qu’il est, l’Europe est donc condamnée à redevenir la proie qu’elle fut naguère, ou à subir un monde écrit par d’autres au bénéfice des autres. 

Tel est le sens de l’histoire : les Européens n’ont plus le choix de l’inexistence sur la scène mondiale. 
Prenons quelques exemples : 
Peut-on laisser les États-Unis et la Chine décider de l’avenir du numérique ? 
Y aura-t-il une limite éthique aux progrès de l’intelligence artificielle ou de la génétique ? 
Quid de l’exploitation des pôles avec le réchauffement climatique ?

Ces questions seront déterminantes pour l’avenir des sociétés humaines : imagine-t-on que les Européens en soient absents ? Que seuls les États-Unis parlent à notre place ? Que quelqu’un d’ailleurs songe à parler en notre faveur ? Évidemment non. 
Personne d’autre que l’Europe ne défendra nos intérêts, notre identité, la spécificité de notre modèle social et politique. Des manches sont donc à retrousser : l’Europe politique pourrait bien être l’idée neuve des décennies à venir.

Raison de plus d'aller voter le 26 mai!

samedi 4 mai 2019

La Gratiferia est de retour!

Depuis 2014, juste avant les grandes vacances, Union Pour l'Avenir de Vaugneray vous propose sa Gratiferia, journée de rencontres chaleureuses et de bonnes affaires solidaires!

Cette année, la Gratiferia aura lieu le dimanche 30 juin à la salle polyvalente. C'est maintenant le moment de faire l'inventaire de vos placards...


Rappel: le concept de gratiferia ou marché gratuit est né en 2010 en Argentine, et se répand de plus en plus. L’idée est simple, il s’agit de donner le superflu sans rien attendre en retour.

Seules conditions pour l'organisation: il faut que le lieu soit public, ouvert à tous et qu’aucun droit d’entrée ne soit exigé. Avec un message simple: "Amenez ce que vous voulez, ou rien du tout. Repartez avec ce qui vous plaît".

Aux objets qui se trouvent habituellement sur un marché d’occasion, tels que vêtements, livres, meubles ou appareils électroniques, plantes, peuvent s’ajouter des biens immatériels (offres de savoir ou de main d'oeuvre, services...) Bien sûr, toutes les activités proposées éventuellement pendant une gratiferia (concerts, ateliers divers...) sont gratuits.

Une gratiferia est donc avant tout une invitation à se débarrasser de possessions matérielles devenues inutiles ou superflues, afin qu’elles circulent à nouveau et profitent à d’autres, le tout dans une ambiance de rencontres chaleureuses et solidaires.

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CHARTE  DE  LA  GRATIFERIA  D’UNION  POUR  L’AVENIR

Une Gratiferia est un marché gratuit, fondé sur le partage.

· Il n’y a ni argent, ni troc, ni réciprocité : tout est donné sans contrepartie. 

. Il vous est demandé d’agir en respect et convivialité, de penser aux autres, de ne pas vous servir abusivement.

· Les objets et substances illicites, pornographiques ou litigieux (couteaux, armes ou répliques) ainsi que les animaux sont interdits.

· On peut donner des objets, des offres de savoir ou de main d’œuvre, des services...

· Les objets proposés vont avoir une seconde vie : ils doivent être en bon état, propres et fonctionnels : la gratiferia n’est pas une déchetterie !

· Pour les objets de grand format (gros meubles, lave-linge etc..), il est recommandé de les photographier, et d’apporter seulement les photos avec les coordonnées du donneur.

. Pour nous aider à rendre un local propre après la gratiferia, n’abandonnez pas vos objets qui n’ont pas trouvé preneur. Évitez sacs plastique et cartons.

. Les objets qui n’auront pas trouvé preneur et que vous ne reprendrez pas à la fin de la gratiferia seront donnés à une association caritative.

· Un objet pris à la gratiferia n’est pas destiné à être revendu sur internet ! S’il ne convient pas, il pourra sans doute trouver une autre vie à la prochaine gratiferia !