lundi 29 août 2016

ELECTRICITÉ: CHOISIR UNE OFFRE "VERTE"

Depuis 2007, le consommateur a la possibilité de choisir son fournisseur.

Sélectionner son fournisseur, un choix difficile. Vraiment...?

Vous allez donc pouvoir choisir vos fournisseurs d'énergie. Nous parlerons dans cet article uniquement de l'électricité car le gaz "vert" (biométhane) est injecté en si petite dose dans le réseau de gaz de ville qu'il est impossible de parler aujourd'hui d'offre de gaz "verte". 

Revenons-en aux faits! Faire un choix éclairé sur un fournisseur d’électricité ce n’est pas de la tarte mais c'est possible! Et puis il faut voir les choses du bon côté. Choisir son fournisseur c’est avoir un impact sur ses factures et sur l’environnement (si vous choisissez une offre qui privilégie les énergies renouvelables par exemple…).

Producteurs, gestionnaires, fournisseurs...mais qui fait quoi au juste?

Avant de rentrer dans le vif du sujet revenons rapidement sur quelques points techniques.

L’électricité est produite soit dans des centrales (nucléaires ou thermiques), soit via des sources d’énergie renouvelables (éolien, solaire, hydraulique,géothermie…) situées en France et en Europe. Elle est exploitée par des entreprises qui sont productrices d’électricité.

L’électricité produite est ensuite injectée et acheminée via des câbles électriques dans le réseau de distribution. Aujourd'hui le groupe EDF, scindé en filiales, conserve son monopole sur le transport (géré par RTE - Réseau de Transport d'Electricité) et la distribution (gérée par ERDF - Electricité Réseau Distribution France ainsi que quelques irréductibles entreprises locales). Ces entreprises sont chargées de l'entretien et du développement du réseau de distribution. 

Les fournisseurs quant à eux sont les entreprises qui se chargent d’acheter l’électricité auprès des producteurs pour la revendre aux consommateurs.

Historiquement, EDF était le seul fournisseur d'électricité en France. Depuis 2007, elle n'a plus le monopole et doit se partager le marché avec d’autres entreprises.

Une offre "verte" c'est quoi du coup?

De l'électricité "verte", c'est de l'électricité produite à partir de sources d'énergies renouvelables.

Lorsque vous souscrivez à une offre verte, votre fournisseur vous garantit que l'électricité qu'il vous vend a été produite par une source renouvelable (entièrement ou partiellement).

Soit il exploite lui-même des équipements de production et vend sa propre énergie, soit il contractualise directement avec un ou plusieurs producteurs d'énergie renouvelable dont la production est certifiée (garantie d'origine).
Choisir son fournisseur

Aujourd'hui, seul EDF propose des offres aux tarifs fixés par l'Etat. Toutes les autres offres sont des offres de marché et diffèrent en fonction des détails du contrat (EDF propose également des offres de marché). 

Les fournisseurs nationaux proposant des "offres vertes" sont : Alterna, Direct Energie, Enercoo, Energem, GDF Suez, Lampiris, Planète Oui, Proxélia, Sélia mais vous pouvez également trouver des fournisseurs dans votre ville comme GEG à Grenoble par exemple.

Le prix de votre offre va dépendre du coût de la production de l'électricité. Il sera par exemple plutôt élevé pour les installations de production telles que les panneaux photovoltaïques ou les éoliennes et plutôt faible voir nul, pour les grandes installations hydrauliques anciennes (barrages déjà construits depuis des années).

Certaines entreprises font le choix de s'approvisionner en grande majorité en électricité d'origine hydraulique (grandes ou petites installations en fonctions de leur positionnement) quand d'autres à l'instar d'ENERCOOP décident de s'inscrire dans une démarche plus militante en n'achetant qu'auprès de petits producteurs indépendants favorisant ainsi le développement des énergies renouvelables.

Souscrire une offre "verte" ne signifie donc pas nécessairement que vous allez contribuer au développement des énergies renouvelables. Tout va dépendre des choix d'approvisionnement de votre fournisseur. 

Il ne vous reste plus qu'à comparer les offres...

Vous vous posez encore des questions? La FAQ :

Vais-je devoir changer mes installations pour recevoir cette nouvelle électricité "verte"?
En choisissant votre fournisseur vous pouvez uniquement avoir une influence sur l'origine de l'électricité produite. Quelque soit votre offre, le réseau de distribution et l'électricité qui arrive chez vous ne seront pas différents. Et oui, vous imaginez bien qu'il est inconcevable de relier directement les consommateurs à leurs fournisseurs. L'électricité produite, peu importe son origine est injectée dans le réseau et se "mélange" à l'électricité déjà produite. Elle est ensuite redistribuée dans les foyers en fonction de leurs besoins. Techniquement changer d'offre ne changera rien pour vous.

Concrètement comment je m'y prends?
Je prends le temps de comparer les offres des fournisseurs de ma ville. Une fois sélectionné je prends contact avec mon nouveau fournisseur afin de souscrire un nouveau contrat. Je me laisse guider. 
Et voilà en fait, rien d’autre…

Et mon ancien contrat j’en fais quoi ?
Et bien croyez le ou non, celui-ci sera résilié automatiquement lors de la souscription de votre nouveau contrat (c’est magique...enfin non c'est surtout prévu par la loi !)

Vous êtes sympas mais ça va me coûter combien cette histoire ?
Mais c'est gratuit! Le changement de fournisseur se fait toujours sans frais pour les consommateurs. Cela ne vous coûtera pas un centime promis! 

Une fois engagé(e) est-ce que je peux faire marche arrière ?
Mais ouiiii pas d’inquiétude à avoir de ce côté-là. Le principe de réversibilité prévu par la loi vous permet soit de revenir au tarif réglementé (EDF) soit de souscrire à une nouvelle offre de marché sans frais ni délais...

Ce qu'il faut retenir 

En bref, vous êtes face à trois choix:
  1. Vous ne voulez pas vous prendre le chou et vous optez pour le fournisseur que vous connaissez sans comparer les offres,
  2. Vous avec envie de faire un geste pour l'environnement mais vous ne voulez pas payer votre facture plus cher pour autant. Vous ne soutiendrez pas forcément le développement des énergies renouvelables mais vous ne soutiendrez pas non plus le développement de la filière nucléaire. Dans ce cas vous pouvez opter pour une offre "verte" d'un fournisseur qui reste bon marché. 
  3. Vous avez envie d’intégrer des considérations environnementales et sociales à votre choix de fournisseur (même si cela vous coûte plus cher) et faites votre choix en fonction de l’origine de l’électricité produite.
Dans tous les cas, si vous êtes soucieux de faire baisser le montant de votre facture d'électricité vous pouvez chercher à modifier quelques petites habitudes pour diminuer votre consommation d'énergie.

Et pour en savoir toujours plus sur l'énergie, rendez-vous sur le site energie-info.fr(site du médiateur de l'énergie) sur lequel vous trouverez une information indépendante, pédagogique et neutre!

mercredi 24 août 2016

Une rentrée réussie, ça se prépare!


(d'après  http://www.mtaterre.fr/)

À l’approche de la rentrée, le premier réflexe est bien souvent de se précipiter pour tout racheter : fournitures, vêtements, chaussures... !
Mais avant de courir dans les magasins, si on vérifiait ce qu’il nous reste de l’année dernière ?
Un bon moyen de faire des économies et de préserver un peu la planète...


L’heure de faire le point !
- on attend la liste des profs pour éviter de se retrouver avec des fournitures dont on n’a pas besoin ;
- on fait le tri des cahiers, classeurs, feuilles, stylos encore utilisables ;
on liste ce qu’il nous manque réellement ;
- on n’achète que le nécessaire.


On crée la tendance !
Le sac de cours de l’année dernière tient encore la route, mais côté look c’est plus ça ? Peut-être qu’un simple relooking suffit ! Alors on laisse parler sa créativité et on personnalise ses affaires. C’est très facile de trouver des idées sympas sur Internet. On ajoute un badge, des décos faciles à poser (thermocolllantes)… et ça change tout!
Il est aussi possible d’acheter d’occasion dans des boutiques spécialisées, sur Internet ou dans des recycleries. Et aujourd’hui, on trouve tout d’occasion : des vêtements, des livres, des sacs, des meubles, un vélo…


On achète quoi de neuf ?
Si on n’a plus rien à se mettre et qu’il nous manque des choses qu’on ne trouve pas facilement d’occasion, direction les rayons de magasins. Là aussi on garde bien en tête d’alléger notre empreinte écologique :
- on privilégie les produits rechargeables plutôt que jetables : les porte-mines, les stylos plumes, les surligneurs... sont plus économiques et plus écologiques, car utilisables plus d’une fois !
- on trouve des produits en matière recyclée, en matière naturelle comme la gomme en caoutchouc et sans produits chimiques comme une colle sans solvant…
- on évite les produits suremballés ou avec des emballages faciles à recycler comme le carton ;
- on repère les logos environnementaux. Ils sont très faciles à trouver sur la papeterie.

Une fois bien équipé pour la rentrée, il est important de faire attention à ses affaires. Eh oui, en prendre soin tout au long de l’année, c’est aussi ça être écolo ! Cela évite de jeter des objets qui pourraient fonctionner plus longtemps. 
N’oublions pas que pour fabriquer des objets (feuilles, stylos…), il faut extraire des matières premières comme le pétrole ou le bois. Il faut aussi faire fonctionner des usines pour fabriquer les objets et les transporter jusqu’aux magasins. 
Tout cela consomme des énergies fossiles qui émettent des gaz à effet de serre. Et cela a des impacts importants pour notre planète : les climats se modifient, les ressources se raréfient, les pollutions augmentent...

vendredi 19 août 2016

Les Valnégriens ont du talent: Pierre Seisson

Digne fils de Catherine, artisane boulangère qui oeuvre à Westchester aux Etats-unis avec sa "Baguette Magique", 

Pierre SEISSON


s'essaie à l'écriture avec la sortie d'un livre lui aussi "magique" édité par les Editions Amalthée.


Déjà disponible à l'achat en format papier ou en e-book sur les sites internet de Decitre, Amazone et Amalthée, et bientôt sur ceux de la Fnac et  de Chapitre...  
C'est un livre à classer dans la catégorie Poche Jeunesse, genre Fantastique, inspiré des expériences de vie de Pierre et surtout de sa passion pour la mythologie grecque.
Lorsque vous l'aurez lu, Pierre serait très curieux et enchanté de pouvoir recueillir vos avis et vos critiques. Que les commentaires soient bons ou moins bons, cela lui donnera matière à s'améliorer. Il en fera un usage constructif qui pourrait bien contribuer à l'élaboration d'un deuxième tome...

Contact: https://www.facebook.com/pierre.seisson.3?fnref=story

Le livre sera disponible en magasin dans les enseignes citées ci-dessus, si la vente en ligne s'avère suffisamment fructueuse.

C'est pourquoi il est important de partager la nouvelle, pour booster les ventes en ligne, et pour que l'ouvrage soit mieux connu et reconnu!


Go! Pierre! on y croit! 




dimanche 14 août 2016

Randonner en toute sécurité!

 (d'après https://www.ffrandonnee.fr/)
On estime aujourd’hui à près de 18 millions, le nombre de passionnés pratiquant la randonnée pédestre en France et tout particulièrement lors de la saison estivale. Les amateurs de balades et randonnées qu’ils soient débutants ou non,doivent respecter les précautions essentielles à prendre avant de s’élancer sur des itinéraires de randonnée pédestre, particulièrement en milieu montagnard, l’été.
Voici les recommandations d'animateurs brevetés afin de pouvoir pratiquer la passion de la randonnée dans les meilleures conditions de sécurité !
S’informer :
  • S’informer de l’offre de randonnée auprès de structures spécialisées ou ffrandonnee.fr
  • S’informer sur les conditions météorologiques immédiates et prévisions locales à court terme.
  • S’informer de l’état d’accessibilité et de praticabilité des itinéraires.
Se préparer :
  • Evaluer ses capacités physiques selon le type du terrain.
  • Préparer son itinéraire avec des personnes compétentes.
  • Emporter les éléments liés à l’itinéraire et savoir les utiliser : cartes, topoguides…
  • Evaluer le temps de la randonnée et prévoir une marge horaire de sécurité.
  • Prévenir son entourage de sa destination et de son horaire de retour.
  • Prendre son téléphone portable. Le numéro européen des secours est le 112. Avoir un sifflet sur soi peut être également utile pour signaler sa présence.
  • Avoir une assurance adaptée à la pratique de la randonnée.
S’équiper :
  • Adapter chaussures et vêtements selon la nature du terrain.
  • Prendre des vêtements en fonction des conditions météo : vêtements contre la pluie ; le vent, le froid, chapeau, crème et lunettes pour se protéger du soleil…
  • Emporter une trousse de secours à usage personnel ou collectif.
  • Emporter suffisamment d’eau et de vivres. (1,5 litre d’eau par personne au minimum).
Se comporter :
  • Consulter régulièrement la carte pour se situer sur l’itinéraire.
  • S’alimenter et s’hydrater régulièrement.
  • Rester attentif aux risques de la randonnée.
  • Etre capable d’effectuer les gestes de premiers secours et de donner l’alerte.
  • Avoir un comportement respectueux envers les milieux traversés : suivre les conseils de la Charte du randonneur de la FFRandonnée.
S’adapter :
  • Gérer l’effort et le temps. Faire souvent le point : Une pause est-elle nécessaire ?...
  • Adapter son horaire aux conditions climatiques.
  • Savoir renoncer en cas de difficultés ou de risque présent  (obstacles, météo…).
  • Partager le territoire avec les autres usagers !


Un mémento prévention pour que la montagne reste un plaisirUn mémento prévention pour que la montagne reste un plaisir
Le ministère chargé des sports et ses partenaires réalisent chaque année un mémento rappelant les consignes essentielles de sécurité à respecter avant et pendant votre sortie en montagne hiver comme été. Des rubriques sont notamment dédiées à la randonnée pédestre, au VTT, aux sports d’eau vive, à la via ferrata et à l’escalade. Ce mémento est en téléchargement en français, en anglais et en espagnol.

mardi 9 août 2016

Voyage en tête de gondole

Dans la série Lectures de vacances, nous vous conseillons "Voyage en tête de gondole", ou l'immersion d'un stagiaire (et la nôtre) dans  les entrailles d'un hypermarché Leclerc. Toute ressemblance etc...
Au milieu des palettes de yaourts, en plongée dans un quotidien familier et dérisoire, nous découvrons l'envers souvent étonnant (et attachant) du décor. On y trouve des portraits drôles et tendres d'employés et on y décortique les mécanismes pour nous faire acheter... le tout avec beaucoup d'humour !


L'histoire :

Le 3 juillet 2010, Timothée Ostermann pointe pour son premier jour de travail au sein de l’hypermarché Leclerc® alsacien où il doit exercer son stage d’été. Il est reçu par Gilbert, chef du service entretien, qui lui explique quelques règles de base, la mentalité familiale ambiante et lui fait signer son contrat de travail.
 Dès le lendemain, à 5h45, c’est Henry qui l’accueille et prend le relais. Il lui fait visiter le magasin, ses coursives et son entrepôt, puis il lui explique la tâche à laquelle il va être affecté. 
Il doit récupérer les chariots grillagés remplis de cartons vides et fourrer les cartons dans la compacteuse. Puis une fois qu’il y a un gros bloc, nouer le bloc avec les ficelles et transbahuter le tout avec un transpalette. Ses outils : des gants de protection, un cutter et un T-shirt Leclerc®. Thimothée a tout bien compris et il reproduit donc l’exercice pour son premier ballot, mais seul, cette fois. 
Or, dès son premier ballot, il y a un bourrage imprévu : la ficelle claque et le bloc de carton ressemble à un amas bordélique à la sortie de la compacteuse. Timothée a des sueurs froides : il doit déjà quémander de l’aide auprès de Guy, le préposé à la réception des camions. Or Guy est flegmatique. Il prend son temps pour arriver, ce qui met Timothée face à une file monstrueuse de chariots à traiter…

Ce qu'on en pense:

Timothée Ostermann est le plus jeune auteur des écuries Fluide Glacial à être publié (24 ans, élève de Yann Lindingre). Pour sa première bande dessinée, par le truchement de l’humour léger et de la démarche didactique, ce jeune auteur relate son expérience professionnelle lors d’un stage d’été dans les coulisses d’un hypermarché Leclerc®. 
Que les lecteurs syndicalistes n’aient pas la fibre marxiste trop chatouillée : il n’est pas précisément question ici de dénoncer frontalement l’annihilation du travailleur passé à la moulinette de la grande distribution. Ostermann se borne à raconter son expérience de manière neutre et détachée de toute revendication politique, sans prétention d’en généraliser des leçons sociales. 
Et tant mieux : c’est ainsi que le lecteur se forgera sa propre idée du job et du milieu.
Tel un entomologiste exerçant dans la terra incognita des entrepôts, il relate et transmet. Ses outils d’exploration sont le transpalette, la compacteuse et le chariot grillagé ; ses atouts sont une faculté à magnifier l’ordinaire et à déceler la personnalité attachante de tous ces anonymes travaillant en souterrain. Chacun a le petit stigmate de sa spécialité, d’aucun ne prétend étendre son influence à partir d’une répartition de tâches simples, définies par le rodage d’une machinerie bien huilée. 
Les portraits des gens et des fonctions sont ainsi plus tendres que moqueurs. Le dessin moderne, simple et stylisé a le mérite de la clarté et de l’expressivité. En marge du registre de la BD reportage, Ostermann n’a pas l’objectif de la grosse rigolade ou du gag à tout crin : ce type d’album a plus vocation à faire sourire que rire… mais surtout à faire découvrir au plus grand nombre la fabuleuse face cachée d’un iceberg que ce grand monde est amené à fouler au moins une fois par semaine.

Voyage en tête de gondole de Timothée Ostermann ISBN 9782352075462 - PARUTION 20 avril 2016 • ÉDITEUR Fluide Glacial • PUBLIC ado / adulte • THÈME Humour

( article d'après http://www.planetebd.com/)

jeudi 4 août 2016

Les Conseils d'enfants et de jeunes enfin dans la loi !

d'après Marion Esquerré- Le Courrier des Maires et des élus locaux - 8 juillet 2016



Enfin! 
Le projet de loi Egalité et citoyenneté, adopté à l’Assemblée nationale en première lecture le 6 juillet, reconnaît l'importance des conseils de jeunes dans les collectivités. 

Rappelons que des Conseils municipaux d'enfants ou de jeunes existent dans la plupart des communes autour de Vaugneray, mais que notre maire n'en voit pas la nécessité. "Ce n'est pas parce que ça se fait ailleurs qu'on doit faire pareil!"
La Journée annuelle du Jeune Citoyen reste l'alibi du maire, mais le fonctionnement et la finalité de la JJC n'ont rien à voir avec un Conseil d'enfants: organisée et pilotée intégralement par des adultes, la JJC n'offre aucune autonomie aux enfants.
Rappelons également que la création d'un Conseil de jeunes est dans le programme d'Union Pour l'Avenir : ce que nous en disions en janvier 2014!

Le Conseil des jeunes de Grézieu-la-Varenne
Une reconnaissance légale des conseils de jeunes

Le projet de loi, que d’aucuns définissent comme un nouveau fourre-tout législatif, inclut désormais, après de nombreux amendements, des dispositions encourageant les collectivités locales à se doter de conseils de jeunes.
Ainsi, l’article 16 bis du projet de loi insère, dans le Code général des collectivités, cet alinéa : « Une collectivité territoriale ou un établissement public de coopération intercommunale peut créer un conseil de jeunes pour émettre un avis sur les décisions relevant notamment de la politique de jeunesse. Cette instance peut formuler des propositions d’actions. »
Le texte précise que ces conseils, que le texte ne rend pas obligatoires, sont composés de jeunes de moins de 30 ans, domiciliés sur le territoire de la collectivité ou y suivant un enseignement. Charge à la collectivité concernée d’en définir la composition exacte et les modalités de fonctionnement.

Si les Conseils de jeunes sont reconnus par la  loi, le maire de Vaugneray sera-t-il enclin à prendre la chose au sérieux et à y regarder de plus près?
Le Conseil des jeunes de Sainte-Consorce

Des conseils facultatifs ou obligatoires : il y a débat

Sur ce cadre souple, des débats ont eu lieu notamment entre organisations de jeunesse.Certaines prônaient l’obligation légale — et ne l’ont pas obtenue —, d’autres un système incitatif. Un dispositif de participation mis en place sous la contrainte n’aboutit pas forcément à de bons résultats.
Quant à l'organisation: La loi ne prendra pas le risque d’une uniformisation du fonctionnement de ces instances, car pour développer le dialogue, il faut que les collectivités puissent au contraire l’adapter à leur contexte local et faire évoluer librement les formes de la concertation.

Si les Conseils de jeunes ont la liberté de s'organiser selon le contexte local, le maire de Vaugneray sera-t-il moins réticent? 

Vers un fonds de concours de l’Etat ?
Le projet de loi Égalité citoyenneté offre une première réponse au besoin de participation des jeunes à la vie publique. Mais il y aurait d’autres mesures à prendre pour inciter plus fortement les collectivités.
Par exemple la création d’options « engagement » dans les diplômes du secondaire, l’engagement dans l’enseignement supérieur faisant déjà l’objet de mesures de cet ordre.
De même,  l’Etat pourrait encourager les collectivités volontaires en versant des aides financières par le biais d’un fonds de concours par exemple. Des propositions qui vont continuer à être défendues d’ici l’examen du projet au Sénat.

Si les collèges et lycées du secteur ouvrent des options "engagement", et surtout si une aide financière de l'Etat se met en place, le maire de Vaugneray reverra-t-il son refus d'ouvrir la démocratie aux plus jeunes?