lundi 31 décembre 2018

Les vœux d'Union Pour l'Avenir pour 2019

Quelques membres d'UPA en plein travail ! 

Chers Valnégriens,

Que cette année 2019 qui démarre
Soit meilleure que  2018!
Paix, amour, santé et bonheur pour tous, 
Loin des conflits et des drames!
Ayons confiance, 
"On ne subit pas l'avenir, on le fait!" (Georges Bernanos)

Cette année, nous allons bâtir collectivement, avec vous, 
le programme d'Union Pour l'Avenir pour les élections municipales de 2020. 

Plusieurs possibilités  de participation vous sont offertes :
- Nous contacter par courrier postal à l’adresse suivante :
Union Pour l’Avenir de Vaugneray -1 place de la mairie -69670 Vaugneray
ou par mail :   unionpourlavenir.vaugneray@gmail.com
- Nous contacter sur notre blog ou sur Facebook
Participer à nos réunions préparatoires au conseil municipal le 2ème mercredi du mois à 20h30 salle du Lavoir du Haut
Vous engager à nos côtés en vue des prochaines élections pour participer à la vie municipale
Participer aux réunions de quartier que nous organiserons dans les prochains mois.

Quel que soit le mode d’engagement qui vous convient, 
nous comptons sur vous! 

samedi 22 décembre 2018

Conseil municipal du 17 décembre: "Plus on donne à manger aux chats errants, moins ils mangent d'oiseaux"...

Les conseillers d'Union Pour l'Avenir présents à cette séance de Conseil municipal:
de gauche à droite: Olivier Beau, Joëlle Chamarie, Jean-Jacques Moreau, Ghislaine Fromm
absente excusée Carine Berny

Allons directement au cœur de l'action de ce Conseil municipal de décembre, avec des conseillers appliqués à faire circuler papillotes et clémentines jusque dans les rangs du public: 
la campagne de stérilisation des chats errants!

Cette campagne est reconduite à l'unanimité. Il faut savoir que Vaugneray est l'heureux terrain de chasse d'environ deux cents félins sans domicile fixe. La SPA et la fondation 30 millions d'amis poursuivent donc leur partenariat avec la commune pour la capture, le puçage et la stérilisation d'un nombre indéterminé d'individus (à voir au cas par cas) avec frais partagés.
Aux conseillers municipaux qui trouvaient contestable l'attitude des Valnégriens qui nourrissent les chats errants, il a été répondu en toute logique: "Plus on donne à manger aux chats errants, moins ils mangent d'oiseaux". En effet...
Pablo Picasso - Chat saisissant un oiseau - 1939

Les affaires scolaires ont aussi occupé une bonne partie de l'ordre du jour:


-Un nouveau contrat pour la restauration scolaire prendra effet du 1er janvier 2019 au 30 juin 2020. Newrest  (ex Coralys), le prestataire actuel, a été à nouveau retenu. Il s'engage à fournir 30 % de bio et 35 à 40% de produits issus des circuits courts. Le prix unitaire d’un repas demeure fixé à 2,23€ HT par enfant. Il s'agit de produits bruts, transformés sur place par les cuisinières. Le restaurant scolaire assure environ 40 000 repas par an pour une moyenne de 310 repas par jour. Le coût pour les familles est de 3,80€ par repas.

-les frais de participation scolaire pour les élèves qui sont accueillis dans une autre commune que celle de leur domicile ont été fixés à 528€ pour les enfants de maternelle et 132€  pour les enfants de primaire. Ces tarifs s'appliquent par convention avec toutes nos communes voisines, les critères d'appréciation y sont les mêmes.

-le fonctionnement de la médecine scolaire: un centre médico-social scolaire a été mis en place à Craponne pour les enfants de plus de 5 ans des écoles publiques et privées du secteur. Son fonctionnement nous coûtera 152€ pour les années scolaires 2017-2018 et 2018-2019. 

Après la jeunesse, nous avons délibéré pour Temps et Partage: ce sont en effet nos aînés, membres de cette association, qui distribuent le bulletin municipal. En remerciement de leurs services, un montant de 300€ est versé à Temps et Partage. Pas d'augmentation cette année, un local flambant neuf ayant été mis à disposition de nos aînés récemment. 

Voirie:

Un tracteur tout neuf avec son épareuse va remplacer le Lamborghini de 21 ans d'âge (!), pour un prix de 71 000€ HT, mais avec une reprise de 10 000€. Il sera fourni par l'entreprise Colinet à St Martin-en-Haut




Urbanisme rue de la Baviodière, suite:

Le Conseil municipal a voté à l'unanimité l’acquisition d’une bande de terrain auprès de la société Foncier Habitat Rhône-Alpes, soit 144 m² à titre gratuit et 54 m² à 76€ le m² (soit  4 104€). C'est donc 200 m² qui permettront d'aménager un trottoir.  Union pour l’Avenir a posé la question d'instaurer un sens unique rue de la Baviodière. Le Maire a précisé que cela devrait se faire sur la partie basse de la rue.
Concernant l'imperméabilisation croissante des sols due aux nombreux projets immobiliers sur la commune, UPA a émis l'idée d'inscrire dans le PLU l'obligation de recourir à des matériaux perméables pour les parkings et voiries d'accès, afin de permettre le drainage des eaux de ruissellement. "Pourquoi pas, a répondu le maire, mais cela n'empêche pas de prévoir des bassins de rétention."

Affaires générales:
  • mise à disposition d'un agent communal auprès du CCAS, c'est un renouvellement qui va dans le sens d'un bon fonctionnement du service, UPA a voté pour.
  • souscription 2019 au service "Conseil en droit des collectivités": UPA a voté pour. 

Finances, finances, vous avez dit finances...
  • avenant à une garantie d'emprunt pour les logements sociaux d'Alliade Habitat rue du Dronaud, nous avons voté pour,
  • modification d'une autorisation de programme pour la rénovation de la salle des fêtes (nous, élus UPA, nous sommes abstenus, c'est déjà bien assez cher comme ça! mais nous ne sommes pas les seuls à nous être abstenus), 
  • emprunt de 300 000€ nécessité par la rénovation de la salle des fêtes (nous nous sommes abstenus et nous ne sommes pas les seuls): souscrit auprès du Crédit Mutuel à 1.30% sur 15 ans et échéances constantes.
  • décision modificative au budget principal, comprenant des crédits supplémentaires pour la salle des fêtes (nous nous sommes abstenus), 
  • décision modificative au budget PLH pour permettre l'achat par préemption d'une vaste propriété rue de la Maletière: nous avons voté pour,
  • contribution aux charges du Syndicat de rivières, vote pour .
Pour toutes précisions sur ces questions techniques, adressez-vous à votre conseiller municipal favori, UPA ou non...

Enfin, nous avons pris connaissance du  rapport d'activité 2017 de la CCVL et en avons discuté. 
Quand vous aurez pris conscience de tout ce que gère la CCVL en matière d'aménagement de l'espace, développement économique et emploi, agriculture, logement et cadre de vie, environnement (les ordures ménagères et la déchetterie principalement), petite enfance et jeunesse (crèches, centres aérés...), sports et loisirs, culture, tourisme, voirie... vous vous poserez des questions sur l'endroit où il se passe réellement quelque chose: la commune, ou la communauté de communes?

En fin de Conseil, une élue de la liste du maire  a attiré l'attention sur l'énervement des automobilistes venant de Brindas, bloqués de longues minutes au carrefour de Maison Blanche aux heures de pointe... UPA a posé la même question à plusieurs reprises. La réponse est toujours la même: il faudrait un double rond-point, la difficulté est de convaincre le département!
Prêts pour un démarrage en côte éclair?

Le mot de la fin est revenu au maire, qui a indiqué avoir mis en place un cahier de doléances à la mairie (avant toutes consignes officielles) pour répondre aux sollicitations présidentielles suite au mouvement des gilets jaunes. Ce cahier se trouve en mairie, au fond du couloir, sur la petite table ronde de la salle d'attente.




samedi 15 décembre 2018

Déjà 5 ans !



Depuis bientôt 5 ans ( sur les 6 que compte une mandature ), l'équipe de Daniel Jullien dirige la commune comme il l'a fait dans le passé : peu de transparence, peu de concertation, peu d'évolutions, et beaucoup d'immobilisme.
Bien des problèmes demeurent, et  d'autres que nous avions pressentis se sont aggravés:

- Enfance : a-t-on anticipé les questions liées à l’école, à la crèche, à la cantine? La réponse est « non » !


- Remblais : dans son programme, Monsieur le Maire ne nous avait pas informés qu’il souhaitait faire de Vaugneray le champion de France des remblais ! Et pourtant, malgré nos interventions répétées, en dépit des avertissements des services de l’Etat, nos paysages continuent d’être déformés, enlaidis, et nos routes sont quotidiennement détériorées, encombrées par des camions dont le chargement n’est pas toujours clairement identifié.


- Transports en commun : nous nous sommes battus pour le maintien du C24. Nos pétitions ont recueilli 3000 signatures. Nous n’avons hélas pas été écoutés : l’équipe municipale a fait le choix de refuser l’offre du Sytral, qui aurait permis le maintien d’une liaison directe avec le métro et les transports urbains. Il en résulte un coût supplémentaire pour les Valnégriens puisque, faute d’être entrée dans le Sytral où un versement transport incombe aux entreprises de plus de dix salariés, notre commune doit débourser le coût d’une navette. Chacun prend sa voiture, d’où une pollution supplémentaire. À cela s’ajoutent des problèmes de sécurité pour les jeunes, qui doivent attendre les cars en bord de route dans des zones mal signalées.


- Urbanisme, plan de circulation, parkings : le « visage » d’une commune est fait — ou défait ? — par les réalisations dans ces domaines. Sur ces trois points, rien n’a été fait. Des bâtiments hideux enlaidissent toujours notre village, et les nouvelles constructions poussent sans cohérence architecturale. Aucun plan de circulation n’a été établi, ne serait-ce qu’un plan a minima, pour les jours de marché. Ainsi voyons-nous commerçants, piétons et véhicules occuper le même espace depuis plus de cent ans, avec tous les risques d’accident que cela induit. La population augmente, mais aucun parking supplémentaire n’a été prévu. La salle des fêtes rénovée, restée au cœur du village, ne va pas améliorer la situation : où se garera-t-on lorsqu’on voudra assister à un spectacle, un concert, ou une réunion ?


Dans tous ces domaines, nous devons faire face à l’immobilisme de l’équipe actuelle et à son manque de vision prospective. Son manque d’anticipation pour la demande de création d’une classe supplémentaire, suite à l’afflux de nouveaux habitants, en est la preuve flagrante.
Les réunions de Conseil municipal ne sont bien souvent que des chambres d'enregistrement, et le public y est, encore de nos jours, privé de la possibilité de s'exprimer. 
Cet immobilisme s’accompagne d’une mauvaise volonté manifeste d'associer les élus d’opposition aux projets en cours. Rappelons qu'ils  sont au nombre de 5 -sur 31 conseillers municipaux-  pour représenter 40% de la population! Lors de la mise en place de la Commune nouvelle, après la fusion avec Saint-Laurent-de-Vaux, les élus d'Union Pour l'Avenir ont été évincés brutalement de quasiment toutes les délégations qu'ils détenaient dans les syndicats et organismes intercommunaux...

Union Pour l’Avenir souhaite vous associer à la préparation de son programme pour les prochaines élections, afin de répondre à vos préoccupations et à vos besoins. 

Plusieurs possibilités vous sont offertes :
- Nous contacter par courrier postal à l’adresse suivante :
Union Pour l’Avenir de Vaugneray -1 place de la mairie -69670 Vaugneray
ou par mail :   unionpourlavenir.vaugneray@gmail.com
- Nous contacter sur notre blog ou sur Facebook
- Participer à nos réunions préparatoires au conseil municipal le 2ème mercredi du mois à 20h30 salle du Lavoir du Haut
- Vous engager à nos côtés en vue des prochaines élections pour participer à la vie municipale
- Participer aux réunions de quartier que nous organiserons dans les prochains mois.

Quel que soit le mode d’engagement qui vous convient, 
nous comptons sur vous! 

                                                                                              


                                                                                              

samedi 8 décembre 2018

Pourquoi les lycéens sont en colère !

Sans préjuger de ce que sera cette journée du 8 décembre (Marches pour le climat, manifestations des Gilets jaunes...), nous avons souhaité, en plein mouvement lycéen, vous rappeler un article de notre blog en date du 20 février 2018, consacré à la réforme du baccalauréat.

Nous ne parlions pas encore à ce moment-là ni de Parcoursup, créé en juin 2018, ni de l'augmentation démesurée des frais d'inscription en université pour les étudiants étrangers, prélude à l'augmentation générale des frais d'inscription qui ne saurait tarder...

On comprend un peu mieux pourquoi la coupe est pleine!

Ajouter une légende
lien vers notre article du 20 février que nous reprenons ci-dessous, un peu actualisé :

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La réforme du baccalauréat annoncée le 14 février  par Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, est prévue pour 2021. Elle concernera donc les élèves qui sont en troisième actuellement.

Elle prévoit de nombreux changements. 


Les séries du bac général (L, ES et S) vont être supprimées. Les élèves suivront un tronc commun pour un volume horaire total de seize heures par semaine en Première, et de quinze heures et demie en Terminale. 

Au menu de ce tronc commun
  • français, 
  • philo, 
  • histoire-géographie, 
  • deux langues vivantes, 
  • sport. 
  • et une nouvelle discipline, les "humanités numériques et scientifiques"  à raison de deux heures par semaine. Une initiative qui laisse perplexe, de quoi s'agit-il?
Selon le Ministère, cette nouvelle matière "donnera à tous les lycéens les connaissances indispensables pour vivre et agir dans le XXIe siècle en approfondissant les compétences numériques de l’élève ainsi que sa compréhension des grandes transformations scientifiques et technologiques de notre temps (bioéthique, transition écologique, etc.)". Force est de constater que cette nouvelle discipline semble être à géométrie variable avec des contours plutôt flous...

Outre les disciplines obligatoires, les lycéens choisiront également trois matières principales en première (dites "spécialités"), ramenées à deux en terminale, à choisir entre : 
  • arts, 
  • écologie-agronomie-territoires, 
  • histoire-géographie- géopolitique-sciences politiques, 
  • humanités-littérature-philosophie, 
  • langues-littératures étrangères, 
  • mathématiques, 
  • numérique-sciences informatiques, 
  • physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre, 
  • sciences de l'ingénieur, 
  • sciences économiques et sociales. 
Pour le bac techno, aucun changement! Les huit séries technologiques sont maintenues  avec 3 enseignements de spécialités en première et deux en terminale. Ce bac serait-il parfait, ou intéresserait-il moins ? Pourquoi ce traitement de faveur, ... ou de défaveur?

Le bac pro quant à lui a fait l'objet d'une timide réforme en mai 2018, mais on est loin du grand soir. Il s'agit surtout de redorer son image avec des lycées professionnels qui deviendront des "lycées des métiers", du soutien personnalisé, des innovations pédagogiques... mais pas plus de moyens.

Au fait, on ne parlera plus d'année de terminale, cette dernière année de secondaire est rebaptisée "année de la Maturité". Nos lycéens pourront fièrement annoncer: "Je suis en Maturité"...

Et pour clore cette année mémorable, un grand oral fait son apparition dans le bac général, baptisé "oral de la Maturité"Cette épreuve, d'une durée de 20 minutes et présentée devant un jury de trois personnes, portera sur un projet entamé en Première, adossé à une ou deux disciplines choisies par l'élève. Il serait plus sage cependant que cet oral ne concerne qu'une discipline et non pas deux. On sait en effet que lorsque un élève travaille sur deux disciplines en même temps, l'une des deux fait souvent figuration.

Les candidats au bac techno conserveront quant à eux leur "oral de projet" dans sa forme actuelle. Encore une fois, pourquoi ce traitement de faveur ... ou de défaveur?

Pour justifier la mise en place de "l'oral de la Maturité", le ministère de l'Education nationale estime que "savoir s'exprimer dans un français correct est essentiel pour les études, pour la vie personnelle et professionnelle". Et d'ajouter dans un communiqué : "Parce que l’aisance à l’oral peut constituer un marqueur social, il convient justement d’offrir à tous les élèves l’acquisition de cette compétence". 
Et pas aux élèves de techno? Sans parler des élèves des bacs pro...

Il n'y aura plus en fin d'année de Maturité, que quatre épreuves écrites pour le bac général contre une dizaine actuellement (cela allégera notablement le coût et l'organisation de l'examen), ainsi que l'oral de Maturité. Ce pack  donnera 60% de la moyenne du bac. 

Les 40% restants proviendront 
 - pour 30%, de nombreux "partiels" semestriels en Première et Maturité, passés simultanément par tous les élèves d'un même établissement sur des sujets tirés d'une banque nationale de sujets. Bonjour le bachotage et la course aux notes  pendant ces deux années. Est-ce cela l'acquisition du savoir et de la "maturité"? 
- pour 10%, des notes des deux dernières années du lycée portées sur le livret scolaire, les notes, pas les appréciations!  On sait pourtant comment les notes peuvent varier d'un prof à l'autre, d'un établissement à l'autre, alors que les appréciations sont sensées être plus réalistes...



Inconvénient évident de ce système: Selon que le bachelier viendra d'un lycée de très bonne, bonne, moyenne,  mauvaise ou très mauvaise réputation, ses notes de contrôle continu et son bac seront inévitablement connotés. 
Avec les conséquences qu'on imagine pour être admis ou recalé dans la filière choisie pour la poursuite d'études... 
C'est déjà l'un des principaux défauts reprochés à Parcoursup, cela ne risque pas de s'améliorer avec cette réforme du bac!

samedi 1 décembre 2018

Pesticides: Département du Rhône, alerte orange!

Une série de cartes de France, permettant de se faire une idée de l’exposition aux pesticides dans chaque département, a été dévoilée ce mardi 20 novembre par l’ONG Générations Futures.
Carte de vente de glyphosate par hectare de surface agricole utile par département en 2017
L’association s’est servie des données officielles de 2017, fournies par la BNVD  (base regroupant les données de vente des distributeurs de pesticides). Ce document a été compilé afin d’obtenir des cartes lisibles par tout un chacun. 
A leur lecture, on constate ainsi que, en chiffres absolus, l’Aube est le département où il s’est vendu le plus de pesticides en 2017, suivi par la Gironde et la Marne. Si ces quantités sont rapportées à la surface de chaque département, ce sont le Vaucluse, le Gard et la Gironde qui se distinguent.
Mais pour rendre compte de la réalité de l’intensité de l’utilisation agricole des pesticides dans les différents territoires, il faut les rapporter à la surface consacrée à l’agriculture dans chaque département (ou surface agricole utile).
Pour le Rhône, les chiffres absolus sont les suivants: il s'est vendu (en 2017)  518 092,29 kg de pesticides. En première ligne du soufre pour pulvérisation (micronisé), puis du glyphosate, enfin du fosety-aluminium. Notre département se situe donc à la 49ème place des départements français pour la vente de pesticides... mais il est aussi l'un des plus petits départements! Si l'on rapporte le kg de pesticides à la surface agricole utile concernée, nous sommes en pole position! 
En effet, il s'est vendu dans le Rhône 3,74 kg (!) de pesticides par hectare de Surface Agricole Utile en 2017 (moyenne nationale 2,632 kg)... Dont  les deux tiers (2,46 kg) de pesticides non utilisables en agriculture biologique...  
On comprend mieux les difficultés auxquelles sont soumises les exploitations agricoles qui voudraient se convertir au bio dans un environnement pollué...
L’association a également établi des cartes en fonction de la dangerosité des pesticides
Ainsi, les départements où il se vend le plus de pesticides classés par l’Union Européenne comme sûrement ou possiblement CMR, c’est à dire Cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction sont l’Aube, le Tarn-et-Garonne et le Pas-de-Calais. Pour le Rhône, c'est 0,45 kg de pesticides cancérigènes mutagènes par hectare de surface agricole utile, ce qui nous classe au-dessus de la moyenne nationale (moyenne nationale 0,417).
Pour les pesticides suspectés d’être perturbateurs endocriniens, Générations Futures s’est basé sur le classement de l’ONG-institut de recherche indépendant TEDX. Ce sont alors l’Aube, la Gironde et le Vaucluse qui figurent en tête de liste. Pour le Rhône, c'est 1,22 kg de pesticides perturbateurs endocriniens par surface agricole utile, ce qui est également une bonne performance (moyenne nationale 1,052).
Enfin, pour le glyphosate, les trois départements utilisant le plus de glyphosate sont le Vaucluse, La Réunion, la Martinique, la Gironde et l’Aube. Pour le Rhône, c'est 0,55 kg de glyphosate par hectare de surface agricole utile, et là nous sommes champions: la moyenne nationale est de 0,326 kg!
De façon générale, ce sont principalement les départements viticoles et de grandes cultures qui ressortent. Merci le Beaujolais!
A noter que les données sur lesquelles s’appuie Générations Futures n’ont été que récemment mises à disposition des citoyens. Jusqu’en 2017, ces informations n’étaient pas accessibles au grand public. Il s’agit des données les plus précises aujourd’hui pour apprécier l’exposition de la population aux pesticides, bien que ceux-ci puissent être achetés dans un département et épandus dans un autre. 
Des données plus précises, avec les codes postaux des communes, devraient être bientôt rendues disponibles par le gouvernement.

samedi 24 novembre 2018

Conseil municipal du 20 novembre: "Je peux prendre la parole s'il vous plait? "

Quelques points forts dans cette réunion: 
- les augmentations de tarifs communaux pour 2019, 
- une demande de subvention mal présentée, 
- le point sur l'entretien de nos rivières, et 
- une motion contre le projet de fusion des agences Pôle Emploi et des Missions Locales

Dès la première délibération, une fois n'est pas coutume, des échanges animés ont eu lieu entre Conseillers municipaux.Tant et si bien que pour se faire entendre, le maire a dû demander fortement : Je peux prendre la parole, s'il vous plaît?"


Le sujet de cette animation: les tarifs communaux pour 2019: 
Hausse générale de 2.2% pour tous les tarifs, sauf ceux de la médiathèque qui restent inchangés, et le tarif de l'heure de déneigement pour les agriculteurs qui est boosté à 46€. 
Quant au tarif de location de notre (très) chère salle des fêtes, (très) fraîchement rénovée. il fallait marquer le coup: ce sera 1000 € la journée pour les personnes extérieures à la commune et 500 € pour les Valnégriens. 

Les baux communaux pour 2019 ont été revalorisés de 1.25% pour les baux locatifs à usage d'habitation suivant la variation des indices de référence, et de 2.10% pour tous les baux commerciaux, quelle que soit la date de conclusion du bail.

Rythmes scolaires et financement des activités proposées aux enfants: la convention avec la Caisse d'Allocations Familiales permettant à la commune de bénéficier d'une aide est renouvelée pour 3 ans. Cette aide est d'environ 50 centimes par enfant et par heure, soit 50€  par enfant par année scolaire.

Ressourcerie Re-Trouvailles:
L'association Val'trions qui gère la ressourcerie va bénéficier de locaux communaux à deux endroits, à la Baviodière où se tient l'activité actuelle, et place des Cadettes, où la commune doit réhabiliter les locaux pour 53 600€. Il est possible de bénéficier pour cette réhabilitation  du soutien financier de la Région à hauteur de 70% du montant des travaux . Le Conseil municipal a voté bien entendu à l'unanimité pour demander cette subvention régionale.

Restaurant scolaire: l'association du restaurant scolaire souhaite organiser des animations pendant le temps du repas, y compris le goûter de Noël, pour sensibiliser les enfants à une alimentation saine et équilibrée. Elle demande une subvention de 2 000€ à la commune. 
Sur le fond de la demande, aucun problème, la subvention à l'association du restaurant scolaire a été votée à l'unanimité (avec deux abstentions). 

Sur la forme, c'est plus discutable: le dossier est à moitié rempli avec utilisation manifeste de nombreux copiés-collés, et surtout le budget du projet ne fait apparaître que la subvention communale en ressources, et aucune dépense en face! 
Nous comprenons parfaitement qu'une association ait du mal à remplir un formulaire officiel imposé, mais nous ne pouvons pas admettre que la commune ne vérifie pas les dossiers qui lui sont transmis et n'aide pas les associations à remplir leurs obligations. 
Nous rappelons que le rapport définitif de la Chambre régionale des comptes en 2017 pointait déjà ce dysfonctionnement (voir le lien ci-dessous p.46.47)
Visiblement, rien ne s'est amélioré!

Délégations au maire : il s'agit d'un toilettage des compétences légales relevant normalement du Conseil municipal, et déléguées par commodité au maire pour la durée de son mandat.  Les compétences du maire pour ester en justice sont mieux précisées, la possibilité de régler des litiges concernant des accidents impliquant des véhicules communaux également, ainsi que le dépôt des autorisations d'urbanisme concernant des biens municipaux. 

Recrutement de contractuels: là aussi une clarification s'imposait. La liste adoptée est maintenant légale et complète (article 3-1 de la loi du 26.01.1984)

L'entretien et la santé de nos rivières: Vaugneray appartient au Syndicat d'aménagement et de gestion de l'Yzeron, du Rattier et du Charbonnières (SAGYRC). Le rapport annuel du SAGYRC est disponible ici: rapport annuel 2017 et perspectives 2018

Vous y apprendrez tout sur l'aménagement de l'Yzeron qui nous concerne particulièrement, et sur l'utilisation des deniers publics par ce syndicat exemplaire.

Fusion Missions Locales - Agences Pôle Emploi: une note ministérielle de septembre 2018 propose une fusion expérimentale des deux organismes, "souhaitée" par "certains élus locaux" (lesquels? mystère...) et suggère "des éléments de langage" pour convaincre les maires, financeurs principaux des Missions locales. Plus de précisions ici: le projet caché
Notre Mission locale (Monts d'Or et Monts du Lyonnais) couvre un territoire de 35 communes, elle a accueilli en 2017 plus de 2000 jeunes sortis du système scolaire, les a accompagnés pour la signature de plus de 700 contrats de travail, 70 contrats d'apprentissage et de professionnalisation, 150 formations... Une fusion avec les agences Pôle Emploi dont les conseillers croulent sous les dossiers et sont au bord du burn out, quand ils ne sont pas en grève pour protester contre les suppressions de postes, serait catastrophique. 

Ce serait la disparition d'un service public local au service des jeunes les plus en difficulté.
C'est pourquoi le Conseil municipal à l'unanimité s'est opposé catégoriquement à ce projet d'expérimentation, et a refusé tout aussi catégoriquement de participer à cette expérimentation.

Question: que vont faire les 34 autres communes relevant de notre Mission locale? Si nous avons des infos, nous vous tiendrons informés.

Prochain Conseil municipal lundi 17 décembre.

samedi 17 novembre 2018

Manifeste pour Vaugneray

Nous nous sentons moins seuls... Nous avons retrouvé en effet, dans les archives de Valnégriens bien organisés, des publications datant de 2002 et 2003, d'une association communale dénommée "Autrement...dit!"  Il y a quinze ans de cela. Les nouveaux habitants ne l'ont pas connue.

"Autrement...dit" était l'association porteuse de la liste d'opposition municipale de l'époque, baptisée "Vaugneray...Autrement", qui s'est présentée deux fois aux élections municipales en 1995 et 2001, frôlant de très peu la victoire à sa seconde tentative.
Quelques similitudes donc avec "Union Pour l'Avenir", portée par l'association "Union Pour l'Avenir de Vaugneray". Aussi avons-nous jugé utile de  rappeler la teneur de certaines de ces publications surgies du passé proche... Place donc à "Autrement...dit!" et merci pour sa clairvoyance...



Morceaux choisis:

"Octobre 2003 : Faire du neuf avec du vieux. (...) il semblerait que ce soit la règle à Vaugneray: tous les projets concernant des bâtiments publics sont systématiquement faits dans de l'ancien (...). Certes, cela concourt à la préservation du patrimoine. Mais est-ce toujours la meilleure solution? (...) Une meilleure fonctionnalité est plus facile à obtenir dans une construction neuve, où tout se dessine et se construit sur mesure, autour des besoins spécifiques des usagers... (...) Concevoir l'urbanisme en ne comptant que sur les seuls bâtiments existants, ce n'est pas construire le patrimoine de demain."
Toute analogie avec la réhabilitation récente de la salle des fêtes (incluant une petite extension de la MJC), ne serait que pure coïncidence! Rappelons que la CCVL va construire au dessus du centre de loisirs une salle de spectacle flambant neuve de 1300 places pour 2,3 millions d'euros, alors que notre salle des fêtes des années 60 rénovée en 2018 pour 1,8 millions d'euros n'accueillera jamais plus de 400 personnes, faites le calcul...

"Février 2002: L'école a besoin d'espace. Avec l'augmentation des effectifs et l’empiétement de l'extension sur la cour de l'école maternelle, les espaces récréatifs diminuent de plus en plus. De même pour les abords de l'école: les parkings sont déjà saturés, la largeur de la rue et l'étroitesse des trottoirs rendent l'accès piétonnier à l'école difficile et non sécurisé. (...) La création de nouveaux lotissements engendre inévitablement une poussée démographique et donc une augmentation des besoins en équipements. Les nouvelles dispositions légales imposant à notre commune son quota de logements sociaux vont inévitablement accentuer les besoins. Au regard de cette croissance, aucune simulation sérieuse d'effectifs scolaires n'a été faite pour les années à venir. (...) Qui dit urgence dit moins de choix  pour étudier et analyser la meilleure solution".

Toute analogie avec l'explosion actuelle des effectifs scolaires et la nécessité de les accueillir à la rentrée de septembre 2019 ne serait que pure coïncidence. Rappelons que la commune va implanter des constructions préfabriquées (algécos) dans le terrain libre en face de l'école pour assurer la prochaine rentrée scolaire... pour lui laisser le temps d'étudier une solution pérenne!

"Octobre 2002: L'urbanisme. Aujourd'hui la déception est vive en découvrant que l'étude d'urbanisme initiée par la municipalité pour établir un diagnostic du centre-bourg a été commandée sur la base des seules vues de Monsieur le Maire, ce qui en fausse dès le départ l'objectivité (...). Une nouvelle fois des aménagements qui devraient être des projets de réflexion sont présentés comme des aménagements définitifs, pas plus débattus au niveau de la population qu'au Conseil municipal. Monsieur le Maire n'ayant pas souhaité d'adjoint à l'urbanisme, mène et oriente seul les projets, perdant toute objectivité et recul sur ces questions. Les différentes concertations engagées ne deviennent donc que des alibis pour faire passer une vision très personnelle du projet."
Toute analogie avec la gestion des remblais sur la commune, voire même la politique municipale en matière de transports en commun ne serait que pure coïncidence...

"Octobre 2003. Le Conseil municipal. Il est certain en effet, que l'intérêt que l'on peut porter à la chose publique  devient très vite limité lorsque, systématiquement l'équipe majoritaire et seule décisionnaire, réduit les propos de l'autre à la seule "opposition" non recevable, par principe. Il est vrai que le réel débat au sein du Conseil municipal n'existe pas.(...) Ne soyons pas dupes, le choix définitif ressemble étrangement à l'avis ou l'option présentés dès le début par le Maire. (...) Quel est le rôle d'un conseiller dans de telles conditions?
"Afin de vous forger un avis personnel et objectif, nous vous encourageons vivement à venir assister aux séances publiques du Conseil municipal qui se déroulent le troisième lundi de chaque mois. Vous vivrez en direct, dans sa version muette, votre rôle de citoyen."
Toute analogie avec le déroulement actuel des séances de Conseil municipal ne serait que pure coïncidence!


Union Pour l'Avenir ne fonctionne pas comme cela!
Nous n'avons pas et nous n'aurons jamais le culte du chef.  
Notre programme pour les élections municipales de 2020 sera construit avec vous et par vous, lors de réunions dans les différents quartiers de Vaugneray. Les idées viendront de vous!

Le fil rouge qui guidera la rédaction de ce programme sera l'écologie.
Elle déterminera l'urbanisme futur du village avec des transports en commun décents, et nous guidera pour développer bien-être et sollicitude à Vaugneray.


samedi 10 novembre 2018

Les buvards de l'école de Vaugneray à la fin des années 50!

Des Valnégrien-nes qui ont fréquenté l'école publique à la fin des années 50 nous ont confié quelques buvards qu'elles/ils gardaient en souvenir. Retour sur image:






Auriez-vous imaginé une marque de sous-vêtements sobrement nommée "Petit Négro" ?
Auriez-vous pensé que ladite marque distribuait des buvards publicitaires dans nos écoles? 

D'ailleurs si vous en possédez encore, ils intéressent les collectionneurs...

Auriez-vous imaginé que Petit Négro avait aussi fait réaliser des films fixes à l'usage des écoliers ?

Et bien, nous non plus nous n'imaginions pas cela !
Et maintenant, êtes-vous prêts à visualiser l'un de ces films d'un colonialisme confondant? Tout y est: les stéréotypes raciaux, sexistes...
NB: L'usine installée à Troyes a maintenant disparu, la marque également.


Bonne hallucination avec Petit Négro, la Grande Marque Française, qui vous propose la vidéo ci-dessous (cliquer sur son titre):


Nous avons été destinataires d'autres buvards, moins connotés racialement, quoique... 



NB: Les bonbons Lutti existent encore, mais leur communication a heureusement évolué.

Et enfin, au  rayon nostalgie, nous vous proposons le buvard Le Beau Pasteur! Pas grand chose à reprocher à celui-ci...


samedi 3 novembre 2018

Mon Livret de Développement Durable et Solidaire est -il vraiment durable et solidaire?

Nous avons tous, plus ou moins, quelque part, un Livret de Développement Durable et nous pensons ainsi favoriser (un peu) la transition écologique. Qu'en est-il réellement?

Le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) (comme le Livret A et le Livret d’épargne populaire), fait partie de l’épargne réglementée par les pouvoirs publics, ce qui permet de bénéficier de placements sûrs, à des taux d’intérêt plafonnés mais indexés sur l’inflation et dont les intérêts versés sont exonérés d’impôt et de prélèvement social. 
Le montant total de l’épargne placée par les Français sur les 23,9 millions de LDDS s’élevait à 106 milliards d’euros en juin 2018. 
Cette épargne réglementée est censée être utilisée pour des investissements à long terme en faveur du logement social, des collectivités locales, des PME ou de la transition écologique.

Mais est-ce vraiment la réalité ?



Non !
Les grandes banques et la Caisse des dépôts et consignations (CDC) collectent et gèrent l’argent du LDDS de manière opaque. Seule une petite partie de cet argent finance réellement la transition écologique, les travaux d’économie d’énergie dans les bâtiments anciens ou l’économie sociale et solidaire.
Pire, les banques et la CDC sont incapables de garantir que l’argent du LDDS n’alimente pas les 200 multinationales responsables de 90% des émissions de gaz à effet de serre, cause majeure des dérèglements climatiques. 
En effet, la Caisse des dépôts et consignations (CDC), contrôlée totalement par le gouvernement, centralise 60% des fonds du LDDS. Les grandes banques gardent 40 % de la collecte du livret. 
Un rapport publié en décembre 2017 par l’Observatoire des multinationales démontre que la CDC investit massivement dans des multinationales du secteur des combustibles fossiles telles que Engie ou Total et notamment dans 12 projets particulièrement polluants et dangereux pour le climat et les communautés.

Pour en savoir plus : https://france.zerofossile.org/cdc/
Il faut obtenir que le livret de développement durable et solidaire (LDDS) serve uniquement à financer des projets réellement durables et solidaires. Pour ce faire les 200 entreprises responsables de 90% des émissions de gaz à effet de serre, cause majeure des dérèglements climatiques, doivent être exclues, par une réglementation stricte et contraignante, des portefeuilles financés par l’épargne du LDDS. 
Après la publication du rapport alarmant du GIEC ce 8 octobre, l’heure n’est plus aux petits pas ou aux plans de communication. Il est urgent de sortir des sommes colossales des énergies fossiles pour les réorienter vers le financement de la transition écologique et sociale. Il faut que  la CDC et les grandes banques ne fassent plus n’importe quoi avec notre argent 
Alors que faire ?

Se mobiliser pour :

  • Exiger la transparence à la CDC et aux banques sur l’usage qu’elles font de l’argent du LDDS. « Pas avec mon argent ! Mon livret de développement durable et solidaire ne doit plus financer les énergies fossiles » .
  • Obtenir l’exclusion des 200 entreprises responsables de 90% des émissions de gaz à effet de serre, cause majeure des dérèglements climatiques, par une réglementation stricte et contraignante, des portefeuilles financés par l’épargne du LDDS.

Comment ?

Chaque citoyen peut agir individuellement et collectivement pour que l'épargne du LDDS ne soit plus utilisée pour financer les énergies fossiles et la finance nocive. Il est possible à moyen terme de sortir des milliards d'euros de ces industries toxiques.


  • (d'après https://france.attac.org/se-mobiliser/pasavecnotreargent)