samedi 6 juillet 2019

Eco-citoyen , même en vacances!

D'après https://www.notre-planete.info/ 04/07/2019

Première vague de départs en vacances ce weekend. N'oublions pas nos bonnes résolutions d'éco-citoyens! 
  

Le transport
Préférer le mode de transport  le moins polluant possible. La voiture c'est pas automatique!
Eviter surtout de prendre l'avion notamment sur des distances courtes. 
En France, le train reste relativement confortable et rapide pour certaines destinations. Malheureusement  il est de plus en plus coûteux... L'autocar peut parfois être une option.

Le logement

Il existe aujourd'hui de nombreux écolabels pour sélectionner l'hébergement de nos vacances et ainsi privilégier les structures qui s'investissent pour moins polluer l'environnement.

Deux labels témoignent de cet engagement :

A la plage, sur le littoral

Eviter de se baigner après un orage
En effet, suite aux pluies violentes, les eaux de ruissellement qui proviennent des terres ou qui sont canalisées dans les systèmes d'évacuation et rejetées dans la mer peuvent être ponctuellement polluées par nos activités.

Conserver ses détritus pour les poubelles
Malgré la présence de poubelles, chaque vacancier laisse en moyenne 2 litres de déchets par jour sur les plages ! Plus de 120 millions de sacs plastiques sont dispersés sur le littoral français, un simple mégot jeté dans le sable restera 5 mois sur place ! Ceci oblige les communes concernées à tamiser le sable avec des herses tirées par des tracteurs qui nuisent aux écosystèmes de l'estran. Chaque année les déchets en plastique provoquent la mort d'un million d'oiseaux, de 100 000 mammifères et d'un nombre incalculable de poissons.
Or, l'océan est fortement affecté par les pollutions. 75 % des débris trouvés en mer sont en plastique et 80 % proviennent de la terre. Ces déchets s'accumulent pour constituer dans les océans des zones aussi grandes qu'un pays !

Les plaisanciers sont également concernés : la mer ne doit en aucun cas être une poubelle.

Eviter les huiles ou crèmes solaires avec des filtres UV chimiques
Préférez celles qui laissent des traces blanches, celles avec des filtres minéraux!


En effet, la plupart des crèmes solaires qui ne laissent pas de traces contiennent des filtres UV chimiques souvent allergisants. Lorsque vous vous baignez, vous les diffuser dans l'eau. Ils contribuent alors à bloquer les rayons du soleil et bloquent la photosynthèse indispensable au phytoplancton.
De plus, ils provoquent des déséquilibres hormonaux chez les animaux marins mais aussi chez l'homme ! Enfin, ils sont en partie responsable du blanchissement des coraux. A bannir donc les composants suivants:
  • L’octocrylène
  • L'oxybenzone
  • L’avobenzone
  • Les benzylidènes
  • Les cinnamomes
  • Les benzophénones
  • Les dibenzoylméthanes
  • Les benzotriazoles
  • L’octyl triazone
  • Les benzimidazoles
  • L’homosalate
  • L’octinoxate
  • Le padimate O

Ainsi certains sites touristiques comme le parc aquatique Xel-hà au Mexique ont carrément interdit les crèmes solaires classiques, seules celles avec des minéraux sont autorisées. Les minéraux concernés sont :

  • L’oxyde de zinc
  • Le dioxyde de titane
  • Les silicates (magnesium, aluminium, silicate et dioxyde de silice)
  • Le mica

Si ces crèmes solaires laissent plus de traces, elles sont bien moins toxiques pour l'environnement et notre santé !

Eviter la voiture dans vos déplacements
Vous n'êtes pas loin de la plage ? Profitez en pour vous y rendre à pied ou à vélo ! Vous participerez à rendre le littoral plus agréable et moins dangereux.

Bannir les activités motorisées
Bien que "fun", les jet-skis, le scooters des mers et autres engins motorisés pour les loisirs polluent le littoral (via les rejets de combustion du carburant dans l'eau), engendrent des nuisances sonores et gênent considérablement les animaux qui vivent sur les littoraux, tout comme les plagistes, outre les risques pour la sécurité.

Adoptez une plongée sous-marine respectueuse
En pénétrant dans le monde sous-marin, vous entrez dans un monde fragile et votre passage devra rester aussi furtif et respectueux que possible. Régalez vos sens mais ne perturbez pas la vie marine en soulevant des pierres, en creusant le fond marin, en tenant à tout prix à caresser un poisson... La nature n'a besoin que de votre respect.

Laisser les éléments naturels déposés sur le littoral
Sur le littoral, des éléments naturels (bois, pierres, algues, déchets d'animaux marins...) s'accumulent sous l'action des marées. Ils constituent petit à petit des abris pour la biodiversité. Le mieux reste donc de les observer sans y toucher.

A la montagne

Suivre et respecter les sentiers balisés
De nombreux sentiers pour les randonneurs, les cyclistes et les cavaliers ont été aménagés. Il faut les utiliser ! Bien souvent ils sont balisés, notamment par les bénévoles de la Fédération Française de la Randonnée Pédestre. A chaque fois que vous vous écartez d'un de ces chemins, par exemple pour prendre un raccourci, vous contribuez à détruire l'écosystème qui l'entoure.

Eviter de déranger les animaux notamment en hiver. Si vous les délogez de leur abri, si vous les surprenez quand ils essaient de trouver leur nourriture ou si vous les réveillez quand ils hibernent, ils risquent de dépenser leur peu de réserves à fuir et se cacher : un effort qui risque de leur être fatal dans une saison de pénurie alimentaire.

Suivre la météo
La montagne est un milieu qui peut devenir dangereux très rapidement, soyez donc prudent et attentif aux bulletins météorologiques locaux, notamment lorsqu'un risque d'orage est annoncé !

A l'étranger

Ne pas acheter n'importe quels bijoux fabriqués à partir d'animaux ou de végétaux!
Les articles (bijoux, statuettes, peignes, montures de lunettes...) fabriqués en ivoire ou en écailles de tortues marines sont strictement interdits à l'importation en Europe afin de ne pas favoriser le commerce d'espèces en voie de disparition. De la même façon, il ne faut pas acheter des souvenirs fabriqués à partir d'animaux ou d'arbres : corail, coquillages, étoiles de mer, hippocampes, bois de rose du Brésil... qui entretiennent une activité destructrice pour leur habitat et leur survie.

Refuser les "remèdes" traditionnels à base de pharmacopée animale
Les potions, remèdes et cosmétiques traditionnels à base de corne de rhinocéros, de défense d'éléphants, d'os et d'abats de tigre, de musc de cerf... Doivent être bannis : vous risquez une forte amende (ou pire) et vous contribuez à l'éradication d'animaux menacés. Dans le doute, abstenez-vous.

En safari photos
L'observation de la faune réclame de la patience et du respect. Soyez discret et patient, faites le moins de bruit possible, ne poussez pas des cris dès le premier animal vu. Si vous souhaitez voir des animaux sauvages et les approcher, il faut éviter de porter des couleurs vives et de s'asperger de parfum (les animaux ont un très bon odorat).

Et soyez prudents, les animaux en liberté ont un comportement qui n'a aucun rapport avec celui que l'on peut déplorer dans les zoos où ils sont apathiques et déprimés. Gardez vos distances et respectez les pour éviter un drame.

Manger local mais attention aux espèces menacées !
Manger des aliments traditionnels, c'est soutenir les producteurs locaux et s'imprégner de la culture du pays : une belle preuve d'ouverture d'esprit et de respect. 
MAIS attention! certains plats peuvent être cuisinés à partir d'espèces menacées: steak de tortue, sushi au thon rouge, concombre de mer, certaines viandes de brousse...

Pour aller plus loin:

Bonnes vacances !

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