dimanche 29 janvier 2017

Et si les poissons souffraient tout comme nous ?


Pleins de bonne volonté, nous avons décidé de manger moins de viande, et plus de poisson et de protéines végétales. Pour les protéines végétales, OK, mais pour le poisson, est-ce si simple?
Parce que les poissons passent leur temps dans les profondeurs marines, ne nous ressemblent pas, n’ont pas d’expressions faciales reconnaissables ni de cris audibles à nos oreilles, ils suscitent souvent moins d’empathie que leurs homologues terrestres. Et pourtant…

(D'après Anissa Putois, le 29 jan 2017)

Certaines personnes qui pourtant boycottent la viande pour des raisons d’éthique continuent quand même à manger du poisson, comme si ceux-ci ne faisaient pas partie du règne animal… Pourtant de nombreuses études démontrent qu’il n’y a pas lieu de faire de distinction entre les poissons et les animaux à sang chaud. La célèbre Dr. Sylvia Earle, une des biologistes marines les plus connues dans le monde, a comparé à titre d’exemple, un mérou à un cocker, déclarant qu’elle ne mangerait pas plus l’un que l’autre.

La souffrance des poissons : sont-ils vraiment si différents ?


Malgré le fait qu’ils ne hurlent pas comme les mammifères terrestres quand ils sont abattus, les poissons souffrent eux aussi. Dans une des études à ce sujetoù du venin avait été injecté dans les lèvres de truites, il a été constaté que ces dernières s’agitaient, se désintéressaient de leur nourriture et collaient leurs lèvres contre les vitres.
Les poissons sont également capables de se rappeler de la douleur : ainsi une carpe blessée par un hameçon se souvient de cet objet un an plus tard, et l’évite. 
Quelques poissons seraient même plus intelligents que les reptiles, les oiseaux et même certains mammifères, selon l’éthologue américain Jonathan Balcombe dans son livre What a Fish Knows sorti en 2016. Certains sont capables d’utiliser des stratégies astucieuses pour échapper aux prédateurs – en sautant d’une mare à une autre à marée basse par exemple.

La pêche est un acte cruel

Les poissons sont aussi des êtres sociaux qui apprécient la compagnie de leurs congénères, se montrent de l’affection en se frottant les uns contre les autres, communiquent grâce à une variété de sons et coopèrent pour atteindre des objectifs. Selon certains experts comportementalistes, les poissons font preuve d’un des systèmes sociaux les plus complexes du règne animal.
Malgré ces capacités impressionnantes et de nombreuses preuves que les poissons souffrent au même titre que nous, des milliards d’entre eux sont violemment abattus pour notre consommation.
Les poissons souffrent horriblement dans les filets, au bout des hameçons et sur les ponts des bateaux de pêche, où ils suffoquent lentement, voire sont éventrés vivants. Lorsqu’ils sont arrachés des profondeurs marines, il arrive que leurs branchies soient détruites, et que leurs yeux et leurs vessies éclatent, du fait du changement soudain de pression.

Notre consommation de poisson devient de plus en plus alarmante !


Des milliards d’autres animaux non ciblés par la pêche se retrouvent également pris au piège – y compris des dauphins, requins, tortues et oiseaux. Capturés par erreur, ils sont écrasés dans les filets et sont rejetés par-dessus bord déjà morts ou pour succomber lentement à leurs blessures.
L’impact écologique de la surpêche est non négligeable. Les filets de pêche géants traînés le long des fonds marins détruisent tout ce qui se trouve sur leur chemin, et vident les océans à une rapidité alarmante. L’élevage industriel nuit tout autant aux poissons, qui sont soumis à un confinement intensif dans de minuscules enclos surpeuplés, des conditions d’hygiène déplorables, avec un taux élevé de virus et de parasites. Ils n’ont jamais l’occasion de nager librement, souffrent de maladies et de nageoires endommagées et finissent abattus au gourdin ou ayant leurs branchies coupées alors qu’ils sont conscients.
Par ailleurs, la consommation de poisson peut causer des risques pour la santé à cause des bactéries, polluants et métaux lourds qu’ils absorbent dans l’océan ou dans les élevages. Le thon, par exemple, peut contenir des taux élevés de mercure qui peuvent être nuisibles à la santé de ceux qui le consomment.

Alors?

Quand on sait que les poissons sont capables de souffrir, qu’ils ont des capacités cognitives et des sentiments, et que l’on considère les dégâts environnementaux et les effets néfastes que la consommation de poisson peut avoir sur la santé humaine, il est difficile de continuer à les manger. Remplacer la viande par des oeufs, du poisson et plus de protéines végétales? Pas si simple...
Il est possible de passer à une alimentation végane qui n’exploite pas les animaux, plus écologique et plus saine. Mais c'est un véritable engagement, progressif, qui ne se prend pas à la légère, et qui doit surtout rester ouvert et tolérant. Dans le domaine de l'alimentation chacun chemine à son rythme...  


A lire aussi : 

Références : 

mercredi 25 janvier 2017

Urgence: Pour des vêtements "propres", agissons avant fin février!

(d'après Nicole Gellot- l'Age de Faire - 10 janvier 2017)

La plus grande partie des vêtements que nous achetons en France est fabriquée par des multinationales qui ont délocalisé leurs productions vers des pays où le coût de la main d’oeuvre est faible et les droits sociaux quasi inexistants. 
Sur une paire de basket Nike, par exemple, la part réservée à la rémunération de la main d’oeuvre représente des miettes par rapport à l’ensemble des coûts de l’entreprise, la quasi-totalité étant empochée par la marque et les distributeurs. Pour augmenter leurs parts de marché, ces derniers se livrent à une concurrence sans merci et font pression sur les entreprises sous-traitantes, qui acceptent de se plier à leurs injonctions, enfreignant au besoin la loi. 

Les conditions d’hygiène et de sécurité sont déplorables dans les ateliers de fabrication ; les ouvrières travaillent plus de 12 heures par jour, six jours sur sept, ne bénéficient bien souvent d’aucune protection sociale et touchent parfois des salaires inférieurs au minimum légal pratiqué dans le pays.

L’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh le 24 avril 2013 a suscité un choc international, rappelle le collectif Éthique sur l’étiquette. Pourtant, depuis, aucune mesure tangible n’a été prise pour tenir responsables les multinationales des atteintes aux droits humains fondamentaux causées par leur activité à travers le monde. 

Après le drame, un fonds d’indemnisation a été créé à l’initiative des syndicats, des ONG et de l’organisation internationale du travail (OIT). Sous la pression citoyenne, les marques de vêtements qui font appel à des fournisseurs au Bangladesh l’ont alimenté, sans pour autant reconnaître leurs responsabilités. Ainsi, Auchan, dans un communiqué du 3 avril 2014 (1), avait écrit : « La responsabilité de la catastrophe est celle de ceux qui ont obligé les salariés à travailler dans un immeuble ne respectant pas les normes d’urbanisme locales et présentant des risques visibles d’effondrement. » Autrement dit, on ne veut pas savoir, on s’en lave les mains.

Une prise de conscience s’est opérée au niveau international pour une meilleure application de normes sociales et environnementales dans les chaînes de sous-traitance, qui doit maintenant se concrétiser, note Éthique sur l’étiquette. 
Le 31 mars 2015 a été vécu comme une victoire après deux années de mobilisation militante visant à responsabiliser juridiquement les multinationales. En effet, ce jour-là, la proposition de loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre a été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale.
Ce texte impose aux grands groupes d’adopter un plan de vigilance pour prévenir les atteintes aux droits humains et à l’environnement que pourraient causer leurs activités en France et à l’étranger. Il a un poids juridique. En cas de manquement à cette obligation de vigilance, et en cas de dommage, leur responsabilité pourra être engagée devant le juge. 
Mais c’était sans compter sur le Sénat qui, lors de l’examen du projet de loi, le 13 octobre 2016 en deuxième lecture, a « voté des amendements qui le vident de sa substance ». Éthique sur l’étiquette, qui souligne que cette loi est à l’étude depuis trois ans, en appelle au gouvernement pour « sauvegarder l’esprit » du texte et mettre tout en oeuvre afin que "le processus aboutisse".


Le texte de loi a finalement franchi, non sans mal, toutes les étapes du processus parlementaire et a été adopté en 3ème lecture à l’Assemblée nationale le 29 novembre 2016.
Demandons au gouvernement, qui a confirmé sa volonté de voir aboutir la proposition de loi issue de l’Assemblée Nationale, de faire en sorte que le texte soit définitivement adopté avant la fin de la session parlementaire en février 2017. Il y a urgence!
Pour cela , signons et partagons la pétition d'Ethique sur l'étiquette: Rana Plaza, Bhopal, Erika : halte à l'impunité des multinationales

1 – L’industrie textile face aux questions éthiques, étude réalisée par www.latelierdecouture.com en partenariat avec Sciences-Po.




samedi 21 janvier 2017

Et maintenant, le bus s(c)olaire à pédales!

Une idée pour le Comité consultatif développement durable de Vaugneray, les cyclo-bus scolaires! Projet non polluant, éducatif, sportif et collectif, à étudier de près... N'oublions pas que la CCVL est labellisée Territoire à Energie Positive!


Une collectivité normande au sud de Rouen est la première en France à financer des cyclo-bus scolaires permettant à une trentaine d’enfants du primaire d’aller à l’école et d’en revenir en pédalant, sans polluer.

Les trajets d’un peu moins de 4 km, sur ces quadricycles à assistance électrique, sortes de rosalies mais adaptées à la route, ont débuté depuis la rentrée, à l’issue des fêtes de fin d’année, dans la ville de Louviers (Eure).

Répartis dans trois cyclo-bus d’une dizaine de places, circulant sur trois parcours différents, des élèves de l’École Anatole France, issus de classes allant du CP au CM2, pédalent avec entrain, malgré les températures hivernales. Équipés d’un casque de cycliste bleu et d’un gilet jaune fluo, ils roulent à une vitesse très raisonnable de 15 km/h.

Cette expérience avait été rôdée depuis plus de deux ans pour deux écoles de Rouen. Elle a été très médiatisée – jusqu’en Corée du Sud – mais la ville de Rouen et la métropole n’ont pas adhéré au projet. Les trois jeunes promoteurs de ce nouveau moyen de transport, qui conduisent chacun un véhicule, ne se sont pas découragés et sont allés le proposer ailleurs.

Au sud de la métropole normande, la Communauté d’agglomération Seine-Eure (CASE, 37 communes dont Louviers), a saisi la balle au bond. Labellisée "territoire à énergie positive pour la croissance verte" par le ministère de l’Environnement, la CASE a utilisé une partie de sa subvention d’État pour financer l’expérience, une première en France.

Un contrat a été signé pour deux ans, à titre expérimental, entre la collectivité et l’entreprise « S’cool bus » pour un coût de 170 000 euros. « Leur produit est bon et les parents comme les enfants sont très enthousiastes », a commenté pour l’AFP Marc Monnier, directeur des politiques durables de la communauté d’agglomération. « Une dynamique se met en marche », se réjouit le directeur de l’école (170 élèves) André Neveu, grand adepte de la bicyclette.

Jusqu’ici bénévoles au sein d’une association, les trois jeunes écologistes ont pu, grâce à la CASE, créer leur propre entreprise et vont se verser un SMIC tous les mois.

Fabriqué aux Pays-Bas, le bus à pédales intéresse aussi, selon lui, les villes de Grenoble et de Lille, ainsi qu’une commune proche de Lyon.

(d'après http://www.weka.fr/actualite/developpement-durable/article/une-collectivite-normande-premiere-en-france-a-financer-des-cyclo-bus-scolaires-)

mardi 17 janvier 2017

Conseil municipal du 16 janvier 2017 : Chamasutra tous les samedis soir ?

Réunion absolument passionnante, jugez-en par vous-mêmes !
Inutile de dire que toutes les délibérations ont été votées à l’unanimité…Sauf la numéro 4 bien entendu !  Elle concernait...les transports, les conseillers municipaux d’Union Pour l’Avenir se sont abstenus, fidèles à leurs convictions et à celles de nombreux Valnégriens …
Examinons donc ces décisions, elles pourraient impacter votre quotidien, qui sait…

1. Subvention à l’association des familles pour la crèche = 120 000€ 

C’est le marronnier habituel en cette saison, vous savez les sujets qui reviennent périodiquement et sur lesquels on a toujours la même discussion. En l’espèce, cette subvention est nécessaire au fonctionnement de la crèche, gérée par l’Association des Familles, et Union Pour l’Avenir ne peut qu’être Pour.
Mais quand se posera-t-on vraiment la question d’une crèche intercommunale, sur le même principe que dans toutes les autres communes de la CCVL ?  
Cette année encore nous avons interrogé le maire. La réponse : « Je ne sais pas ce qu’on avait répondu l’année dernière, mais c’est la même chose cette année » (!) Cette réponse laisse songeur, même si le maire a ajouté : « il faudra peut-être y réfléchir (au statut intercommunal) un jour car les difficultés rencontrées l'année dernière avec une équipe réduite nous ont montré le risque.  Bon, mais cette année le Conseil d’Administration est très élargi et permet de se rassurer. On va travailler sur une nouvelle convention pour actualiser les choses » … 
Suite à l’une de nos remarques portant sur sur la mono activité de l'association des familles, la crèche monopolisant toute son énergie, l’adjointe aux affaires sociales a indiqué que l’association réfléchissait actuellement à élargir son action. Ce qui serait assurément plus conforme à son objet social originel.

2. Contribution de la commune au SAGYRC (Syndicat intercommunal pour la gestion de nos rivières)
Coût estimé pour le budget communal : 16 000 euros. Deuxième marronnier du mois de janvier. Rien à redire. 

3. Participation à l’entretien du monument cantonal = 3 centimes par habitant
Et là, c’est la Révolution !
Depuis des décennies (depuis 1922 ?) une participation annuelle était votée, pour que les communes de l’ancien canton de Vaugneray puissent contribuer à l’entretien du site du monument aux Morts cantonal. Dorénavant, dans un souci louable de « simplification administrative », une convention sera votée pour TOUTE la durée du mandat municipal. On n’y reviendra donc pas en 2018 ! Mais en 2020, oui…
Union Pour l’Avenir ne peut que se réjouir de cette amélioration, certes tardive mais hautement significative…

4. Convention avec le SYTRAL
La convention qui nous fait rire : Vaugneray a obtenu l’accord du SYTRAL (mieux vaut tard que jamais) pour faire circuler ses navettes sur le territoire du SYTRAL, à condition de ne pas faire de cabotage sur Grézieu et Craponne. Merci le SYTRAL !
Le cabotage ici, c’est prendre en charge ET déposer des voyageurs sur le territoire de Grézieu ou Craponne. Interdit de monter à Craponne centre et de descendre au Tupinier par ex.
Les navettes communales seront-elles bientôt des rosalies (électriques éventuellement) ? On en reparlera. Rosalie :  petit véhicule terrestre vélocipède généralement quadricycle, pouvant accueillir plusieurs passagers dont chacun dispose de pédales pour les propulser…
Union Pour l’Avenir n’a rien dit, n’a rien voté. ABSTENTION.

5. Taxe sur l’électricité
Vaugneray perçoit la taxe sur l’électricité directement sur le budget communal, au lieu que cette taxe soit versée au SYDER (Syndicat intercommunal d’électricité). Or, St Laurent de Vaux faisait encore don de cette taxe au SYDER (en contrepartie de travaux, rassurez-vous !)
Bref, il faut aligner St Laurent de Vaux sur le régime valnégrien. Comment résister ? Vote Pour 

6. Ressources humaines : modification des effectifs
C’est le grand ménage dans les postes, postes pourvus, à pourvoir, à supprimer, en fonction des grades détenus par les agents, des évolutions prévues, etc… On a voté Pour, en se demandant quand même si la transformation d’un poste à temps incomplet à 7h15 hebdomadaires en un poste à temps incomplet à 7h00 hebdomadaires ne faisait pas un peu mesquin…

7. Ressources humaines : création d’un Compte Epargne Temps
Le Compte Epargne Temps existe depuis 2004 dans la fonction publique, mais à Vaugneray les nouveautés mettent toujours du temps à s’imposer… C’est officiel, à compter du 1er janvier 2017 les agents ayant un an d’ancienneté pourront faire une demande écrite en vue d’accumuler des droits à congé rémunérés, en reportant leurs congés annuels ou leurs RTT.  On est Pour, bien sûr !

8. Vacation pour déneigement = 12€/brut par heure
On va pouvoir recruter des vacataires pour le déneigement. Ouf ! L’hiver n’est pas fini…
Anecdote : la personne qui conduit le tracteur de Saint Laurent de Vaux, pour laquelle on crée justement  le statut de vacataire était absente,« à la neige » quand il a fallu déneiger dimanche 15 janvier. C'est donc le maire délégué qui a conduit le tracteur ! Mais il n’y a pas de vacation possible pour les élus…

9. Acquisition d’une bande de terrain de 134m² aux Cajettes pour faciliter la desserte piétonne et le ramassage des ordures ménagères : bonne idée qui finalise l’aménagement entrepris en 2015 et 2016 sur le chemin du Facteur. Le coût est de 1474€ pour la commune, plus bornage et clôture.

10.   Partenariat avec la SPA pour stérilisation des chats errants
C’est Chamasutra tous les samedis soir dans la commune ! il faut que cela cesse.
La mairie va investir MASSIVEMENT dans la stérilisation de CINQ chats errants. Comme la SPA participe à hauteur de 50% des frais, la commune ne supportera les frais médicaux que pour deux chats et demi (?)… Le budget communal devrait pouvoir supporter.
Planquer vos chats, qu’ils n’errent pas, vous risquez de ne pas les retrouver entiers…
Remarque entendue : « ça marche bien, y a plus qu'à faire la même chose pour les pigeons ! » Bon courage au vétérinaire…

Communication du maire :
Recensement : Officiellement Vaugneray compte 5 471 habitants au 1er janvier 2017. Attention, il y aura refonte complète des bureaux de vote, regardez bien sur la nouvelle carte électorale que vous recevrez quel sera votre bureau de vote



Questions diverses : la discussion (en off) a surtout porté sur le contournement ouest et le doublement de l’A45, largement sponsorisé par le nouveau président de la région Auvergne Rhône-Alpes. 
Nous profitons de l’occasion pour vous rappeler l’après-midi de samedi prochain 21 janvier au Griffon (à partir de 15h) organisé par SECOL et la SCL, consacré aux grands projets inutiles avec le film « L’intérêt général et moi », débat, apéritif musical… 

vendredi 13 janvier 2017

Le langage de la girafe


Nous vous suggérons aujourd'hui quelques outils de communication non-violente, toujours utiles dans notre quotidien, auprès de nos proches, enfants, conjoints, collègues ...
(d'après http://www.mieux-apprendre.com/outils/)

L’Américain Marshall Rosenberg est un spécialiste de la résolution de conflit. Il a mis au point un outil qui s’attache directement au langage en tant que porteur du conflit. « Changez le langage, dit-il en substance, et le conflit sera sur le chemin de sa résolution. »

Plus précisément, il a imaginé deux personnages (représentés par des marionnettes) : le chacal et la girafe. 
Le chacal hurle pour communiquer. C’est un langage fait de critiques et d’interprétations qui amplifie le conflit (et parfois le crée). 
La girafe parle autrement : elle observe sans juger, elle exprime des sentiments sans en rendre l’autre responsable. C’est le langage du cœur (la girafe est le mammifère terrestre qui a le plus gros cœur).
Lorsque la situation conflictuelle passe au niveau du langage, il s’agit alors de transformer la forme et la tournure des phrases pour passer d’un langage chacal à un langage girafe. C’est donc un outil de résolution de conflit sans intervention d’une tierce personne. C’est un outil d’une grande simplicité mais d’une grande efficacité.
Exercice pratique
1. Le « parler chacal » : c’est un langage qui juge, étiquette, diagnostique, pose des exigences, manipule, fait du chantage, culpabilise. Il établit un rapport de force. Il fait porter à l’autre la responsabilité de nos propres sentiments.
C’est une manière de communiquer qui pousse aussitôt l’interlocuteur à un comportement servile, ou à répondre vertement, ou à lancer un regard furieux, ou à ruminer la remarque pendant des semaines.
Quelques exemples typiques d’expressions chacal
  • Celles qui nient l’existence d’un choix : « Il y a des choses que vous devez faire, que ça vous plaise ou non. » « Je ne peux rien y faire. »
  • Celles qui attribuent la cause de quelque chose à quelqu’un d’autre ou à quelque chose d’autre : « Je l’ai fait parce que tout le monde le fait. » « Je n’ai pas le temps. »
  • Celles où l’on justifie une action par un état psychologique : « J’ai agi ainsi parce que j’étais fatigué. » « Je t’ai frappé parce que j’ai mauvais caractère. »
  • Celles qui attribuent la cause d’une action à la nécessité d’obéir à une autorité :
  • « Je l’ai fait parce que le docteur m’a dit de le faire. » « Je vous mets des notes parce qu’on me demande de le faire. »
  • Celles qui portent un jugement : « Tu es paresseux. » « Tu es égoïste. » « Tu as des problèmes psychologiques. » « Je suis trop gros. » « Vous êtes nul(le) ! » « Comment !? Vous ne savez pas cela ?! »
2. Les quatre composantes du « parler girafe » peuvent être résumées ainsi :
  • Observer sans juger : « Quand je t’entends (vois, imagine, etc.) dire cela... »
  • Exprimer son sentiment en acceptant d’être vulnérable : « ...je me sens .... »
  • Exprimer les désirs qui contribuent à nos sentiments : « parce que j’aurais voulu .... »
  • Exprimer son besoin sous une forme positive : « et j’aimerais maintenant que.... »

lundi 9 janvier 2017

A Sain Bel, Linky, non merci! Le point sur la question...


Le refus des compteurs communicants Linky, Gazpar et Cie se développe de façon continue dans la France réelle, celle des territoires, des communes, des élus locaux et des habitants. A ce jour, près de 300 communes ont pris position contre le déploiement de ces compteurs, dont Sain Bel près de L'Arbresle. A Vaugneray, silence radio...

Nous reprenons ci-dessous un article paru sur le site de la mairie de Sain Bel.

"Ce phénomène (le refus des compteurs communicants), pourtant parfaitement sain et démocratique, parait insupportable aux "élites" de ce pays qui,soumises aux intérêts industriels et financiers, tentent par des moyens malhonnêtes d'intimider les opposants aux compteurs communicants.

"C'est ainsi que, le 11 mai (2016), s'est tenue à l'Assemblée nationale une table ronde organisée de façon totalement partiale : la propagande pro-Linky a eu droit à la quasi totalité du temps de parole, les deux seuls opposants tolérés (le représentant de l'association Robin des Toits et son avocat) n'ayant que quelques minutes pour tenter de s'exprimer. Bien sûr, aucun représentant des municipalités ayant pris position contre les compteurs communicants n'avait été invité !
Sans surprise, Maire-info (*) vient d'envoyer dans toutes les communes de France un compte-rendu mensonger et trompeur http://www.maire-info.com/organisation-gestion-communale/technologie-de-information/linky-une-table-ronde-lassemblee-nationale-clarifie-les-points-dinquietude-article-19599
Le dénommé Jean-Luc Dupont - qui cumule les sièges (et surtout les indemnités) de Maire, de Président de Communauté des communes, Président du Syndicat départemental d'énergie d'Indre et Loire, vice-Président de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) - s'est ainsi évertué à parler à la place de la justice administrative en prétendant qu'il serait "illégal de s’opposer à l’installation du compteur Linky". Or, l'affaire est juridiquement bien plus compliquée que cela.

On note surtout que les "élites" n'ont qu'un objectif : écraser l'expression démocratique des communes qui veulent protéger leurs administrés. Il était sidérant de voir ces notables se gargariser de l'envoi d' "un courrier à tous les préfets pour les informer que toutes les décisions municipales prises [contre les compteurs communicants] devaient être bloquées". Or seule la justice administrative - et certainement pas le Préfet ! - peut annuler une délibération municipale… ou d'ailleurs la conforter. 

"Il est donc démontré que l'affaire des compteurs communicants ne met pas seulement en jeu la santé et la vie privée des habitants de ce pays, mais aussi la démocratie locale qui est attaquée par les prétendues "élites" et leurs représentants.

"Il convient de ne pas se laisser impressionner par ces manœuvres, les communes déjà engagées peuvent sans risque maintenir leurs délibérations, et il faut continuer à faire grandir le nombre de communes qui refusent les compteurs communicants et malfaisants Linky, Gazpar et cie.


(*) Qu'est-ce que Maire-info ?
Maire-info est un service de l'Association des maires de France qui, comme le dit bien son nom, est une simple association. Mais elle bénéficie de puissants moyens lui permettant de se faire passer pour un organisme quasi "officiel" qui serait à même de dire la vérité.
Mais l'Association des maires de France bafoue incontestablement ses propres missions qui sont rappelées sur son site web :
"Défense des libertés locales, appui concret et permanent aux élus dans la gestion au quotidien, partenariat loyal mais exigeant avec l’Etat pour toujours mieux préserver les intérêts des collectivités et de leurs groupements"
"L’association veille sans relâche à ce que la décentralisation garantisse aux communes une réelle autonomie de gestion des affaires locales et s’implique avec force pour que les maires disposent de moyens juridiques et financiers suffisants pour assurer leurs missions"
Or, dans l'affaire Linky, l'Association des maires de France et son service Maire-info sont clairement au service des industriels (qui sont les vrais bénéficiaires des compteurs communicants) et trahissent les élus locaux. Maire-info s'est transformée en Mairie-inFAUX ! 

INFOS +

- kit de survie pour les communes face à une délégation ERDF
- - modèle de lettre de refus de Linky et explications
- le refus de la commune de Saint-Macaire (délibération en pièce jointe)
- la lettre du maire de Varennes-sur-Seine s'opposant aux Linky et Gazpar 
-la liste des communes qui ont refusé l'installation de Linky
http://www.poal.fr/appfree/carte-france-communes-refus-anti-non-linky.html
- l’appel des médecins pour la reconnaissance de l’électro-sensibilité
l’avis de l’association Robin des Toits
- le communiqué de l’UFC Que Choisir
- l'impact sur l'emploi et la vie quotidienne


jeudi 5 janvier 2017

Comment aider les coccinelles en hiver ?

(d'après Arthropologia, lettre de janvier 2017)

Vous l'avez sûrement remarqué, à l'arrivée des premiers froids, de nombreuses coccinelles ont tendance à se regrouper aux abords des bâtiments. Naturellement elles hivernent dans les tas de bois ou de foin, les anfractuosités et autres cavités des falaises bien exposées au soleil. Elles trouvent aussi dans les façades des constructions humaines un substitut à leur milieu d'hivernage naturel.


Attention! Si elles parviennent à entrer dans votre maison, la température maintiendra leur métabolisme actif et faute de nourriture, elles finiront par mourir.


Il vaut donc mieux les déplacer dans une dépendance (cave, grenier...) ou une pièce non chauffée. 
Dans ce cas, dès l'arrivée des beaux jours, veillez à laisser une ouverture (les insectes sont attirés par la lumière), afin qu'elles puissent trouver la sortie et se délecter des pucerons installés sur vos plantes.

Notez que de nombreux autres insectes auxiliaires du jardin bénéficient aussi de ces espaces de repos : chrysopes, papillons, syrphes...  
En effet caves, greniers, abris de jardin et autres cabanons, représentent des espaces intéressants pour le refuge de certains animaux, qui trouvent là des conditions idéales pour leur hivernage.
C'est aussi la fonction que remplissent les tas de bois ou de foin et même de matière en décomposition (compost...), ainsi que les tas de pierre ou de sable. Et oui, un jardin trop "propre" est aussi souvent nettoyé de sa biodiversité.

Attention, en hiver, pendant leur phase de repos, les animaux sont très fragiles et toute manipulation ou dérangement peut leur être fatal. 
Faire une place à la nature, c'est aussi la laisser au repos lorsqu'elle en a besoin.


dimanche 1 janvier 2017

Les prédictions de Nostradamus pour 2017!

Rien ne nous effraie à Union Pour l'Avenir! Nous avons affronté les prédictions de Nostradamus pour 2017 et nous les partageons avec vous. Cela nous réconfortera...

(d'après le site http://www.wemystic.fr/)


Le célèbre devin Nostradamus a écrit au 16e siècle près de mille poèmes sous la forme de quatrains, et les derniers véritables concernent l’année 2017. Les prophéties les plus claires du voyant s’étendent en effet de 1557 à 2017. Au-delà il y voit moins bien, quoique certains le créditent de prophéties jusqu'en 2099... 
2017 serait donc la dernière année à déchiffrer et à interpréter sérieusement. Etes-vous prêts?

Rien, mais alors rien, ne s’annonce bien pour l’année 2017, selon la prose prophétique de Nostradamus. 

Au hasard, en août 2017, une révolution en Chine frappera de nouveau. Des communistes radicaux envahissent l’ambassade des Etats-Unis à Pékin. Ils prennent avec eux tout le personnel. Il y a au total 79 otages de sexe masculin qui seront tous exécutés.

Les prédictions 2017 de Nostradamus concernent aussi des attaques avec des armes chimiques et des attaques terroristes en nombre. La Corée du Nord teste les armes nucléaires, son dictateur devient de plus en plus dangereux.

Nostradamus voit un traité de paix entre la Russie et l’Ukraine. Il y a également selon lui une redéfinition des pays de l’Amérique latine. Pendant que l’Italie fera face à une crise financière sérieuse.

Et surtout, l’année 2017 serait le point de départ de la guerre dite "chaude". Par opposition à la "guerre froide" basée sur le spectre de la destruction de l'humanité par l’atome, nous serions désormais entrés dans une période de «guerre chaude», qui risque tout autant d'entraîner la destruction de l'humanité:  les combats entre belligérants sont réels, causés par les inégalités de développement, par l'épuisement des ressources naturelles avec guerres de contrôle des réserves, par le réchauffement climatique entraînant des centaines de millions de "gens sans terres" (les réfugiés climatiques?)... 

Quelques lueurs d'optimisme : les prédictions 2017 de Nostradamus parlent de la commercialisation de l’espace, du développement continuel des énergies propres, en particulier solaires. Ces dernières seront la source d’une relance de l’économie et du business, et répondent partiellement aux inquiétudes concernant le changement climatique. Malgré tout, les ressources naturelles diminuent, le manque d’eau et de nourriture sont souvent la cause des conflits et des tensions qui annoncent la "guerre chaude"...

Incidemment le célèbre astrologue parle aussi des élections présidentielles de 2017 en France qui seront selon lui un tournant de l’histoire française... Pas besoin d'être Nostradamus pour prédire cela!  Etes-vous inscrits sur  les listes électorales? Si ce n'est pas le cas, tant pis, c'est trop tard pour le faire... 

Bonne Année 2017! 

NB. Un chercheur sous le pseudonyme de Nokam a traduit en plusieurs livres des passages prophétiques de Nostradamus, publiés à partir de 1998 aux Editions Kapsos. Il a commencé par décrypter les codes utilisés par l’astrologue français, pour en déduire une chronologie des événements annoncés. Seules quelques centaines de quatrains sur le millier laissé par Nostradamus ont été analysées...Comme on est maintenant en 2017 et que les prédictions "sérieuses" ne vont pas plus loin, le reste n'a plus d'importance!