jeudi 27 juillet 2017

C'est les vacances! A la rentrée on dit zut au conformisme et à la routine!

Alike : un magnifique court-métrage d'animation qui nous montre comment le conformisme et la routine peuvent bousiller nos vies. A méditer pour repartir du bon pied à la rentrée!


Daniel Martinez Lara, un animateur espagnol, nous offre un très beau court-métrage d’animation qui parle de la vie, de l'aliénation au travail et du conformisme. Une belle histoire, drôle et émouvante, qui montre un papa et son petit garçon dans leur quotidien.


Le père a un travail aliénant et répétitif, tandis que l'enfant est forcé d'aller à l'école alors qu'il préfère s'émerveiller en regardant les papillons, la nature, ou un violoniste de rue. Dans un monde tout gris, la couleur des personnages semble déteindre, comme le reflet de tout ce qui les rend unique. Lorsqu'on lui donne des lettres à recopier, l'enfant préfère les transformer en animaux de toutes les couleurs, ce qui embête beaucoup son papa.


Mais petit à petit, la société semble finir par avoir raison de sa créativité, et il perd petit à petit sa couleur…

dimanche 23 juillet 2017

Usager ou SNCF : qui travaille pour qui ?

Les vacances sont là. Nous sommes nombreux à utiliser le train pour rejoindre un lieu de villégiature. Mais...



D'après « Ceux qui m'aiment prendront le OuiGo », Laurent Quessette, revue Transports n° 4

Pour trouver un billet de train à hauteur de bourse, il faut désormais adapter ses voyages aux conditions de remplissage des trains, afin que ceux-ci soient rentables. On est loin du service public. La SNCF l'assure pourtant  : «  nous sommes fiers de notre statut public  ». Et de décliner quelques points de sa ligne de conduite, dont celui-ci : « Vos transports sont notre activité  : nous sommes au service du public.  »

Au service du public, vraiment  ? Laurent Quessette, juriste spécialiste du transport ferroviaire et membre du réseau de chercheurs Ferinter, n'est pas loin de penser exactement l'inverse. Selon lui, la SNCF, en se lançant dans une banale quête de profit, a retourné la logique qui prédominait. 
Désormais, c'est le client qui doit se mettre au service de la SNCF s'il veut voyager, et non l'inverse.

Le salut par la rentabilité

Laurent Quessette situe l'un des tournants pris par l'entreprise en 1971, date à laquelle un décret lui octroya une autonomie de gestion. Dès lors, bien que la notion de « service public » restait inscrite dans ses statuts, elle perdait singulièrement de sa force. La recherche de rentabilité allait s'imposer, et se caractériser par exemple par la fermeture des petites lignes trop déficitaires – en dépit de l'égalité de traitement et de la continuité du service dues aux voyageurs sur l'ensemble du territoire.

L'évolution de la tarification mise en place à la SNCF est caractéristique du franchissement du rubicond opéré par l'entreprise. Finie la tarification au kilomètre, place au «  yield management  »  : empruntée aux compagnies aériennes, cette méthode de fixation du prix du billet repose sur un algorithme brassant en direct divers paramètres (date de réservation, taux de remplissage du train, trajet, etc.) pour fixer les prix billet par billet. L'objectif : optimiser le remplissage des rames et maximiser les profits. 

Externalisation du travail sur les utilisateurs

Avec l'arrivée du low cost, cette logique marchande a effectué un nouveau bon en avant. 
Avec le Ouigo par exemple, le consommateur paie moins cher, mais il doit pour cela renoncer à un certain confort (pas de wagon-bar, 20  % de sièges en plus par wagon, nombre de bagages limités, etc.) Il doit aussi se plier aux exigences de l'entreprise  : se présenter une demi-heure avant le départ, aller sur internet pour réserver son billet… Et même effectuer certaines tâches autrefois dévolues au vendeur  : il doit par exemple imprimer lui-même son billet (ou le télécharger sur son smartphone). 
Cette « externalisation du travail sur les utilisateurs », comme la décrit Laurent Quessette, va encore plus loin avec les TGVPop, une autre trouvaille de la SNCF. En voici le fonctionnement : 15 jours avant la date de départ, les voyageurs peuvent voter pour un trajet. Si le nombre de suffrages est suffisant, ils reçoivent un code par téléphone, trois à quatre jours avant le départ. Ils doivent alors se dépêcher d'aller sur internet pour réserver leur billet à l'aide de ce code car, évidemment, il y a beaucoup plus de votants que de places disponibles… Avec TGV-Pop, les clients travaillent pour assurer un bon remplissage des rames. Mais ils doivent aussi être sacrément souples dans leur organisation personnelle  : ils n'obtiennent jamais la certitude de pouvoir partir plus de trois jours avant le départ. 

D'autres offres proposent aussi des tarifs spéciaux aux personnes qui voyageront sur des strapontins, ou à celles qui acceptent l'éventualité de ne pas avoir de place assise du tout durant le voyage ! 

Des contraintes, du travail, des inégalités de traitement, la possibilité de voyager debout ou de voir son train annulé trois jours avant le départ… L'usager paye (cher) de sa personne pour voyager à moindre coût. 
Quant à la SNCF, elle a, à travers cette politique, tourné le dos à la notion de service public.

«Le service public affranchit, alors que le low cost opprime. Le low cost symbolise le basculement de la société et d'une part importante de la population dans la précarité », analyse Laurent Quessette. 


mercredi 19 juillet 2017

Conseil municipal du 17 juillet: "Qui peut me faire une soustraction? "

Le Conseil municipal a commencé par un bain de jouvence en accueillant une partie des jeunes Valnégriens qui viennent de passer une semaine en Roumanie à Dabuleni, dans le cadre des échanges avec notre commune jumelle. 7 jeunes participants sur 12 étaient présents et ont fait part de leurs impressions, TRÈS positives. Ils ont été enthousiasmés par la gentillesse de l'accueil, les balades, les activités, les échanges, et sont dans l'attente de recevoir les jeunes Roumains en avril prochain à Vaugneray.



Et puis, en abordant l'ordre du jour, nous avons constaté une nouvelle fois que la préparation des délibérations est souvent approximative.... 

Au menu du Conseil municipal, l'approbation des marchés pour le réaménagement de la maison du parc Vialatoux. Quelques conseillers municipaux ont fait remarquer que le total HT présenté était visiblement faux. A l'examen, il s'est avéré que le lot plomberie-sanitaires avait été compté deux fois, une fois sans option et une fois avec option... Différence 26 630 euros quand même! D'où appel à l'aide du maire "Qui peut me faire une soustraction?" 
Soustraction faite, on s'est aperçu que le total HT présenté était encore faux, de quelques dizaines d'euros cette fois... Fataliste, le maire a alors demandé au Conseil: "Vous permettez qu'on corrige plus tard quelques écarts d'euros?" De guerre lasse, et parce qu'il faut bien que les travaux puissent démarrer, la délibération a été votée. Les marchés pour le réaménagement de la maison du parc Vialatoux ont donc été approuvés pour 340 145 euros environ...

Même flou artistique pour la mise à jour de deux tarifs communaux: aucun problème pour le restaurant scolaire, l'augmentation de 10 centimes à la rentrée (3.80 euros) est raisonnable. Nous avons appris à cette occasion que le tarif repas adultes n'a plus d'intérêt car "depuis que les adultes -les enseignants- ne sont plus servis sur un plateau dans un local annexe, et doivent prendre leur repas avec les enfants, ils ne s'inscrivent plus"...
Discussion plus difficile pour le tarif publicitaire d'un nouveau support de communication: le guide pratique. Ce guide paraîtra au moins tous les deux ans et au plus tous les ans. Le projet de délibération exprimait exactement le contraire! Il a fallu se mettre d'accord sur la correction. Est-ce bien le rôle du Conseil municipal? Quelle confiance pouvons-nous avoir dans la rédaction des textes que nous votons? Quelle est la rigueur du travail effectué en amont? 
Concernant le guide pratique, nous avons voté à l'unanimité une réduction de 25% des tarifs publicitaires pour les acheteurs ayant déjà acheté un encart dans le bulletin communal.

Deux demandes de subvention au Département:
- l'une de 220 000 euros pour le réaménagement de la salle des fêtes: celle-ci a été votée avec 6 abstentions, l'un des conseillers de St Laurent-de-Vaux estimant le montant de l'opération élevé (1 100 000€ HT au minimum) pour le peu d'utilisation qui sera faite de l'agrandissement proprement dit,  et les cinq conseillers d'Union Pour l'Avenir estimant que tout projet de cette envergure doit s'inscrire dans une étude d'ensemble du développement du village, étude qui n'a pas été faite.
-l'autre de 77 000 euros pour le réaménagement de la maison du parc Vialatoux: votée à l'unanimité, avec mission à l'architecte et au maçon de veiller à la conservation et remise en état du mur en pierre jouxtant le parking. A noter que le permis de construire a été demandé pour une parcelle non constructible, ce qui nécessite une révision partielle du PLU, révision qui n'a pas encore abouti actuellement... Il faudra peut-être attendre un peu pour le démarrage des travaux...
Ces demandes de subvention sont peut-être un peu ambitieuses, vu l'état des finances du Département, mais qui ne risque rien n'a rien! 

Enfin 3 délibérations "techniques" votées à l'unanimité complétaient l'ordre du jour:
- fixation d'une clé de répartition pour répartir les dépenses entre le projet logements et le projet parkings pour les terrains récemment acquis à la Maison Blanche: répartition selon le prix des terrains ( et non selon la surface comme indiqué dans la délibération... encore une erreur/approximation?)
- modification du règlement intérieur du Conseil municipal pour inclure les commissions générales, oubliées dans la première version, et pour répondre à une remarque de la Chambre régionale des comptes...
- remodelage du régime indemnitaire pour le personnel communal, en espérant que l'on ira vers une harmonisation de ce régime pour toutes les communes de la CCVL.

Nous avons posé en fin de Conseil municipal deux questions importantes, concernant l'une la navette communale, l'autre l'éclairage public.



Navette communale: nous avons constaté par nous-mêmes des dysfonctionnements importants, principalement le vendredi à 14h au départ du village ou le samedi à 19h dans le sens retour. Le maire, conscient de ces problèmes, mettra en oeuvre deux améliorations à la rentrée: faire circuler deux navettes de 8 places qui se suivront, au lieu d'une seule, et demander un service supplémentaire aux cars Venet... On ajoute des rustines aux rustines! Comment va-t-on pouvoir calculer la rentabilité de cette usine à gaz? (photo: Vendredi 23 juin 14h02, arrêt des Fontanières. La navette communale de 8 places déjà pleine, n'a pu prendre personne. Les refusés attendent à l'ombre le prochain passage...)


Eclairage public: De très nombreuses communes réduisent l'éclairage public entre minuit et 5h du matin, voire le suppriment. Messimy vient de faire un bilan prometteur de son expérience, et Yzeron s'est lancée. Union Pour l'Avenir a donc reposé la question pour Vaugneray. 
A notre grande satisfaction, il semble que les esprits aient favorablement évolué sur cette possibilité, bonne pour les budgets communaux et pour les économies d'énergie, et sans conséquence notable sur la sécurité. La réflexion se poursuivra donc, probablement en commission générale. On avance! 

samedi 15 juillet 2017

Perturbateurs endocriniens, vaccins, quelques réflexions...


(D'après Alternative Santé n°53)

Ce nouveau gouvernement préférerait-il la voix des lobbys économiques au principe de précaution ou à la santé de ses citoyens? Après l’annonce scandaleuse de son intention de piétiner le droit à la liberté vaccinale d’ici 2018, on apprenait ensuite que la France avait accepté de voter un projet controversé sur les perturbateurs endocriniens au sein de la Commission européenne. 



En modifiant la position prudente qu’elle avait eue jusque là, alignée sur d’autres pays comme le Danemark ou la Suède, et en retournant subitement sa veste, la France a capitulé face aux exigences allemandes et permis à la Commission de faire passer un texte qui ne protège ni la santé humaine ni l’environnement. 

Les alertes d’experts et d’ONG sur la dangerosité de ces substances existent, par milliers. Mais la France a préféré autoriser des dérogations pour de nombreuses substances perturbatrices, et laisser les agriculteurs épandre des pesticides toxiques imposés par l’Allemagne. Peu importe les risques de cancer ou de troubles de la fertilité après tout, du moment que l’industrie chimique peut écouler ses stocks !

Sur les vaccins comme sur les perturbateurs endocriniens, le nouveau gouvernement fait peu de cas de la démocratie sanitaire et de l’opinion publique, vent debout contre des décisions aussi dangereuses qu’autoritaires : moins d’une personne sur deux soutient l’idée d’étendre l’obligation vaccinale de trois à onze vaccins (Harris interactive) et 90 % des Français souhaitent que le gouvernement amplifie sa lutte contre les perturbateurs endocriniens (Ipsos/Générations futures). 

Face à cette surdité, il faut faire plus de bruit. La diffusion de pétition est manifestement le meilleur moyen de défendre notre droit à la santé et à la liberté thérapeutique. 

Il faut terminer en évoquant la mémoire de Simone Veil, décédée le 30 juin dernier. De ses différents combats, on retient surtout le droit à l’avortement, un héritage précieux et obtenu de haute lutte. On sait moins que c’est également Simone Veil qui, en 1980, avait supprimé l’obligation de la vaccination antivariolique chez les enfants.

À la suite d’accidents provoqués par des encéphalites varioliques, elle avait en effet estimé que le risque causé par la vaccination était plus grand que celui de contracter la maladie. André Conord, un des cinq fondateurs du magazine L’Im-patient, qui deviendra plus tard Alternative Santé, l’a remerciée de cette initiative le jour de son départ du ministère, comme il nous le confiait récemment. Et à ses remerciements,Simone Veil avait répondu : 

« J’étais très pour les vaccins, jusqu’à ce que les néphrologues me disent : “Oui, madame, les vaccins, c’est très bien, mais tout de même…” » 

Pourquoi ce « mais tout de même » de bons sens, et exprimé aujourd’hui encore par des centaines de milliers de citoyens, de victimes d’accidents vaccinaux et de personnels soignants, est-il devenu si inaudible par nos dirigeants ? 
Au moment où tout le monde célèbre à l’unisson les combats historiques de Simone Veil, nos responsables politiques pourraient s’inspirer ne serait-ce qu’un peu de sa liberté, de sa lucidité et de sa hauteur de vue.


mardi 11 juillet 2017

Du côté de la CCVL

Jeudi 6 juillet, au cours d'une séance de plus de trois heures avec 25 délibérations à l'ordre du jour et une chaleur étouffante dans la salle du Conseil, les délégués des communes à la CCVL ont adopté plusieurs décisions importantes:

- un soutien affirmé à CEVIVAL

CEVIVAL ou Centrale Villageoise des Vallons du Lyonnais, est une SAS citoyenne, qui vise à produire et vendre de l'énergie renouvelable en gérant des installations solaires sur les toits de particuliers ou de bâtiments publics, ceci dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables et des économies d'énergie sur le territoire. 

Elle démarre avec 13 panneaux de plus de 50m² sur des bâtiments publics et 12 sur des bâtiments privés. Pour couvrir le coût de l'installation (639 000 euros), elle compte sur un emprunt de 450 000 euros, emprunt qui lui sera accordé dès que son capital atteindra 150 000 euros. L'ouverture du capital se fait par l'achat d'actions d'un montant de 50 euros, ouvert à tous. Le rendement espéré des actions serait de 2 à 4% annuel après quelques années. 
Afin de soutenir le projet de CEVIVAL, la CCVL décide d'acquérir 200 actions pour un montant de 10 000 euros. A noter que cet engagement a rencontré une vive opposition de la part de la maire de Messimy, Mme Di Folco, arguant qu'il s'agit d'un projet porté par des particuliers auquel les collectivités contribuent déjà en me
ttant des toitures à disposition. Il a donc été voté avec 1 voix contre et 4 abstentions.

- un soutien à l'amélioration des conditions de logement 

  • pour les ménages modestes, catégorie comprenant notamment des personnes âgées et des personnes à mobilité réduite: la CCVL a voté une subvention de 7 500 euros par an pendant 3 ans à l'association "Soliha Rhône et Grand Lyon", à charge pour elle de réaliser diagnostics et accompagnements pour l'adaptation ou la réhabilitation des logements. Soliha est agréée par l'ANAH. Une subvention variable lui sera versée en fonction du nombre d'accompagnements réalisés.
  • logements sociaux à Messimy: une subvention de 60 000 euros est attribuée à Alliade Habitat pour la réalisation de 30 logements locatifs.
- un soutien au tourisme

La CCVL et la Communauté de communes des Monts du Lyonnais ont envoyé leur candidature à la Région pour présenter un projet touristique dénommé Fantasticable: Une tyrolienne de plus de 1 km de long permettra d’effectuer un vol en duo ou en solo à plus de 70 mètres du sol à partir du "Plateau d'Yzeron", où il existe déjà un site d'accrobranches. 
La tyrolienne ne passera au-dessus d’aucune habitation. Et pourtant, un propriétaire de terres agricoles ne souhaitant pas qu’une tyrolienne passe par-dessus ses champs, s’oppose à ce projet touristique. Les négociations sont en cours.
La tyrolienne de Charmey Aventures en Suisse
Ce projet s’inscrit dans le dispositif de l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) “Territoires d’excellence pleine nature Auvergne-Rhône-Alpes” porté par la Région. Cette dernière s’engage à aider financièrement dès la fin de l’année 2017 vingt territoires qui souhaitent développer des destinations touristiques. Les projets d’investissement public peuvent être financés jusqu’à 450 000 euros, à hauteur de 30% de la dépense plafond. Le projet Fantasticable est porté par la société privée Accrobranche. Il ne pourra être subventionné qu’à hauteur de 20% par la Région.
Les communautés de communes ont jusqu’au 31 juillet pour déposer leur candidature. Le projet semble avoir toutes ses chances de séduire puisqu’il n’existe aujourd’hui en France que six tyroliennes de cette envergure. Un projet peu commun qui pourrait donner une autre dimension au territoire en faisant découvrir les Vallons du Lyonnais.

- le point sur la gestion des déchets:

  • Les silos à verre: 61 silos à verre ont été livrés par l'entreprise Biloba. Des dysfonctionnements liés à des déformations sont apparus sur 18 d'entre eux. Après expertise, il est nécessaire de conclure un accord amiable avec l'entreprise: Biloba remédie aux dysfonctionnements et la CCVL s'engage à changer certains emplacements et à marquer au sol de façon visible la position de chaque silo. Ce protocole d'accord a été approuvé par les délégués CCVL.
  • Le rapport 2016 sur la gestion des déchets des ménages: on retiendra que nous produisons chacun 192 kg d'ordures ménagères, 31 kg de verre, et 275 kg d'apport à la déchetterie, soit un total pour la CCVL de 16 190 tonnes de déchets des ménages, tous flux confondus...  Il faut bien entendu continuer à réduire les déchets, à augmenter le recyclage, la valorisation (compostage, valorisation énergétique...) et le réemploi.
  • Recrutement d'un ambassadeur du tri en Contrat Unique d'Insertion: afin de poursuivre dans une bonne gestion des déchets et de favoriser l'insertion professionnelle, un ambassadeur du tri en CUI sera recruté pour un an à partir du 1er juillet 2017. Accord à l'unanimité.

- le point sur les travaux de voirie et sur l'aménagement des zones d'activités économiques:

  • le PLU de Messimy ayant été annulé, la zone où se trouve le projet d'extension des établissements Boiron est devenue inconstructible. Il convient donc d'engager la procédure dite de "déclaration de projet" pour pouvoir autoriser légalement cette extension. Vote acquis à l'unanimité.
  • Parc d'Activités Economiques de Clapeloud à Sainte-Consorce: les délégués CCVL ont approuvé un avenant pour réajuster les montants du bassin de rétention, et accepté diverses servitudes de passage pour la pose de canalisations et un accès plus facile à certaines parcelles.
  • Messimy: une coordination des travaux entre la CCVL qui doit refaire des trottoirs et le SIAHVG (Syndicat d'assainissement de la haute vallée du Garon) qui doit améliorer le réseau d'eau pluviale est nécessaire. C'est le SIHVG qui aura la maîtrise d'ouvrage. Bonne initiative qui évitera de refaire les trottoirs deux fois!
  • Grézieu (chemin du Martoret) et Thurins (route du barrage): les travaux de voirie en cours nécessitent des avenants, qui sont approuvés.
- l'attribution de subventions 

  • ECIVAL, association créée en 2016 pour "agir dans tous les domaines relevant des consommations énergétiques, de la promotion, du développement et de la production des énergies renouvelables" se voit attribuer une subvention de démarrage de 1000 euros.
  • le Centre de loisirs TYM à Thurins se voit attribuer une subvention de 14 058.80 euros pour boucler l'exercice 2017, à la suite de l'expiration de la convention d'objectifs le liant à la CCVL au 1er juillet 2017. Les bons résultats de TYM vont de pair avec ceux du Centre de loisirs Ebulisphère à Vaugneray, qui a accueilli 160 enfants en 2016 pour 15000 journées cumulées. 

- les conditions de travail à la CCVL: ce sera "le" dossier de 2018 pour tous ceux qui fréquentent les locaux de la CCVL. Le bâtiment face à la piscine sera réhabilité et agrandi pour abriter bureaux supplémentaires, syndicats intercommunaux et salles de réunion diverses. 
Sur les 16 lots des marchés de travaux, 10 ont été attribués à l'unanimité. Le démarrage des travaux devrait avoir lieu en septembre et durer 1 an maximum. L'agrandissement se fera aux normes TEPOS avec une isolation en paille locale.



Prochaine réunion plénière à la CCVL: jeudi 21 septembre, 18h30,
 20 chemin du stade

vendredi 7 juillet 2017

Isolez vos combles (vraiment) pour 1 euro!

Une communication de SECOL, que nous relayons bien volontiers:

"Bonjour à tous
A la SCL et à SECOL, nous pensons tous que la transition énergétique, ça passe avant tout par nous...
Vous avez probablement déjà reçu des sollicitations mail ou téléphone pour isoler vos combles gratuitement, et êtes restés sceptiques, tout comme moi au début. Contre vérité...ou arnaque...?
Que nenni! Tout comme pour vos ampoules LED gratuites, l'Etat français, pour satisfaire aux ultimatums de Bruxelles, doit réellement prendre en charge les dépenses liées à vos travaux d'isolation de combles. A 100 % si vous vous trouvez en dessous d'un certain seuil de revenus (2015) imposables (c'était mon cas), et à 50% si vous êtes au dessus.

Que vous soyez ou non éligibles à la subvention à 100%, ce serait dommage que vous n'en profitiez pas, tant l'isolation des combles n'était pas la préoccupation première des constructeurs avant la RT 2012. 
J'ai donc été mis en relation avec une entreprise locale (de St Quentin F), qui m'a proposé une surisolation avec une épaisseur de 30 cm le laine minérale soufflée. Intervention rapide ce matin (moins de 3h) et travail de pro par des techniciens aguerris.
Si vous êtes intéressés et que êtes au dessus du seuil d'éligibilité pour bénéficier des 100%, sachez que l'intervention (pour 110 m2 de combles) est facturée 8.50 €/m2 HT, soit pour moi 1026 €, mais encore une fois je n'ai eu et n'aurai rien à payer!
En plus si vous venez de ma part, j'aurai droit à un petit cadeau de parrainage!
Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aussi m'appeler au 0603181569 (Stephane D.)"

lundi 3 juillet 2017

Les associations à Vaugneray, couteau suisse sans boussole municipale

Le Conseil Municipal du 19 juin a voté les différentes subventions aux associations de la commune. Ce vote nous a inspiré l'article ci-dessous, que vous trouverez également dans le prochain bulletin municipal.

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A Vaugneray, nous sommes très fiers de nos associations qui sont nombreuses et actives, dans tous les domaines, telles un couteau suisse.

C'est une chance pour la population de pouvoir bénéficier de cette vie associative ouverte à tous les habitants : jeunes (MJC), moins jeunes (Club Vermeil), sportifs (USOL, Twirling baton), musiciens (Batterie Fanfare, Association musicale) pour en citer quelques unes sur les 91 associations recensées sur le site internet de la mairie.
Et c'est un atout pour la commune car les associations, plus souples et réactives qu'une collectivité, assurent le dynamisme et l'attractivité du village.
Mais cet atout peut se révéler fragile et nous l'avons expérimenté récemment à Vaugneray.

D'abord parce que les associations sont largement dépendantes des financements publics qui sont actuellement en baisse. Ainsi fin 2016 la fédération des MJC de Rhône-Alpes a été liquidée notamment en raison de la baisse des subventions  versées par la Région et le département du Rhône. La MJC de Vaugneray a été directement impactée par cette liquidation, son directeur étant employé par la fédération des MJC (voir notre article du 15/7/2016 sur le blog de UPAV). La MJC étant un acteur incontournable de la vie du village, la commune a augmenté sa subvention pour compenser la baisse et assurer le maintien de l'activité.

Ensuite parce que l'activité des associations repose sur la bonne volonté de leurs membres et que gérer une association c'est beaucoup de boulot. Il n'est pas facile de trouver des bénévoles qualifiés et d'assurer le renouvellement des structures dirigeantes. Et certaines activités sont particulièrement complexes à gérer comme par exemple la crèche communale de Vaugneray gérée par l'association des familles alors que toutes les autres crèches de la CCVL sont intercommunales.

Et enfin parce que les règles peuvent changer, ainsi l'Association du Restaurant Scolaire qui gérait la cantine de l'école élémentaire a vu son activité de gestion reprise par la commune, un choix imposé par l'administration.

Un équilibre est donc à trouver entre politique municipale et action associative afin de pérenniser les activités tout en laissant leur liberté d'action aux associations.
Cela passe d'abord par la définition de politiques claires en matière d'éducation, de sports et de culture, ce qui n'est pas le cas à Vaugneray où les actions sont conduites au fil de l'eau et des évènements, sans ligne directrice forte.
Et ensuite des solutions existent pour clarifier et faciliter l'action associative par exemple en accordant les subventions selon des critères en lien avec les priorités de la commune plutôt que les distribuer de manière éclatée, ou encore en mutualisant les moyens et les locaux pour les associations avec une Maison des Associations.

Par ces temps de crise, plus que jamais nos associations sont précieuses mais ne peuvent remplacer les politiques municipales là où elles sont indispensables.

Union Pour l'Avenir de Vaugneray, association axée sur la vie municipale et le soutien aux élus d'opposition, a organisé sa gratiferia annuelle le 2 juillet.