jeudi 31 décembre 2015

En 2016, nous vous souhaitons...


En 2016, nous vous souhaitons :

Des Sourires, pour chasser la tristesse,

De la Générosité, pour le plaisir de partager,

Du Courage, pour continuer à avancer !

Une réunion de fin d'année entre amis d''Union Pour l'Avenir





mardi 29 décembre 2015

Quels projets d’aménagements pour Vaugneray? Votre avis nous intéresse !

Après la création de la Commune Nouvelle de Vaugneray regroupant Vaugneray et Saint-Laurent de Vaux qui a mobilisé beaucoup d’énergie, il est temps de se pencher sur les grands projets du mandat. Voici un court questionnaire à nous renvoyer avant fin février pour préparer le débat d’orientation budgétaire.

Quels projets vous semblent prioritaires pour l’aménagement du Village d’ici 2020 ?

Classez-les de « 1 Priorité absolue » à « 9 Pas nécessaire »

- Rénovation de la salle des fêtes
- Agrandissement de la Médiathèque
- Réaménagement de la place de la Mairie
- Aménagement du centre bourg pour donner plus de place aux piétons
- Création de stationnements
- Transformation de la chapelle du monastère en espace culturel
- Agrandissement de la MJC
- Agrandissement de la Mairie
- Création d’une maison des Associations
- Autres, précisez
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La rénovation de la salle des fêtes est un des projets annoncés dans le mandat et qui sera discuté en 2016. A ce sujet, que souhaiteriez-vous ?

- Rénovation de la salle des fêtes actuelle sans agrandissement
- Rénovation et agrandissement de la salle des fêtes actuelle
- Construction d’une nouvelle salle des fêtes et de parking hors du centre bourg
- Autres, précisez
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Merci de nous envoyer vos avis par mail à unionpourlavenir.vaugneray@gmail.com 
ou d'utiliser le lien suivant: projets aménagements pour Vaugneray
ou de déposer cette page complétée dans notre boîte aux lettres à la Mairie




dimanche 27 décembre 2015

Affaire Jacqueline Sauvage: l'affaire de tous!

Chers lecteurs, 
ce blog est un lieu d’expression ouvert où nous écrivons sur l’action d’Union pour l’Avenir à Vaugneray, sur ce qui se passe d’intéressant ici et dans le monde mais aussi sur ce qui nous touche en tant qu’individu.

L’affaire Jacqueline Sauvage me touche particulièrement et ce matin je me suis dit qu’il fallait vous écrire à ce sujet. Plus qu’un fait divers dramatique, le cas de Jacqueline Sauvage est symptomatique du traitement de la violence conjugale dans notre société.

Les faits
Le 10 septembre 2012, Jacqueline Sauvage, 66 ans, a tué son mari de trois coups de fusils dans le dos. Cet homme, Norbert Marot, lui faisait vivre l'enfer depuis 47 ans : coups et viols, sur elle, mais aussi sur leurs filles - des faits jamais dénoncés jusqu'au procès. La veille du meurtre, le fils, battu par son père, s'était suicidé par pendaison. 
En première instance le 28 octobre 2014, Jacqueline Sauvage avait été condamnée à dix ans de réclusion pour le meurtre de son mari. Cette peine a été confirmée en appel, le jeudi  4 décembre par la cour d'assises de Loir-et-Cher. 
Les jurés n’ont pas retenu  la légitime de défense au motif que Jacqueline Sauvage a tiré dans le dos de son mari et donc "a délibérément donné la mort à son mari en toute connaissance de cause".
Et pour quelles raison Jacqueline Sauvage aurait-elle tué son mari, si ce n’est pour protéger sa vie et celles de ses filles ? Et pour que la justice l’admette aurait-il fallu qu’elle agisse sous les coups, avec rage et les yeux dans les yeux de son bourreau ? Était-ce seulement possible lorsqu’on sait l’emprise exercée par leurs conjoints sur ces femmes battues et humiliées chaque jour?

Permis de tuer ?
La peine infligée à Jacqueline Sauvage, « ne doit pas être un permis de tuer », a lancé l’avocat général Frédéric Chevallier lors des plaidoiries, pour convaincre les jurés de maintenir la condamnation.
Personne n’a le droit de tuer son conjoint en France, c’est certain. Et pourtant, depuis le début de l’année 2015, 130 femmes sont mortes en France de violence conjugale sans qu’aucune mesure nouvelle ne soit prise pour que cela ne se reproduise pas l’année prochaine. On peut s’interroger sur le « permis de tuer »  dont semblent disposer certains hommes, car le premier risque pour les femmes, au niveau mondial, provient des hommes dont elles sont les plus proches, leurs conjoints.
Et oui, c’est incroyable mais le viol et la violence conjugale représentent un risque plus grand pour les femmes de 15 à 44 ans que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme réunis (Statistique Banque mondiale). Pourtant très peu de femmes portent plainte : en France, seulement 16 % d’entre elles le font (source : Insee). Ce qui veut dire que 84 % des conjoints violents ne sont pas inquiétés.

Demande de grâce présidentielle
Oui mais voilà, la condamnation de Jacqueline Sauvage à 10 ans de prison, ça ne passe pas !
Car avant d’être une criminelle, Jacqueline Sauvage est d’abord une victime - victime pendant 47 ans des violences de son conjoint - ce que le verdict de la Cour d’appel semble nier.
Et car la société française a évolué depuis 10 ans et ne veut plus tolérer ces violences faites aux femmes. 
Le nombre de condamnations à des peines de prison ferme pour violences volontaires a augmenté de 62 % entre 2000 et 2012, ce que l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) explique par une «évolution sociétale ». Parce que les violences conjugales sont mieux prises en compte par la société, les victimes portent davantage plainte et les magistrats sont de plus en plus sévères.
Malgré cette statistique encourageante, force est de constater que la prise de conscience et la compréhension des violences faites aux femmes est encore un long chemin semé d'embûches.

Le long calvaire silencieux de Jacqueline Sauvage en est l’illustration parfaite.
Après 47 ans de torture, est-ce que cette femme mérite vraiment de passer 10 ans en prison pour le meurtre de son bourreau ?

Pour beaucoup de citoyens la réponse est non, c’est pourquoi deux demandes de grâce présidentielle ont été envoyées au chef de l’état par des parlementaires de gauche comme de droite, et une pétition est en cours sur change.org qui a recueillie 165 000 signatures.

Dont la mienne.
Et peut-être la vôtre quand vous aurez lu ces lignes.

Cécile

François Hollande, accordez la grâce présidentielle à Jacqueline Sauvage!


Un numéro de téléphone à connaître mis en place parle gouvernement :
  • Le 39 19 : Violences Femmes Info
C’est un numéro d’écoute national destiné aux femmes victimes de toutes formes de violences (violences conjugales, violences sexuelles, violences au travail, mutilations sexuelles féminines, mariages forcés), ainsi qu’à leur entourage et aux professionnels concernés. ll permet d’assurer une écoute, une information, et, en fonction des demandes, une orientation adaptée vers les dispositifs locaux d’accompagnement et de prise en charge. ll est anonyme. Il est accessible et gratuit en métropole et dans les DOM 7 jours sur 7. Le numéro est ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 22 h, les samedi, dimanche et jours fériés de 9h à 18h. Le 3919 n’est pas un numéro d’appel d’urgence.





vendredi 25 décembre 2015

Bûche, sapin, cadeaux… d’où viennent ces traditions de Noël ?

D'après Bénédicte Lutaud http://quoi.info







D'un pays à l'autre, ces coutumes perdurent depuis des millénaires...



Les cadeaux, la bûche, le sapin et ses boules, les chaussettes accrochées à la cheminée… d’où viennent ces traditions de Noël qui perdurent dans plusieurs pays du monde ?

1. Les cadeaux

Contrairement à une idée reçue, la tradition des cadeaux n’a rien à voir avec le récit, dans la Bible, de l’arrivée des Rois mages venus apporter de l’or, de l’encens et de la myrrhe au petit Jésus. Cet événement, correspond à la fête chrétienne de l’Épiphanie et ne se fête d’ailleurs que le 6 janvier. Or, aujourd’hui, c’est plutôt le 24 ou le 25 décembre qu’on s’échange les cadeaux de Noël !

Chez les Romains, les fêtes des Saturnales (autour de la date du solstice d’hiver -20 au 22 décembre-) puis des sigillaires (à la fin du mois de décembre) étaient l’occasion de s’échanger de petits présents, notamment des figurines en terre cuite ou en cire.

À partir du XIIe siècle, est apparue la tradition de saint Nicolas, cet évêque qui, dans la nuit du 5 au 6 décembre, vient apporter des friandises aux enfants sages : fruits secs, pommes, gâteaux, bonbons, chocolats, pain d’épice…
Au 19e siècle, les enfants recevaient une orange, signe, à l’époque, de prospérité : l’orange était encore un fruit rare, donc cher.

Ce n’est qu’au XXe siècle avec l’arrivée de la société de consommation que les simples friandises se transformeront en jouets. Vers 1950, les Grands Magasins parisiens, suivant le modèle américain, vont inciter, dans leurs vitrines et via des promotions, à acheter des jouets aux enfants pour le 25 décembre.

2. Le sapin

Il est difficile de dater avec précision à quand remonte la tradition du sapin de Noël, mais une chose est sûre : le sapin n’a pas pour origine une fête religieuse mais un rite païen. Avant que Noël existe, un rituel pour célébrer le solstice d’hiver consistait à décorer un arbre, symbole de la vie et du renouveau. On retrouve donc ce symbole de l’arbre dans le monde antique et médiéval, avant qu’il ait été assimilé par le christianisme.

En France, la première référence à un sapin de Noël dans les registres municipaux date de 1521, dans un village d’Alsace. Après la guerre de 1870, la tradition s’est généralisée dans tout le pays grâce aux immigrés d’Alsace-Lorraine.

3. La bûche

La bûche est aussi associée aux rituels païens pour célébrer le solstice d’hiver. À cette période, des bûches étaient brûlées afin de célébrer la renaissance du soleil.

Au Moyen Âge, la tradition voulait que les familles se réunissent lors de la veillée de Noël autour de l’âtre, où une grosse bûche préalablement bénie devait se consumer le plus longtemps possible. La bûche devait provenir, de préférence, d’un tronc d’arbre fruitier, censé garantir une bonne récolte pour l’année suivante.

Les cendres étaient conservées pour protéger le foyer. Elles avaient, dit-on, la propriété de protéger la maison de la foudre et des pouvoirs maléfiques du diable.

La bûche est devenue le célèbre dessert que bien plus tard, vraisemblablement à la fin du XIXe siècle, grâce à l’œuvre de pâtissiers français.

4. Les boules du sapin

Jusqu’au XIXe siècle, le sapin de Noël était décoré de fruits de saison en guise d’offrandes aux dieux puis de pommes rouges, afin de symboliser l’arbre du paradis.

En 1847, un souffleur de verre de Lauscha (centre de l’Allemagne) eu l’idée d’imiter ces pommes en créant des boules de verre.

Un peu plus tard, en 1858, après une grande sécheresse qui affecta les récoltes, un artisan verrier de Moselle, fabriqua à son tour des boules en verre pour remplacer les fruits.

La coutume s’est peu à peu répandue dans le monde à travers les 19e et 20e siècles.

5. Les chaussettes accrochées à la cheminée

Cette tradition vient de la légende de saint Nicolas. Il est raconté aux enfants que le saint, touché par la misère de trois sœurs, fit glisser des pièces d’or par la cheminée de leur maison. Les pièces seraient tombées dans les chaussettes des jeunes filles qui séchaient près du feu ! Depuis, les enfants perpétuent cette coutume, mais les pièces d’or sont remplacées par des cadeaux…


JOYEUX NOEL !




mardi 22 décembre 2015

Conseil municipal du 21 décembre: bienvenue à la rue Jean Bonnard!

Dernier Conseil municipal de l'année!

A l'ordre du jour:

Voirie

- Achèvement de la tranche n°1 du lotissement aménagé sur le quartier de la Baviodière: la livraison des logements des 17 lots est imminente et les habitants ont besoin d'une adresse postale pour la voie principale et l'impasse qui y est rattachée. A l'issue des travaux, la voirie sera cédée à la commune. Il est décidé à l'unanimité de donner à cette voirie le nom de 

RUE JEAN BONNARD
Jean Bonnard a travaillé durant 36 ans au secrétariat de la mairie de Vaugneray. Il a participé au fonctionnement de nombreuses associations où ses qualités humaines étaient unanimement appréciées : fondateur de la Fnaca, longtemps président de la société de chasse, du Cercle agricole, président d'honneur de la batterie-fanfare... Son décès le 15 avril 2015 a créé un grand vide dans la commune.

- rétrocession des voiries du lotissement les Hauts de Montferrat à la commune: il s'agit de la rue du Mont Blanc, qui se trouve ainsi versée dans le domaine privé de la commune par une cession gracieuse. Elle sera intégrée au domaine public par une décision ultérieure de classement.

L'intercommunalité

-  quelle intercommunalité en 2017? Le Conseil municipal, consulté par la préfecture sur la fusion des communautés de communes de Chamousset en Lyonnais, Hauts du Lyonnais et Forez en Lyonnais (Loire), ne s'oppose pas à cette fusion, et prend acte que certaines communes situées dans la Loire n'y sont pas favorables... Quant aux syndicats d'assainissement, il est proposé au préfet de fusionner SIAHVY (vallée de l'Yzeron, le nôtre), avec le SIAHVG (vallée du Garon), plus Rontalon, Chaponost et Sainte-Consorce.

- quelle intercommunalité en 2020? La préfecture souhaiterait réunir les quatre communautés de communes, Pays Mornantais, Pays de l'Arbresle, Vallée du Garon et Vallons du Lyonnais (CCVL) en une seule. Seule la CCVL a actuellement une approche positive de ce dossier.

- gestion intercommunale des ressources humaines: c'est fait! Un service commun  au sein de la CCVL va gérer  les paies et les carrières des 200 agents de Brindas, Grézieu-la-Varenne, Vaugneray et Yzeron. Coût annuel pour Vaugneray estimé à 20 538 €.

Les conventions

- convention entre la commune et l'association des familles de Vaugneray pour la gestion de la crèche la Pirouette: la gestion de la crèche est actuellement la seule activité de l'association des familles, et le renouvellement des bénévoles ne pose pas de problème. La convention est renouvelée jusqu'en 2018.

- convention entre la commune et le Club Vermeil pour la distribution du bulletin municipal: pour un montant de 1120 euros annuels payable en quatre fois, les marcheurs du Club Vermeil distribuent le bulletin dans nos boîtes aux lettres. Merci à eux!

- convention avec le Centre de Gestion du Rhône pour son service quotidien d'assistance juridique: pour un montant de 4423 euros pour 2016, la commune a accès au soutien de juristes qui lui sont affectés.

- accord transactionnel avec l'entreprise Bazin pour le Clos des Visitandines: suite à des venues d'eau dans la fosse ascenseur non décelées par l'architecte, l'entreprise s'engage à réaliser gratuitement les travaux de percement du fond de cuve et la commune à fournir la pompe et assurer les branchements nécessaires. Et l'architecte???

Les subventions et participations

- subvention à La Clinique pour la construction d'une unité d'accompagnement pour personnes âgées comprenant 15 logements: conformément aux engagements du PLH intercommunal, Vaugneray subventionne 25% des logements à hauteur de 2 000 euros par logement, soit 4 logements et une subvention de 8 000 euros. Ces logements sont considérés comme logements sociaux et à ce titre, pris en compte dans les obligations communales en matière de logements sociaux. 

- participation au SAGYRC (notre syndicat de rivières) pour 2016: d'un montant estimé de 17 209,89 euros, cette participation est inscrite au budget communal et non recouvrée sur nos feuilles d'impôt. Cela permet un meilleur suivi de son évolution.

- participation au RASED (réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficultés): le réseau local qui nous concerne est géré entre les communes de la CCVL, auxquelles s'ajoute la commune de Craponne. La participation de Vaugneray au titre de l'année scolaire en cours sera de 381,35 euros.

- participations scolaires 2015-2016: elles concernent les élèves qui ont obtenu une dérogation pour être scolarisés dans une autre commune que celle de leur domicile. Le montant sera de 498 euros pour les enfants de maternelle, et de 249 euros pour les enfants en élémentaire. Ces tarifs sont divisés par deux en cas de garde alternée.


- subvention à l'USOL pour les activités liées à la réforme des rythmes scolaires 2014-2015: l'USOL a assuré 5H par semaine toute l'année scolaire dernière, en gymnastique, badminton et basket. La subvention permettant la rémunération des intervenants est de 10 854 euros.

L'intendance

- fixation du tarif des concessions au cimetière de Saint-Laurent-de-Vaux, y compris cases au colombarium
- mise à jour des différents cas, durée et nombre de postes pour lesquels la commune est autorisée à recourir à des agents non titulaires
- détermination des taux de promotion pour les avancements de grade du personnel communal
- rémunération du travail effectué pour les élections par le personnel d'encadrement
- deux décisions modificatives: DM 4 pour le budget principal et DM2 pour le budget PLH...


samedi 19 décembre 2015

Y-aurait- il deux sortes de Valnégriens ?

Dans certains bureaux de vote à Vaugneray (pas dans tous), il y a deux catégories de citoyens : ceux qui sont "connus", et qui ont le droit de voter sans carte d'identité quand ils l’ont oubliée. Et ceux qui ne sont pas connus, les nouveaux-venus, les « étrangers » qui ne résident à Vaugneray que depuis quelques décennies et ne sont pas enracinés dans la terre valnégrienne... Ceux-là, ils peuvent repasser : il leur faudra retourner chercher une pièce d'identité—ce qui d'ailleurs est normal !

« Connard de socialiste ! », voilà l'insulte lancée à la figure d'un conseiller municipal, membre d'Union Pour l'Avenir qui officiait dimanche dernier en fin de journée comme assesseur dans un bureau de vote lors des élections régionales. Pourquoi cette insulte ? Notre ami avait exigé d'un votant qu'il présente une pièce d'identité (que ce votant avait d'ailleurs dans sa poche). Le "connard de socialiste" exigeait tout simplement le respect de la loi ! Pour pouvoir voter, vous le savez certainement, il faut obligatoirement présenter une pièce d'identité. La carte d'électeur, elle, n’est qu’un moyen commode de gagner du temps pour vous retrouver sur la liste électorale, elle n’a aucune autre valeur ![1]
Face à l'insulte adressée à notre ami d'Union Pour l'Avenir, comment ont réagi ses deux collègues assesseurs, une adjointe et une ancienne adjointe qui tenaient le bureau de vote avec lui ? Elles n'ont pas bronché. Pas pipé mot.

Pire encore, dans le même bureau de vote quelques heures plus tôt, ce sont les assesseurs eux-mêmes qui s'en étaient pris à une ancienne élue d'Union Pour l'Avenir qui avait l'audace de réclamer une pièce d'identité à chaque citoyen, qu'il soit "connu" ou non. « Vous comprenez, c'est à cause d'elle que vous ne pouvez pas voter ! Si cela ne tenait qu'à nous, il n'y aurait pas de problème », a lâché un citoyen de Vaugneray préposé à l'urne. Mise à l'index face aux électeurs par ses "collègues", la malheureuse a dû assumer seule la tâche ingrate et parfois douloureuse de refouler des électeurs qui ne comprenaient pas pourquoi on refusait leur vote cette fois-ci, alors qu'ils avaient toujours pu voter sans pièce d'identité dans ce bureau... « Indécente !», voilà l'insulte finale lancée à notre ancienne élue par l’une de ses « collègues ».

A votre avis, qu'est-ce qui est « indécent » lorsqu'on est assesseur dans un bureau de vote : faire respecter la loi pour tous, ou s’arranger petitement pour permettre à ses amis de voter en dehors du cadre légal ?


Quelle est cette manière larvée de discriminer entre Valnégriens « de souche », et Valnégriens par choix ? Est-il impossible de fraterniser lorsqu'on tient ensemble un bureau de vote? Ne pourrait-on travailler dans le respect mutuel pour faire respecter la loi de la République, cette "chose publique" qui devrait nous être commune ?

Au-delà des attaques personnelles inadmissibles, qui à elles seules justifieraient des poursuites judiciaires, au-delà de l’infraction au droit électoral qui pourrait mener à une contestation du scrutin, nous dénonçons ici une forme de discrimination qui s’exerce en toute candeur, en toute bêtise. Une discrimination révélée au grand jour entre Valnégriens « de souche » et Valnégriens par choix, révélée par un inconscient collectif bien présent dans certains bureaux de vote.

Il n’y a pas deux sortes de Valnégriens, les vrais et les faux, les bons et les mauvais, ceux qui sont dispensés de se soumettre à la loi et les autres. Il n’y a pas de citoyens de seconde zone à Vaugneray !

Il est important de réagir pour rappeler que tous les Valnégriens ont les mêmes droits et les mêmes obligations, quelles que soient leurs convictions, leurs origines, leurs religions s’il y a lieu...






1 Ce qui diminue fortement la portée, même symbolique, des mouvements de colère qui peuvent pousser certains à déchirer ou rendre leur carte d’électeur, (voir ce qui s’est passé récemment à St Genis-les-Ollières) …

jeudi 17 décembre 2015

CCVL : de l'hôpital Charial au terrain de glisse de Brindas!

Dernière séance de l'année ce jeudi 10 décembre: les délégués communautaires se sont retrouvés à 18H30 en séance plénière, et ont voté chaque point à l'unanimité (ça nous change des élections régionales...)

Tout d'abord une motion importante contre la fermeture de l'hôpital Charial a été adoptée: cette décision programmée pour 2020, avec transfert à Lyon Sud et Pierre-Garaud,  a des conséquences graves pour les malades, les familles et le personnel. Après le transfert de la clinique des Presles à Sainte-Foy, c'est la désertification de notre secteur en matière de gériatrie qui s'annonce.

Sur le schéma de coopération intercommunale proposé par le préfet du Rhône, la CCVL approuve le projet de fusion des trois communautés de communes voisines de Chamousset en Lyonnais, Hauts du Lyonnais, et Forez en Lyonnais, ce qui crée une nouvelle collectivité d'environ 40 000 habitants à nos portes. Concernant les syndicats d'assainissement qui doivent également fusionner, la CCVL souhaite une fusion du SIAHVY (notre syndicat d'assainissement) avec le SIAHVG (haute vallée du Garon). 
Quant à la vision à long terme suggérée par le préfet de fusionner en une seule communauté de communes les quatre communautés qui forment actuellement le SOL (syndicat de l'ouest lyonnais), c'est à dire CCVL, CCVG (Garon), COPAMO (Mornant) et Pays de l'Arbresle, la CCVL donne un avis mesuré: elle pense être actuellement la collectivité la plus collaborative des quatre concernées, et "souhaite préparer l'avenir pour ne pas se le voir imposer" (Catherine Di Folco, maire de Messimy)...

Redevance d'enlèvement des ordures ménagères: elle baissera en 2016, passant de 130 € la part à 120 €! Ce bon résultat est le résultat de la qualité du tri effectué par les habitants, de la bonne gestion du service, et aussi ... de l'accroissement de la population qui augmente l'assiette du service.
Il est fortement rappelé que le brûlage des déchets verts est absolument interdit sur tout le territoire!

Contrat enfance jeunesse avec la CAF pour les trois prochaines années: 625 000 euros annuels seront perçus par la CCVL, l'augmentation de l'aide de la CAF étant due à l'ouverture de nouvelles structures petite enfance.

Logement social: démarrage de l'étude d'un plan de partenariat avec l'Etat et les bailleurs sociaux pour que l'égalité de traitement des demandes des habitants soit assurée, quelle que soit la commune de notre territoire où la demande est faite.

Solidarité Emploi: renouvellement du partenariat pour 2016 et 2017, avec une subvention de 42 200 € par an, compte tenu de l'expérience, des compétences, et du dynamisme de l'association.

Voirie: le rond-point rue des Droits de l'Homme n'est plus une vue de l'esprit! La CCVL participe au financement tripartite (département, commune de Vaugneray et CCVL) à hauteur de 250 000 €. La maîtrise d'oeuvre sera départementale, les travaux devraient démarrer en juin 2016. Rappelons que la commune de Vaugneray s'est déjà prononcée sur le dossier, elle prend en charge le bassin de rétention nécessaire pour 83 333€.

Instruction des permis de construire et autres droits des sols: elle est confiée au Syndicat de l'ouest lyonnais depuis le 1er avril 2015. Chacune des quatre communautés de communes concernées doit payer annuellement 60 000 € au SOL en rétribution de ce service. La CCVL répercutera les deux tiers de la dépense (soit 40 000€ sur ses communes membres), ce qui pour Vaugneray par ex représente une somme de 11 194 € à payer, compte tenu du nombre de dossiers traités.

Terrain de glisse de Brindas: il s'agit d'une opération d'envergure! nettement plus ambitieuse que le déménagement du skate park de Vaugneray sur le terrain CCVL au Michon... A Brindas, la commune envisage sur un terrain CCVL proche du collège, d'installer un ensemble skate park, pump track, jeux de boules, parcours santé, lieux conviviaux... pour un début de terrassement fin janvier et ouverture en mai 2016. Accord à l'unanimité des élus CCVL pour une mise à disposition du terrain à la commune de Brindas.

Mutualisation des moyens intercommunaux: à court terme les ressources humaines, la commande publique, et le réseau des médiathèques seront gérés en intercommunalité.  A moyen terme on envisage l'informatique, les services techniques et leur matériel, la comptabilité. Le coût annuel de la gestion des ressources humaines est facturé aux communes qui entrent dans le dispositif (Brindas, Grézieu, Vaugneray, Yzeron). Il est estimé à 20 538 € pour Vaugneray.

Ressources humaines CCVL: les notes disparaissent dans la fonction publique, les agents ne seront plus notés mais évalués. Les critères d'appréciation de l'évaluation professionnelle ont été fixés et approuvés par les élus. Par ailleurs l'extension des missions confiées à la CCVL nécessitent des créations de postes qui ont été approuvées:
- un poste de contractuel pour 3 ans de chargé de mission au développement économique (catégorie A ou B)
- un poste de titulaire, responsable du pôle Ressources (catégorie A)

Séance levée à 21H30. 

Prochaine plénière le jeudi 18 février. Les séances sont publiques, comme celles du Conseil municipal, et se tiennent au siège de la CCVL, 20 chemin du stade, à 18H30. 
Il est toujours très instructif d'y assister ... et c'est beaucoup moins ennuyeux qu'une réunion de Conseil municipal!

mercredi 16 décembre 2015

COP 21 : miracle ou désastre ?

Un accord décisif pour le Climat dans le cadre de la COP 21 a-t-il été signé ?
Selon qu’on pense en relatif ou dans l’absolu, deux lectures différentes de l’accord de Paris peuvent être faites.
(sources theguardian.com,greenpeace.fr, la-croix.com...)


Si l’on pense en relatif, on constate des avancées indéniables :
D’abord, contrairement à Copenhague, un accord universel et contraignant, le premier de l’histoire des négociations climatiques, a été adopté. Il s’agit d’un acte historique pour la préservation de notre humanité, pour la transformation du modèle économique mondial, pour la mise en œuvre sociale de l’écologie. 
Bonne surprise, le texte mentionne effectivement un seuil à 1,5°C qu’il faudrait tenter de ne pas dépasser comme objectif. La question climatique s’installe durablement dans le paysage diplomatique : une sorte de dynamique politique, au moins chez les élites, se forme.
La communauté internationale a su s'entendre autour d'un accord que le président de la COP21, décrit comme « différencié, juste, durable, dynamique, équilibré et juridiquement contraignant ».

Dans cette optique, le texte prévoit que toutes les parties, dès 2020, devront se retrouver tous les cinq ans, avec obligation de renforcer leurs ambitions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre – les fameuses contributions nationales (ou INDC, dans le jargon). Autant d’occasions pour la société civile de faire entendre sa voix et pour les États de s’aligner avec les évolutions sociales et technologiques en cours. Et surtout, de se coordonner entre eux. En fait, la constitution de cet agenda va permettre d’exercer une pression diplomatique – et publique – sur ceux qui ne font pas les efforts requis.
Les 100 milliards de dollars par an à fournir aux pays en développement sont considérés comme un minimum, qui devra être réévalué, au plus tard en 2025. La question des pertes et préjudices, qui concerne les pays les plus vulnérables, est donc reconnue de manière permanente.

Ainsi la France a-t-elle été au cœur d’une réussite diplomatique, d’un moment historique, d’une avancée écologique. Aucun des pays participant n’a refusé de le signer, ce qui est une première mondiale. Cette réussite engage, mais surtout rend possible, d’autres étapes dans l’avenir, pour la concrétisation des objectifs de l’accord.

Mais si l’on pense dans l’absolu, alors l’accord n’est pas à la hauteur. D’abord parce que d’ici à 2020, nous restons avec les mêmes contributions nationales (INDC), qui nous placent sur une trajectoire d’environ 3°C supplémentaires d’ici la fin du siècle, nous faisant perdre un temps précieux et peut-être irrattrapable. Pire, à cause de la pression exercée par les États-Unis, ces contributions nationales ne sont pas formulés dans un langage juridiquement contraignant: libre à chaque État de proposer ce qu’il veut et de le réaliser s’il le veut.
En outre, l’interprétation de l’article 4, sans doute l’un des articles primordiaux du texte, laisse perplexe. Celui-ci fixe en effet l’objectif de long terme que se donnent collectivement les pays. On y trouve la « vision de long terme » sur laquelle devaient s’accorder les parties, condensée en une formule-clé : « [Les États] doivent réduire rapidement les émissions de manière à parvenir à un équilibre entre les émissions d’origine humaine et leur stockage dans la seconde moitié du siècle ».D’une part il n’est pas mentionné où se trouve le point d’équilibre, d’autre part il n’est pas fait état de date précise…
Enfin, cette formulation verse implicitement dans une tendance vers « zéro émission nette » en matière de gaz à effet de serre, ce qui laisse la porte ouverte aux meilleures solutions – les énergies renouvelables – comme aux pires : le stockage de carbone, la géo ingénierie, les mécanismes de compensation divers. Par conséquent, elle ne suppose pas forcément de changer de système énergétique ou de modèle de société. Tout dépend du sens qu’on veut bien lui donner – ce qui permet aux pollueurs et à ceux qui défendent leurs intérêts, de leur donner le sens qu’ils voudront bien lui donner. Pratique.
Par ailleurs, nulle sortie des énergies fossiles n’est mentionnée explicitement, pas plus qu’une transition massive vers les énergies renouvelables.
Et si des financements pour l’adaptation des pays vulnérables au changement climatique sont assurés jusqu’en 2025, l’objectif d’obtenir 100 milliards par an ayant été prolongé, les choses demeurent très vagues sur le mécanisme qui permettra de les mobiliser réellement. Et la somme n’est pas à la hauteur. Selon l’ONG Oxfam, les pays en développement vont en effet avoir besoin d’environ 800 milliards par an d’ici à 2050 pour s’adapter au dérèglement climatique. C’est un peu comme si la réalité du changement climatique, son impact sur des millions d’existences précaires, n’étaient finalement pas pris en compte.
Enfin, la question des droits humains est à peine esquissée en préambule, la question des femmes oubliée, et des secteurs polluants de première importance, comme l’aviation civile ou le transport maritime, ne sont pas inquiétés puisqu’il n’est rien dit de la mobilité.
Pour le dire simplement : contrairement à celui de Copenhague, l’accord de Paris offre un cadre et des perspectives.
 Mais il est évident qu’aucun des négociateurs du Bourget n’est rentré chez lui hier soir en se disant que l’accord sur lequel il a travaillé pendant tout ce temps va suffire à limiter l’augmentation de la température à 1,5°C ou même 2°C.
En réalité, les résultats de cette COP21 n’empêcheront pas la multiplication de phénomènes climatiques dangereux pour tous, et fatals pour certains.

Peut-être, au regard de ces signaux parfois contradictoires et de ces perspectives différentes, est-ce la formule du Guardian qui convient le mieux :
 « En comparaison de que cela aurait pu être, cet accord est un miracle. En comparaison de ce qu’il aurait dû être, c’est un désastre ».

Localement :
Nous sommes tous les acteurs principaux pour limiter le réchauffement climatique par nos gestes quotidiens visant à réduire nos consommations d’énergies, à réduire notre production de déchets, à favoriser les circuits courts…
En organisant annuellement une Gratiféria, Union Pour l’Avenir agit déjà en ce sens : la Gratiferia de Vaugneray permet de redonner vie à ce qui n’est plus utile aux uns, et qui rend service aux autres.
Par-delà la Gratiferia, nous prendrons toujours fait et cause pour toute initiative qui visera à améliorer notre impact environnemental, et nous poursuivrons notre action en ce sens au sein du conseil municipal.